CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - Un Sommet des dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) sur la République Centrafricaine (RCA) s’est tenu le 27 juin à Malabo (Guinée Equatoriale), en marge du 23ème Sommet de l’Union Africaine (UA). Les participants ont réitéré leur soutien à la Président de transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, et pris acte de sa volonté de remanier son gouvernement.
Le Sommet sur la RCA a regroupé les Présidents Teodoro Obiang
Nguéma de la Guinée Equatoriale, Denis Sassou N’Guesso du Congo, Idriss
Déby Itno du Tcha, Paul Biya du Cameroun, Ali Bongo Ondimba du Gabon,
Catherine Samba-Panza ; ainsi que le secrétaire général de la Communauté
économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, et
les généraux Babacar Guèye et Jean-Marie Michel Moukoko, respectivement
représentants spéciaux du secrétaire général de l'ONU et de la
présidente de la Commission de l'UA en RCA.
Pour la première fois, depuis son élection par le Conseil nationale de transition (CNT), Mme Samba-Panza a participé à un sommet regroupant un nombre important des dirigeants d’Afrique Centrale. Dans sa communication, elle a reconnu des «insuffisances» dans la gestion de la transition. Qu’à cela ne tienne, sa légitimité n’a pas été mise en cause. Les Chefs d’Etat de la CEEAC ont plutôt insisté sur le fait que la transition ne devrait pas être victime des anti-balaka ou des ex-Séléka, et sur la nécessité d’organiser un forum auquel doivent prendre part toutes les parties prenantes.
Un communiqué de presse publié à l’issue du Sommet indique que le gouvernement attendu en RCA sera formé à l’initiative de la Présidente de transition. Des orientations particulières sur l'ouverture de ce gouvernement ont été proposées à Mme Samba-Panza ; ainsi que la nomination deux vice-Premiers ministres. Les Chefs d’Etat de la CEEAC n’ont pas imposé une quelconque démarche à la Président de transition centrafricaine, reconnaissant que la solution à la crise doit être centrafricaine.
Au regard de la poursuite des exactions en RCA, ils ont demandé à l'ensemble des groupes armés, les forces politico-militaires et la classe politique centrafricaine, de cesser toute forme de violence et de s'engager dans une recherche de solution pacifique et politique pour sortir leur pays de la crise. Ensuite, ils ont redonné mission à la MISCA de s'opposer et de désarmer les groupes déstabilisateurs.
Pour la première fois, depuis son élection par le Conseil nationale de transition (CNT), Mme Samba-Panza a participé à un sommet regroupant un nombre important des dirigeants d’Afrique Centrale. Dans sa communication, elle a reconnu des «insuffisances» dans la gestion de la transition. Qu’à cela ne tienne, sa légitimité n’a pas été mise en cause. Les Chefs d’Etat de la CEEAC ont plutôt insisté sur le fait que la transition ne devrait pas être victime des anti-balaka ou des ex-Séléka, et sur la nécessité d’organiser un forum auquel doivent prendre part toutes les parties prenantes.
Un communiqué de presse publié à l’issue du Sommet indique que le gouvernement attendu en RCA sera formé à l’initiative de la Présidente de transition. Des orientations particulières sur l'ouverture de ce gouvernement ont été proposées à Mme Samba-Panza ; ainsi que la nomination deux vice-Premiers ministres. Les Chefs d’Etat de la CEEAC n’ont pas imposé une quelconque démarche à la Président de transition centrafricaine, reconnaissant que la solution à la crise doit être centrafricaine.
Au regard de la poursuite des exactions en RCA, ils ont demandé à l'ensemble des groupes armés, les forces politico-militaires et la classe politique centrafricaine, de cesser toute forme de violence et de s'engager dans une recherche de solution pacifique et politique pour sortir leur pays de la crise. Ensuite, ils ont redonné mission à la MISCA de s'opposer et de désarmer les groupes déstabilisateurs.
Le Sommet de l’UA consacré à l’agriculture et la sécurité alimentaire
Le Sommet de Malabo visait à donner une nouvelle impulsion à l’agriculture, qui compte près des deux tiers des employés en Afrique. L’engagement pris depuis 2003, lors du sommet de Maputo (Mozambique), est de dédier au moins 10% de leur budget national au secteur agricole. Mais dix ans après, l’on constate que cet engagement n’a été respecté que de manière très limitée par les Etats. Seulement 10% des 53 pays ayant signé le protocole ont consacré 10% de leur budget au secteur agricole. Pourtant, l’Afrique dispose suffisamment de terres cultivables pour se débarrasser de la faim et de la pauvreté d’ici 2025.
Le Président équato-guinéen a souligné que l’Afrique ne peut se développer sans une agriculture moderne évoluant sur un marché bien organisé et judicieusement exploité. Il a dénoncé le néocolonialisme subtil que les pays développés imposent à l’Afrique depuis les indépendances. Obiang Nguéma Basogo a également fustigé «le diktat des institutions financières internationales (Banque mondiale et FMI) sur les économies des pays africains», déjà fragilisées par l’injuste au niveau du marché international. Aussi a-t-il plaidé pour la révision du mode de fonctionnement des Nations Unies, qui se trouvent actuellement aux mains des gens qui veulent imposer leur vision au reste du monde.
En janvier dernier, à Addis-Abeba (Ethiopie), le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, déclarait que l'agriculture devrait devenir le moteur de croissance dont l'Afrique a besoin pour éradiquer la faim et doper durablement la production vivrière. Il a appelait l'Afrique à redoubler d'effort, car plus d'un Africain sur cinq se voit refuser le droit à l'alimentation, indiquait-il.
2014 étant décrétée année de l'agriculture et de la sécurité alimentaire en Afrique, les gouvernements devraient renouveler leur appui au développement agricole. En améliorant l'accès aux services financiers, à la formation, à la mécanisation et à la technologie, on peut transformer les agriculteurs de subsistance en producteurs efficaces. Et, en accroissant la production tout en préservant les ressources naturelles, l'agriculture familiale offre également une alternative durable aux technologies à forte intensité d'intrants qui ont entraîné la détérioration de la qualité des sols, de la terre, des eaux et de la biodiversité.
« L’agriculture et la sécurité alimentaire», tel est le thème du 23ème Sommet de l’UA, qui s’est penché également sur l’«Agenda 2063», c’est-à-dire une feuille de route vers le développement global de l’Afrique pour les cinquante années à venir.
Le Sommet de Malabo visait à donner une nouvelle impulsion à l’agriculture, qui compte près des deux tiers des employés en Afrique. L’engagement pris depuis 2003, lors du sommet de Maputo (Mozambique), est de dédier au moins 10% de leur budget national au secteur agricole. Mais dix ans après, l’on constate que cet engagement n’a été respecté que de manière très limitée par les Etats. Seulement 10% des 53 pays ayant signé le protocole ont consacré 10% de leur budget au secteur agricole. Pourtant, l’Afrique dispose suffisamment de terres cultivables pour se débarrasser de la faim et de la pauvreté d’ici 2025.
Le Président équato-guinéen a souligné que l’Afrique ne peut se développer sans une agriculture moderne évoluant sur un marché bien organisé et judicieusement exploité. Il a dénoncé le néocolonialisme subtil que les pays développés imposent à l’Afrique depuis les indépendances. Obiang Nguéma Basogo a également fustigé «le diktat des institutions financières internationales (Banque mondiale et FMI) sur les économies des pays africains», déjà fragilisées par l’injuste au niveau du marché international. Aussi a-t-il plaidé pour la révision du mode de fonctionnement des Nations Unies, qui se trouvent actuellement aux mains des gens qui veulent imposer leur vision au reste du monde.
En janvier dernier, à Addis-Abeba (Ethiopie), le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, déclarait que l'agriculture devrait devenir le moteur de croissance dont l'Afrique a besoin pour éradiquer la faim et doper durablement la production vivrière. Il a appelait l'Afrique à redoubler d'effort, car plus d'un Africain sur cinq se voit refuser le droit à l'alimentation, indiquait-il.
2014 étant décrétée année de l'agriculture et de la sécurité alimentaire en Afrique, les gouvernements devraient renouveler leur appui au développement agricole. En améliorant l'accès aux services financiers, à la formation, à la mécanisation et à la technologie, on peut transformer les agriculteurs de subsistance en producteurs efficaces. Et, en accroissant la production tout en préservant les ressources naturelles, l'agriculture familiale offre également une alternative durable aux technologies à forte intensité d'intrants qui ont entraîné la détérioration de la qualité des sols, de la terre, des eaux et de la biodiversité.
« L’agriculture et la sécurité alimentaire», tel est le thème du 23ème Sommet de l’UA, qui s’est penché également sur l’«Agenda 2063», c’est-à-dire une feuille de route vers le développement global de l’Afrique pour les cinquante années à venir.
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