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lundi 29 février 2016

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE APRES 21 ANS DE POUVOIR SE PRESENTE A NOUVEAU

Yaya Jammeh, président de la Gambie.En Gambie, le président Yahya Jammeh est candidat à sa propre succession. L'élection présidentielle dans le pays est prévue le 1er décembre. C'est lors d'un congrès, vendredi 26 février, que l'actuel chef de l'Etat, arrivé au pouvoir après un coup d'Etat militaire, a été désigné candidat par son parti, l'Alliance pour la réorientation et la construction patriotique (APRC). La réunion s'est tenue dans le village natal de Yahya Jammeh, à Kanilaï, dans l'ouest du pays. Les images de cette réunion ont été diffusées dimanche soir par la télévision publique gambienne. Après 21 ans au pouvoir, Yahya Jammeh se va donc briguer un cinquième mandat malgré les critiques de la communauté internationale. Le chef de l'Etat gambien l'a répété vendredi lors de son investiture : il n’est pas question de mettre en place une limitation des mandats. « Nous sommes en démocratie (...) N'importe quel chef d'Etat occidental ou autre dirigeant qui viendrait parler de limitation de mandat en Gambie verra ce que je lui dirais », a-t-il affirmé.

Signature d'un protocole scientifique et culturel entre le Cap - Vert et Macao

José Mario Correia, directeur général de l'Enseignement supérieurPRAIA, (Xinhua) -- Le Cap-Vert et Macao ont signé vendredi, à Mindelo, un accord de coopération scientifique, éducatif et culturel et pour la mobilité des étudiants, a rapporté la presse capverdienne. Le directeur général de l'Enseignement supérieur, José Mario Correia, qui a signé le document, a souligné que le protocole prévoit notamment l'éducation et la formation dans le domaine de la langue chinoise et de la culture dans le cadre de la gestion des casinos et des jeux. "Le Cap-Vert ne peut pas avoir des ambitions d'occuper le travail dans le secteur du divertissement et de la culture sans avoir des professionnels avec le profil pour travailler dans ces activités", a précisé M. Correia. Le directeur de l'Ecole de langues et de traduction de Macao, Luciano Daniel, a estimé que le protocole est "seulement" un point de départ, car d'autres actions ont été identifiées par les deux parties. Selon l'accord, l'Institut polytechnique de Macao sera chargé de la formation pour les cours de langue chinoise et de sciences de gestion de jeu et de divertissement.

ELECTRICITE A SIGUIRI LES PRIVES ENTRENT DANS LA DANSE

Ces derniers temps,  le réseau électrique de la préfecture de Siguiri est partagé entre délestage et surcharge. Cela s'explique par les coupures intempestives et voire même le non respect des heures de desserte de l'électricité dans les quartiers, a-t-on constaté sur place.

   
La société d’électricité (EDG) de Siguiri ne parvient pas à satisfaire ses multiples clients plus particulièrement ceux de la commune urbaine, qui ne cessent de se plaindre par rapport aux coupures intempestives du courant électrique. Et sur ce, nombreux sont les habitants qui qualifient le courant fournit par intermittence par EDG de « clignotant », à cause de sa rareté. Ils préfèrent s'abonner aux groupes électrogènes des prestataires privés actuellement installés dans plusieurs endroits de la ville. Chez ces privés, même dans les hameaux, le cota est fixé à 5000 GNF par jour et  par prise et cela pour 6 heures de temps de fourniture sans interruption.
 
«  L'implantation de ces groupes électrogènes privées a presque fait oublier aux Siguirinkas le problème de l'EDG, sinon, ce n'est pas possible, les va et vient sont insupportables », affirme   Abdoulaye Thiam, citoyen de la ville.
 
Face à cette situation de délestage, le directeur de l'EDG de Siguiri Mamadou Savané a brisé le silence. « Ce délestage est dû à l'électrification de quelques districts de la sous préfecture de Bouré. car ce sont les 3 groupes de la SAG (société aurifère de Guinée)) qui assurent la desserte. Et aujourd'hui, ces 2400 kilos watt couvrent Bouré et la commune urbaine. C'est la cause ! Mais bientôt ça ira », affirme-t-il.
 
