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jeudi 31 mars 2016

Conséquence du boycott de la transgambienne : la Gambie confrontée à des délestages et des pénuries de certaines denrées alimentaires

Dans une interview accordée à Le Témoin Quotidien, ce mercredi 30 mars 2016, Mansour Ndir, président du Syndicat national des routiers du Sénégal a montré que ses pairs et lui sont plus que jamais déterminés à contourner définitivement la Gambie et surtout à garder le cap, en attendant, le blocus. «Tous ceux qui s’agitent autour de la transgambienne sont des maîtres-chanteurs voire des imposteurs car ils ne peuvent rien décider. Je suis la seule personne habilité à parler au nom des camionneurs et des routiers du Sénégal. (…). C’est pour manifester notre désapprobation face au régime autoritaire de Yaya Jammeh que nous avons décidé de boycotter les entrées et sorties des postes frontaliers. Comme quoi, aucun bus ou camion gambien n’est plus autorisé à venir au Sénégal et vice-versa. Même les camions-citernes d’hydrocarbures désirant se rendre en Gambie sont frappés de blocus», a confié M. Ndir. Pour lui, ce n’est encore que le début. Le pire reste à venir, semble-t-il dire. «Guissa gul dara. (le président Jammeh n’a encore rien vu !). La Gambie n’a pas encore souffert, car nous allons l’étrangler économiquement et l’étouffer socialement, histoire de montrer à Yaya Jammeh que sa survie dépend du Sénégal et des Sénégalais que nous sommes. Nous avons un président très tolérant et trop pacifique, en l’occurrence Macky Sall. C’est pour cela qu’il a laissé faire Yaya dans son autoritarisme. Mais cette fois-ci, le président Jammeh a à faire à des transporteurs et chauffeurs qui ne veulent plus se laisser persécuter par son régime autoritaire», peste le syndicaliste. Ce dernier d’informer que la conséquence de ce blocus est que «le pays est confronté à de sérieuses coupures d’électricité faute de fuel. Pour une gestion rationnelle de son stock, la société d’électricité gambienne fait des délestages le jour, afin de pouvoir éclairer le pays, la nuit tombée. Pire, dans les marchés, c’est la flambée des prix des produits agricoles et des denrées alimentaires provoquée par une pénurie. Car, la Gambie n’est plus approvisionnée par les commerçants sénégalais, faute de moyens de transport. Et pas plus tard que le lundi dernier, le kilogramme d’ognons coûtait 2 500 F Cfa en Gambie et le sac de ciment s’échangeait contre 6 000 F Cfa, presque du simple au triple», renseigne Mansour Ndir. Président dudit syndicat, il a annoncé qu’aujourd’hui, le beau-frère de Yaya Jammey s’agite avec une mallette bourrée d’argent pour convaincre les routiers de lever le blocus. «Il est en train de tout faire pour rencontrer les syndicalistes et les corrompre, mais il se trompe d’interlocuteur», conclut-il. -

CAN-2017: le match Kenya-Guinée Bissau interrompu par des incidents

La rencontre entre le Kenya et la Guinée Bissau, comptant pour les éliminatoires de la CAN-2017, a été interrompue temporairement dimanche à Nairobi, à cause de heurts en tribunes qui exposent le Kenya à des sanctions de la Confédération africaine de football (CAF). Les violences ont éclaté à la 83e minute au Nyayo National Stadium après le but de la Guinée Bissau (1-0). Des supporters kenyans, considérant que le ballon n'avait pas franchi la ligne, ont lancé des fumigènes et des feux d'artifices, puis envahi la pelouse. L'arbitre a été contraint de suspendre le match et renvoyer les joueurs au vestiaire. La police a dû intervenir avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour rétablir l'ordre et permettre au match de se terminer. Le Kenya risque une sanction de la CAF après ces violences. Et cette défaite contre la Guinée Bissau le laisse bon dernier du groupe E des qualifications pour la CAN-2017, avec un point, contre 7 pour les leaders bissau-guinéens.

Mauritanie : le canadien Kinross prévoit d’investir 300 millions de dollars dans la mine d’or de Tasiast

Mine de Tasiast en Mauritanie Le groupe canadien Kinross Gold Corporation va débuter la première phase de l'extension de la mine de Tasiast avec une enveloppe d'investissement estimée à 300 millions de dollars. Ce projet vise à augmenter la production d'or et à réduire les coûts, a annoncé le groupe dans un communiqué de presse publié le 30 mars. Reporté sine die en février 2015, le projet d’extension de la mine de Tasiast en Mauritanie verra finalement le jour. Kinross Gold Corporation — société mère de la Tasiast Mauritanie Limited SA (TMLSA) — a en effet annoncé mercredi 30 novembre le lancement de la première phase du projet. L’extension pourrait porter la capacité de traitement de roches à 12 000 tonnes par jour, contre 8000 actuellement. La mine a produit 260 045 onces d’or en 2014, contre 247 818 en 2013. Avec l’extension, cette production pourrait atteindre 409 000 onces en 2018. Pour atteindre cet objectif, le groupe estime l’investissement nécessaire à 300 millions de dollars environ. Ce montant servira à l’installation d’équipements supplémentaires de concassage et de broyage dans la mine, ainsi qu’à la réalisation des travaux de construction. Cette première phase « devrait atteindre sa pleine capacité de production au cours du premier trimestre 2018 », précise le communiqué diffusé par le groupe minier.

Sept morts dans la résurgence d'Ebola en Guinée (nouveau bilan)

Sept morts d'Ebola ont été recensés en Guinée depuis la réapparition du virus Ebola.Sept morts d'Ebola ont été recensés en Guinée depuis la réapparition du virus dans le pays à la suite du décès de deux femmes la semaine dernière, a appris mercredi l'AFP auprès de la Coordination nationale de lutte contre Ebola. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé officiellement mardi que l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest ne constituait plus une "urgence de santé publique de portée internationale", malgré cette résurgence localisée, mettant ainsi fin à cette procédure d'urgence décrétée en août 2014. Deux femmes de la même famille que les cas confirmés le 17 mars à Koropara (sud) sont décédées la semaine dernière, portant à sept le nombre de morts de ce nouvel épisode du virus, a indiqué à l'AFP le responsable de la communication de la Coordination nationale de lutte contre Ebola, Fodé Tass Sylla. "A la date du 30 mars, il y a neuf cas enregistrés, dont sept décès : trois probables et quatre confirmés", a-t-il ajouté. Les deux derniers morts sont la mère de la deuxième épouse, ainsi que la troisième épouse de l'homme décédé le 9 mars, a précisé Fodé Tass Sylla, soulignant que deux cas, un confirmé et un probable, se trouvaient au Centre de traitement d'Ebola de N'Zérékoré, la principale ville de la région. La première épouse, une petite fille de 8 ans et un homme qui s'était enfui à la recherche d'un guérisseur dans la préfecture de Macenta, située plus au nord, selon les autorités sanitaires, ont également succombé. Ces nouveaux cas sont les premiers recensés dans le pays depuis que la fin de l'épidémie y a été proclamée le 29 décembre et les premiers dans cette région de Guinée forestière depuis plus d'un an. Les quelque 900 personnes identifiées à Koropara comme susceptibles d'avoir été contaminées lors de contacts avec ces patients sont soumises depuis une semaine au "cerclage", opération consistant à circonscrire une localité abritant d'éventuels cas d'Ebola, en leur fournissant une assistance médicale et alimentaire. Il s'accompagne d'une campagne de vaccination de l'ensemble des personnes à risque, lancée le 22 mars. Dans la préfecture de Macenta, 65 autres "contacts" ont été recensés, selon Fodé Tass Sylla. Dans son dernier rapport hebdomadaire publié mercredi, l'OMS fait état de plus d'un millier de contacts identifiés, dont "171 considérés comme à haut risque", affirmant que seuls 10 n'ont pas encore été retrouvés. "Des cas supplémentaires sont probables en raison du grand nombre de contacts", selon le rapport. L'origine de la contamination de la première victime, une femme d'une trentaine d'années décédée le 27 février qui a commencé à présenter des symptômes vers le 15 février, fait toujours l'objet d'investigations, selon la même source. Le 17 mars, l'OMS avait pourtant annoncé l'arrêt présumé de "toutes les chaînes de transmission initiales" de l'épidémie en Afrique de l'Ouest après la fin du dernier épisode de la maladie en Sierra Leone voisine. Partie en décembre 2013 de Guinée forestière, cette épidémie, la pire depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976, s'est propagée au Liberia et à la Sierra Leone limitrophes - ces trois pays concentrant plus de 99% des victimes - faisant officiellement plus de 11.300 morts pour quelque 28.000 cas recensés.

