lundi 30 juin 2014
Congo-Brazzaville: Marcel Ntsourou de nouveau face à la justice
Une session criminelle de près de trois mois démarre devant la justice
congolaise, ce lundi 30 juin. Elle sera marquée par le jugement de
l'ex-numéro deux des services de renseignement, Marcel Ntsourou, arrêté
mi-décembre à son domicile du centre-ville de Brazzaville après de
violents combats entre ses éléments et l'armée. De nombreuses charges
pèsent contre lui, mais ses avocats sont optimistes, arguant qu'il a un «
bon dossier ». La cession criminelle qui s’ouvre ce lundi à Brazzaville
doit se clôturer le 17 septembre prochain. Elle concerne une
cinquantaine d’affaires, dont celle de Marcel Ntsourou, l’ancien numéro
deux des services de renseignement. D’après l’ordonnance de fixation de
la cession criminelle, le procès de l’ex-colonel doit...mercredi et ne devrait pas se terminer avant le 20 mai.
SAUVONS LA CENTRAFRIQUE
Il
est bien vrai que ce qui se passe actuellement en Centrafrique menace
de façon très directe la stabilité de l’Afrique centrale dans son
ensemble et pas seulement l’intégrité physique de ce pays frère avec
lequel nous partageons une longue frontière commune. Si, d’une manière
ou d’une autre, la paix ne revient pas très vite à Bangui et sur toute
l’étendue du territoire centrafricain, le danger de voir le pays se
décomposer, se fractionner, se dissoudre dans un magma racial et
religieux s’aggravera de façon telle qu’il mettra en péril le processus
d’intégration régionale dont dépend notre prospérité.
Disons donc sans détour que la partition de la RCA, à laquelle des forces obscures travaillent en sous-main depuis longtemps, serait la pire des solutions qui puisse être apportée à ce problème. Elle aurait, en effet, comme conséquence immédiate de dresser un mur d’airain en plein cœur du Bassin du Congo qui interdirait la constitution de ce marché commun auquel aspirent légitimement les peuples de cette partie de l’Afrique.
Réunis en marge du « sommet » de l’Union africaine qui vient de se tenir à Malabo, les chefs d’État de la région ont certainement consacré l’essentiel de leurs réflexions à cette question. Mais quelles que soient les conclusions auxquelles ils sont parvenus à l’issue de ce huis clos, la question centrale à laquelle ils devront répondre dans le proche avenir, si du moins ils veulent que la paix se rétablisse en Centrafrique, est celle de leur propre engagement sur le terrain. Croire qu’une intervention politique et militaire de puissances extérieures au continent, agissant sous l’égide des Nations unies, peut résoudre le problème est une illusion dangereuse dont le Rwanda et la République démocratique du Congo ont payé le prix fort dans les deux dernières décennies.
Ne compter que sur soi, quitte à exiger de la communauté internationale qu’elle appuie enfin de façon sérieuse le travail qu’accomplissent les pays de la région, est aujourd’hui la seule politique raisonnable. Mais cela ne sera possible que si les dirigeants de l’Afrique centrale s’entendent enfin sur l’essentiel, c’est-à-dire l’instauration à Bangui d’un pouvoir fort qui ne dilapidera pas en actions inutiles les moyens mis à sa disposition pour restaurer la paix et préserver l’unité de la Centrafrique.
Disons donc sans détour que la partition de la RCA, à laquelle des forces obscures travaillent en sous-main depuis longtemps, serait la pire des solutions qui puisse être apportée à ce problème. Elle aurait, en effet, comme conséquence immédiate de dresser un mur d’airain en plein cœur du Bassin du Congo qui interdirait la constitution de ce marché commun auquel aspirent légitimement les peuples de cette partie de l’Afrique.
Réunis en marge du « sommet » de l’Union africaine qui vient de se tenir à Malabo, les chefs d’État de la région ont certainement consacré l’essentiel de leurs réflexions à cette question. Mais quelles que soient les conclusions auxquelles ils sont parvenus à l’issue de ce huis clos, la question centrale à laquelle ils devront répondre dans le proche avenir, si du moins ils veulent que la paix se rétablisse en Centrafrique, est celle de leur propre engagement sur le terrain. Croire qu’une intervention politique et militaire de puissances extérieures au continent, agissant sous l’égide des Nations unies, peut résoudre le problème est une illusion dangereuse dont le Rwanda et la République démocratique du Congo ont payé le prix fort dans les deux dernières décennies.
Ne compter que sur soi, quitte à exiger de la communauté internationale qu’elle appuie enfin de façon sérieuse le travail qu’accomplissent les pays de la région, est aujourd’hui la seule politique raisonnable. Mais cela ne sera possible que si les dirigeants de l’Afrique centrale s’entendent enfin sur l’essentiel, c’est-à-dire l’instauration à Bangui d’un pouvoir fort qui ne dilapidera pas en actions inutiles les moyens mis à sa disposition pour restaurer la paix et préserver l’unité de la Centrafrique.
Les Dépêches de Brazzaville
Constitution du 20 janvier 2002 : les populations de Ngabé disent oui au changement
Le
débat sur le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 poursuit
son cours avant son lancement officiel par le président de la République
et le Parlement
Les
populations du district de Ngabé, dans le département du Pool, ont
joint, le 28 juin, leurs voix à celles des autres localités qui
appellent au changement de la Constitution, lors d’un meeting populaire
initié par le député de la localité, Évariste Ondongo. Dès 14 heures,
les populations de Ngabé ont pris d’assaut la place de Ngabé, sonorisée
pour la circonstance.
Au son des tam-tams, le député Évariste Ondongo et son suppléant Benoit Inkari ont été accueillis par les ovations du public. Le modérateur a déroulé le programme de la réunion avant de donner la parole au chef de cabinet du député, Paul Nganongo, qui, en lingala, a expliqué les articles justifiant le changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Au nombre de ceux-ci, figurent, a dit Paul Nganongo, la limitation de l’âge pour être président de la République ; l’absence de Premier ministre et de disposition coercitive contraignant les parlementaires à sanctionner l’exécutif et vice-versa, etc.
Le député Évariste Ondongo a souligné que la Constitution actuelle n’était plus en phase avec les nouvelles exigences sociales et politiques du pays, et a rappelé qu’elle avait été conçue dans le contexte d’après-guerre de 1997.
Il a invité les habitants de Ngabé à rallier la dynamique de changement de la Constitution qui permettrait la prorogation du mandat du président Denis Sassou N’Guesso, afin qu’il continue son œuvre de modernisation et d’industrialisation du Congo. Cette modernisation, a dit le député, est palpable à Ngabé où les populations jouissent désormais de l’électricité en permanence.
Par ailleurs, le député a informé les populations que la route Odziba-Ngabé, longue d’environ 100 km, serait bientôt construite. Les études de faisabilité menée par une société tunisienne sont avancées, a-t-il ajouté
De leur côté, les femmes, les jeunes et les sages de Ngabé ont appelé de leur vœu le changement de constitution. Ils ont invité les autorités congolaises à organiser dans les délais le referendum constitutionnel et à écouter les appels des Congolais de tous les horizons. Les populations de Ngabé ont également exhorté le peuple congolais à tirer les leçons du passé. Le député siégeant, Benoit Inkari, a pris acte de toutes ces déclarations et a promis de les transmettre à qui de droit.
Au son des tam-tams, le député Évariste Ondongo et son suppléant Benoit Inkari ont été accueillis par les ovations du public. Le modérateur a déroulé le programme de la réunion avant de donner la parole au chef de cabinet du député, Paul Nganongo, qui, en lingala, a expliqué les articles justifiant le changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Au nombre de ceux-ci, figurent, a dit Paul Nganongo, la limitation de l’âge pour être président de la République ; l’absence de Premier ministre et de disposition coercitive contraignant les parlementaires à sanctionner l’exécutif et vice-versa, etc.
Le député Évariste Ondongo a souligné que la Constitution actuelle n’était plus en phase avec les nouvelles exigences sociales et politiques du pays, et a rappelé qu’elle avait été conçue dans le contexte d’après-guerre de 1997.
Il a invité les habitants de Ngabé à rallier la dynamique de changement de la Constitution qui permettrait la prorogation du mandat du président Denis Sassou N’Guesso, afin qu’il continue son œuvre de modernisation et d’industrialisation du Congo. Cette modernisation, a dit le député, est palpable à Ngabé où les populations jouissent désormais de l’électricité en permanence.
Par ailleurs, le député a informé les populations que la route Odziba-Ngabé, longue d’environ 100 km, serait bientôt construite. Les études de faisabilité menée par une société tunisienne sont avancées, a-t-il ajouté
De leur côté, les femmes, les jeunes et les sages de Ngabé ont appelé de leur vœu le changement de constitution. Ils ont invité les autorités congolaises à organiser dans les délais le referendum constitutionnel et à écouter les appels des Congolais de tous les horizons. Les populations de Ngabé ont également exhorté le peuple congolais à tirer les leçons du passé. Le député siégeant, Benoit Inkari, a pris acte de toutes ces déclarations et a promis de les transmettre à qui de droit.
Roger Ngombé
: Politique > Constitution du 20 janvier 2002 : les populations de Ngabé disent oui au changement Politique > Livre : André Obami-Itou signe « Pour un Sénat responsable au Congo Brazzaville » Politique Vie des partis : lancement de la campagne de recouvrement des cotisations statutaires sur fond d’émulation des comités d’arrondissements du PCT Pointe-Noire
Ladite
campagne a débuté le dimanche 29 juin à la case du parti, en présence
de Victor Foudi, président de la fédération du PCT Pointe-Noire, des
membres de la fédération, des bureaux des comités des différents
arrondissements de la ville et du district de Tchiamba-Nzassi
S’exprimant à cette occasion, Jean-Théophile Ilobakima, secrétaire fédéral à l’organisation et aux ressources humaines, a expliqué que l’opération d’appel à cotisation constituait un thermomètre, un véritable outil pédagogique permettant aux membres de s’autoévaluer par rapport à leur engagement militant à l’endroit du parti. Elle leur permet de se mettre en « mode cotisant » en ce sens qu’être membre du parti signifie aussi s’acquitter de façon régulière et inconditionnelle de ses cotisations statutaires. « L’appel à cotisation de ce jour se tient sur fond de compétition entre les comités d’arrondissements du parti, question de tester la capacité de mobilisation financière des membres. Le parti, à l’instar d’une mutuelle, doit vivre des cotisations de ses membres : chaque membre devrait cotiser dans sa structure à la base pour le montant correspondant à sa catégorie socioprofessionnelle, conformément à l’article 109 des statuts et aux articles 1er, 2, 3,4, et 5 de l’acte 046 du parti », a-t-il déclaré.
Pour sa part, prenant acte des montants de cotisations de chaque comité d’arrondissement, Victor Foudi a indiqué que cette campagne s’inscrivait dans le cadre de la poursuite de la réalisation des tâches inscrites dans le programme annuel des activités 2014. « Le recouvrement des cotisations statutaires et la rétrocession constituent un point fort du programme de la fédération du PCT Pointe-Noire. Je suis persuadé que vous mesurez tous l’importance de ces cotisations et de cette rétrocession pour le parti et ses membres. Ainsi le comité du PCT du quatrième arrondissement, Loandjili, sera gratifié d’un prix d’excellence pour la mise en œuvre de cette campagne ; les autres comités recevront un prix d’encouragement dans la perspective de voir leurs efforts se transformer en succès. »
Pour la première journée de campagne, la somme totale de 3 922 100 FCFA a été recueillie pour l’ensemble des cotisations statutaires des comités d’arrondissements de Pointe-Noire et du district du district de Tchiamba-Nzassi. Le comité d’arrondissement du quatrième arrondissement, Loandjili, s’est distingué avec un montant de 1 036 000 F.
Talangaï : la Fondation Privat-Frédéric-Ndeké offre des vidéoprojecteurs aux différents quartiers
Pour
pallier les délestages d’électricité courants dans la ville, les
vidéoprojecteurs installés hier juin 2014 dans les quartiers 61, 62, 64, 65
et 67 sont équipés de groupes électrogènes. Ainsi, les habitants
pourront se rassembler sur les sites retenus pour suivre les matchs de
la Coupe du monde du Brésil
Outre les vidéoprojecteurs, la fondation a remis sur chaque site un groupe électrogène ainsi qu’une enveloppe d’argent pour l’achat du carburant. Privat Frédéric Ndeké, administrateur-maire de Talangaï, justifie son geste qui intervient à un moment décisif du rendez-vous mondial du ballon rond en ces termes : « C’est dans le cadre des activités de notre fondation créée en 2007 que nous avons voulu apporter cette assistance à la population parce que nous savons que parfois, certaines d’entre elles ont des problèmes de disponibilité d’électricité. C’est pour cette raison que nous avons voulu mettre ces vidéoprojecteurs dans ces quartiers pour permettre aux populations de fêter la Coupe du monde de 2014 comme cela se passe dans certains autres arrondissements de Brazzaville. »
« Je suis d’abord citoyen de Talangaï et aussi l’administrateur-maire du 6e arrondissement de Brazzaville. Charité bien ordonnée commence par soi-même », a-t-il précisé quant au choix des quartiers.