Pour corroborer les dires de M. Savané, nous avons constaté sur le terrain la reprise de l'implantation des poteaux électriques par une entreprise de la place. C’est un projet qui avait commencé fin décembre 2015, mais qui a connu un temps d’arrêt. Sur place, les travailleurs disent rencontrer des difficultés énormes, car les trous précédemment creusés ont été bouchés par les riverains, parce que transformés en poubelle. «  Par peur que nous ne tombions dans ces trous, nous sommes obligés de reprendre le travail », disent-ils. Selon des sources proches du dossier, ce réseau électrique viendra du Mali voisin.                                                    
 

La Guinée-Bissau devrait s'inspirer du modèle de gestion de l'Etat chinois, selon un député bissau-guinéen

 Le président bissau guinéen José Mario Vaz et Wang Hua, ambassadeur de chine en Guinée BissauBISSAU, (Xinhua) -- Le député bissau-guinéen Nicolau dos Santos a déclaré jeudi lors d'une interview accordée à Xinhua que "la prochaine visite en Chine d'une délégation de partis politiques bissau-guinéens devrait être l'occasion de s'inspirer du modèle de gestion de l'Etat chinois". M. Santos est membre de cette délégation de cinq partis politiques qui doit se rendre en visite en Chine à partir du 29 février pour une semaine. La délégation sera conduite par le ministre bissau-guinéen des Affaires étrangères, Artur Silva. Egalement président de l'Association d'amitié Guinée-Bissau/Chine, M. Santos a ajouté que les cinq partis politiques participeront à un séminaire sur les relations entre le parti et l'Etat à l'exemple du Parti communiste chinois. "Nous saisirons cette occasion pour mieux comprendre comment l'état doit être géré", a-t-il déclaré. Le programme de visite prévoit des rencontres avec les autorités et des hommes d'affaires qui se préparent à investir plus de 400 millions de dollars dans divers secteurs en Guinée-Bissau. "Les relations de coopération bilatérale entre les deux pays vont dominer ces rencontres", a précisé M. Santos. Selon plusieurs observateurs à Bissau, cette visite intervient au moment où certains entrepreneurs chinois opérant dans l'industrie du bois se sentent lésés par les autorités bissau-guinéennes. Mais, cette situation ne change en rien la coopération entre les deux pays, estiment les analystes. "La Guinée-Bissau continuera à bénéficier de l'appui du gouvernement de la Chine", a affirmé M. Santos. La Chine est l'un des principaux partenaires de développement de la Guinée-Bissau. La plupart des grands édifices publics à Bissau (l'hôpital militaire, le siège du parlement, le palais du gouvernement et le palais de Justice notamment) ont été construits par les Chinois.

Mauritanie : Médina Assurances sur le marché

Avec une quinzaine d’opérateurs, plus deux (2) courtiers étrangers (ASCOMA et Gras Savoie) et un chiffre global relativement modeste de 6 millions de dollars us, le marché mauritanien des assurances continuent à enregistrer l’arrivée de nouveaux opérateurs. Le dernier exemple en date est la compagnie « Médina Assurances ». Celle-ci est titulaire d’un agrément délivré par les autorités compétentes depuis le 02 janvier dernier. Son capital de 300 millions d’ouguiyas, soit prés de 900.000 dollars us, entièrement libéré, est détenu par des privés nationaux. L’agrément de la nouvelle compagnie d’assurances couvre plusieurs branches : l’incendie, les divers risques, l’automobile, l’aviation, le transport maritime….. « Nous sommes dans une phase de développement de nos activités. Nous implantons nos représentations dans toutes les communes de Nouakchott et au niveau de tous les départements de la Mauritanie.Nous entendons lancer de nouveaux produits sur le marché national en vue de donner un nouvel élan aux activités liées aux assurances, qui doivent grandement contribuer à la création d’un marché financier auquel nous aspirons » explique le Directeur Général de la nouvelle compagnie, Lemrabott Ould Bouh. « Ces nouveaux produits seront en rapport direct avec le quotidien des mauritanien » ajoute Mr Bah NDeddou, conseiller chargé du « Sharia Board ».