Politique : Le PITJ pour un « retour pacifique » de Blaise Compaoré et des exilés de l’ex-RSP

C’est autour d’une conférence de presse que le bureau exécutif central du Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a effectué sa rentrée politique, ce mercredi 30 mars 2016 à son siège national, sis au quartier Wemtenga. Pour l’occasion, les premiers responsables du parti ont fait la part belle à la vie politique nationale ; du régime Compaoré au pouvoir actuel en passant par la Transition …


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Politique : Le PITJ pour un « retour pacifique » de Blaise Compaoré et des exilés de l’ex-RSP« Le décor de notre rendez-vous a changé parce que nous voulons par-là, célébrer les cinquante-deux ans de notre parti et rendre hommage à deux militants émérites de notre parti qui nous ont quittés : le fondateur du PAI, AmirouThiombiano et le premier secrétaire général adjoint du PITJ, Dr Sanou Zézouma Jean. Décédé le 13 mars 1975, il y a 40 ans que le fondateur de notre parti, après avoir accompli sa part de tâche, nous a laissé la direction du parti en nous prodiguant ses conseils. Amirou Thiombiano a tiré sa révérence, soulagé et convaincu d’un bel avenir de lutte pour le parti à cause de deux jeunes auxquels il a toujours fondé beaucoup d’espoir : les camarades Soumane Touré et le Dr Sanou Zézouma Jean. Le Dr Sanou Zézouma à son tour nous a quittés le 09 novembre 2015 après avoir également, dans la discrétion et brillamment accompli sa part. (…). Amirou Thiombiano et le Dr Sanou Jean nous ont laissé le brillant exemple d’engagement, de dévouement, de militantisme qui doit nous inspirer. (…). Pour notre part, nous nous efforcerons de faire avancer le projet de patriotisme, de démocratie, de progrès pour notre pays et pour l’Afrique qu’ils ont conçu et pour lequel ils ont œuvré en fondant le PAI devenu depuis 2011 le PITJ. Nous nous engageons pour ce faire, à mener de front, toutes les luttes, surtout celles pour préserver le parti avec ses orientations, ses idéaux, ses principes et surtout son style ». C’est en ces termes que le secrétaire général du parti, Soumane Touré a planté le décor de la rentrée 2016 à laquelle ont pris part des invités d’autres obédiences à l’image de Dr Valère Somé et Harouna Dicko ex-président du RPN. Soumane Touré et ses camarades n’ont pas été tendres sur ce qu’ils ont appelé ‘’violation’’ constitutionnelle et ‘’autres dérives’’. Ainsi, après avoir ‘’mâté’’ le régime Compaoré qui, selon lui, a voulu opérer un forcing au mépris du peuple par la révision de l’article 37, le secrétaire général du PITJ n’a pas désarmé de ses arguments face à la ‘’défunte’’ Transition. Pour lui, et comme il l’a laissé entendre, la Transition ne reposait sur aucune base légale. Après avoir énuméré les ‘’tares’’ de celle-ci, M. Touré a chargé le pouvoir actuel. A l’en croire également, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et son candidat Roch Kaboré ont usurpé le pouvoir d’Etat. D’où son appel à une désobéissance civile « pour rétablir l’ordre constitutionnel » et organiser un forum national de vérité, justice et réconciliation.
Le refus de la politique du fait accompli
Pour les responsables du PITJ, il n’est pas question de céder à la politique du fait accompli. En d’autres termes, pour eux, rien n’est tard ; il faut se battre pour ‘’rétablir l’ordre afin d’éviter au pays de tomber dans une guerre civile ‘’. Et cela passe également, selon Soumane Touré, par « un retour pacifique » de Blaise Compaoré et des exilés de l’ex-RSP. Pour le premier responsable du parti, c’est dans ce genre de situations ‘’où des gens sont contraints à l’usage de la force’’ que se fabrique une rébellion armée.
‘’Quand on se sent responsable de la paix, de la stabilité et du progrès du pays, on en crée les conditions. Et nous, nous voulons que, pacifiquement, on revienne en arrière. Sinon, on risque de perdre une dizaine d’années à vouloir retrouver une vie normale’’, a-t-il soutenu. Pour cela, annonce Soumane Touré, « le PITJ va essayer une souscription pour envoyer une délégation en Côte d’Ivoire rencontrer Blaise Compaoré et les exilés de l’ex-RSP pour discuter de leurs conditions de retour pacifique au Burkina Faso. Nous estimons que c’est un devoir à accomplir ; parce que, qui va prendre l’initiative de le faire ? ». Selon ses analyses, le fait que Blaise Compaoré soit à l’extérieur dans la situation actuelle est une honte du peuple. ‘’Avant, c’était sa honte que de vouloir modifier l’article 37. Mais, si on le laisse là-bas, c’est notre honte. Après l’insurrection, vous étiez fiers que tout le monde vienne dire que les Burkinabè ont pu chasser leur dictateur. Mais aujourd’hui, on va vous dire que vous avez renié un de vos fils. C’est maintenant la honte du peuple, et c’est cette honte-là qu’il faut éviter. (…). Dans un premier temps, le lieutenant-colonel Zida vous avait dit que sa sécurité est garantie. Mais, qu’est-ce qui a expliqué que Blaise Compaoré se retrouve brusquement exfiltré pour la Côte d’Ivoire ? On ne sait pas ! (…). Le fait de prendre la nationalité ivoirienne ne lui enlève pas la nationalité burkinabè. Ne rien faire pour que Blaise Compaoré revienne au Burkina Faso, cela est grave ; parce que la situation dans laquelle il se trouve est dangereuse pour lui, pour les compatriotes vivant en Côte d’Ivoire, dangereuse pour les autorités ivoiriennes elles-mêmes et dangereuse pour les relations entre le Burkina et la Côte d’Ivoire ’’, convainc-t-il. Selon lui, sauf décision de justice, Blaise Compaoré jouit encore de tous ses droits, y compris ceux relatifs à son statut d’ancien Chef d’Etat. C’est pourquoi, Soumane Touré appelle donc à ne pas céder à ‘’l’émotion’’. « C’est comme cela que vous vous êtes laissés empâter par des aventuriers comme les Zida et autres, et qu’on se retrouve dans cette situation bordélique ! On ne dit pas le droit, on ne respecte pas les droits des autres. On veut imposer la loi du plus fort. Non ! Il faut respecter les droits des citoyens. Tant que la justice n’a pas condamné quelqu‘un…, ne faisons pas du subjectivisme ; ce n’est pas avec cela qu’on construit un pays », a prôné le premier responsable du PITJ, entouré de ses proches collaborateurs.
Au cours de cette rentrée politique, il a également été question des Forces de défense et de sécurité que Soumane Touré et ses hommes appellent à assumer leurs responsabilités (à lire au bas de l’article).