Le don de la Fondation Privat-Frédéric Ndeké a été apprécié par les bénéficiaires. Mr Ngakosso, chef de bloc adjoint au quartier 62, a déclaré : « Nous sommes satisfaits de ce geste, mais il ne faut pas que ce soit la seule fois, il faut que cela soit continuel parce qu’il y a des gens qui viennent raconter beaucoup de choses dans le quartier, que nous ne maîtrisons pas. Nous sommes un quartier sinistré : si des autorités pouvaient venir nous visiter, cela nous ferait du bien. Plein succès à votre action. »
Rappelons que cette ONG mobilise depuis quelques années des bus pour transporter les enfants de Djiri jusqu’au pont du Djoué. Elle a déjà formé quelque 11 257 jeunes filles et garçons dans divers domaines à qui elle a remis des kits et attestations de fin de formation. La septième promotion a fini sa formation le 5 avril dernier.
Parfait Wilfried Douniama
Les laboratoires africains du BTP déterminés à relever les grands défis
CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) – L’assemblée générale ordinaire de
l'Association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux
publics (ALBTP), tenue le 11 juin dernier à Ouagadougou, au Burkina
Faso, a permis de prendre un engagement ferme afin d’élaborer des
stratégies innovantes devant conduire cette association sur le chemin de
son épanouissement et de son rayonnement au niveau international. Le
but étant d’affirmer la vitalité du secteur du bâtiment et des travaux
publics, de son rôle et de sa place dans l’édification d’une Afrique à
jamais tournée vers l’horizon de son développement.
Le président du Comité de l’ALBTP, le Congolais Louis-Patrice
N’Gagnon, Directeur général du Bureau de contrôle de bâtiments et des
travaux publics (BCBTP), qui a présidé les travaux de cette assemblée, a
décidé de s’investir pleinement dans cette démarche.
La rencontre de Ouagadougou a permis de faire le point des recommandations formulées lors des 5èmes journées africaines de la géotechnique, tenues en mai 2003 à Brazzaville. En effet, au cours de ces journées, les participants avaient planché sur la place de la géotechnique face au défi des grands travaux de génie civil en Afrique. Et, les recommandations formulées au terme des travaux portaient, entre autres, sur la mise en place d’une véritable politique en matière de prévention et de maîtrise du phénomène des érosions ; la création au sein de l’ALBTP d’un département chargé de l’étude des normes adaptées au contexte géotechnique africain ; l’obligation pour les pays membres d’appliquer les exigences géotechniques dans l’acte de bâtir ; la promotion des écoles et instituts de formation en géotechnique en Afrique.
Tenue sous le thème : «La responsabilité des laboratoires nationaux d’Afrique face à la qualité et la durabilité des ouvrages socio-économiques», la rencontre de Ouagadougou a noté que quelques recommandations ont connu une application. Cependant, au regard des enjeux environnementaux actuels et des grandes mutations qui s'opèrent dans le domaine de la géotechnique, il importe de rechercher de nouveaux mécanismes susceptibles de féconder une place incontournable aux prestations du laboratoire dans la mise en œuvre des réformes envisagées dans les États membres de l'ALBTP. C’est, du reste, une coopération des laboratoires à l'échelle panafricaine qui renforce la qualification des professionnels du secteur du BTP, contribuant ainsi à la réussite dudit secteur dans chaque pays et au développement des infrastructures de base de l'Afrique.
Ces nouveaux mécanismes sont logés dans l’engagement pris par le Comité de l’ALBTP, par le biais de son président. Il s’agit, a expliqué Louis-Patrice N’Gagnon, de créer des passerelles d’échanges permanents d’expériences et d’informations entre tous les Etats membres ; de susciter l’adhésion des pays africains non membres ; de mener une action intense de sensibilisation et de remobilisation en direction des pays membres qui, pour des raisons diverses, semblent désintéressés depuis quelques années à l’action de l’association ; d’engager une politique dynamique de recherche des fonds substantiels au financement du Projet des référentiels techniques (P2RT) auprès des partenaires financiers bilatéraux et multilatéraux ; d’intensifier la coopération internationale avec d’autres laboratoires et d’autres institutions ayant les mêmes objectifs ou des buts similaires que l’ALBTP.
Il s’agit également d’appliquer, avec toute la rigueur, les textes fondamentaux régissant l’Association ; d’élaborer en urgence un programme d’actions cohérent et réaliste devant régir l’action de l’ALBTP pour la période 2014-2018 ; de développer une grande synergie d’actions au sein du Comité de pilotage du P2RT ; d’exiger aux différents coordonnateurs techniques régionaux des trois zones, la mise en place d’une organisation efficiente et pluridisciplinaire pour mener à bon port le projet ; etc.
La rencontre de Ouagadougou a permis de faire le point des recommandations formulées lors des 5èmes journées africaines de la géotechnique, tenues en mai 2003 à Brazzaville. En effet, au cours de ces journées, les participants avaient planché sur la place de la géotechnique face au défi des grands travaux de génie civil en Afrique. Et, les recommandations formulées au terme des travaux portaient, entre autres, sur la mise en place d’une véritable politique en matière de prévention et de maîtrise du phénomène des érosions ; la création au sein de l’ALBTP d’un département chargé de l’étude des normes adaptées au contexte géotechnique africain ; l’obligation pour les pays membres d’appliquer les exigences géotechniques dans l’acte de bâtir ; la promotion des écoles et instituts de formation en géotechnique en Afrique.
Tenue sous le thème : «La responsabilité des laboratoires nationaux d’Afrique face à la qualité et la durabilité des ouvrages socio-économiques», la rencontre de Ouagadougou a noté que quelques recommandations ont connu une application. Cependant, au regard des enjeux environnementaux actuels et des grandes mutations qui s'opèrent dans le domaine de la géotechnique, il importe de rechercher de nouveaux mécanismes susceptibles de féconder une place incontournable aux prestations du laboratoire dans la mise en œuvre des réformes envisagées dans les États membres de l'ALBTP. C’est, du reste, une coopération des laboratoires à l'échelle panafricaine qui renforce la qualification des professionnels du secteur du BTP, contribuant ainsi à la réussite dudit secteur dans chaque pays et au développement des infrastructures de base de l'Afrique.
Ces nouveaux mécanismes sont logés dans l’engagement pris par le Comité de l’ALBTP, par le biais de son président. Il s’agit, a expliqué Louis-Patrice N’Gagnon, de créer des passerelles d’échanges permanents d’expériences et d’informations entre tous les Etats membres ; de susciter l’adhésion des pays africains non membres ; de mener une action intense de sensibilisation et de remobilisation en direction des pays membres qui, pour des raisons diverses, semblent désintéressés depuis quelques années à l’action de l’association ; d’engager une politique dynamique de recherche des fonds substantiels au financement du Projet des référentiels techniques (P2RT) auprès des partenaires financiers bilatéraux et multilatéraux ; d’intensifier la coopération internationale avec d’autres laboratoires et d’autres institutions ayant les mêmes objectifs ou des buts similaires que l’ALBTP.
Il s’agit également d’appliquer, avec toute la rigueur, les textes fondamentaux régissant l’Association ; d’élaborer en urgence un programme d’actions cohérent et réaliste devant régir l’action de l’ALBTP pour la période 2014-2018 ; de développer une grande synergie d’actions au sein du Comité de pilotage du P2RT ; d’exiger aux différents coordonnateurs techniques régionaux des trois zones, la mise en place d’une organisation efficiente et pluridisciplinaire pour mener à bon port le projet ; etc.
«L’ensemble de ces préoccupations que je viens d’énoncer vise à
renforcer davantage le fonctionnement de notre organisation», a indiqué
M. N’Gagnon, comptant sur la disponibilité des membres de l’ALBTP. Pour
lui, les assises de Ouagadougou étaient porteuses «à la fois des signaux
forts d’une belle convergence de profession de foi, de farouche
volonté, d’aspiration au changement et de grande synergie dans
l’accomplissement avec détermination, des nobles ambitions affichées
pour l’affirmation de la vitalité du secteur du bâtiment et des travaux
publics, de son rôle et de sa place dans l’édification d’une Afrique à
jamais tournée vers l’horizon de son développement».
«C’est dans cet élan de sursaut collectif et dans cet esprit de corps que se traduisent en actes concrets, les recommandations et les orientations pertinentes prises au cours des présentes assises », a-t-il ajouté. Au nombre des résolutions adoptées à Ouagadougou figurent la prise des dispositions pour le lancement du P2RT ; la tenue, dans les brefs délais, d’une session interministérielle consacrée au projet P2RT ; la transmission des situations des cotisations de chaque laboratoire à tous les membres ; le recrutement d’un consultant pour la confection d’un projet de budget exhaustif devant accompagner le plan d’actions ; le recrutement d’un secrétaire général adjoint pour la préparation des documents des assemblées générales et des réunions du Bureau.
L’assemblée générale a pris acte du compte rendu des missions du bureau, qui a tenu lieu de son rapport d’activités annuel. Elle lui a adressé toutes ses félicitations pour «les actions judicieuses menées pour la relance des activés» de l’association. Ces félicitations ont été ponctuées par la reconduction du Comité, avec à sa tête Louis-Patrice N’Gagnon. Le poste de vice-président revient au Sénégal.
Les assemblées générales de 2015, 2016, 2017 et 2018 se tiendront respectivement au Sénégal, en République démocratique du Congo (RDC), en Côte d’Ivoire et au Togo.
«C’est dans cet élan de sursaut collectif et dans cet esprit de corps que se traduisent en actes concrets, les recommandations et les orientations pertinentes prises au cours des présentes assises », a-t-il ajouté. Au nombre des résolutions adoptées à Ouagadougou figurent la prise des dispositions pour le lancement du P2RT ; la tenue, dans les brefs délais, d’une session interministérielle consacrée au projet P2RT ; la transmission des situations des cotisations de chaque laboratoire à tous les membres ; le recrutement d’un consultant pour la confection d’un projet de budget exhaustif devant accompagner le plan d’actions ; le recrutement d’un secrétaire général adjoint pour la préparation des documents des assemblées générales et des réunions du Bureau.
L’assemblée générale a pris acte du compte rendu des missions du bureau, qui a tenu lieu de son rapport d’activités annuel. Elle lui a adressé toutes ses félicitations pour «les actions judicieuses menées pour la relance des activés» de l’association. Ces félicitations ont été ponctuées par la reconduction du Comité, avec à sa tête Louis-Patrice N’Gagnon. Le poste de vice-président revient au Sénégal.
Les assemblées générales de 2015, 2016, 2017 et 2018 se tiendront respectivement au Sénégal, en République démocratique du Congo (RDC), en Côte d’Ivoire et au Togo.
Les investisseurs appelés à s'intéresser au secteur minier congolais
CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE)- Le ministre des mines et de la géologie, Pierre Oba, a participé du 24 au 26 juin à Londres (Royaume-Uni) au sommet «Africa Mining on top», en vue de trouver des partenaires à investir dans le secteur minier au Congo.
Ce sommet organisé par le Conseil économique du Commonwealth (CBC)
et le gouvernement britannique avait pour objectif, établir des
partenariats d’investissements dans le secteur des mines, tout en
améliorant les résultats sociaux et économiques des exploitations
minières en Afrique.
La plupart des pays ayant participé à ce sommet viennent d’Afrique anglophone et Lusophone. Le Congo était le seul pays d’Afrique francophone à cette rencontre. Chacun de ces pays présenté les potentialités de son sous-sol et sa réglementation en la matière.
Pour le ministre congolais des mines, Pierre Oba, le secteur minier doit devenir le second moteur économique du pays, complétant le secteur pétrolier.
"Nous avons longtemps minoré l’importance des gisements de fer, manganèse, potasse et phosphates présents dans notre sous-sol, privilégiant le pétrole. Mais, nous avons sensiblement progressé depuis 2005, mettant en place un code minier souple, qui nous a permis d’accorder une centaine de permis de recherches et 55 permis de prospection", a-t-il indiqué.