Koulouba : La lutte contre le terrorisme au menu des échanges entre le Chef Suprême des Armées et les Officiers stagiaires de l’ESIG

stratégies pour enrayer la menace terroriste dans la sous-région mais aussi dans le monde.
Le Chef de l’Etat s’est réjoui de ces échanges très enrichissants entre politiques et militaires appelés à développer des synergies dans le contexte de la lutte contre le terrorisme.
Pour conclure en apothéose, le Chef de l’Etat a offert un cocktail à ses hôtes dans le jardin du Palais de Koulouba, avant de leur souhaiter un bon retour au Cameroun.
A n’en pas douter, ce voyage d’études contribuera à renforcer la formation reçue au sein de l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre du Cameroun dont la mission est de préparer les officiers supérieurs africains, américains et européens à exercer de hautes responsabilités au sein de l’armée de leurs pays respectifs. En outre, la formation à l’ESIG permet aux stagiaires de maîtriser l’emploi des forces armées en opération.
Il faut rappeler que plusieurs officiers maliens ont poursuivi des formations à l’ESIG du Cameroun.

Coopération Burkina Faso- Japon : De l’aide alimentaire pour les populations vulnérables

Le gouvernement japonais, à travers sa répresentation diplomatique au Burkina Faso, a apporté une aide alimentaire au pays des Hommes Intègre. La signature et l’échange des notes a eu lieu le vendredi 26 février 2016.
gouvernement japonais, à travers sa répresentation diplomatique au Burkina Faso, a apporté une aide alimentaire au pays des Hommes Intègre. La signature et l’échange des notes a eu lieu le vendredi 26 février 2016.


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Coopération Burkina Faso- Japon : De l’aide alimentaire pour les populations vulnérablesLa coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Japon qui a débuté au début des années 1960 se porte bien. Et à titre d’exemple, c’est un montant global de 33.750.000.000 de francs cfa que le Japon a mis gracieusement à la disposition du Burkina de 1994 à nos jours, au titre de l’aide alimentaire non remboursable. Cette coopération vient une fois de plus d’être célébrée par l’octroi d’une aide alimentaire de 2,5 milliards au profit du gouvernement et des populations burkinabè. L’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Masato Futaishi a expliqué ce geste par la nécessité de soutenir les populations burkinabè et en particulier celles vulnérables : "L’aide alimentaire d’aujourd’hui va contribuer à satisfaire les besoins nutritionnels et alimentaires des populations vulnérables et stabiliser les prix des céréales sur le marché et aussi garantir la sécurité alimentaire", a dit le diplomate Nippon. La particularité de cette aide est que le gouvernement burkinabè en contrepartie, a travers la Société Nationale de Gestion du Stock de Sécurité (SONAGESS) s’engage à constituer un fonds en cédant le riz aux populations à prix social. Grâce à ce fonds, divers projets pourront être réalisés.
La coopération entre les deux pays a porté des fruits et on peut citer entre autres la construction de l’échangeur de l’Ouest, du nouveau pavillon du SIAO ( Pavillon du Soleil Lévant), le renforcement des capacités des acteurs de la Comission Electorale Nationale Indépendante ( CENI) ainsi que du renforcements des capacités opérationnelles du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS).
La partie burkinabè à travers son ministre des afffaires étrangères et des Burkinabès de l’extérieur, Alpha BARRY a marqué sa satisfaction quant à l’excellence des rélations qui prévaut entre les deux pays. Pour lui, " Ce don contribuera, à n’en pas douter, à renforcer les efforts inlassables fournis par le gouvernement burkinabè dans l’atteinte des objectifs de la sécurité alimentaire, notamment le plan de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, adopté au conseil des ministres du 10 février 2016”. Il a rassuré les donateurs quant à la bonne gestion qui sera faite de l’aide reçue.