Oumar L. OUEDRAOGO
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

Communiqué du conseil des ministres du mercredi 30 mars 2016


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Communiqué du conseil des ministres du mercredi 30 mars 2016
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 mars 2016, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Président de la République, Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a :
–    adopté des projets de texte ;
–    et procédé à des nominations.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES :
AU TITRE DU MINISTERE DE  L A  JUSTICE  ET  DES  DROITS  DE L ’HOMME :
Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil  des  Ministres  a  adopté un  projet  de  loi  portant  création  de  la  Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH).
La Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), créée par la loi du 19 novembre
2009, a pour mission de contribuer à la promotion et au respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
A la suite d’une évaluation effectuée en mars 2012, le Comité international de coordination des institutions nationales des droits de l’homme a conclu que les textes de création et d’organisation de la CNDH-Mali n’étaient pas conformes aux Principes de Paris concernant le statut et le fonctionnement des institutions nationales de protection et de promotion des droits de l’homme.
Le présent projet de loi vise à prendre en compte les recommandations du Conseil des Droits de l’Homme dans le même sens et à mettre en conformité le statut, les missions, les attributions, l’organisation et le fonctionnement de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) avec les principes de Paris.
Il fait de la Commission Nationale des Droits de l’Homme une autorité administrative indépendante et lui confère l’autonomie de gestion.
Il réaménage l’organisation et le fonctionnement de la Commission.
Il apporte, en outre, d’importantes innovations, notamment :
–     l’affirmation de la compétence nationale de la CNDH en matière de protection et de promotion des droits de l’homme et l’élargissement de ses compétences à la lutte contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ;
–     la possibilité pour la Commission de recevoir et d’examiner des plaintes individuelles ou collectives pour violation des droits de l’homme et d’offrir une assistance juridique aux plaignants ;
–    la création de délégations régionales ;
–     la permanence dans les fonctions de membre de la CNDH et la définition d’un régime d’incompatibilités ;
–     la transmission du rapport annuel au Président de la République, au Premier ministre, au Président de l’Assemblée Nationale et aux présidents des autres Institutions de la République et son examen par l’Assemblée Nationale en session plénière.
L’adoption du présent projet de loi permettra l’accréditation de la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Mali au statut « A » qui lui donne une voix délibérative pendant les sessions du Comité International de Coordination des Institutions nationales des droits de l’homme.
AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION  TERRITORIALE  :
Sur  le  rapport  du  ministre  de  l’Administration  Territoriale,  le  Conseil  des  Ministres  a adopté un projet de décret fixant la répartition de l’aide financière de l’Etat aux partis politiques au titre de l’année 2015.
La loi n°05-047 du 18 août 2005 portant Charte des partis politiques prévoit que les partis politiques bénéficient d’une aide financière de l’Etat inscrite au Budget de l’Etat à raison de 0,25% des recettes fiscales.
L’aide financière de l’Etat aux partis politiques inscrite au Budget de l’Etat, au titre de l’exercice budgétaire 2015, a été fixée à 2 milliards 136 millions 386 mille 226 francs CFA.
Le présent projet de décret est adopté en application des dispositions de la Charte des partis politiques qui conditionnent l’octroi de cette aide aux partis politiques en fonction notamment de  leur  participation  aux  dernières  élections  générales  législatives  et  communales  et  du nombre de députés à l’Assemblée Nationale, de conseillers communaux et de femmes élues députés ou de conseillères communales .
A la suite de l’examen des dossiers fournis par 62 partis politiques, seuls 56 sont déclarés éligibles au financement public au regard des critères y afférents et des autres conditions prévues par la loi.
Le montant alloué aux partis politiques éligibles s’élève à 2 milliards 119 millions 42 mille 8 francs CFA.
Le montant non affecté, s’élevant à 17 millions 344 mille 218 francs CFA, sera reversé au Trésor Public.
 AUTITRE  DU MINISTERE  DE  L’ECONOMIE  ET  DES FINANCES :
Sur  le  rapport  du  ministre  de  l’Economie  et  des  Finances,  le  Conseil  des  Ministres  a adopté un  projet  de  décret  portant  approbation  du  marché  relatif  aux  travaux  de réhabilitation de 3426 hectares du partiteur M6 à M18 et hors casier de Molodo en zone Office du Niger.
Le marché relatif aux travaux de réhabilitation de 3 426 hectares du partiteur M6 à M18 et hors casier de Molodo en zone Office du Niger est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise CGC-Mali pour un montant de 7 milliards 995 millions 870 mille 988 de francs CFA hors taxes et droits de douane et un délai d’exécution de 24 mois.
Les travaux à réaliser s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet de Renforcement de la Sécurité Alimentaire par le Développement des Cultures Irriguées.
Ils portent sur la construction de canaux d’irrigation,  de canaux secondaires de drainage, de canaux tertiaires d’irrigation et de drains tertiaires, l’aménagement de 3 426 hectares et la construction d’ouvrages de génie civil.
Le financement du marché est assuré par le Budget National et la Banque Africaine de Développement (BAD).
 AU  TITRE   DU   MINISTERE   DES   DOMAINES   DE  L’ETAT  ET  DES  AFFAIRES FONCIERES :
Sur le rapport du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, le Conseil des
Ministres a adopté :
  1. Un projet de décret portant modification du Décret n°02-328/P-RM du 05 juin 2002
 port an t  cession  d’une parcelle de terrain  à  la  Mutuelle des  Forces  Armées:
  1. Un projet de décret portant exonération de la Fondation Mohamed VI pour le
 Développement   Durable   du   prix   de   cession   de   la   parcelle de  terrain,   d’une   contenance de 3 hectares 00 are 00 centiare, sise à Sébénicoro, en Commune IV du District de Bamako, objet du Titre Foncier n°5278 :
Le premier projet de décret adopté modifie la superficie de la parcelle de terrain, objet d’une autorisation de cession en date du 05 juin 2002.
Il autorise, par la même occasion, la cession aux Mutuelles des Forces Armées de la parcelle de terrain, sise à Sébénicoro, objet du  reliquat  du Titre Foncier n°19593 du District de Bamako, d’une contenance de 12 hectares 14 ares 00 centiare.
La parcelle de terrain ainsi cédée est destinée exclusivement à la construction de logements au profit des membres des Mutuelles des Forces Armées.
Le deuxième projet de décret adopté exonère, dans le cadre de la construction d’un centre de formation professionnelle, la Fondation Mohamed VI pour le Développement Durable du paiement du prix de cession de la parcelle de terrain, d’une contenance de 3 hectares 00 are 00 centiare, sise à Sébénicoro, en Commune IV du District de Bamako, objet du Titre Foncier n°5278.
L’exonération du prix de cession de cette parcelle traduit l’intérêt que le Mali accorde au projet de construction du Centre de formation professionnelle de la Fondation Mohamed VI pour le Développement Durable.
Elle contribuera à réduire les charges d’investissement inhérentes à la réalisation dudit Centre qui permettra entre autres :
–    de renforcer le processus de qualification du personnel des secteurs du bâtiment, des travaux publics, de l’hôtellerie et de la restauration ;
–    de contribuer à la promotion de l’employabilité des jeunes ainsi qu’à leur insertion socioprofessionnelle.
AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA FONCTION PUBLIQUE :
Sur le rapport du ministre du Travail et de la Fonction Publique, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté :
  1. Un projet de décret fixant le taux mensuel de la prime spéciale de risque allouée au personnel de la Force Spéciale Anti-terroriste de Sécurité :
La Force Spéciale Anti-terroriste de Sécurité a pour mission exclusive d’assurer, de manière efficace sur l’ensemble du territoire national, la lutte contre le terrorisme sur toutes ses formes.
Elle est composée d’unités constituées des agents de la Police Nationale, de la Gendarmerie Nationale et de la Garde Nationale.
Le présent projet de décret alloue une prime spéciale de risque au personnel de la Force Spéciale Anti-terroriste de Sécurité composée de chefs opérationnels, d’officiers de renseignement et d’éléments d’équipes.
Son  adoption  contribuera  à  motiver  davantage  le  personnel  de  la  Force  Spéciale  Anti- terroriste de Sécurité dans l’accomplissement de leur mission.
  1. Un projet de décret portant modification du Décret n°09-137/P-RM du 27 mars 2009fixant  l’organisation  et  l es  modalités  de fonctionnement  des  Directions  des Finances et du Matériel (DFM) :
Les directions des finances et du matériel sont des services centraux de l’Etat, chargées d’élaborer, au niveau d’un département ou d’un groupe de départements ministériel(s), les éléments de la politique nationale dans les domaines de la gestion des ressources financières et matérielles et de l’approvisionnement des services publics.
Elles sont dirigées, chacune, par un directeur nommé par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du ministre compétent.
L’expérience a permis de constater que le mode actuel de nomination des directeurs des finances et du matériel pose, en matière d’assainissement des finances publiques, des difficultés dont :
–    l’instabilité fréquente des directeurs des finances et du matériel à leur poste ;
–     le risque de perte de la mémoire des directions des finances et du matériel consécutif à la forte mobilité des directeurs ainsi que des autres techniciens ;
–    l’insuffisance dans la maîtrise des méthodes et procédures des finances publiques.
Le présent projet de décret vise à corriger ces insuffisances.
Il prévoit que le directeur des finances et du matériel est nommé par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du ministre chargé des finances. Les adjoints sont nommés par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et du ministre sectoriel concerné.
Il précise également que les directeurs des finances et matériel relèvent au plan technique du ministre chargé des finances et au plan administratif du ministre concerné.
L’adoption du présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’exécution du budget d’Etat.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L ’ADMINIS T RAT ION  T E RRIT ORIAL E :
– Directeur de Cabinet du Gouverneur de la Région de Taoudéni :
Monsieur Abdoulaye Abocar TOURE, Administrateur civil
– Directeur de Cabinet du Gouverneur de la Région de Ménaka :
Monsieur Yaya DIALLO, Administrateur civil
– Conseiller des Affaires Administratives et Juridiques du Gouverneur de la Région deKayes :
Monsieur Baye KONATE, Administrateur civil
– Conseiller des Affaires Administratives et Juridiques du Gouverneur de la Région deSégou :
Monsieur Sekou SAMAKE, Administrateur civil
– Conseiller des Affaires Administratives et Juridiques du Gouverneur de la Région deMopti :
Monsieur Bagna Mahamadou DJITEYE, Administrateur civil
– Conseiller des Affaires Administratives et Juridiques du Gouverneur du District deBamako :
Monsieur Abdrahamane TANGARA, Administrateur civil
– Préfet du Cercle de Tominian :
Monsieur Zoumana DEMBELE,  Administrateur civil
AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA  JUSTICE  ET  DES  DROITS  DE L’HOMME :
– Inspecteur en Chef des Services Judiciaires :
Monsieur Mahamane Alhassane MAIGA, Magistrat
– Inspecteur à l’Inspection des Services Judiciaires :
Monsieur Hamidou BANAHARI, Magistrat
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ÉLEVAGE ET DE LA PÊCHE :
– Chef de Cabinet :
Monsieur Seydou DIAKITE, Vétérinaire et Ingénieur d’Elevage
Bamako, le 30 mars 2016.
Le Secrétaire général du Gouvernement,
 Madame  DIA KIT E  Fa t ou mata  N ’DIAYE
Commandeur de l’Ordre Natio