Il a également indiqué que pour faire rentrer en production les projets miniers de Mag Minerals ou Zanaga Irone Ore, le gouvernement congolais entend financer la construction de grandes infrastructures comme une voie ferrée de 800 km, un minéroduc (pipeline transportant de l’eau mélangée aux minerais de fer) et un port minéralier.
Ce sommet a aussi permis aux différents participants, d’aborder ensemble des questions sensibles pour le secteur en Afrique : la transparence fiscale, la difficile levée de fonds pour des projets miniers africains, la gestion des risques, les politiques d’intégration.
Lord Jonathan Marland, le président du CBC, et Lynne Featherstone, sous-secrétaire d’Etat britannique au développement international, ont tous les deux profité de l’occasion pour inviter les groupes miniers à investir en Afrique tout en faisant œuvre de transparence.
La plupart des pays ayant participé à ce sommet viennent d’Afrique anglophone et Lusophone. Le Congo était le seul pays d’Afrique francophone à cette rencontre. Chacun de ces pays présenté les potentialités de son sous-sol et sa réglementation en la matière.
Pour le ministre congolais des mines, Pierre Oba, le secteur minier doit devenir le second moteur économique du pays, complétant le secteur pétrolier.
"Nous avons longtemps minoré l’importance des gisements de fer, manganèse, potasse et phosphates présents dans notre sous-sol, privilégiant le pétrole. Mais, nous avons sensiblement progressé depuis 2005, mettant en place un code minier souple, qui nous a permis d’accorder une centaine de permis de recherches et 55 permis de prospection", a-t-il indiqué.
Il a également indiqué que pour faire rentrer en production les projets miniers de Mag Minerals ou Zanaga Irone Ore, le gouvernement congolais entend financer la construction de grandes infrastructures comme une voie ferrée de 800 km, un minéroduc (pipeline transportant de l’eau mélangée aux minerais de fer) et un port minéralier.
Ce sommet a aussi permis aux différents participants, d’aborder ensemble des questions sensibles pour le secteur en Afrique : la transparence fiscale, la difficile levée de fonds pour des projets miniers africains, la gestion des risques, les politiques d’intégration.
Lord Jonathan Marland, le président du CBC, et Lynne Featherstone, sous-secrétaire d’Etat britannique au développement international, ont tous les deux profité de l’occasion pour inviter les groupes miniers à investir en Afrique tout en faisant œuvre de transparence.
Bientôt la mise en service des nouveaux amphis de l’université Marien Ngouabi
CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) -
Le ministre en charge de l’aménagement du territoire et de la
délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques Bouya, s’est réjoui
le 27 juin 2014 de l’achèvement des travaux de construction et
d’équipement de deux nouveaux amphis de l’université Marien Ngouabi.
D’une capacité de 1500 places chacun, ces deux amphis réservés aux
étudiants des facultés de droit et des sciences économiques, ouvriront
leurs portes très prochainement.
Ces deux édifices sont construits sur le site universitaire entre
le rectorat et l’Ecole normale supérieure (ENS). Ils viennent soulager
les étudiants des deux facultés qui étaient confrontés à l’épineux
problème d’insuffisance d’espace et de tables-bancs dans les amphis.
«Nous avons simplement constaté que le travail est fini. Il reste à connecter l’ouvrage au réseau électrique. D’ailleurs, un poste est en train d’être équipé pour donner la bonne énergie à ces deux amphis. Les étudiants des facultés de droit et des sciences économiques pourront, cette fois-ci, travailler dans de meilleures conditions», a déclaré Jean Jacques Bouya lors d'une visite des chantiers de Brazzaville.
Il a également salué l’évolution des travaux de construction du marché moderne de Bacongo (2ème arrondissement) exécutés par l’entreprise italienne Franco Villarecci. Ce marché sera doté de deux modules (R+1) dont le premier sera ouvert au public en septembre prochain.
Avant de visiter ces deux ouvrages, le ministre chargé des grands travaux s’est rendu d’abord sur le chantier de la route de la corniche, notamment au niveau du tronçon reliant le ravin du Tchad à la Case De Gaule. Le projet englobe également la requalification de la partie située entre l’hôtel Mbamou Palace et le ravin du Tchad. Il est prévu la construction d’un pont à hauban de 545m de longueur ayant deux pylônes de 122m de hauteur, de deux giratoires (au ravin du Tchad et à la Case De Gaule), d’un pont d’accès de 360m de long et d’autres ouvrages.
Les travaux sont exécutés par la société chinoise CRBC (Chine road and bridge corporation) à plus de 70 milliards de francs CFA. Ils ont débuté en octobre 2013 pour une durée contractuelle de 22 mois. Sur le site du chantier bordant le majestueux fleuve Congo, les techniciens congolais et chinois travaillent 24 heures sur 24 heures.
«En juillet 2015, il faut que cet ouvrage soit rendu. Généralement, ce genre d’ouvrage se réalise en trois ou quatre ans. Mais, ici, c’est H24. C’est un travail titanesque parce que nous voulons répondre aux orientations du président de la République. 2015, c’est les 11èmes jeux africains qui correspondent aussi au 50ème anniversaire parce que les premiers ont également été organisés à Brazzaville. Il s’agit aussi de créer les conditions que les Congolais rêvaient de voir notre capitale tournée vers le fleuve. Ceci est en train de se faire, c’est un travail laborieux et très difficile», a souligné Jean Jacques Bouya.
Signalons que les travaux du tronçon de la corniche situé entre la Case De Gaule et le pont du Djoué seront financés par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du Contrat de désendettement et de désengagement (C2D).
L’hôtel de l’aéroport et le siège de la compagnie aérienne nationale ECAIR ont fait aussi l’objet de la visite du ministre en charge des grands travaux. Les deux chantiers situés aux environs de l’aéroport Maya-Maya, évoluent sans encombre et s’achèveront dans les prochains mois.
Quant à l’hôpital mère-enfant Blanche Gomes, fruit de la coopération entre le Congo et l’ex-URSS, l’ancien bâtiment et les nouveaux rivalisent désormais de beauté. C’est également le cas pour les 200 logements sociaux du Camp 15 août (face du portail de l’hôpital militaire) qui n’attendent plus que leurs occupants.
Cette visite des chantiers a été bouclée par celle du siège du ministère de l’intérieur en construction à la Place de la République (rond-point ex-CCF). L’ouvrage concerne deux bâtiments disposant chacun de dix étages. La fin des travaux est prévue en juillet 2015, selon les techniciens de la société SAN JOSE en charge du chantier.
«Nous avons simplement constaté que le travail est fini. Il reste à connecter l’ouvrage au réseau électrique. D’ailleurs, un poste est en train d’être équipé pour donner la bonne énergie à ces deux amphis. Les étudiants des facultés de droit et des sciences économiques pourront, cette fois-ci, travailler dans de meilleures conditions», a déclaré Jean Jacques Bouya lors d'une visite des chantiers de Brazzaville.
Il a également salué l’évolution des travaux de construction du marché moderne de Bacongo (2ème arrondissement) exécutés par l’entreprise italienne Franco Villarecci. Ce marché sera doté de deux modules (R+1) dont le premier sera ouvert au public en septembre prochain.
Avant de visiter ces deux ouvrages, le ministre chargé des grands travaux s’est rendu d’abord sur le chantier de la route de la corniche, notamment au niveau du tronçon reliant le ravin du Tchad à la Case De Gaule. Le projet englobe également la requalification de la partie située entre l’hôtel Mbamou Palace et le ravin du Tchad. Il est prévu la construction d’un pont à hauban de 545m de longueur ayant deux pylônes de 122m de hauteur, de deux giratoires (au ravin du Tchad et à la Case De Gaule), d’un pont d’accès de 360m de long et d’autres ouvrages.
Les travaux sont exécutés par la société chinoise CRBC (Chine road and bridge corporation) à plus de 70 milliards de francs CFA. Ils ont débuté en octobre 2013 pour une durée contractuelle de 22 mois. Sur le site du chantier bordant le majestueux fleuve Congo, les techniciens congolais et chinois travaillent 24 heures sur 24 heures.
«En juillet 2015, il faut que cet ouvrage soit rendu. Généralement, ce genre d’ouvrage se réalise en trois ou quatre ans. Mais, ici, c’est H24. C’est un travail titanesque parce que nous voulons répondre aux orientations du président de la République. 2015, c’est les 11èmes jeux africains qui correspondent aussi au 50ème anniversaire parce que les premiers ont également été organisés à Brazzaville. Il s’agit aussi de créer les conditions que les Congolais rêvaient de voir notre capitale tournée vers le fleuve. Ceci est en train de se faire, c’est un travail laborieux et très difficile», a souligné Jean Jacques Bouya.
Signalons que les travaux du tronçon de la corniche situé entre la Case De Gaule et le pont du Djoué seront financés par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du Contrat de désendettement et de désengagement (C2D).
L’hôtel de l’aéroport et le siège de la compagnie aérienne nationale ECAIR ont fait aussi l’objet de la visite du ministre en charge des grands travaux. Les deux chantiers situés aux environs de l’aéroport Maya-Maya, évoluent sans encombre et s’achèveront dans les prochains mois.
Quant à l’hôpital mère-enfant Blanche Gomes, fruit de la coopération entre le Congo et l’ex-URSS, l’ancien bâtiment et les nouveaux rivalisent désormais de beauté. C’est également le cas pour les 200 logements sociaux du Camp 15 août (face du portail de l’hôpital militaire) qui n’attendent plus que leurs occupants.
Cette visite des chantiers a été bouclée par celle du siège du ministère de l’intérieur en construction à la Place de la République (rond-point ex-CCF). L’ouvrage concerne deux bâtiments disposant chacun de dix étages. La fin des travaux est prévue en juillet 2015, selon les techniciens de la société SAN JOSE en charge du chantier.
Le budget exercice 2015 de l’Université Marien Ngouabi évalué à 39 milliards de FCFA
CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - Ce budget a été adopté le 27 juin à Brazzaville au cours de la session ordinaire du comité de direction de l’université Marien-Ngouabi réuni, sous la direction de son président, Louis Bakabadio, conseiller à l’éducation, à la recherche scientifique et à la formation professionnelle du président de la République.
Le projet de budget 2015 connait une augmentation de 58% par rapport à l’exercice 2014. Il comprend le financement des activités de recherche et l’amélioration de la gestion des examens et de la scolarité ; l’organisation des missions de terrains, des stages et des examens ; l’équipement des laboratoires en matière de recherche et des salles de travaux pratiques en matières didactiques ; le renforcement du fonds documentaire de la Grande Bibliothèque universitaire ; la dynamisation de la recherche et de la coopération interuniversitaire.
Les recettes, évaluées à la somme de 39 milliards, sont issues des ressources propres évaluées à 840,9 millions FCFA, contre 532,8 millions en 2014, soit 58% d’augmentation. Les dépenses comprennent les charges de personnel et les charges de fonctionnement.
Au cours de cette session, le Comité de direction a demandé de renforcer la note de présentation en mettant en exergue l’augmentation du nombre d’étudiants et de travailleurs, la variation des inscriptions budgétaires au niveau des différents chapitres.
De même, le comité a recommandé la mise en place d’un cadre de dépenses à moyen terme à l’université Marien Ngouabi afin de faciliter la compréhension de l’évolution de ses besoins.
Les membres du comité ont également examiné le compte administratif exercice 2013, arrêté en recettes et dépenses à la somme de 25,9 milliards FCFA, qui présente un solde négatif de 1,4 milliard FCFA.
Les recouvrements des recettes propres ont été exécutés à hauteur de 651,5 millions CFA, soit une augmentation de 55% par rapport aux prévisions budgétaires. Cette augmentation est due à la révision à la hausse de certaines recettes, telles que les droits universitaires, les droits d’inscriptions aux concours…
Pour le compte de gestion, exercice 2013, l’université a réalisé des recettes d’un montant de 24,4 milliards FCFA, correspondant à celui du compte administratif 2013. Quant aux dépenses, le montant provisoire de 24,5 milliards FCFA pourrait être révisé à la hausse en attendant les régularisations.
La CEEAC réitère sa confiance en Catherine Samba-Panza
CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - Un Sommet des dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) sur la République Centrafricaine (RCA) s’est tenu le 27 juin à Malabo (Guinée Equatoriale), en marge du 23ème Sommet de l’Union Africaine (UA). Les participants ont réitéré leur soutien à la Président de transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, et pris acte de sa volonté de remanier son gouvernement.