Port autonome de Brazzaville : le budget 2016 arrêté à près de 3 milliards FCFA

Ce budget, qui s’élève en recettes et dépenses à la somme de 2, 940 milliards francs CFA, a été adopté le 26 février, au cours de la 8ème session budgétaire du conseil d’administration du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS). L’enveloppe prévisionnelle arrêtée, servira pour réaliser certains travaux de réhabilitation et d’assainissement tant au niveau du port de Brazzaville que dans les ports secondaires.
Cinq points ont constitué le menu de ces assises dirigées par Jean Louis Osso, président du conseil d’administration du Pabps. Après avoir pris acte du rapport de gestion 2014, du rapport d’activités 2015 et approuvé le programme d’activités 2016, les administrateurs ont adopté à l’unanimité, le budget du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires, exercice 2016.
Selon le communiqué final sanctionnant les travaux du conseil, ce budget de 2,940 milliards FCFA comprend 2.912. 800 millions francs CFA destinés aux charges d’exploitation, et 27.200.000 FCFA, pour la marge bénéficiaire prévisionnelle. Les investissements sur fonds propre du port, sont eux, arrêtés à la somme de 303 millions FCFA.
Cette somme prévisionnelle permettra à la direction générale du Pabps, d’améliorer les conditions de travail et d’accessibilité au sein du Port autonome de Brazzaville. L’objectif étant de redonner à cette structure, sa vocation de port de transit au niveau de l’Afrique centrale.
Cet argent sera d’un grand appoint pour réhabiliter et assainir les différents ports secondaires, disséminés sur l’ensemble du territoire afin que ceux-ci aussi, contribuent au développement du sous-secteur mais surtout à la diversification de l’économie et à la création des emplois, souligne le communiqué. Au terme des travaux, le conseil a pris quatre délibérations et trois recommandations.
En ce qui concerne les délibérations, celles-ci portent entre autres, sur l’approbation du procès-verbal de la 7ème session; de l’adoption du règlement d’exploitation et de police du PABPS; de l’insertion du domaine public portuaire de Lékéty (Couvette-Ouest) dans la circonscription du Pabps.
S’agissant des recommandations, le conseil exige l’application du manuel des procédures; la codification des primes des commissions ainsi que la facturation des dommages matériels causés lors de l’opération de police « Mbata ya Bakolo ».

Port autonome de Brazzaville : le budget 2016 arrêté à près de 3 milliards FCFA

Ce budget, qui s’élève en recettes et dépenses à la somme de 2, 940 milliards francs CFA, a été adopté le 26 février, au cours de la 8ème session budgétaire du conseil d’administration du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS). L’enveloppe prévisionnelle arrêtée, servira pour réaliser certains travaux de réhabilitation et d’assainissement tant au niveau du port de Brazzaville que dans les ports secondaires.
Cinq points ont constitué le menu de ces assises dirigées par Jean Louis Osso, président du conseil d’administration du Pabps. Après avoir pris acte du rapport de gestion 2014, du rapport d’activités 2015 et approuvé le programme d’activités 2016, les administrateurs ont adopté à l’unanimité, le budget du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires, exercice 2016.
Selon le communiqué final sanctionnant les travaux du conseil, ce budget de 2,940 milliards FCFA comprend 2.912. 800 millions francs CFA destinés aux charges d’exploitation, et 27.200.000 FCFA, pour la marge bénéficiaire prévisionnelle. Les investissements sur fonds propre du port, sont eux, arrêtés à la somme de 303 millions FCFA.
Cette somme prévisionnelle permettra à la direction générale du Pabps, d’améliorer les conditions de travail et d’accessibilité au sein du Port autonome de Brazzaville. L’objectif étant de redonner à cette structure, sa vocation de port de transit au niveau de l’Afrique centrale.
Cet argent sera d’un grand appoint pour réhabiliter et assainir les différents ports secondaires, disséminés sur l’ensemble du territoire afin que ceux-ci aussi, contribuent au développement du sous-secteur mais surtout à la diversification de l’économie et à la création des emplois, souligne le communiqué. Au terme des travaux, le conseil a pris quatre délibérations et trois recommandations.
En ce qui concerne les délibérations, celles-ci portent entre autres, sur l’approbation du procès-verbal de la 7ème session; de l’adoption du règlement d’exploitation et de police du PABPS; de l’insertion du domaine public portuaire de Lékéty (Couvette-Ouest) dans la circonscription du Pabps.
S’agissant des recommandations, le conseil exige l’application du manuel des procédures; la codification des primes des commissions ainsi que la facturation des dommages matériels causés lors de l’opération de police « Mbata ya Bakolo ».