L’Afro-basket : le Congo accueille la compétition en août 2017

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Le bureau central de la Fiba-Afrique a confirmé le vendredi, l’organisation par le Congo de l’Afro basket 2017. La date de la compétition a été aussi dévoilée. Elle se tiendra du 17 au 31 août.
Selon la Fiba Afrique, le Congo a fait preuve d’un grand savoir-faire dans l’organisation des compétitions de haut niveau à travers les 11e Jeux africains de Brazzaville 2015.
Le Congo, a-t-elle appuyé, possède des installations sportives adéquates pour l’organisation d’un tel championnat. Brazzaville, rappelons-le, dispose d’un palais des sports de plus de 10000 places et quatre gymnases de qualité. La Fiba-Afrique a en outre attribué l’organisation de l’Afro basket des moins de 18 ans au Rwanda. La compétition, a-t-elle précisé, mettra aux prises douze sélections. Outre le titre continental, les sélections engagées disputeront les deux places offertes à l’Afrique pour les championnats du monde des moins de 19 ans, qui aura lieu pour la première fois au Caire en Egypte.
 Ce pays aura aussi le privilège d’abriter l’Afro basket des moins de 18 ans dans la catégorie féminine. Comme chez les messieurs, les deux premières places sont qualificatives à la phase finale du championnat du monde U-19 prévue en Italie. Le bureau central de la Fiba-Afrique.

Communiqué Conseil des Ministres du mercredi 30 mars 2016

Communiqué Conseil des Ministres du mercredi 30 mars 2016
Entamant sa communication autour de la célébration, le 4 avril 2016, du cinquante- sixième anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de veiller à la bonne organisation du grand défilé civil et militaire qui aura lieu sur le Boulevard Général De Gaulle ainsi que des autres manifestations prévues à l’occasion de la Fête nationale de l’Indépendance, sur l'ensemble du territoire national et au niveau de nos missions diplomatiques et consulaires. Le Président de la République invite les populations, particulièrement les jeunes, à participer, dans la communion, aux différentes festivités, pour marquer l'attachement patriotique des citoyens à la consolidation de l'indépendance et du rayonnement international du Sénégal.