Le Sommet sur la RCA a regroupé les Présidents Teodoro Obiang
Nguéma de la Guinée Equatoriale, Denis Sassou N’Guesso du Congo, Idriss
Déby Itno du Tcha, Paul Biya du Cameroun, Ali Bongo Ondimba du Gabon,
Catherine Samba-Panza ; ainsi que le secrétaire général de la Communauté
économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, et
les généraux Babacar Guèye et Jean-Marie Michel Moukoko, respectivement
représentants spéciaux du secrétaire général de l'ONU et de la
présidente de la Commission de l'UA en RCA.
Pour la première fois, depuis son élection par le Conseil nationale de transition (CNT), Mme Samba-Panza a participé à un sommet regroupant un nombre important des dirigeants d’Afrique Centrale. Dans sa communication, elle a reconnu des «insuffisances» dans la gestion de la transition. Qu’à cela ne tienne, sa légitimité n’a pas été mise en cause. Les Chefs d’Etat de la CEEAC ont plutôt insisté sur le fait que la transition ne devrait pas être victime des anti-balaka ou des ex-Séléka, et sur la nécessité d’organiser un forum auquel doivent prendre part toutes les parties prenantes.
Un communiqué de presse publié à l’issue du Sommet indique que le gouvernement attendu en RCA sera formé à l’initiative de la Présidente de transition. Des orientations particulières sur l'ouverture de ce gouvernement ont été proposées à Mme Samba-Panza ; ainsi que la nomination deux vice-Premiers ministres. Les Chefs d’Etat de la CEEAC n’ont pas imposé une quelconque démarche à la Président de transition centrafricaine, reconnaissant que la solution à la crise doit être centrafricaine.
Au regard de la poursuite des exactions en RCA, ils ont demandé à l'ensemble des groupes armés, les forces politico-militaires et la classe politique centrafricaine, de cesser toute forme de violence et de s'engager dans une recherche de solution pacifique et politique pour sortir leur pays de la crise. Ensuite, ils ont redonné mission à la MISCA de s'opposer et de désarmer les groupes déstabilisateurs.
Pour la première fois, depuis son élection par le Conseil nationale de transition (CNT), Mme Samba-Panza a participé à un sommet regroupant un nombre important des dirigeants d’Afrique Centrale. Dans sa communication, elle a reconnu des «insuffisances» dans la gestion de la transition. Qu’à cela ne tienne, sa légitimité n’a pas été mise en cause. Les Chefs d’Etat de la CEEAC ont plutôt insisté sur le fait que la transition ne devrait pas être victime des anti-balaka ou des ex-Séléka, et sur la nécessité d’organiser un forum auquel doivent prendre part toutes les parties prenantes.
Un communiqué de presse publié à l’issue du Sommet indique que le gouvernement attendu en RCA sera formé à l’initiative de la Présidente de transition. Des orientations particulières sur l'ouverture de ce gouvernement ont été proposées à Mme Samba-Panza ; ainsi que la nomination deux vice-Premiers ministres. Les Chefs d’Etat de la CEEAC n’ont pas imposé une quelconque démarche à la Président de transition centrafricaine, reconnaissant que la solution à la crise doit être centrafricaine.
Au regard de la poursuite des exactions en RCA, ils ont demandé à l'ensemble des groupes armés, les forces politico-militaires et la classe politique centrafricaine, de cesser toute forme de violence et de s'engager dans une recherche de solution pacifique et politique pour sortir leur pays de la crise. Ensuite, ils ont redonné mission à la MISCA de s'opposer et de désarmer les groupes déstabilisateurs.
Le Sommet de l’UA consacré à l’agriculture et la sécurité alimentaire
Le Sommet de Malabo visait à donner une nouvelle impulsion à l’agriculture, qui compte près des deux tiers des employés en Afrique. L’engagement pris depuis 2003, lors du sommet de Maputo (Mozambique), est de dédier au moins 10% de leur budget national au secteur agricole. Mais dix ans après, l’on constate que cet engagement n’a été respecté que de manière très limitée par les Etats. Seulement 10% des 53 pays ayant signé le protocole ont consacré 10% de leur budget au secteur agricole. Pourtant, l’Afrique dispose suffisamment de terres cultivables pour se débarrasser de la faim et de la pauvreté d’ici 2025.
Le Président équato-guinéen a souligné que l’Afrique ne peut se développer sans une agriculture moderne évoluant sur un marché bien organisé et judicieusement exploité. Il a dénoncé le néocolonialisme subtil que les pays développés imposent à l’Afrique depuis les indépendances. Obiang Nguéma Basogo a également fustigé «le diktat des institutions financières internationales (Banque mondiale et FMI) sur les économies des pays africains», déjà fragilisées par l’injuste au niveau du marché international. Aussi a-t-il plaidé pour la révision du mode de fonctionnement des Nations Unies, qui se trouvent actuellement aux mains des gens qui veulent imposer leur vision au reste du monde.
En janvier dernier, à Addis-Abeba (Ethiopie), le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, déclarait que l'agriculture devrait devenir le moteur de croissance dont l'Afrique a besoin pour éradiquer la faim et doper durablement la production vivrière. Il a appelait l'Afrique à redoubler d'effort, car plus d'un Africain sur cinq se voit refuser le droit à l'alimentation, indiquait-il.
2014 étant décrétée année de l'agriculture et de la sécurité alimentaire en Afrique, les gouvernements devraient renouveler leur appui au développement agricole. En améliorant l'accès aux services financiers, à la formation, à la mécanisation et à la technologie, on peut transformer les agriculteurs de subsistance en producteurs efficaces. Et, en accroissant la production tout en préservant les ressources naturelles, l'agriculture familiale offre également une alternative durable aux technologies à forte intensité d'intrants qui ont entraîné la détérioration de la qualité des sols, de la terre, des eaux et de la biodiversité.
« L’agriculture et la sécurité alimentaire», tel est le thème du 23ème Sommet de l’UA, qui s’est penché également sur l’«Agenda 2063», c’est-à-dire une feuille de route vers le développement global de l’Afrique pour les cinquante années à venir.
Le Sommet de Malabo visait à donner une nouvelle impulsion à l’agriculture, qui compte près des deux tiers des employés en Afrique. L’engagement pris depuis 2003, lors du sommet de Maputo (Mozambique), est de dédier au moins 10% de leur budget national au secteur agricole. Mais dix ans après, l’on constate que cet engagement n’a été respecté que de manière très limitée par les Etats. Seulement 10% des 53 pays ayant signé le protocole ont consacré 10% de leur budget au secteur agricole. Pourtant, l’Afrique dispose suffisamment de terres cultivables pour se débarrasser de la faim et de la pauvreté d’ici 2025.
Le Président équato-guinéen a souligné que l’Afrique ne peut se développer sans une agriculture moderne évoluant sur un marché bien organisé et judicieusement exploité. Il a dénoncé le néocolonialisme subtil que les pays développés imposent à l’Afrique depuis les indépendances. Obiang Nguéma Basogo a également fustigé «le diktat des institutions financières internationales (Banque mondiale et FMI) sur les économies des pays africains», déjà fragilisées par l’injuste au niveau du marché international. Aussi a-t-il plaidé pour la révision du mode de fonctionnement des Nations Unies, qui se trouvent actuellement aux mains des gens qui veulent imposer leur vision au reste du monde.
En janvier dernier, à Addis-Abeba (Ethiopie), le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, déclarait que l'agriculture devrait devenir le moteur de croissance dont l'Afrique a besoin pour éradiquer la faim et doper durablement la production vivrière. Il a appelait l'Afrique à redoubler d'effort, car plus d'un Africain sur cinq se voit refuser le droit à l'alimentation, indiquait-il.
2014 étant décrétée année de l'agriculture et de la sécurité alimentaire en Afrique, les gouvernements devraient renouveler leur appui au développement agricole. En améliorant l'accès aux services financiers, à la formation, à la mécanisation et à la technologie, on peut transformer les agriculteurs de subsistance en producteurs efficaces. Et, en accroissant la production tout en préservant les ressources naturelles, l'agriculture familiale offre également une alternative durable aux technologies à forte intensité d'intrants qui ont entraîné la détérioration de la qualité des sols, de la terre, des eaux et de la biodiversité.
« L’agriculture et la sécurité alimentaire», tel est le thème du 23ème Sommet de l’UA, qui s’est penché également sur l’«Agenda 2063», c’est-à-dire une feuille de route vers le développement global de l’Afrique pour les cinquante années à venir.
Sokone- Latif Coulibaly battu par Petit Guèye
GFM- (Sokone) Le ministre de la Bonne gouvernance et Porte-parole du
gouvernement, Abdou Latif Coulibaly a été battu à Sokone par Petit Guèye
ce dimanche.
Podor : Battu par Aïssata Tall Sall, Racine Sy conteste
Le duel tant attendu entre Aïssata Tall Sall et Racine Sy pour le contrôle de Podor a tenu toutes ses promesses. Mais, à l’arrivée, c’est le maire sortant de Podor qui l’a remporté d’une courte tête.
D'après Le Populaire, sa coalition "Benno ak Aïssata" a obtenu
2106 voix contre 2100 pour And Liggueyel Podor dirigé par Racine Sy,
soit une marge de différence de 6 voix sur l’ensemble des 18 bureaux de
vote que compte la commune. Mais, le patron de l'hostellerie au
Sénégal, M. Sy, qui refuse de reconnaître sa défaite, s’est fendu, hier,
d'une déclaration pour dénoncer une "bizarrerie". Il estime que dans le
centre du Cprs, au bureau de vote n°1, sur 217 émargements, il y a eu
265 enveloppes trouvées dans l’urne. "Ce qui est mathématiquement
impossible. Donc, cet écart encart n’existe pas", écrit-il. M. Sy a
décidé de déposer un recours auprès des juridictions compétentes, tout
en précisant qu’il ne s’agit pas pour lui, de jeter le discrédit sur la
victoire de qui que ce soit.
Laminé à Kaolack, Me El Hadji Diouf crie au vol
Kaolack, Me El Hadji Diouf a subi une lourde défaite. Le député a perdu
jusque dans son bureau de vote. Sur les ondes de la Rfm, l'homme du 23
juin crie au vol. "J’ai été victime d’un vol. Il y avait une fraude
massive. J’ai appelé le commissaire central pour dénoncer que Kaolack
n’a pas de scrutin", dénonce Me Diouf. Il rappelle qu'il a fait "une
campagne extraordinaire durant deux mois je me suis installé à Kaolack.
Khouraichi Niass a été élu par les villageois".
Bambey : Aïda Mbodj remporte la commune et le département
ésormais, à la simple évocation de son nom ou à la simple vue de son
ombre, les ministres Mor Ngom, Pape Diouf et son frérot député Papa
Mbodj devront se prosterner et, à défaut, se mettre au garde-à-vous,
jusqu’à ce qu’elle leur dise “rompez !”.
En effet, la députée-maire Aïda Mbodj vient d’administrer une cinglante déconvenue à tous ces gâtés de la République, qu’elle a vaincus, sans séisme ni onde de choc, au soir des élections locales.
Et ce, aussi bien dans la Commune que dans le département de Bambey qu’elle a désormais dans son “nafa” (portefeuille), si l’on se fie aux premières tendances qui se sont nuitamment confirmées.
En d’autres termes, en dépit des moyens colossaux dont disposent ces favorisés de la République, c’est une dame, une seule, qui les a terrassés, sans coup férir.
En effet, la députée-maire Aïda Mbodj vient d’administrer une cinglante déconvenue à tous ces gâtés de la République, qu’elle a vaincus, sans séisme ni onde de choc, au soir des élections locales.
Et ce, aussi bien dans la Commune que dans le département de Bambey qu’elle a désormais dans son “nafa” (portefeuille), si l’on se fie aux premières tendances qui se sont nuitamment confirmées.
En d’autres termes, en dépit des moyens colossaux dont disposent ces favorisés de la République, c’est une dame, une seule, qui les a terrassés, sans coup férir.
Battu à Mbacké : Moustapha Cissé Lô prend sa retraite politique et solde ses comptes
Moustapha Cissé Lô a tenu parole. Battu dans la
commune de Mbacké, le vice président de l'Assemblée national et
responsable de l'Apr a annoncé, hier soir, qu’il met définitivement et
de manière irrévocable à sa carrière politique.