Conseil des ministres exceptionnel aujourd’hui : Pour quoi Macky Sall convoque ses ministres ce Lundi

Conseil des ministres exceptionnel aujourd’hui : Pour quoi Macky Sall convoque ses ministres ce Lundi

vendredi 26 février 2016

Prochaine ouverture d'un Institut Confucius à l'Université du Cap-Vert

L'Université du Cap-Vert (Uni-CV)PRAIA, (Xinhua) -- La capitale capverdienne Praia accueillera vendredi la cérémonie d'ouverture officielle de l'Institut Confucius pour l'enseignement de la culture et de la langue chinoises dans l'archipel, situé à l'Université du Cap-Vert (Uni-CV), a appris Xinhua de source officielle. Dans un communiqué de presse, l'Uni-CV a expliqué que l'Institute Confucius est conçu pour l'enseignement de la langue chinoise et la diffusion de la culture chinoise, ainsi que l'histoire de la Chine par le biais de diverses activités de formation. La même source a aussi ajouté que la présence de l'Institute à l'Université du Cap-Vert vise à renforcer les liens "impérissables" des échanges culturel et universitaire entre les deux pays. "L'installation de l'Institut Confucius à l'Université du Cap-Vert est, depuis leurs préparations, un jalon dans l'histoire des relations entre la Chine et le Cap-Vert", a fait remarquer l'Uni-CV.

Prochaine ouverture d'un Institut Confucius à l'Université du Cap-Vert

L'Université du Cap-Vert (Uni-CV)PRAIA, (Xinhua) -- La capitale capverdienne Praia accueillera vendredi la cérémonie d'ouverture officielle de l'Institut Confucius pour l'enseignement de la culture et de la langue chinoises dans l'archipel, situé à l'Université du Cap-Vert (Uni-CV), a appris Xinhua de source officielle. Dans un communiqué de presse, l'Uni-CV a expliqué que l'Institute Confucius est conçu pour l'enseignement de la langue chinoise et la diffusion de la culture chinoise, ainsi que l'histoire de la Chine par le biais de diverses activités de formation. La même source a aussi ajouté que la présence de l'Institute à l'Université du Cap-Vert vise à renforcer les liens "impérissables" des échanges culturel et universitaire entre les deux pays. "L'installation de l'Institut Confucius à l'Université du Cap-Vert est, depuis leurs préparations, un jalon dans l'histoire des relations entre la Chine et le Cap-Vert", a fait remarquer l'Uni-CV.

Gambie: mort en prison du patron du syndicat dissous des transporteurs

Arrêté puis envoyé en prison avec ses camarades pour avoir osé demander la réduction du prix du carburant à la pompe, Sheriff Dibba, le patron du syndicat national des transporteurs Gambiens dissous de la Gambia National Transport Control Association (GNTCA) est mort ce dimanche dans sa cellule du bagne de Mile Two à Banjul. Sheriff Dibba était déjà très mal en point au moment de son transfert par les services de renseignement de la «National Intelligence Agency» (NIA) qui l’ont conduit dans cette prison, révèle «Enquête». Passage obligé pour les personnes accusées de défier l’autorité du président Yahya Jammeh, la NIA regorge de méthodes particulières pour extorquer des aveux aux malheureux qui atterrissent dans ses salles d’interrogatoire. Ce fut le cas de Dibba dont l’état de santé s’est détérioré à la Prison de Mile Two où il avait été confiné après avoir été accusé, il y a quelques semaines, d’avoir commis des crimes économiques. Une accusation tombée en même temps que la dissolution de son syndicat et la publication d’un nouveau décret annonçant que la collecte des contributions quotidiennes entre chauffeurs, puis connus sous le nom de «mandats» est désormais un crime économique. «C’est sur cette base qu’il a été envoyé en prison où il est décédé ce dimanche vers 11 heures. Pris de panique, les responsables de la prison ont transféré le corps au centre de santé de Bakau, le temps de savoir la conduite à tenir. La rumeur du décès de Sheriff Dibba allant crescendo, les autorités furent obligées d’annoncer la triste nouvelle à sa famille dans la soirée vers 19 heures. Bien connu de ses pairs Sénégalais, Dibba était l’interlocuteur privilégié en périodes de tension sur fond de blocus frontalier entre le Sénégal et la Gambi, comme c’est le cas en ce moment. Sa dernière bravade de trop aura été celle de s’attaquer au cœur des sources de revenus de Jammeh qui détient le contrôle exclusif du stockage et la distribution des hydrocarbures en Gambie. -

Mauritanie : 2015, année d’une croissance en berne

La chef de mission du Fonds Monétaire International (FMI), Mercedes Vera Martin (G) et le Premier ministre, M. Yahya Ould Hademine (D) L’année 2015 été marquée par une profonde déprime pour l’économie mauritanienne «qui après plusieurs années de solides performances, est désormais confrontée à un choc sévère sur les termes de l’échange en raison de la baisse qui affaiblit sa performance et les perspectives économiques». Le résultat de ce contexte est un taux de croissance de 2% du Produit Intérieur Brut (PIB), contre 6,6% en 2014, alors que la croissance non extractive est de 3,1%. Ces chiffres relèvent des conclusions d’une mission du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par Mme Mercedes Vera Martin, qui vient de séjourner pendant 3 semaines à Nouakchott, dans le cadre des consultations annuelles avec les gouvernements des pays membres, conformément à l’article IV des statuts de l’institution financière internationale. Face à cette situation, «les autorités ont initialement mis en œuvre des politiques contra-cycliques en utilisant des amortisseurs extérieurs et budgétaires accumulés pendant les années fastes». Toutefois, le choc se prolongeant plus longtemps que prévu initialement, «le gouvernement a commencé à ajuster ses politiques en 2015, en adoptant des mesures visant à renforcer les recettes fiscales. La baisse des cours mondiaux du minerai de fer a considérablement réduit l’exportation et les recettes minières fiscales». En raison, des mêmes cours internationaux du minerai de fer, qui devraient rester au même niveau à moyen terme, «les vulnérabilités extérieures et fiscales ont augmenté. L’inflation moyenne de l’IPC annuelle a diminué de 0,5% en raison des prix mondiaux des denrées alimentaires moins élevés et de l’évolution du taux de change. Le déficit du compte courant extérieur, qui a bénéficié d’un prix plus bas du pétrole, est estimé à 19% du PIB en 2015. Avec des revenus miniers moindres, le déficit budgétaire global (hors dons) s’est élargi à 5,6% du PIB non extractif, après 4,1% en 2014, malgré des revenus imputables aux ressources pétrolières domestiques et les mesures proactives des autorités à contrôler les dépenses courantes. La dette publique ou à garantie publique, est estimée à 93% du PIB ». Par ailleurs, dans ce contexte, « le système bancaire reste bien capitalisé et liquide, mais la liquidité est en baisse et le secteur reste relativement vulnérable aux chocs. Cependant « tirées par un rebond attendu de la production minière, les prévisions de croissance en 2016 tournent autour de 4,2% ». - See more at: http://fr.africatime.com/mauritanie/articles/mauritanie-2015-annee-dune-croissance-en-berne#sthash.5iqqprQU.dpuf

Bolloré Africa Logistics poursuit son programme de modernisation et d’extension au Port Autonome de Conakry, et inaugure deux nouveaux portiques de quai dans le terminal à conteneurs.

Ce jeudi 25 février 2016, Conakry Terminal, filiale de Bolloré Africa Logistics, inaugure deux portiques de quai dans le terminal à conteneurs du Port Autonome de Conakry. Construit par la société ZPMC (Zhenhua Port Machinery Corporation), ces deux portiques ultra modernes ont une capacité de 62 tonnes de levage. Ils ont été entièrement financés par Conakry Terminal à hauteur de 17 229 620 $, soit environ 132 milliards de francs guinéens. Ces nouveaux équipements viennent compléter les deux grues Gottwald déjà mises en service sur le terminal à conteneurs. Ils vont permettre d’accroitre notablement la productivité du terminal en doublant les cadences de manutention pour atteindre 25 mouvements par heure et par portique.