Abordant l'impératif d'asseoir une politique sportive pluridisciplinaire, exemplaire et performante, le Chef de l’Etat renouvelle ses félicitations aux équipes nationales de basket-ball, de handball et de football et rappelle que le développement du sport dans toutes les localités du Sénégal reste une priorité  majeure. A cet effet, il demande au Gouvernement de prendre toutes les diligences requises en vue de réhabiliter le sport scolaire et universitaire, de poursuivre et d'intensifier le programme national de réalisation d'infrastructures sportives multifonctionnelles, de mettre en place un nouveau cadre de gouvernance du sport national, avec notamment, la signature systématique, entre l'Etat et les fédérations sportives, de contrats d'objectifs et de moyens.
 
Concluant sur ce point, le Président de la République rappelle au Gouvernement la nécessité de veiller, en rapport avec le Comité national Olympique et Sportif sénégalais (CNOSS), à la bonne préparation des athlètes sénégalais, en direction des Jeux olympiques d’été de Rio de Janeiro, au Brésil, et demande au Premier Ministre de présider une réunion spéciale sur la participation du Sénégal à cette importante compétition internationale.
 
Poursuivant son propos autour du soutien de l'Etat au développement du théâtre sénégalais, le Chef de l’Etat saisit l'occasion de la célébration, le 27 mars 2016, de la Journée mondiale du Théâtre, pour rendre un vibrant hommage à nos artistes comédiens, notamment ceux arrachés à notre affection, pour leur contribution remarquable au développement socio-culturel du Sénégal. Il félicite particulièrement les pensionnaires du Théâtre national Daniel SORANO et leur exprime la reconnaissance de la Nation pour le travail exemplaire accompli depuis la création de ce haut lieu de culture.
 
Le Président de la République indique également au Gouvernement la nécessité d'assurer une formation adéquate de nos comédiens, de mettre en place un système de financement adapté de la production et de la diffusion de pièces de théâtre,  qui s’inspirent de notre histoire, de notre diversité culturelle, de nos valeurs traditionnelles, ainsi que des œuvres littéraires et épopées sénégalaises et africaines. 
 
Enfin,  le Chef de l’Etat exhorte le Gouvernement à mutualiser les fonctions du Théâtre Daniel SORANO et du Grand Théâtre national, à adopter une nomenclature officielle des métiers liés aux Arts et à la Culture et à préparer un projet de loi d'orientation et de promotion des Arts et de la Culture, en vue de faire de ce secteur un puissant levier du Sénégal émergent et du Sénégal, une plateforme internationale de référence.

Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération.
Le Premier Ministre dans sa communication du jour a rendu compte de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait part au Conseil de la préparation de la campagne rizicole de contre-saison et du suivi de la campagne de commercialisation arachidière.
Le Ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions a rendu compte des travaux de la Commission mixte de sécurité sociale entre la France et le Sénégal qui s’est réunie à Paris, du 21 au 23 mars 2016.
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement des différents projets et réformes.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :

• le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la Cyber sécurité et la Protection des données à caractère personnel.
• le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam.

mercredi 30 mars 2016

Mauritanie: le sénat adopte un projet de loi relatif à la lutte contre le terrorisme

 Le sénat a adopté, mardi, au cours d'une audience plénière sous la présidence du sénateur Ba Abdoul El Hadj, vice-président du Sénat, un projet de loi modifiant certaines des dispositions de la loi N° 035/2010 du 21 juillet 2010 relative à la lutte contre le terrorisme. Devant le sénat, Me Brahim Ould Daddah, ministre de la Justice, a précisé que ce projet de loi complète certaines des dispositions de l'ancienne loi pour les mettre en conformité avec celles des conventions internationales en la matière, notamment les dispositions relatives au gel administratif immédiat des avoirs, actifs et ressources économiques appartenant aux personnes et institutions cités dans les décisions du Conseil de Sécurité de l'ONU, ou dans une liste nationale relative au terrorisme ou au financement des armes de destruction massive. Le ministre a par ailleurs ajouté que ces dispositions prises par le ministre de la justice lorsqu'il y a suspicion de terrorisme, sont automatiquement annulées dès que le contraire est prouvé.

Eliminatoires CAN 2017 : La Guinée Bissau, leader-surprise du groupe E (APA 29/03/16)

La sélection bissau guinéenne APA-Dakar (Sénégal) - La Guinée Bissau a mis à profit la 4ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017 de football pour conforter sa place de leader du groupe E, profitant d’un second match entre ses poursuivants immédiats, le Congo et la Zambie. Déjà vainqueurs du Kenya jeudi lors de la 3ème journée, les «Lycaons» ont remis ça dimanche à l'extérieur sur le même score (0-1) face au même adversaire, à l'occasion de la 4ème journée. Un but de Mendez en fin de partie (81e) permet aux surprenants Bissau Guinéens de bourrer leur fauteuil de leader avec 10 points au compteur. Ils devancent désormais les Congolais et les Zambiens, 7 pts chacun, qui se sont neutralisés lors de leurs deux confrontations (1-1 à chaque fois). Le Kenya, lanterne rouge avec 1 seul point, joue à la figuration. La Guinée Bissau a l'occasion de justifier leur nouveau trouble-fête lors de la réception à Bissau de la Zambie à l'occasion de la 5ème journée. Un succès lui permettrait d'entrouvrir les portes pour une première participation en phase finale de la CAN. Classement : 1er : Guinée-Bissau 10 pts+1, 2e : Congo 7 pts+2, 3e : Zambie 7 pts+1, 4e : Kenya 1 pt-4.

CAN 2017: la Mauritanie freinée en Gambie

L'équipe de MauritanieMauvaise opération pour la Mauritanie. Alors qu’ils avaient l’occasion de profiter de la confrontation entre l’Afrique du Sud et le Cameroun pour prendre la tête du groupe M des éliminatoires de la CAN 2017, les Mourabitounes ont été freinés à Bakau par la Gambie (0-0) ce mardi à l’occasion de la 4e journée. Les hommes de Corentin Martins ont toutefois su faire le dos rond pour limiter la casse. Ils conservent toutes leurs chances de qualification mais ils devront surprendre les Lions Indomptables ou les Bafana Bafana.

Ulisses Correia e Silva : « L’Afrique est une priorité pour le Cap-Vert »

Ulisses Correia e Silva Quinze ans après avoir perdu le pouvoir en 2001, le Mouvement pour la démocratie (MpD) reprend les rênes du Cap-Vert après sa victoire aux législatives du 20 mars face au PAICV, jusque là majoritaire. Son chef de file, Ulisses Correia e Silva, s'apprête donc à devenir le prochain Premier ministre de l'archipel au régime semi-parlementaire. À quelques semaines de son entrée en fonction, l’ancien maire de la capitale Praia se laisse le temps de la réflexion. S’il n’a pas encore entamé les consultations en vue de former son gouvernement, Ulisses Correia e Silva peaufine le profil de sa prochaine équipe, qu’il souhaite réduite. « Dix à douze ministres maximum », lui inclus, assure-t-il. Mais le nouvel homme fort du pays aura également fort à faire face à une économie rongée par le chômage et confrontée à la menace du virus Zika. Avant de prendre ses fonctions, Ulisses Correia e Silva a exposé sa feuille de route à Jeune Afrique. Interview. Jeune Afrique : À quoi ressemblera votre gouvernement ? Ulisses Correia e Silva : Nous réfléchissons actuellement à la forme qu’il prendra. Mais je peux vous dire que l’équipe gouvernementale sera resserrée et composée de 10 à 12 ministres, en m’incluant dans la liste. Il sera aussi ouvert à la société civile. Quelles seront vos premières mesures ? Notre première intervention concernera une entreprise très importante pour le pays, la TACV Cabo Verde Airlines [la compagnie d’aviation publique en grande difficulté financière]. Nous devons sauver cette compagnie, trouver des partenaires et parvenir à une restructuration. Cette entreprise est très importante non seulement en termes de transport, mais aussi en termes d’image. Nous allons aussi relancer la consultation sociale entre le patronat et les représentants syndicaux afin de parvenir à un consensus. Nous voulons être un État partenaire pour créer un environnement favorable à la croissance.

Guinée : une importante quantité d’obus découverte, à Kindia


 
C’est aux environs de 16 heures TU que les autorités communales, préfectorales et militaires en compagnie des démineurs ont procédé au déterrerement d'une importante quantité d’obus retrouvés dans une ancienne boutique au quartier Manquepas au cœur de la ville de Kindia


Cette exhumation s’est déroulée en présence d’une foule de curieux sur le visage desquels on lisait une certaine panique. La découverte de ces armes a plongé les citoyens de la ville de Kindia dans une grosse frayeur vu la montée en puissance du phénomène de terrorisme à travers le monde. Sur les circonstances de cette découverte, El hadj Abdourahamane  Sow explique : « C’est le fils d’un ancien commerçant de fer qui est aller faire cette déclaration aux autorités militaires que son défunt père détient ces obus sous la terre de leur boutique depuis des années pour son commerce. Aussitôt informées, les autorités militaires se sont déployées sur le terrain avec  les démineurs pour déterrer ces armes ».
 
Présentes sur les lieux, les autorités communales ont demandé davantage aux citoyens à la vigilance sur cet état de fait. Sogbe Mady Diané, chef service administration de la commune urbaine remercie ces démineurs. « Cette découverte montre que la ville de Kindia n’est pas à l’abri de cette menace djihadistes, mais nous remercions ces démineurs pour leur effort», affirme-t-il.
 
Pour le moment, les citoyens s’interrogent sur la présence de toutes ces armes de destruction massive dans leur zone, ce qui leur met dans une grosse inquiétude.
 
Pour plus de sécurité, la zone a été encerclée par une ligne d’accès interdit aux citoyens afin de leur permettre de vivre paisiblement.

Sit- in au ministère de l’administration territoriale : Des agents exigent une prise en compte de leurs préoccupations

Le Syndicat National du Personnel de l’Administration Générale et l’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina se disent préoccupés et condamnent l’obstination des autorités à rester sourdes aux préoccupations du personnel. C’est ce qui les a poussés à organiser un sit-in ce mardi 29 mars au ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure.


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Sit- in au ministère de l’administration territoriale : Des agents exigent une prise en compte de leurs préoccupations« Exiger une prise en compte des préoccupations du personnel » tel a été le mot d’ordre du sit-in des administrateurs civils, secrétaires administratifs et adjoints administratifs de ce jour 29 mars 2016.
En effet, pour Hamidou Dipama, président de l’Union nationale des administrateurs civils du Burkina, trois raisons justifient le mouvement d’humeur de ce matin. Il y a d’abord le constat selon lequel le pays traverse une situation difficile caractérisée par une remise en cause de l’autorité de l’Etat, une désagrégation accélérée de la société. Ensuite, les agents ont des préoccupations exprimées depuis belle lurette, qui malheureusement ne font pas encore l’objet d’examen. Enfin, il y a la question de l’adoption des textes qui jusque-là rencontre des difficultés.
L’action du jour affirme toujours M. Dipama, vise à attirer une fois de plus l’attention des autorités afin qu’elles prennent en compte les solutions qui avaient été déjà proposées à ces différentes préoccupations, et qu’elles trouvent le temps d’écouter les doléances de leurs camarades. Parce que, martèle-il : « c’est avec désolation qu’il nous a été donné d’entendre que le ministre n’a pas le temps pour gérer les questions relatives à l’administration du territoire. Et pour nous, c’est une source d’inquiétude ».
Quant au secrétaire général du syndicat national du personnel de l’administration générale Alexis Dakuyo, il a invité l’autorité en question à prêter une oreille attentive à leurs demandes, surtout en ce qui concerne l’adoption des textes. Car à son avis, ces textes vont contribuer sans nul doute à une amélioration de la gouvernance sur le territoire de façon générale, et participer à la dépolitisation de l’administration et au renforcement des capacités.
Le sit-in prévu de 07h à 15h à pris fin aux environs de 12h. Les différents représentants qui ont rencontré le secrétaire d’Etat disent ne pas avoir eu gain de cause. Ils promettent lancer un nouveau mot d’ordre pour passer à la vitesse supérieure dans les jours à venir, si rien n’est fait.
Annick Kabore (stagiaire)

Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat : le ministre Dramane Dembélé assigné en justice

Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat : le ministre Dramane Dembélé assigné en justice
Après avoir dénoncé la maldonne au niveau des logements sociaux de N’Tabacoro où 9 mois après leur attribution, 200 logements n’ont toujours pas trouvé d’occupants en violation de la loi, l’Association pour le collectif de logements sociaux du Mali (ACDLSMB) a assigné en justice le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat.
Prévu pour le 22 mars dernier, le jugement a finalement été remis au 6 avril prochain au Tribunal de grande instance de la Commune VI du district de Bamako. Dans sa plainte adressée à la justice, l’Association établit une violation du décret N°2015-0351/P-RM du 8 mai 2015, fixant les modalités d’attribution et de gestion des logements sociaux, en son article 2, alinéa 2 qui stipule que « les logements sociaux sont réalisés dans le cadre d’un programme gouvernemental et visent à faciliter l’accès des couches à revenus faibles et intermédiaires au logement ».

L’ACDLSMB en vient à la conclusion que vu la qualité de certains bénéficiaires des logements sociaux récemment attribués à N’Tabacoro (même la famille du Premier ministre y fait parti), cet alinéa se trouve foulé aux pieds. Et lorsque pour des logements du type F5, il faut payer mensuellement 125 000 FCFA pendant 25 ans, alors l’Association ne peut que se demander en quoi un tel logement est-il social.
C’est pourquoi, il milite pour la fin des logements de type F5. Aussi, l’ACDLSMB ne digère pas la composition de la commission d’attribution des logements sociaux notamment au niveau du district de Bamako où 13 départements ministériels sont représentés contre trois représentants de la société civile parmi lesquels un pour les organisations de défense du droit au logement desquelles relève l’ACDLSMB. Aussi, l’ACDLSMB milite pour la suppression de l’apport personnel, une clause introduite au temps d’IBK.