ême si par extraordinaire, je gagnais le département, dont l’ensemble
des résultats n’est pas encore tombé, je ne reviendrais pas sur ma
décision. Je m’en vais, sachant que je me suis donné, que j’ai tout
investi dans ce parti", confie Cissé Lô qui n’a pas manqué de solder
quelques comptes. "Je me suis engagé auprès de Macky Sall. Mais lorsque
j’ai été confronté à l’épreuve, la semaine dernière (l’incendie de ses
domiciles), je n’ai reçu aucun soutien de mon parti. J’étais seul.
Personne ne m’a soutenu, ni même appelé", a-t-il regretté avant de
souligner qu’il a été victime d’un combat fratricide, d’un lynchage
médiatique de ses détracteurs, qui sont connus du parti. Mais, le parti
n’a rien fait", a-t-il dit, d'après Le Populaire.
Idrissa Seck : "Mes dix années d’errance sont dues au complot de Wade et de Macky Sall"
S'exprimant hier au sortir de son bureau de vote, à l’école Malick Kaïré
Diaw, le président de Rewmi, Idrissa Seck, par ailleurs tête de liste de
la coalition And défar Thiès, s’est montré très critique à l’endroit de
Wade et de Macky, les accusant d’être à l’origine de son malheur. « Je
veux dire à tout le monde que je suis définitivement rentré au Sénégal.
Mes 10 années d’errance sont dues au complot d’Abdoulaye Wade et de
Macky Sall", a-t-il déclaré. Et M. Seck de renchérir : "Ce plus grand
complot d’Etat du Sénégal, c’est ici que ça vous a trouvé. Mais où
sont-ils ? Le bon Dieu a tranché. Ils n’auront jamais raison sur moi,
tant que je serais vivant. C’est pourquoi je vous dis que je viens de
commencer la politique".
Légitimation à Guédiawaye: Alioune Sall dans le prochain gouvernement?
C'est comme une légitimation de son entrée future dans le gouvernement
au lendemain du remaniement qui devrait faire suite aux élections
locales du 29 juin. Remaniement?
Le mot est sur toutes les lèvres et la logique voudrait que ces pointures qui ont été défaites dans leurs localités soient sanctionnées par leur chef, le président Macky Sall. Aminata Touré, Moustapha Cissé Lo, Mbaye Ndiaye, Thierno Alassane Sall entre autres. Mais à Guédiawaye, la victoire du frère du président à Guédiawaye, alors que le cousin Mansour Faye se débat avec Braya à Saint-Louis pour reprendre la main, sonne comme une sorte de légitimation pour son entrée prochaine en politique. Sera-t-il membre du prochain gouvernement ?
Le mot est sur toutes les lèvres et la logique voudrait que ces pointures qui ont été défaites dans leurs localités soient sanctionnées par leur chef, le président Macky Sall. Aminata Touré, Moustapha Cissé Lo, Mbaye Ndiaye, Thierno Alassane Sall entre autres. Mais à Guédiawaye, la victoire du frère du président à Guédiawaye, alors que le cousin Mansour Faye se débat avec Braya à Saint-Louis pour reprendre la main, sonne comme une sorte de légitimation pour son entrée prochaine en politique. Sera-t-il membre du prochain gouvernement ?
Abdoulaye Daouda Diallo salue "la maturité de la classe politique sénégalaise"
Le ministre de l'Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, a salué
dimanche "la maturité de la classe politique sénégalaise", à la suite du
déroulement des élections départementales et municipales dans un climat
apaisé.
"Le Sénégal vient d’organiser ce dimanche 29 juin 2014 les élections départementales et municipales. Ce scrutin s’est déroulé dans le calme sur l’étendue du territoire national", écrit-il dans un communiqué parvenu à l'APS.
Parlant d'un ''jour mémorable pour l’enracinement de notre démocratie locale'', il a souligné que ''les citoyens sénégalais se sont déplacés, dans la discipline, pour accomplir leur devoir civique''.
''De son côté, la classe politique a démontré sa capacité de dépassement des'' ambitions personnelles ou partisanes, "en se soumettant à la volonté que le souverain peuple a exprimée à travers les urnes. Dès lors, au sortir de ce rendez-vous électoral, le grand vainqueur a été le peuple sénégalais'', a souligné M. Diallo.
Il a exprimé sa ''satisfaction à l’endroit de l’administration électorale pour la qualité de l’organisation matérielle des élections'', ajoutant qu'il souhaite ''rassurer le peuple sénégalais sur le respect de la volonté qu’il vient librement de manifester''.
"Le gouvernement a mobilisé des moyens humains, matériels et financiers colossaux pour la bonne organisation de cette consultation électorale, qui marque le début de la mise en œuvre du Code général des Collectivités locales et, subséquemment, de l’Acte 3 de la décentralisation", a souligné le ministre de l'Intérieur.
"Le Sénégal vient d’organiser ce dimanche 29 juin 2014 les élections départementales et municipales. Ce scrutin s’est déroulé dans le calme sur l’étendue du territoire national", écrit-il dans un communiqué parvenu à l'APS.
Parlant d'un ''jour mémorable pour l’enracinement de notre démocratie locale'', il a souligné que ''les citoyens sénégalais se sont déplacés, dans la discipline, pour accomplir leur devoir civique''.
''De son côté, la classe politique a démontré sa capacité de dépassement des'' ambitions personnelles ou partisanes, "en se soumettant à la volonté que le souverain peuple a exprimée à travers les urnes. Dès lors, au sortir de ce rendez-vous électoral, le grand vainqueur a été le peuple sénégalais'', a souligné M. Diallo.
Il a exprimé sa ''satisfaction à l’endroit de l’administration électorale pour la qualité de l’organisation matérielle des élections'', ajoutant qu'il souhaite ''rassurer le peuple sénégalais sur le respect de la volonté qu’il vient librement de manifester''.
"Le gouvernement a mobilisé des moyens humains, matériels et financiers colossaux pour la bonne organisation de cette consultation électorale, qui marque le début de la mise en œuvre du Code général des Collectivités locales et, subséquemment, de l’Acte 3 de la décentralisation", a souligné le ministre de l'Intérieur.
Les quotidiens commentent la contre-performance de la majorité aux locales
La contre-performance de la mouvance
présidentielle aux élections locales de dimanche à Dakar et dans
d’autres villes, est largement commentée ce lundi par les quotidiens
reçus à l’APS.Le journal Enquête parle de ‘’tempêtes locales’’ avec le
maire sortant de Dakar, Khalifa Sall qui ‘’lamine’’ le Premier ministre,
Aminata Touré. Il y a aussi le Parti démocratique sénégalais qui
‘’s’effondre avec Wade, mais résiste avec Aïda Mbodji, Oumar Sarr, Modou
Diagne Fada’’. L’abstention aussi a été un ‘’grand vainqueur’’ du
scrutin, souligne le journal.
Ces élections locales sonnent ‘’la défaite de Macky Sall et de Bennoo
Bokk Yaakaar’’, selon Direct Info qui évoque un ‘’avertissement’’
adressé par le peuple. ‘’Le peuple a lancé un avertissement aux tenants
du pouvoir. Il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé ce 29 juin.
Ne pas se limiter à féliciter seulement les
adversaires politiques. Il faut écouter le message que les Sénégalais
ont déposé au fond des urnes. 2017, c’est dans presque deux ans’’, écrit
le journal.
La Tribune parle de ‘’débandade dans la mouvance présidentielle’’ tout
en insistant sur la victoire du maire sortant de Dakar, Khalifa Sall et
sa coalition Taxawu Ndakaru. Dans son billet intitulé ‘’le Khalifa du
Macky’’, La Tribune relève que la victoire du maire sortant ‘’est aussi
une défaite cuisante du président de la République’’.
Le journal évoque ‘’une erreur d’appréciation qui a poussé la coalition
Bennoo Bokk Yaakkarr (mouvance présidentielle) sous l’influence évidente
de l’Alliance pour la République (APR, la formation du chef de l’Etat) à
vouloir +chasser+ l’actuel maire de Dakar’’.
‘’En plus, ajoute le billettiste, les Dakarois ont voulu suivre leur
logique qui voudrait qu’ils laissent l’élu de 2009 poursuivre ses
chantiers. Il serait plus sage pour le chef de l’Etat et ses alliés de
se ranger derrière le champion du moment pour éviter une débandade à
Dakar, en plus de leurs déconvenues dans les autres localités. Ils ont
rendu un grand service à Khalifa Sall.
Même si celui-ci cache son jeu, il a assez de
potentialités pour compter en 2017’’.
Pour Walfadjri, c’est une ‘’raclée’’ qui a été infligée au camp
présidentiel, un ‘’carton jaune’’ pour le pouvoir. ‘’Comme tout arbitre,
le peuple avait, à sa disposition deux cartons : le jaune et le rouge.
Hier, il a brandi le jaune pour alerter. Alerter contre une certaine
gouvernance dont il avait prononcé l’oraison funèbre le 25 mars 2012.
C’est-à-dire celle du ban et de l’arrière ban familial, des amis et des
courtisans’’.
‘’En 2009 et en 2012, ce n’est pas Wade que le peule sa sanctionné. Mais
le fait d’avoir voulu installer la famille dans la gestion du
pouvoir’’, ajoute Walf.
Sur le même ton, Sud Quotidien aussi titre ‘’Carton jaune à Macky’’ et
rappelle qu’il s’agit de ‘’gouverner et non de régner’’.
'’C’est tout simplement d’en finir avec une conception rentière de la
politique qui fait que dés qu’on est élu, au lieu de s’évertuer à se
montrer digne de la confiance placée en soi, on se met à penser au
second mandat, se laissant gangréner par des calculs de toutes sortes,
ouvrant la voie à toutes les formes de renoncement et de compromission.
Alors il s’agit de mettre en œuvre les réformes attendues quoi que cela
puisse coûter, puisqu’il s’agit de gouverner et non de régner’’, écrit
Sud.
Locales 2014 - Dr Malick Diop, ABC, Aminata Mbengue Ndiaye : Ces grosses pointures qui sont tombées...
Des grands noms ont chuté lors de ce scrutin. C’est le cas du maire
sortant de Point E, Dr Malick Diop qui se justifie en parlant d’un désir
des populations de permettre à la coalition du maire Khalifa Ababacar
Sall de poursuivre sa mission.
« La communauté de Fann – Point E – Amitié a décidé, non pas de sanctionner la coalition Benno Bokk Yaakaar mais de permettre à la coalition du Maire Khalifa Ababacar Sall de poursuivre notre mission » déclare-t-il dans les colonnes du quotidien Enquête.
On a aussi les cas d’Aminata Mbengue Ndiaye, ministre et membre du Bureau politique du Ps, ou encore Alioune Badara Cissé à Saint-Louis.
« La communauté de Fann – Point E – Amitié a décidé, non pas de sanctionner la coalition Benno Bokk Yaakaar mais de permettre à la coalition du Maire Khalifa Ababacar Sall de poursuivre notre mission » déclare-t-il dans les colonnes du quotidien Enquête.
On a aussi les cas d’Aminata Mbengue Ndiaye, ministre et membre du Bureau politique du Ps, ou encore Alioune Badara Cissé à Saint-Louis.
YayaJammeh dans un scandale sexuel
e
mauvaises nouvelles ont apparu depuis l’Iowa aux Usa, où Fatou Jammeh
la maîtresse secrète de Jammeh réside. La fiancée du Dictateur Yahya
Jammeh a donné naissance à un bébé, mais malheureusement l’enfant est un
mort né. Il s’agit d’un accouchement prématuré. Mais de nouveaux
développements sur la grossesse de Fatou Jammeh ont apparu. Une source
proche Yahya Jammeh a dit que Fatou Jammeh avait subi une césarienne.
Comme vous pouvez le voir sur le document, après son accouchement, le dictateur Jammeh a payé les frais de scolarité de sa maitresse inscrite à l’Université d’État de l’Iowa. Auparavant, le président Jammeh avait annulé cette bourse lorsque la fille avait décidé de lui tourner le dos.
actunet.com
Comme vous pouvez le voir sur le document, après son accouchement, le dictateur Jammeh a payé les frais de scolarité de sa maitresse inscrite à l’Université d’État de l’Iowa. Auparavant, le président Jammeh avait annulé cette bourse lorsque la fille avait décidé de lui tourner le dos.
actunet.com
Cap Vert Finance a réalisé une nouvelle acquisition
(CercleFinance.com)
- Eurazeo PME, actionnaire majoritaire depuis juillet 2013 de Cap Vert
Finance, annonce que Cap Vert Finance a réalisé trois acquisitions
d'entreprises en 7 mois.
Cap Vert Finance réalise aujourd'hui l'acquisition d'Aditia Lease, loueur d'équipements informatiques spécialisé sur le segment des PME-PMI. La société française, qui a réalisé un chiffre d'affaires annuel de 13,5 ME à fin juin 2013, permettra à Cap Vert Finance de doubler son parc de serveurs en gestion et de créer des synergies avec AS Lease.
En mars 2014, le groupe Cap Vert Finance a réalisé en Italie l'acquisition de DCS Digital Computer Service. Cette entreprise est spécialisée dans l'assistance technique sur site et de la MCO de gestion de serveurs et réseaux.
En novembre 2013, le groupe a réalisé l'acquisition du fonds de commerce de la société française Phoenix IT Services. ' Entreprise experte dans la maintenance informatique, elle permettra à Cap Vert Finance d'accélérer son développement sur ses activités de MCO en France '.
Le groupe est désormais positionné dans plus de 100 pays, avec plus de 230 salariés. Le chiffre d'affaires combiné de Cap Vert Finance s'élève à plus de 85 ME.
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Cap Vert Finance réalise aujourd'hui l'acquisition d'Aditia Lease, loueur d'équipements informatiques spécialisé sur le segment des PME-PMI. La société française, qui a réalisé un chiffre d'affaires annuel de 13,5 ME à fin juin 2013, permettra à Cap Vert Finance de doubler son parc de serveurs en gestion et de créer des synergies avec AS Lease.
En mars 2014, le groupe Cap Vert Finance a réalisé en Italie l'acquisition de DCS Digital Computer Service. Cette entreprise est spécialisée dans l'assistance technique sur site et de la MCO de gestion de serveurs et réseaux.
En novembre 2013, le groupe a réalisé l'acquisition du fonds de commerce de la société française Phoenix IT Services. ' Entreprise experte dans la maintenance informatique, elle permettra à Cap Vert Finance d'accélérer son développement sur ses activités de MCO en France '.
Le groupe est désormais positionné dans plus de 100 pays, avec plus de 230 salariés. Le chiffre d'affaires combiné de Cap Vert Finance s'élève à plus de 85 ME.
La Guinée-Bissau réintègre toutes les instances de l'OIF
Le Conseil permanent de l'Organisation internationale de la
francophonie (OIF), composé des représentants de 77 chefs d'Etat
membres, et présidé par son secrétaire général, Abdou Diouf, a décidé
vendredi à Paris, de réintégrer la Guinée-Bissau dans toutes ses
instances, a-t-on appris de source officielle.
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http://fr.africatime.com/guinee/articles/guinee-le-bilan-de-lepidemie-debola-atteint-182-deces-sur-286-cas-confirmes#sthash.GtdQx6Qu.dpuf Le Conseil permanent de l'Organisation internationale de la
francophonie (OIF), composé des représentants de 77 chefs d'Etat
membres, et présidé par son secrétaire général, Abdou Diouf, a décidé
vendredi à Paris, de réintégrer la Guinée-Bissau dans toutes ses
instances, a-t-on appris de source officielle.
Texte complet... Le Conseil permanent de l'Organisation internationale de la
francophonie (OIF), composé des représentants de 77 chefs d'Etat
membres, et présidé par son secrétaire général, Abdou Diouf, a décidé
vendredi à Paris, de réintégrer la Guinée-Bissau dans toutes ses
instances, a-t-on appris de source officielle.
Texte complet...
ONAKRY
(Xinhua) - En Guinée, le pays le plus touché par l'actuelle épidémie
d'Ebola, le bilan s'élève à 286 cas confirmés dont 182 décès, jusqu'au
27 juin, malgré les efforts déployés par le gouvernement guinéen et les
partenaires sanitaires dont l'OMS et Médecins Sans Frontières (MSF), a
déclaré samedi le ministre guinéen de la Santé, Remy Lamah.
Depuis l'apparition de cette maladie en Guinée il y a environ six mois, 84 malades ont été grueries, alors que l'on a enregistré 89 cas probables et 86 cas suspects dont 27 décès.
Grâce à la synergie d'action entre les partenaires de lutte contre Ebola, cinq préfectures (Dabola, Dinguiraye, Macentra, Kissidougou et Kouroussa), n'ont pas enregistré de nouveaux cas cette semaine, s'est réjouit le Dr Lamah. Toutefois, dans certains foyers de l'épidémie, comme la préfecture de Guékédou (sud), le nombre de décès augmente avec 60% de mortalité, a affirmé Marc Poncin, coordinateur national urgence Ebola pour MSF.
Dans cette localité frontalière, 30% des malades hospitalisés viennent des villages de la Sierra Leone. MSF a débloqué environ 3 millions de dollars pour faire face aux dépenses liées à la riposte contre Ebola en Guinée et dans un centre de traitement installé en Sierra Leone.
"Il faut s'organiser et mobiliser beaucoup de financements dans la lutte contre cette épidémie qui fait des nombreuses victimes au sein de la populations des pays touchés", a affirmé M. Poncin. Selon Sakoba Keita, chef de division prévention et lutte contre la maladie, 27 agents de santé ont été affectés et 20 d'entre eux ont perdu leur vie.
C'est pour cette raison que le transport et la gestion des corps des personnes décédées d'Ebola sont maintenant confiés exclusivement aux équipes spécialisées de la Croix-Rouge guinéenne, formée et équipée. Pour sensibiliser les populations, le gouvernement a financé une quinzaine d'ONG qui développent des stratégies de communication de proximité en allant de porte à porte, afin de toucher une plus grande cible et casser la barrière de la méfiance et de la réticence.
Depuis l'apparition de cette maladie en Guinée il y a environ six mois, 84 malades ont été grueries, alors que l'on a enregistré 89 cas probables et 86 cas suspects dont 27 décès.
Grâce à la synergie d'action entre les partenaires de lutte contre Ebola, cinq préfectures (Dabola, Dinguiraye, Macentra, Kissidougou et Kouroussa), n'ont pas enregistré de nouveaux cas cette semaine, s'est réjouit le Dr Lamah. Toutefois, dans certains foyers de l'épidémie, comme la préfecture de Guékédou (sud), le nombre de décès augmente avec 60% de mortalité, a affirmé Marc Poncin, coordinateur national urgence Ebola pour MSF.
Dans cette localité frontalière, 30% des malades hospitalisés viennent des villages de la Sierra Leone. MSF a débloqué environ 3 millions de dollars pour faire face aux dépenses liées à la riposte contre Ebola en Guinée et dans un centre de traitement installé en Sierra Leone.
"Il faut s'organiser et mobiliser beaucoup de financements dans la lutte contre cette épidémie qui fait des nombreuses victimes au sein de la populations des pays touchés", a affirmé M. Poncin. Selon Sakoba Keita, chef de division prévention et lutte contre la maladie, 27 agents de santé ont été affectés et 20 d'entre eux ont perdu leur vie.
C'est pour cette raison que le transport et la gestion des corps des personnes décédées d'Ebola sont maintenant confiés exclusivement aux équipes spécialisées de la Croix-Rouge guinéenne, formée et équipée. Pour sensibiliser les populations, le gouvernement a financé une quinzaine d'ONG qui développent des stratégies de communication de proximité en allant de porte à porte, afin de toucher une plus grande cible et casser la barrière de la méfiance et de la réticence.
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Sidya Touré se marre du gouvernement: « Nous, avec un milliard de dollars, toute la Guinée sera électrifiée »
Les révélations du premier ministre, Mohamed Said Fofana annonçant
que son gouvernement a investi plus d'un milliard de dollars dans le
secteur électrique n'ont pas plu au leader de l'Union des forces
républicaines (UFR), a-t-on appris samedi en marge de l'assemblée
générale de son parti à Matam.
Visiblement très remonté, Sidya Touré a entamé son discours par émettre des doutes sur les révélations du locataire de la Primature devant les députés. En marge de la présentation de sa politique générale, le natif de Morya a dit avoir injecté plus d'un milliard de dollars pour redresser le secteur électrique.
Des révélations, qui laissent Sidya Touré pantois et perplexes. Pour l'ancien premier ministre, de deux choses l'une : s'il est évident que le gouvernement a bel et bien investi plus d’un milliard de dollars pour redresser le secteur électrique, alors que les guinéens broient le noir, c’est que l’argent a été détourné. A la place de l'actuel gouvernement, Sidya Touré estime qu'avec un milliard de dollars, lui se dit capable d'électrifier toute la Guinée, de Conakry jusqu'à Yomou.
Parlant de l'incompétence du gouvernement, Sidya Touré estime qu'il « n'a plus besoin de sensibiliser les guinéens, ils ont tout vu pendant ces quatre ans : la misère, le chômage, l’insécurité, l’injustice, le fracture sociale, le manque d’eau et d’électricité…. Ceux qui n’ont pas compris cela, il faut les laisser ». C'est pourquoi le leader de l'UFR a averti ses militants contre tout achat des voix. « On ne peut pas changer votre avenir contre 20 000 francs. Refusez cela ».
Parlant des préparatifs des prochaines élections, l'ancien Premier ministre est assez catégorique. « Laissez des nouvelles personnes venir dans le Parti. Nous avons besoin des gens qui peuvent affronter le RPG en 2015. Des gens qui peuvent sécuriser nos votes. Parce que, Alpha Condé doit partir en 2015 ».
Visiblement très remonté, Sidya Touré a entamé son discours par émettre des doutes sur les révélations du locataire de la Primature devant les députés. En marge de la présentation de sa politique générale, le natif de Morya a dit avoir injecté plus d'un milliard de dollars pour redresser le secteur électrique.
Des révélations, qui laissent Sidya Touré pantois et perplexes. Pour l'ancien premier ministre, de deux choses l'une : s'il est évident que le gouvernement a bel et bien investi plus d’un milliard de dollars pour redresser le secteur électrique, alors que les guinéens broient le noir, c’est que l’argent a été détourné. A la place de l'actuel gouvernement, Sidya Touré estime qu'avec un milliard de dollars, lui se dit capable d'électrifier toute la Guinée, de Conakry jusqu'à Yomou.
Parlant de l'incompétence du gouvernement, Sidya Touré estime qu'il « n'a plus besoin de sensibiliser les guinéens, ils ont tout vu pendant ces quatre ans : la misère, le chômage, l’insécurité, l’injustice, le fracture sociale, le manque d’eau et d’électricité…. Ceux qui n’ont pas compris cela, il faut les laisser ». C'est pourquoi le leader de l'UFR a averti ses militants contre tout achat des voix. « On ne peut pas changer votre avenir contre 20 000 francs. Refusez cela ».
Parlant des préparatifs des prochaines élections, l'ancien Premier ministre est assez catégorique. « Laissez des nouvelles personnes venir dans le Parti. Nous avons besoin des gens qui peuvent affronter le RPG en 2015. Des gens qui peuvent sécuriser nos votes. Parce que, Alpha Condé doit partir en 2015 ».
Autopsie du dialogue inter-guinéen de 2012 à 2014 : similitudes, différences, ratés et acquis
Entre
2011 et 2014, le gouvernement guinéen et la classe politique ont initié
trois types de dialogue politique. Chacun avec sa particularité, son
contexte son appellation, ses thèmes, ses participants, ses
facilitateurs, ses résultats et ses ratés. Le premier a été piloté par
les religieux. Le deuxième par l'ONU. Et l'actuel par le gouvernement.
Pour éviter les erreurs du passé, Guinéenews passe au crible le dialogue
guinéen de 2012 à 2014 sans être exhaustif.
Dialogue inclusif de décembre 2011 à février 2012
Le
premier cadre intitulé "dialogue politique inclusif inter- guinéen"
s'est tenu au palais du peuple du 27 décembre 2011 jusqu'au 22 février
2012. En effet, il est intervenu après la première marche réprimée de
l'opposition en septembre 2011, suivie du courrier adressé au ministère
de l'administration du territoire.
A la veille de ce dialogue, la classe politique était en désaccord sur les modalités de la tenue des législatives prévues six mois après la présidentielle de 2010. Un retard, qui s’expliquait par des divergences, liées à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), au Fichier Electoral, aux dissolutions des conseils communaux, aux entraves du libre exercice des partis politiques, au manque de respect des textes de lois et de l’autorité de l’État.
Pour diriger les débats, un Panel de facilitateurs de six membres avait été unanimement désigné à cet effet en raison de leur intégrité morale et de leur expérience. La présidence était assurée par Mgr David Albert Gomez. Mais en plein dialogue, un des membres a jeté l'éponge pour des raisons personnelles.
