Pages

mardi 13 décembre 2016

Les financiers proposent le renforcement du contrôle des changes illicites aux frontières

Jacques Konan Assahoré, Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique
Les financiers ivoiriens ont proposé, vendredi, à l’issue d’un séminaire organisé à Grand-Bassam par Trésor et la comptabilité publique, le ‘’renforcement du contrôle des changes manuels illicites aux frontières’’.
Organisé sous le thème, « la règlementation des relations financières extérieures » ce séminaire permis aux participants de formuler des recommandations pour l’amélioration du respect de la réglementation des relations financières extérieures des Etats membres de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA).
Au titre de la communication et de la sensibilisation, les acteurs de contrôle de change s’accordent à organiser de façon régulière des rencontres d’information et de sensibilisation sur la réglementation en vigueur et renforcer la communication sur les dispositions de la réglementation en vigueur à travers les médias, rapporte une note d’information transmise à APA.
S’agissant du contrôle de l’application des dispositions réglementaires, ils entendent harmoniser et renforcer le cadre administratif du contrôle du rapatriement des recettes d’exportation en privilégiant les contrôles conjoints des administrations habilitées pour garantir leur efficacité et éviter la multiplicité des contrôles.
En outre, « les acteurs s’accordent à renforcer le contrôle des changes aux frontières afin de lutter efficacement contre le change manuel illicite , amener la Police Economique à ne pas s’autosaisir pour les contrôles et transmettre systématiquement au Ministre chargé des Finances les procès-verbaux de constatation des infractions pour des besoins de centralisation et pour suite à donner, conformément aux textes en vigueur ».
Au titre des propositions de réforme de la réglementation, il ont retenu d’examiner la possibilité de porter le seuil de tolérance en matière de production de pièces justificatives des transferts de 500 000 FCFA à 1 000 000 FCFA et la possibilité de rehausser la part des recettes d’exportation en devises que peuvent conserver les banques dans leurs livres aux fins de couverture des besoins courants.
«Vu l’importance du sujet, je ne peux que me réjouir de constater qu’au-delà des débats et des échanges d’idées sur les différentes thématiques, vous avez présenté une série de recommandations dont la mise en œuvre effective devrait faciliter le respect des dispositions prévues par la réglementation des relations financières extérieures », s’est félicité le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.
« Le bon suivi de ces recommandations contribuera, j’en suis persuadé, à insuffler une nouvelle dynamique à l’exécution de vos transactions financières avec l’étranger, conformément aux textes en vigueur », a-t-il conclu.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire