CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) – L’assemblée générale ordinaire de
l'Association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux
publics (ALBTP), tenue le 11 juin dernier à Ouagadougou, au Burkina
Faso, a permis de prendre un engagement ferme afin d’élaborer des
stratégies innovantes devant conduire cette association sur le chemin de
son épanouissement et de son rayonnement au niveau international. Le
but étant d’affirmer la vitalité du secteur du bâtiment et des travaux
publics, de son rôle et de sa place dans l’édification d’une Afrique à
jamais tournée vers l’horizon de son développement.
Le président du Comité de l’ALBTP, le Congolais Louis-Patrice
N’Gagnon, Directeur général du Bureau de contrôle de bâtiments et des
travaux publics (BCBTP), qui a présidé les travaux de cette assemblée, a
décidé de s’investir pleinement dans cette démarche.
La rencontre de Ouagadougou a permis de faire le point des recommandations formulées lors des 5èmes journées africaines de la géotechnique, tenues en mai 2003 à Brazzaville. En effet, au cours de ces journées, les participants avaient planché sur la place de la géotechnique face au défi des grands travaux de génie civil en Afrique. Et, les recommandations formulées au terme des travaux portaient, entre autres, sur la mise en place d’une véritable politique en matière de prévention et de maîtrise du phénomène des érosions ; la création au sein de l’ALBTP d’un département chargé de l’étude des normes adaptées au contexte géotechnique africain ; l’obligation pour les pays membres d’appliquer les exigences géotechniques dans l’acte de bâtir ; la promotion des écoles et instituts de formation en géotechnique en Afrique.
Tenue sous le thème : «La responsabilité des laboratoires nationaux d’Afrique face à la qualité et la durabilité des ouvrages socio-économiques», la rencontre de Ouagadougou a noté que quelques recommandations ont connu une application. Cependant, au regard des enjeux environnementaux actuels et des grandes mutations qui s'opèrent dans le domaine de la géotechnique, il importe de rechercher de nouveaux mécanismes susceptibles de féconder une place incontournable aux prestations du laboratoire dans la mise en œuvre des réformes envisagées dans les États membres de l'ALBTP. C’est, du reste, une coopération des laboratoires à l'échelle panafricaine qui renforce la qualification des professionnels du secteur du BTP, contribuant ainsi à la réussite dudit secteur dans chaque pays et au développement des infrastructures de base de l'Afrique.
Ces nouveaux mécanismes sont logés dans l’engagement pris par le Comité de l’ALBTP, par le biais de son président. Il s’agit, a expliqué Louis-Patrice N’Gagnon, de créer des passerelles d’échanges permanents d’expériences et d’informations entre tous les Etats membres ; de susciter l’adhésion des pays africains non membres ; de mener une action intense de sensibilisation et de remobilisation en direction des pays membres qui, pour des raisons diverses, semblent désintéressés depuis quelques années à l’action de l’association ; d’engager une politique dynamique de recherche des fonds substantiels au financement du Projet des référentiels techniques (P2RT) auprès des partenaires financiers bilatéraux et multilatéraux ; d’intensifier la coopération internationale avec d’autres laboratoires et d’autres institutions ayant les mêmes objectifs ou des buts similaires que l’ALBTP.
Il s’agit également d’appliquer, avec toute la rigueur, les textes fondamentaux régissant l’Association ; d’élaborer en urgence un programme d’actions cohérent et réaliste devant régir l’action de l’ALBTP pour la période 2014-2018 ; de développer une grande synergie d’actions au sein du Comité de pilotage du P2RT ; d’exiger aux différents coordonnateurs techniques régionaux des trois zones, la mise en place d’une organisation efficiente et pluridisciplinaire pour mener à bon port le projet ; etc.
La rencontre de Ouagadougou a permis de faire le point des recommandations formulées lors des 5èmes journées africaines de la géotechnique, tenues en mai 2003 à Brazzaville. En effet, au cours de ces journées, les participants avaient planché sur la place de la géotechnique face au défi des grands travaux de génie civil en Afrique. Et, les recommandations formulées au terme des travaux portaient, entre autres, sur la mise en place d’une véritable politique en matière de prévention et de maîtrise du phénomène des érosions ; la création au sein de l’ALBTP d’un département chargé de l’étude des normes adaptées au contexte géotechnique africain ; l’obligation pour les pays membres d’appliquer les exigences géotechniques dans l’acte de bâtir ; la promotion des écoles et instituts de formation en géotechnique en Afrique.
Tenue sous le thème : «La responsabilité des laboratoires nationaux d’Afrique face à la qualité et la durabilité des ouvrages socio-économiques», la rencontre de Ouagadougou a noté que quelques recommandations ont connu une application. Cependant, au regard des enjeux environnementaux actuels et des grandes mutations qui s'opèrent dans le domaine de la géotechnique, il importe de rechercher de nouveaux mécanismes susceptibles de féconder une place incontournable aux prestations du laboratoire dans la mise en œuvre des réformes envisagées dans les États membres de l'ALBTP. C’est, du reste, une coopération des laboratoires à l'échelle panafricaine qui renforce la qualification des professionnels du secteur du BTP, contribuant ainsi à la réussite dudit secteur dans chaque pays et au développement des infrastructures de base de l'Afrique.
Ces nouveaux mécanismes sont logés dans l’engagement pris par le Comité de l’ALBTP, par le biais de son président. Il s’agit, a expliqué Louis-Patrice N’Gagnon, de créer des passerelles d’échanges permanents d’expériences et d’informations entre tous les Etats membres ; de susciter l’adhésion des pays africains non membres ; de mener une action intense de sensibilisation et de remobilisation en direction des pays membres qui, pour des raisons diverses, semblent désintéressés depuis quelques années à l’action de l’association ; d’engager une politique dynamique de recherche des fonds substantiels au financement du Projet des référentiels techniques (P2RT) auprès des partenaires financiers bilatéraux et multilatéraux ; d’intensifier la coopération internationale avec d’autres laboratoires et d’autres institutions ayant les mêmes objectifs ou des buts similaires que l’ALBTP.
Il s’agit également d’appliquer, avec toute la rigueur, les textes fondamentaux régissant l’Association ; d’élaborer en urgence un programme d’actions cohérent et réaliste devant régir l’action de l’ALBTP pour la période 2014-2018 ; de développer une grande synergie d’actions au sein du Comité de pilotage du P2RT ; d’exiger aux différents coordonnateurs techniques régionaux des trois zones, la mise en place d’une organisation efficiente et pluridisciplinaire pour mener à bon port le projet ; etc.
«L’ensemble de ces préoccupations que je viens d’énoncer vise à
renforcer davantage le fonctionnement de notre organisation», a indiqué
M. N’Gagnon, comptant sur la disponibilité des membres de l’ALBTP. Pour
lui, les assises de Ouagadougou étaient porteuses «à la fois des signaux
forts d’une belle convergence de profession de foi, de farouche
volonté, d’aspiration au changement et de grande synergie dans
l’accomplissement avec détermination, des nobles ambitions affichées
pour l’affirmation de la vitalité du secteur du bâtiment et des travaux
publics, de son rôle et de sa place dans l’édification d’une Afrique à
jamais tournée vers l’horizon de son développement».
«C’est dans cet élan de sursaut collectif et dans cet esprit de corps que se traduisent en actes concrets, les recommandations et les orientations pertinentes prises au cours des présentes assises », a-t-il ajouté. Au nombre des résolutions adoptées à Ouagadougou figurent la prise des dispositions pour le lancement du P2RT ; la tenue, dans les brefs délais, d’une session interministérielle consacrée au projet P2RT ; la transmission des situations des cotisations de chaque laboratoire à tous les membres ; le recrutement d’un consultant pour la confection d’un projet de budget exhaustif devant accompagner le plan d’actions ; le recrutement d’un secrétaire général adjoint pour la préparation des documents des assemblées générales et des réunions du Bureau.
L’assemblée générale a pris acte du compte rendu des missions du bureau, qui a tenu lieu de son rapport d’activités annuel. Elle lui a adressé toutes ses félicitations pour «les actions judicieuses menées pour la relance des activés» de l’association. Ces félicitations ont été ponctuées par la reconduction du Comité, avec à sa tête Louis-Patrice N’Gagnon. Le poste de vice-président revient au Sénégal.
Les assemblées générales de 2015, 2016, 2017 et 2018 se tiendront respectivement au Sénégal, en République démocratique du Congo (RDC), en Côte d’Ivoire et au Togo.
«C’est dans cet élan de sursaut collectif et dans cet esprit de corps que se traduisent en actes concrets, les recommandations et les orientations pertinentes prises au cours des présentes assises », a-t-il ajouté. Au nombre des résolutions adoptées à Ouagadougou figurent la prise des dispositions pour le lancement du P2RT ; la tenue, dans les brefs délais, d’une session interministérielle consacrée au projet P2RT ; la transmission des situations des cotisations de chaque laboratoire à tous les membres ; le recrutement d’un consultant pour la confection d’un projet de budget exhaustif devant accompagner le plan d’actions ; le recrutement d’un secrétaire général adjoint pour la préparation des documents des assemblées générales et des réunions du Bureau.
L’assemblée générale a pris acte du compte rendu des missions du bureau, qui a tenu lieu de son rapport d’activités annuel. Elle lui a adressé toutes ses félicitations pour «les actions judicieuses menées pour la relance des activés» de l’association. Ces félicitations ont été ponctuées par la reconduction du Comité, avec à sa tête Louis-Patrice N’Gagnon. Le poste de vice-président revient au Sénégal.
Les assemblées générales de 2015, 2016, 2017 et 2018 se tiendront respectivement au Sénégal, en République démocratique du Congo (RDC), en Côte d’Ivoire et au Togo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire