ONAKRY
(Xinhua) - En Guinée, le pays le plus touché par l'actuelle épidémie
d'Ebola, le bilan s'élève à 286 cas confirmés dont 182 décès, jusqu'au
27 juin, malgré les efforts déployés par le gouvernement guinéen et les
partenaires sanitaires dont l'OMS et Médecins Sans Frontières (MSF), a
déclaré samedi le ministre guinéen de la Santé, Remy Lamah.
Depuis l'apparition de cette maladie en Guinée il y a environ six mois, 84 malades ont été grueries, alors que l'on a enregistré 89 cas probables et 86 cas suspects dont 27 décès.
Grâce à la synergie d'action entre les partenaires de lutte contre Ebola, cinq préfectures (Dabola, Dinguiraye, Macentra, Kissidougou et Kouroussa), n'ont pas enregistré de nouveaux cas cette semaine, s'est réjouit le Dr Lamah. Toutefois, dans certains foyers de l'épidémie, comme la préfecture de Guékédou (sud), le nombre de décès augmente avec 60% de mortalité, a affirmé Marc Poncin, coordinateur national urgence Ebola pour MSF.
Dans cette localité frontalière, 30% des malades hospitalisés viennent des villages de la Sierra Leone. MSF a débloqué environ 3 millions de dollars pour faire face aux dépenses liées à la riposte contre Ebola en Guinée et dans un centre de traitement installé en Sierra Leone.
"Il faut s'organiser et mobiliser beaucoup de financements dans la lutte contre cette épidémie qui fait des nombreuses victimes au sein de la populations des pays touchés", a affirmé M. Poncin. Selon Sakoba Keita, chef de division prévention et lutte contre la maladie, 27 agents de santé ont été affectés et 20 d'entre eux ont perdu leur vie.
C'est pour cette raison que le transport et la gestion des corps des personnes décédées d'Ebola sont maintenant confiés exclusivement aux équipes spécialisées de la Croix-Rouge guinéenne, formée et équipée. Pour sensibiliser les populations, le gouvernement a financé une quinzaine d'ONG qui développent des stratégies de communication de proximité en allant de porte à porte, afin de toucher une plus grande cible et casser la barrière de la méfiance et de la réticence.
Depuis l'apparition de cette maladie en Guinée il y a environ six mois, 84 malades ont été grueries, alors que l'on a enregistré 89 cas probables et 86 cas suspects dont 27 décès.
Grâce à la synergie d'action entre les partenaires de lutte contre Ebola, cinq préfectures (Dabola, Dinguiraye, Macentra, Kissidougou et Kouroussa), n'ont pas enregistré de nouveaux cas cette semaine, s'est réjouit le Dr Lamah. Toutefois, dans certains foyers de l'épidémie, comme la préfecture de Guékédou (sud), le nombre de décès augmente avec 60% de mortalité, a affirmé Marc Poncin, coordinateur national urgence Ebola pour MSF.
Dans cette localité frontalière, 30% des malades hospitalisés viennent des villages de la Sierra Leone. MSF a débloqué environ 3 millions de dollars pour faire face aux dépenses liées à la riposte contre Ebola en Guinée et dans un centre de traitement installé en Sierra Leone.
"Il faut s'organiser et mobiliser beaucoup de financements dans la lutte contre cette épidémie qui fait des nombreuses victimes au sein de la populations des pays touchés", a affirmé M. Poncin. Selon Sakoba Keita, chef de division prévention et lutte contre la maladie, 27 agents de santé ont été affectés et 20 d'entre eux ont perdu leur vie.
C'est pour cette raison que le transport et la gestion des corps des personnes décédées d'Ebola sont maintenant confiés exclusivement aux équipes spécialisées de la Croix-Rouge guinéenne, formée et équipée. Pour sensibiliser les populations, le gouvernement a financé une quinzaine d'ONG qui développent des stratégies de communication de proximité en allant de porte à porte, afin de toucher une plus grande cible et casser la barrière de la méfiance et de la réticence.
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