En ce qui concerne le chapitre III du décret, relatif au retrait et la réaffectation des logements sociaux, l’ACDLSMB constate une violation de l’article 24. Cet article évoque les raisons pour lesquelles les logements sont retirés à leurs bénéficiaires, et parmi ces raisons il y a l’inoccupation du logement attribué dans un délai de trois mois à compter du démarrage des formalités d’acquisition. Or, nous en sommes aujourd’hui au 9e mois, quand 200 logements n’ont toujours pas trouvé d’occupants.
En la matière, l’argument du ministre Dramane Dembélé a été que ces logements appartiennent à des Maliens de l’extérieur. Ce qui est faux et on s’en rend compte en vérifiant la liste établie par l’huissier Abdoulaye Camara où figure des bénéficiaires bien résidants au Mali. Parmi les logements qui ont des occupants, on constate déjà des transformations non autorisées. Ce qui est aussi une autre violation du décret.

Administration publique : Denis Sassou N’Guesso surprend les fonctionnaires dans leurs lieux de travail

La visite surprise du président de la République, Denis Sassou N’Guesso,  hier matin, dans plusieurs administrations publiques de Brazzaville, a recueilli un écho favorable  au sein de la population qui a visiblement marqué son adhésion à la nouvelle République.
L’image est loin de celle que les populations sont habituées à voir, où le cortège présidentiel corsé ne permet même pas d’apercevoir Denis Sassou N’Guesso. Ce matin, c’est un président fraichement élu qui arrive au ministère de la Santé et de la population et celui de la Fonction publique à pied, après une escale d’inspection aux ministères de la Justice et des Affaires étrangères où il s’est rassuré que les fonctionnaires étaient bel et bien à leurs postes.
Denis Sassou N’Guesso a commencé cette ronde à la présidence de la République, inévitablement. C’est avec surprise que ses collaborateurs l’ont vu prendre les couloirs des bureaux. Jovial et d’un ton rassuré, il a demandé si tout le monde était à son poste. Le président n’a pas manqué de rappeler des sanctions à l’endroit de ceux qui gâcheraient leurs devoirs quotidiens. Un signal fort qui vient mettre une croix  au laxisme et à l’impunité tant décriés ?
Même chose partout où il est passé, appréciant ici et là les commodités qu’accompagnent certains fonctionnaires dans leur travail, à l’instar du ministère de la Justice où le bâtiment est neuf, et fustigeant également l’insalubrité tout proche des édifices comme au ministère de la Santé.
La visite impromptue du président de la République a lieu le jour même où l’opposition a lancé illégalement une ville morte. Denis Sassou N’Guesso a constaté la présence des travailleurs dans les bureaux. Même constat sur les avenues des Trois martyrs et de la Paix, dans les arrondissements 4 Moungali et 3 Poto-poto, où le cortège est passé. Notant au passage la présence des boutiques, magasins et échoppes tous ouverts. Mais surtout des Brazzavillois qui ont librement  vaqué  à leurs occupations quotidiennes. 

Moustapha Niasse au sujet du livre blasphématoire sur le Prophète : « Ils continueront à attaquer le Prophète, par contre ils ne pourront rien contre lui et sa mission… »

Le Président de l’Assemblée Nationale, Moutapha Niasse, qui recevait en audience des membres de la Ligue Islamique mondiale, s’est exprimé à sa sortie d’audience sur l’ouvrage de la tunisienne Hela Ouardi, intitulé «Les derniers jours de Muhammad», jugé blasphématoire et interdit de vente au Sénégal.
Pour Moustapha Niasse, au-delà de cet écrivain, d’autres continueront à attaquer le Prophète, mais ne pourront jamais souiller sa mission. « Le prophète Mouhamed (PSL) a vécu 40 ans  avant de recevoir à cet âge, la révélation,  pendant 23 ans, il a reçu les 114 sourates qui constituent le texte coranique. A l’époque, des gens dont on ne parle plus maintenant, l'attaquaient déjà. Par contre, personne n’appelle à la prière sans pour autant citer le nom du Prophète (PSL), aucun musulman ne termine sa prière sans formuler des prières à son endroit. Même s’il est attaqué, d’autres personnes continueront encore à le faire, par contre personne ne pourra rien contre lui et la mission que Dieu lui avait confiée et qu’il a menée jusqu'à sa disparition. Et il est encore plus que jamais avec nous », dira t-il...
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mardi 29 mars 2016

CAN 2017: la Mauritanie gagne sur le fil face à la Gambie

Les joueurs de l'équipe nationale de la Mauritanie.L’équipe de Mauritanie a battu celle de Gambie 2-1, ce 25 mars 2016 à Nouakchott, grâce à un doublé de l’attaquant Moulaye Ahmed Khalil « Bessam ». Une victoire qui permet aux Mauritaniens de rester en course dans le groupe M des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2017. Les Gambiens, tenteront de prendre leur revanche aujourd'hui 29 mars, lors de la 4e journée.

Guinée: du rififi à la Haute Autorité de la communication

Martine Condé, président de la Haute Autorité de la communication (HAC)Depuis le 24 mars dernier, le poste de président de la Haute Autorité de la communication est vacant en Guinée. En conflit avec leur présidente Martine Condé depuis mars 2015, neuf des onze commissaires de l'institution de régulation de la presse ont décidé de lui retirer leur confiance. La Haute Autorité de la communication (HAC) n’a plus de patronne. Neuf commissaires sur onze ont retiré leur confiance à Martine Condé, jeudi 24 mars, et ont décidé de ne plus la reconnaître comme présidente de l’institution de régulation de la presse. Cette décision est intervenue au terme d’interminables palabres entre Martine Condé et ses collègues, qui ont conduit à la paralysie totale de la HAC pendant au moins trois mois. « Nous avons été victimes, depuis mars 2015, d’un management inintelligent qui a abouti à nous conduire dans le mur. Depuis trois à quatre mois, la Haute Autorité de la communication est bloquée. Rien n’a été fait durant ces quatre mois-là », s’insurge le porte-parole des commissaires.

LE CAP VERT DEFAIT PAR LE MAROC (CAN 2017)

Hervé Renard, sélectionneur du Maroc.Hervé Renard a remporté son premier match sur le banc du Maroc, 1-0 face au Cap Vert, tandis que l'Afrique du Sud, mal partie dans sa campagne de qualifications pour la Coupe d'Afrique des Nations 2017, n'a pu faire mieux que match nul contre le Cameroun samedi (2-2). Du coup, le Cameroun reste leader du groupe M avec 7 points, devant la Mauritanie, 6 points. L’Afrique du Sud est 3e avec 2 points, et voit s’éloigner la perspective de disputer la CAN, malgré un but extraordinaire de Hlompho Kekana contre le Cameroun. A la 50e minute, alors que le score était de 1-1, il a récupéré le ballon dans son propre camp, le long de la ligne de touche, pour expédier dans la foulée un missile de plus de 50 mètres qui lobbait le gardien camerounais. Le Sud-Africain de 30 ans pensait alors donner la victoire à son équipe, qui n’a pris qu’un point lors de ses deux premiers matches de qualifications. Mais le Marseillais Nicolas Nkoulou a égalisé pour le leader camerounais à 20 minutes de la fin du match (67e). Auparavant, Tokelo Rantie avait causé beaucoup de problèmes à la défense camerounaise et inscrit le premier but sud-africain (17e), mais Siani a égalisé pour le Cameroun en fin de première période (44e). En revanche, le Maroc d’Hervé Renard a assuré un petit succès face au Cap Vert, grâce à un pénalty transformé par l’attaquant de Grenade Youssef El-Arabi en première période (25e). Il enchaîne un troisième succès en trois matches dans ces qualifications et prend ainsi la tête du groupe F, occupée jusque là par le Cap Vert.