Après la confirmation du panel de facilitation, il a été également demandé aux partis en lice de choisir la structure qu’il souhaitait pour le Cadre. Au finish, l’option Mouvance-opposition-centre avait été difficilement approuvée. Il a fallu recourir au vote pour départager l'opposition, les Centristes et les partis-satellites.
En deux mois, les représentants de la mouvance présidentielle, de l’opposition et des centristes ont discuté autour de l’organisation des futures élections législatives. Au terme des débats, les parties prenantes ont fini par émettre un rapport final. Lequel sera déposé à la présidence pour approbation.
En vérité, ce premier dialogue a accouché d'une souris. La raison est que le rapport final restera sans suite. En plus, faute de compromis, les religieux ont plutôt noté les points de divergence et les points de convergence. Quand l’opposition considère le dialogue comme un échec, Alhassane Condé, lui, a annoncé le lendemain des législatives avec ou sans l'opposition au mois de Mai 2012.
A la veille de ce dialogue, la classe politique était en désaccord sur les modalités de la tenue des législatives prévues six mois après la présidentielle de 2010. Un retard, qui s’expliquait par des divergences, liées à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), au Fichier Electoral, aux dissolutions des conseils communaux, aux entraves du libre exercice des partis politiques, au manque de respect des textes de lois et de l’autorité de l’État.
Pour diriger les débats, un Panel de facilitateurs de six membres avait été unanimement désigné à cet effet en raison de leur intégrité morale et de leur expérience. La présidence était assurée par Mgr David Albert Gomez. Mais en plein dialogue, un des membres a jeté l'éponge pour des raisons personnelles.
Après la confirmation du panel de facilitation, il a été également demandé aux partis en lice de choisir la structure qu’il souhaitait pour le Cadre. Au finish, l’option Mouvance-opposition-centre avait été difficilement approuvée. Il a fallu recourir au vote pour départager l'opposition, les Centristes et les partis-satellites.
En deux mois, les représentants de la mouvance présidentielle, de l’opposition et des centristes ont discuté autour de l’organisation des futures élections législatives. Au terme des débats, les parties prenantes ont fini par émettre un rapport final. Lequel sera déposé à la présidence pour approbation.
En vérité, ce premier dialogue a accouché d'une souris. La raison est que le rapport final restera sans suite. En plus, faute de compromis, les religieux ont plutôt noté les points de divergence et les points de convergence. Quand l’opposition considère le dialogue comme un échec, Alhassane Condé, lui, a annoncé le lendemain des législatives avec ou sans l'opposition au mois de Mai 2012.
Dialogue politique inter-guinéen du 5 Juin au 3 Juillet 2013
Touchée dans son orgueil, l'opposition multiplie les marches meurtrières et les journées villes mortes. Le point culminant sera la prise en otage des leaders chez Lansana Kouyaté en Août 2013. Une situation préoccupante qui pousse la communauté internationale à intervenir dans le bourbier guinéen. Après la récusation du sénégalais Lamine Cissé, l'ONU propose le diplomate Said Djinnit.
Dans le cadre du dialogue politique inter-guinéen, la Mouvance et l'Opposition, ont engagé des discussions, du 5 au 9 juin et les 2 et 3 juillet 2013 au palais du peuple, sur les modalités de l'organisation des législatives. Le dialogue qui a été ouvert par le Premier Ministre a été présidé par le chef de la diplomatie guinéenne, Loucény Fall, en présence d'un collège de trois facilitateurs.
Les parties se sont accordées sur un ordre du jour en quatre points, notamment l'opérateur technique et le fichier électoral, le fonctionnement de la CENI, le vote des Guinéens de l'extérieur, ainsi que le chronogramme électoral.
Contrairement aux leaders religieux, le facilitateur Onusien a réussi à faire signer l'accord du 3 Juillet, lequel a permis la tenue des législatives du 28 septembre 2013. Mais le hic est que dès après la proclamation des résultats des législatives, les recommandations des accords du 3 Juillet n'ont pas été suivies.
Conséquence, près d'un an après la signature de l'accord du 3 Juillet, soit le premier anniversaire, un nouveau bras de fer est encore né entre le gouvernement guinéen et l'opposition autour de l'organisation des futures élections communales de 2014.
Dialogue politique inclusif de Juin 2014
Après
des courriers adressés au gouvernement, suivie de sa menace de
reprendre les marches et de son retrait des travaux de l'Assemblée
nationale, l'opposition est conviée par le gouvernement à la table pour
relancer le dialogue.
Contrairement aux précédentes concertations, le dialogue qui a démarré le 26 juin au palais du peuple, est présidé par le ministre de la justice, Cheick Sacko.
La particularité de ce présent dialogue est que tout le monde est d'accord avec la communauté internationale qu'après des obstacles majeures insurmontables, seuls les signataires guinéens de l'accord du 3 Juillet sont concernés.
En attendant les conclusions de cet accord, les partis-satellites qui criaient autrefois à la porte de la salle de réunion sont limités cette année. Et mieux, le gouvernement semble réceptif à l'appel de l'opposition. La suite sera édifiante.
Contrairement aux précédentes concertations, le dialogue qui a démarré le 26 juin au palais du peuple, est présidé par le ministre de la justice, Cheick Sacko.
La particularité de ce présent dialogue est que tout le monde est d'accord avec la communauté internationale qu'après des obstacles majeures insurmontables, seuls les signataires guinéens de l'accord du 3 Juillet sont concernés.
En attendant les conclusions de cet accord, les partis-satellites qui criaient autrefois à la porte de la salle de réunion sont limités cette année. Et mieux, le gouvernement semble réceptif à l'appel de l'opposition. La suite sera édifiante.
Rencontre d’Accra sur Ebola : des rescapés guinéens pourraient être de la partie
Le
Comité national de riposte à Ebola se prépare pour le rendez-vous
d'Accra convoqué par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Au cours
de cette rencontre des ministres de la Santé de 11 pays de la
CEDEAO, le ministre guinéen de la Santé et ses partenaires (OMS-Guinée
et Médecins Sans Frontières Guinée) auront certainement la voix au
chapitre.
Avant
leur départ à Accra, Colonel Remy Lamah et ses partenaires ont précisé
samedi que la rencontre d'Accra est organisée afin de trouver les
meilleures stratégies de riposte à l'épidémie qui touche trois pays de
la sous-région. "
C'est une épidémie de toute l'Afrique de l'Ouest, il faut que chacun
des pays de la sous-région apporte son soutien à la Guinée, la Sierra
Leone et le Libéria ", a souligné le Coordinateur technique de l'OMS pour l'épidémie d'Ebola en Guinée, Dr. J. Bosco Ndihokvzwayo.
Selon Dr.
J. Bosco Ndihokvzwayo, au-delà de réfléchir sur les appuis à apporter
aux pays touchés par l'épidémie, les ministres de la Santé se pencheront
sur les mesures préventives à mettre en place pour épargner les autres
pays de la maladie. Sur les mesures
préventives, Dr. J. Bosco Ndihokvwayo et les autres excluent déjà celles
comme les fermetures des frontières, des écoles, des marchés… " Ces mesures ne servent à rien ", a martelé Bosco Ndihokvwayo. "
Ce ne sont pas les étrangers qui transmettent la maladie. C'est les
contacts malades qui sont cachés dans les communautés qui sont comme des
bombes pour les populations ", a-t-il expliqué. Et d'ajouter que
l'OMS ne recommande pas de restreindre les voyages en Afrique de
l'Ouest, ni les voyages internationaux.
À Accra, il sera question de chercher des mesures de riposte et des mesures préventives. Mais aussi, il
sera probablement question de dédramatiser Ebola. Puisque, le Comité
national de riposte a annoncé une possible présence des guéris de la
maladie pour y témoigner devant tous.
Des
guéris d'Ebola ? Il y en a beaucoup à en croire au Comité national de
lutte contre l'épidémie. Selon ledit Comité, jusqu'à la date du 26 juin 2014, la Guinée a enregistré 286 cas confirmés et 89 cas probables. Parmi les 286 cas confirmés, 182 ont décédés et 84 ont été guéris.
Vers un retour de l’opposition à l’Assemblée nationale : les dessous des tractations
La
quarantaine des députés de l'opposition parlementaire, qui avaient
boudé le parlement en raison de la réticence du gouvernement de relancer
le cadre de dialogue politique, pourraient retrouver leurs sièges très
prochainement à l'Assemblée nationale, et ce, avant la clôture de la
session des lois. Le retour serait imminent, a-t-on appris lundi matin
de bonnes sources.
S'exprimant devant les responsables de son parti, un député de l'opposition a lâché la primeur. "Ne soyez pas étonnés, si demain vous apprenez notre retour à l'Assemblée nationale parce que nous demandions l'ouverture d'un cadre de concertation, ce qui est acquis. A partir du moment où le pouvoir a accédé à nos exigences, nous allons reprendre nos sièges".
Selon le même interlocuteur, l'opposition parlementaire attend de voir clair avant de siéger. "Nous attendons que le cadre démarre bien avant de reprendre nos sièges. Mais cela ne veut pas dire qu'en siégeant, on ne pourrait pas se retirer demain. Non, si le gouvernement s'amuse, nous nous retirerons encore et cette fois, ce serait avec nos commissaires de la CENI".
Dans la foulée, la même source apporte des confidences. "M. Alpha Condé ne connait que la confrontation. On avait longtemps écrit, il avait refusé. Mais dès qu'on a haussé le ton, il a lâché. Mais il y a aussi le téléphone de notre leader, qui a réglé des choses qu'on ne peut pas dire ici".
Selon une autre responsable de l'opposition, les femmes parlementaires y sont pour beaucoup. "Nous avons beaucoup bougé ces derniers jours. Aujourd'hui, nos démarches commencent à porter leurs fruits parce que l'opposition pourrait reprendre ses sièges très bientôt".
Outre la démarche des femmes parlementaires, il y a enfin l'implication du groupe parlementaire de la mouvance, que dirige le député Damaro Camara, qui a multiplié le lobbying.
Mohamed Ould Abdelaziz officiellement réélu président en Mauritanie
Le
Conseil constitutionnel mauritanien a confirmé dimanche la large
victoire du président Mohamed Ould Abdelaziz à l'élection présidentielle
du 21 juin. L'unique recours déposé pour l'annulation du scrutin a été
rejeté. Mohamed Ould Abdelaziz est officiellement réélu président de la
République islamique de Mauritanie. Le Conseil constitutionnel a
confirmé dimanche 29 juin la large victoire du chef de l'État à
l'élection présidentielle du 21 juin, et rejeté l'unique recours déposé
pour l'annulation du scrutin. Selon les chiffres définitifs annoncés par
le Conseil, le président Aziz améliore légèrement son score, passant de
81,89% à 81,94%.
(AFP 30/06/14)
Le
Conseil constitutionnel de Mauritanie a confirmé dimanche la large
victoire du président Mohamed Ould Abdel Aziz à l'élection
présidentielle du 21 juin et rejeté l'unique recours déposé pour
l'annulation du scrutin."Le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz est élu
président de la République islamique de Mauritanie au premier tour de
l'élection présidentielle du 21 juin 2014 pour avoir obtenu la majorité
absolue des suffrages exprimés", a affirmé le président du Conseil,
Sgheyir Ould M'barek, au cours d'une cérémonie officielle. Le président
Aziz améliore légèrement son score, passant de 81,89% à 81,94%, selon
les chiffres définitifs annoncés par le Conseil....
Un argent fou dépensé pour la campagne d’Aziz
elon le site Tawary, citant des sources jugées fiables, la campagne du président nouvellement élu pour un deuxième mandat Mohamed Ould Abdel Aziz aurait
claqué un argent particulièrement important qui se chiffrerait à des
milliards d’ouguiyas. Cependant cet important pactole dépensé dans les
conditions les plus floues n’aurait pas été proportionnel aux résultats
qu’il aurait du engendrer.
Selon les sources citées par Tawary, chaque directeur de campagne au niveau de chaque moughataa aurait perçu en deux tranches un montant substantiel de Huit millions quatre cents mille ouguiyas avant son départ et, deux jours avant le scrutin, deux cents vingt mille par bureau de vote pour une moyenne de onze à douze millions d’ouguiyas par moughataa.
Les directeurs de campagne avaient aussi le feu vert de « travailler » avec les hommes d’affaires et les notables des départements où ils battaient campagne pour le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz.
En cela, les directeurs départementaux de Nouakchott ont été particulièrement choyés puisqu’ayant reçu trente millions par moughataa. Et de toutes les commissions électorales, celle de la communication qui aurait obtenu cent trente quatre millions est certainement la plus chanceuse sans pour autant avoir eu à réaliser ni le film documentaire ni à confectionner les affichages ni les photos. Ce qui lui pose énormément le problème de pouvoir justifier le pactole dont elle a usé et abusé dans l’opacité la plus totale.
Et cerise sur le gâteau, selon Tawary, la direction nationale de la campagne du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz n’aurait donné aucune ouguiya pour les hôtels Mauricentre et Emira Palace dont les propriétaires ont décliné le paiement des services en déclarant qu’ils contribuent ainsi à la campagne du président reconduit.
Aussi le meeting de Nouakchott a constitué une belle occasion aux spécialistes de la surfacturation pour s’en faire plein les poches sur les volets du transport et de la sensibilisation. Plusieurs autres dépassements ont été constatés dans le cadre de la location de voitures, carburant et autres.
A ces importants montants, il faut ajouter ceux mobilisés par la campagne parallèle que certains proches du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz ont organisée en plus de la contribution des hommes d’affaires qui se chiffreraient en milliards d’ouguiyas.
Tout ça pour réélire un président sortant dont la reconduction pouvait se faire à beaucoup moins que cela. L’impression étant d’avoir voulu enrichir le temps d’une campagne électorale quelques personnes dont certaines viennent juste de goûter aux délices du pouvoir après au moins deux décennies d’errance dans les dédales d’une certaine opposition.
Un autre argent, public celui là, a aussi été dépensé indument par une certaine catégorie de très hauts fonctionnaires civils et militaires, notamment des ministres, des directeurs généraux de grandes institutions nationales et autres gestionnaires de la chose publique.
Selon les sources citées par Tawary, chaque directeur de campagne au niveau de chaque moughataa aurait perçu en deux tranches un montant substantiel de Huit millions quatre cents mille ouguiyas avant son départ et, deux jours avant le scrutin, deux cents vingt mille par bureau de vote pour une moyenne de onze à douze millions d’ouguiyas par moughataa.
Les directeurs de campagne avaient aussi le feu vert de « travailler » avec les hommes d’affaires et les notables des départements où ils battaient campagne pour le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz.
En cela, les directeurs départementaux de Nouakchott ont été particulièrement choyés puisqu’ayant reçu trente millions par moughataa. Et de toutes les commissions électorales, celle de la communication qui aurait obtenu cent trente quatre millions est certainement la plus chanceuse sans pour autant avoir eu à réaliser ni le film documentaire ni à confectionner les affichages ni les photos. Ce qui lui pose énormément le problème de pouvoir justifier le pactole dont elle a usé et abusé dans l’opacité la plus totale.
Et cerise sur le gâteau, selon Tawary, la direction nationale de la campagne du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz n’aurait donné aucune ouguiya pour les hôtels Mauricentre et Emira Palace dont les propriétaires ont décliné le paiement des services en déclarant qu’ils contribuent ainsi à la campagne du président reconduit.
Aussi le meeting de Nouakchott a constitué une belle occasion aux spécialistes de la surfacturation pour s’en faire plein les poches sur les volets du transport et de la sensibilisation. Plusieurs autres dépassements ont été constatés dans le cadre de la location de voitures, carburant et autres.
A ces importants montants, il faut ajouter ceux mobilisés par la campagne parallèle que certains proches du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz ont organisée en plus de la contribution des hommes d’affaires qui se chiffreraient en milliards d’ouguiyas.
Tout ça pour réélire un président sortant dont la reconduction pouvait se faire à beaucoup moins que cela. L’impression étant d’avoir voulu enrichir le temps d’une campagne électorale quelques personnes dont certaines viennent juste de goûter aux délices du pouvoir après au moins deux décennies d’errance dans les dédales d’une certaine opposition.
Un autre argent, public celui là, a aussi été dépensé indument par une certaine catégorie de très hauts fonctionnaires civils et militaires, notamment des ministres, des directeurs généraux de grandes institutions nationales et autres gestionnaires de la chose publique.
Résultats de la présidentielle à la une en Mauritanie
- Les journaux parus cette semaine en Mauritanie ont abondamment commenté les résultats du scrutin présidentiel du samedi 21 juin dernier, remporté par le président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz,
avec plus de 81pc des voix, avec un taux de participation de 52 pc, et
boycotté par l’opposition historique qui conteste également le taux de
participation annoncé.
'Le Quotidien de Nouakchott' titre à la une: 'victoire du pragmatisme et des initiatives', en référence à la floraison d’initiatives ayant soutenu la candidature du président sortant.
L’hebdomadaire 'Biladi' évoque un 'score à la soviétique' à propos des 81 pc obtenus par Mohamed Ould Abdel Aziz, et estime que cette victoire paraissait évidente, tant les challengers du président en exercice ne faisaient pas le poids.
Mais au-delà des scores réalisés par les candidats, le véritable enjeu du scrutin portait sur le taux de participation, objet d’une rude bataille entre le pouvoir et le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU-collectif composé de partis politiques, syndicats, organisations de la société civile et personnalités).
Sur ce plan, 'il y a match nul', estime le journal 'car ce n’est pas un taux de participation élevé pour susciter l’euphorie du camp présidentiel (le plus bas depuis l’avènement du pluralisme en 1992), mais pas trop bas au point de provoquer une jubilation de l’opposition'.
'Nouakchott Info' annonce la victoire au premier tour de Mohamed Ould Abdel Aziz et livre les déclarations des observateurs sur la régularité et la transparence du scrutin.
Quant au 'Rénovateur', il s'interroge sur l'après élection sous le titre 'et maintenant?'.
Ce journal analyse l’évolution de la Mauritanie au cours des dernières en relevant 'le règne d’un général putschiste, devenu président de la République démocratiquement élu par entêtement plus que par un cheminement politique. Un homme qui est un véritable concentré de toutes les contradictions de la Mauritanie: ses excès, ses espoirs, ses limites, avec une conception particulière du pouvoir'.
Le quotidien 'l’Authentique' évoque la question du taux de participation et note que 'les bureaux de vote étaient cruellement vides le jour du scrutin'.
'Le Quotidien de Nouakchott' titre à la une: 'victoire du pragmatisme et des initiatives', en référence à la floraison d’initiatives ayant soutenu la candidature du président sortant.
L’hebdomadaire 'Biladi' évoque un 'score à la soviétique' à propos des 81 pc obtenus par Mohamed Ould Abdel Aziz, et estime que cette victoire paraissait évidente, tant les challengers du président en exercice ne faisaient pas le poids.
Mais au-delà des scores réalisés par les candidats, le véritable enjeu du scrutin portait sur le taux de participation, objet d’une rude bataille entre le pouvoir et le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU-collectif composé de partis politiques, syndicats, organisations de la société civile et personnalités).
Sur ce plan, 'il y a match nul', estime le journal 'car ce n’est pas un taux de participation élevé pour susciter l’euphorie du camp présidentiel (le plus bas depuis l’avènement du pluralisme en 1992), mais pas trop bas au point de provoquer une jubilation de l’opposition'.
'Nouakchott Info' annonce la victoire au premier tour de Mohamed Ould Abdel Aziz et livre les déclarations des observateurs sur la régularité et la transparence du scrutin.
Quant au 'Rénovateur', il s'interroge sur l'après élection sous le titre 'et maintenant?'.
Ce journal analyse l’évolution de la Mauritanie au cours des dernières en relevant 'le règne d’un général putschiste, devenu président de la République démocratiquement élu par entêtement plus que par un cheminement politique. Un homme qui est un véritable concentré de toutes les contradictions de la Mauritanie: ses excès, ses espoirs, ses limites, avec une conception particulière du pouvoir'.
Le quotidien 'l’Authentique' évoque la question du taux de participation et note que 'les bureaux de vote étaient cruellement vides le jour du scrutin'.
Le Président de la République reçoit des félicitations du président Français
Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu, dimanche, le message de félicitations suivant du président français François Hollande;
" Cher Monsieur le Président
Je tiens à vous exprimer toutes mes félicitations pour votre réélection à la tête de l'Etat mauritanien, à l'occasion du scrutin du 21 juin dernier, et vous souhaite plein succès dans l'accomplissement de votre haute mission.
La tenue de l'élection présidentielle est une étape dans la démocratisation de la Mauritanie, que la poursuite du dialogue entre les différentes forces politiques permettra encore d'approfondir.
Je salue l'action déterminée que vous menez dans la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité de la Mauritanie comme de la région, dans le cadre notamment de votre Présidence de l'Union Africaine.
La France continuera à vous apporter tout son soutien en ce domaine. Elle sera également à vos côtés pour accompagner le développement économique et social de la Mauritanie, qui est, comme vous le savez, un des pays prioritaires de notre aide publique au développement.
Je vous pris d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma très haute considération,, avec tout mon appui, Bien cordialement ".
" Cher Monsieur le Président
Je tiens à vous exprimer toutes mes félicitations pour votre réélection à la tête de l'Etat mauritanien, à l'occasion du scrutin du 21 juin dernier, et vous souhaite plein succès dans l'accomplissement de votre haute mission.
La tenue de l'élection présidentielle est une étape dans la démocratisation de la Mauritanie, que la poursuite du dialogue entre les différentes forces politiques permettra encore d'approfondir.
Je salue l'action déterminée que vous menez dans la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité de la Mauritanie comme de la région, dans le cadre notamment de votre Présidence de l'Union Africaine.
La France continuera à vous apporter tout son soutien en ce domaine. Elle sera également à vos côtés pour accompagner le développement économique et social de la Mauritanie, qui est, comme vous le savez, un des pays prioritaires de notre aide publique au développement.
Je vous pris d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma très haute considération,, avec tout mon appui, Bien cordialement ".
Les secteurs structurés du CDP se concertent pour que le « oui » l’emporte en cas de référendum
Après le grand meeting du parti, le 21
juin passé, les secteurs structurés du Congrès pour la démocratie et le
progrès (CDP) se sont donné rendez-vous à la Maison du peuple de
Ouagadougou, ce samedi 28 juin 2014, en assemblée générale. Les
militants du CDP se retrouvent cette fois-ci pour non seulement soutenir
la tenue du référendum, mais s’assurer que de l’emporter afin de
déverrouiller l’article 37 qui limite le mandat présidentiel à deux.
« Les comités de villages, de secteurs, des sous-sections et des sections du CDP se concertent pour que le jour du référendum, le Oui remporte et qu’il n’y ait pas de contestations possibles », a expliqué le président du groupe parlementaire CDP, Alain YODA, à l’ouverture de l’assemblée générale (AG) des secteurs structurés du CDP, ce 28 juin à la Maison du peuple, sous le thème : « Face à la dynamique actuelle des reformes et mutations politiques, quelles contributions des secteurs structurés pour la défense des valeurs de la démocratie et de la République ».
Pour Alain Yoda, la modification de l’article 37 ne concerne pas personnellement le Président du Faso Blaise COMPAORE. « En réalité, cela concerne toutes les personnes qui pourront avoir la possibilité de continuer à gérer le pays tant que le peuple aura besoin d’eux », a-t-il indiqué.
Selon, Naboho KANIDOUA, le secrétaire exécutif adjoint du CDP, représentant Assimi KOANDA à cette AG, « les secteurs structurés sont la défense des institutions républicaines en vue de la stabilité sociopolitique du Burkina ».
Noufou KINDO
« Les comités de villages, de secteurs, des sous-sections et des sections du CDP se concertent pour que le jour du référendum, le Oui remporte et qu’il n’y ait pas de contestations possibles », a expliqué le président du groupe parlementaire CDP, Alain YODA, à l’ouverture de l’assemblée générale (AG) des secteurs structurés du CDP, ce 28 juin à la Maison du peuple, sous le thème : « Face à la dynamique actuelle des reformes et mutations politiques, quelles contributions des secteurs structurés pour la défense des valeurs de la démocratie et de la République ».
Pour Alain Yoda, la modification de l’article 37 ne concerne pas personnellement le Président du Faso Blaise COMPAORE. « En réalité, cela concerne toutes les personnes qui pourront avoir la possibilité de continuer à gérer le pays tant que le peuple aura besoin d’eux », a-t-il indiqué.
Selon, Naboho KANIDOUA, le secrétaire exécutif adjoint du CDP, représentant Assimi KOANDA à cette AG, « les secteurs structurés sont la défense des institutions républicaines en vue de la stabilité sociopolitique du Burkina ».
Noufou KINDO
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