Le porte-parole de l’opposition, Aboubacar Sylla.
Le porte-parole de l’opposition, Aboubacar Sylla s’est prononcé ce vendredi sur la pratique de la corruption en Guinée à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption célébrée chaque 9 décembre. Selon le leader de l’Union des Forces du Changement, la Guinée est le seul pays de la sous-région qui ne dispose pas d’une loi anti corruption.
«Il n’y a aucun dispositif judiciaire mis en place pour lutter spécialement contre la corruption. Il n’y a pas de tribunaux ni de système carcéral approprié », regrette l’opposant. Puis d’enchainer : « les détournements de deniers publics sont traités comme des délits ordinaires alors qu’il s’agit d’un véritable cancer qui gangrène le pays.»
Pour lui, s’il y a quelque chose contre quoi le gouvernement doit lutter farouchement jusqu’à la dernière énergie, c’est bien la corruption. Parce que, justifie-t-il, la corruption fait que les richesses nationales sont inégalement reparties dans ce pays.
Mais, dénonce le président de l’UFC, ‘’ce gouvernement comme il est, lui-même, mêlé et au plus niveau à tous les faits de corruption, il est difficile pour lui de lutter contre un phénomène qu’entretient son pouvoir.’’
L’ONG Transparency international, classe la Guinée pour 2015 comme 37e sur 52 pays en Afrique et 139e sur 167 pays dans le monde. Un classement qui ne laisse pas indifférent le porte-parole de l’opposition.
«Cela me fait honte d’entendre ce classement qui n’honore aucun guinéen. Je suis persuadé que ce classement est en deçà de la réalité. Si ces personnes qui ont cette perception de la Guinée, venaient ici pour faire des enquêtes sérieuses, je crois qu’elles se rendraient compte que la Guinée doit être classée encore plus bas. Parce que c’est un pays où la corruption est généralisée depuis la petite corruption au niveau des carrefours avec les policiers, dans les bureaux au sein de l’administration jusqu’à la grande corruption avec les détournements massifs de deniers publics qui se chiffrent en millions et des millions de dollars », déplore le député.
«Toutes les ressources du pays, au lieu d’être consacrées aux questions sociales pour améliorer les conditions de vie des Guinéens, améliorer l’accès aux services de santé et l’accès à l’eau, assurer la sécurité des citoyens, sont dilapidées et sont dans les mains des hauts fonctionnaires et des hommes d’affaires véreux avec lesquels ils collaborent », révèle M. Sylla qui se dit sidéré de constater que la Guinée avec toutes ses richesses, se retrouve parmi les pays les plus pauvres de la planète.
«Il n’y a aucun dispositif judiciaire mis en place pour lutter spécialement contre la corruption. Il n’y a pas de tribunaux ni de système carcéral approprié », regrette l’opposant. Puis d’enchainer : « les détournements de deniers publics sont traités comme des délits ordinaires alors qu’il s’agit d’un véritable cancer qui gangrène le pays.»
Pour lui, s’il y a quelque chose contre quoi le gouvernement doit lutter farouchement jusqu’à la dernière énergie, c’est bien la corruption. Parce que, justifie-t-il, la corruption fait que les richesses nationales sont inégalement reparties dans ce pays.
Mais, dénonce le président de l’UFC, ‘’ce gouvernement comme il est, lui-même, mêlé et au plus niveau à tous les faits de corruption, il est difficile pour lui de lutter contre un phénomène qu’entretient son pouvoir.’’
L’ONG Transparency international, classe la Guinée pour 2015 comme 37e sur 52 pays en Afrique et 139e sur 167 pays dans le monde. Un classement qui ne laisse pas indifférent le porte-parole de l’opposition.
«Cela me fait honte d’entendre ce classement qui n’honore aucun guinéen. Je suis persuadé que ce classement est en deçà de la réalité. Si ces personnes qui ont cette perception de la Guinée, venaient ici pour faire des enquêtes sérieuses, je crois qu’elles se rendraient compte que la Guinée doit être classée encore plus bas. Parce que c’est un pays où la corruption est généralisée depuis la petite corruption au niveau des carrefours avec les policiers, dans les bureaux au sein de l’administration jusqu’à la grande corruption avec les détournements massifs de deniers publics qui se chiffrent en millions et des millions de dollars », déplore le député.
«Toutes les ressources du pays, au lieu d’être consacrées aux questions sociales pour améliorer les conditions de vie des Guinéens, améliorer l’accès aux services de santé et l’accès à l’eau, assurer la sécurité des citoyens, sont dilapidées et sont dans les mains des hauts fonctionnaires et des hommes d’affaires véreux avec lesquels ils collaborent », révèle M. Sylla qui se dit sidéré de constater que la Guinée avec toutes ses richesses, se retrouve parmi les pays les plus pauvres de la planète.
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