Accord des Etats sahélo-sahariens pour renforcer leur coopération antiterroriste

Le ministre égyptien de la Défense Sedki Sobhi Les ministres de la Défense ou représentants de 27 pays de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) ont convenu vendredi de renforcer la coopération en matière de lutte antiterroriste, lors d'une réunion dans la péninsule égyptienne du Sinaï. Les membres de la CEN-SAD se sont mis d'accord pour "un renforcement de la coopération dans la lutte antiterroriste", selon un projet de résolution lu par le ministre égyptien de la Défense Sedki Sobhi à l'issue d'une réunion de deux jours à Charm el-Cheikh, dans le sud du Sinaï. La résolution, qui sera présentée aux présidents des Etats membres, met l'accent sur un partage des renseignements et l'établissement de patrouilles conjointes aux frontières. Les ministres ont aussi convenu de mettre en place "un centre antiterroriste basé au Caire", a ajouté M. Sobhi. Plusieurs membres de la CEN-SAD sont confrontés aux violences des jihadistes qui ont tué des milliers de personnes dans des attaques dans la région et pris même le contrôle de secteurs dans certains de ces pays, comme en Libye. Rien qu'en Egypte, les islamistes extrémistes ont tué des centaines de policiers et soldats dans des attaques, selon les autorités egyptiennes. L'attentat le plus spectaculaire a été celui perpétré fin octobre contre un avion charter russe dans le Sinaï, un drame qui a coûté la vie à ses 224 occupants. Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) avait revendiqué l'attaque. "Le terrorisme ignore les frontières (...) Aucun Etat ne peut s'en prémunir seul, il faut des réponses coordonnées et concertées", avait indiqué jeudi le secrétaire général de la CEN-SAD, le Nigérien Ibrahim Sani Abani, citant notamment Al-Qaïda au Maghreb islamique, les shebabs somaliens, le groupe islamiste extrémiste nigérian Boko Haram et l'EI. La CEN-SAD est une organisation régionale regroupant 28 Etats africains, créée en 1998 à l'initiative du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, tué en 2011 pendant une révolte populaire. Un de ses principaux objectifs était l'établissement d'une zone de libre-échange.

Agroalimentaire : Éric-Bastien Ballouhey se diversifie

Le Français Éric-Bastien Ballouhey, fondateur des Grands Moulins de Mauritanie Le Français Éric-Bastien Ballouhey, fondateur des Grands Moulins de Mauritanie et actionnaire d'une minoterie aux îles Canaries (Espagne), accélère la diversification de ses activités. En mai, il lancera, toujours en Mauritanie, la production de son usine de pâtes alimentaires, d’une capacité de 12 000 tonnes par an. En parallèle, l’homme d’affaires travaille à structurer une véritable filière avicole dans le pays, en aidant les quelques éleveurs existants, mais aussi en se lançant lui-même : la création d’un couvoir et d’un abattoir est évoquée. En revanche, la féroce compétition dans le secteur minotier au sud du Sahara bloque ses ambitions.

Hôpital de l’ex-secteur 30 : ‘’Fin des travaux pour fin mai, au plus tard’’, instructions du Président du Faso

Le chantier de construction de l’hôpital du secteur 49 (ex-secteur 30) de la ville de Ouagadougou est ‘’presqu’à terme’’. Avec un taux de réalisation d’environ 98%, la fin des travaux est attendue pour fin mai prochain et sa mise en service pour août-septembre 2016. C’est ce qui ressort de la visite du Président du Faso ce dimanche 27 mars 2016.


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Hôpital de l’ex-secteur 30 : ‘’Fin des travaux pour fin mai, au plus tard’’, instructions du Président du Faso Arrivé à 12 h sur le site et dans un cortège léger, le Président du Faso a été accueilli par le ministre de la santé, accompagné de ses collaborateurs. Après une brève présentation cartographique de l’établissement, Roch Kaboré a eu une visite guidée, compartiment par compartiment, de ce pôle hospitalier. Ainsi, de la maternité à la morgue, en passant par les urgences et autres services intermédiaires, Roch Kaboré a touché du doigt les réalités avant un tête-à-tête avec le personnel administratif de l’hôpital.
Après 1 h 30 de périple, le Président du Faso a exprimé sa satisfaction de savoir que le projet peut être accéléré. De ce fait, il dit tenir à l’ouverture de l’hôpital d’ici au mois de septembre 2016, au plus tard. « J’ai constaté avec beaucoup de satisfaction que nous pouvons faire accélérer ce projet, parce que nous tenons à ce que d’ici au mois d’août-septembre 2016, cet hôpital soit ouvert », a-t-il souligné, faisant le constat que des travaux, notamment de connexion avec la SONABEL (électricité), l’ONEA (eau) et le pavage ne sont pas encore effectifs. ‘’Les instructions ont été données pour qu’au plus tard, fin mai, les travaux soient terminés, pour permettre à l’équipementier de pouvoir installer le matériel médical dans les différents services, et procéder au test avant qu’on puisse l’ouvrir’’, a confié le Président du Faso. Pour cela, il annonce une autre visite le 30 avril prochain pour voir l’avancement des travaux. D’où son appel à l’ensemble de tous ceux qui agissent dans le cadre de ce projet, d’aller vite afin de mettre à la disposition des populations, des services modernes. « Nous commençons par cet hôpital. Je pense que si l’exemple est réussi du point de vue de l’organisation et de sa gestion interne, cela nous permettra de dupliquer ce type de constructions dans l’ensemble de notre pays », promet-il avant d’expliquer que l’engagement a été pris de construire le bâtiment de l’imagerie dont le financement n’avait pas été prévu au départ.
‘’Les équipements qui concernent le côté maternel et infantile également, nous avons pris l’engagement de rechercher les moyens avec les pays amis pour procéder à l’équipement. L’hôpital est moderne dans sa conception mais il reste à ce qu’on puisse tester tous les circuits, les installations avant de l’ouvrir’’, a ajouté le visiteur de cette journée de Pâques, rassurant que le gouvernement fera tout ce qui est à ses moyens pour que cet établissement soit un hôpital complet.
Selon le coordonnateur du projet, Abdoul Malick Ouédraogo,il était important que le Président du Faso vienne constater l’état d’avancement et galvaniser les entreprises engagées sur le projet.Le taux d’exécution des travaux étant estimé, selon M. Ouédraogo,à environ 98%, l’achèvement des travaux d’épuration des eaux et la fourniture des équipements complémentaires pourront, dit-il, rendre l’hôpital fonctionnel au plus tard en septembre 2016. Il est donc demandé aux entreprises d’utiliser le groupe électrogène pour les essais, en attendant l’arrivée de l’électricité.
Entamé en 2010, le projet de l’hôpital de 350 lits de l’ex-secteur 30 (actuel secteur 49) s’inscrivait dans le cadre du programme d’urgence, suite aux inondations du 1er septembre 2009 qui ont montré la faiblesse du dispositif sanitaire de la ville de Ouagadougou, aussi bien en infrastructures qu’en équipements.
Le projet est réalisé sur un site de 10 hectares et comprend actuellement 29 bâtiments dont 15 en R+1 et 14 en RDC.
Oumar L. OUEDRAOGO