 
Le Groupe Bolloré a, en l’espace de 5 ans déjà investi près de 153 millions de dollars, soit 1 330 milliards de francs guinéens) afin de moderniser et équiper le terminal à conteneurs. La mise en service en novembre 2014 d’un quai de 340 mètres linéaires et -13 mètres de tirant d’eau, associée à l’installation de ces nouveaux équipements va permettre à Conakry Terminal de traiter simultanément deux navires porte-conteneurs d’une capacité de 4000 TEUs. Des progrès importants pour le Port Autonome de Conakry qui est la principale porte d’entrée du pays. Ils contribuent à soutenir durablement la croissance de l’économie guinéenne et à gagner des parts de marché sur le flux des marchandises à destination des pays enclavés.

Bolloré Africa Logistics poursuit son programme de modernisation et d’extension au Port Autonome de Conakry, et inaugure deux nouveaux portiques de quai dans le terminal à conteneurs.

Ce jeudi 25 février 2016, Conakry Terminal, filiale de Bolloré Africa Logistics, inaugure deux portiques de quai dans le terminal à conteneurs du Port Autonome de Conakry. Construit par la société ZPMC (Zhenhua Port Machinery Corporation), ces deux portiques ultra modernes ont une capacité de 62 tonnes de levage. Ils ont été entièrement financés par Conakry Terminal à hauteur de 17 229 620 $, soit environ 132 milliards de francs guinéens. Ces nouveaux équipements viennent compléter les deux grues Gottwald déjà mises en service sur le terminal à conteneurs. Ils vont permettre d’accroitre notablement la productivité du terminal en doublant les cadences de manutention pour atteindre 25 mouvements par heure et par portique.

 
Le Groupe Bolloré a, en l’espace de 5 ans déjà investi près de 153 millions de dollars, soit 1 330 milliards de francs guinéens) afin de moderniser et équiper le terminal à conteneurs. La mise en service en novembre 2014 d’un quai de 340 mètres linéaires et -13 mètres de tirant d’eau, associée à l’installation de ces nouveaux équipements va permettre à Conakry Terminal de traiter simultanément deux navires porte-conteneurs d’une capacité de 4000 TEUs. Des progrès importants pour le Port Autonome de Conakry qui est la principale porte d’entrée du pays. Ils contribuent à soutenir durablement la croissance de l’économie guinéenne et à gagner des parts de marché sur le flux des marchandises à destination des pays enclavés.

Bolloré Africa Logistics poursuit son programme de modernisation et d’extension au Port Autonome de Conakry, et inaugure deux nouveaux portiques de quai dans le terminal à conteneurs.

Ce jeudi 25 février 2016, Conakry Terminal, filiale de Bolloré Africa Logistics, inaugure deux portiques de quai dans le terminal à conteneurs du Port Autonome de Conakry. Construit par la société ZPMC (Zhenhua Port Machinery Corporation), ces deux portiques ultra modernes ont une capacité de 62 tonnes de levage. Ils ont été entièrement financés par Conakry Terminal à hauteur de 17 229 620 $, soit environ 132 milliards de francs guinéens. Ces nouveaux équipements viennent compléter les deux grues Gottwald déjà mises en service sur le terminal à conteneurs. Ils vont permettre d’accroitre notablement la productivité du terminal en doublant les cadences de manutention pour atteindre 25 mouvements par heure et par portique.

 
Le Groupe Bolloré a, en l’espace de 5 ans déjà investi près de 153 millions de dollars, soit 1 330 milliards de francs guinéens) afin de moderniser et équiper le terminal à conteneurs. La mise en service en novembre 2014 d’un quai de 340 mètres linéaires et -13 mètres de tirant d’eau, associée à l’installation de ces nouveaux équipements va permettre à Conakry Terminal de traiter simultanément deux navires porte-conteneurs d’une capacité de 4000 TEUs. Des progrès importants pour le Port Autonome de Conakry qui est la principale porte d’entrée du pays. Ils contribuent à soutenir durablement la croissance de l’économie guinéenne et à gagner des parts de marché sur le flux des marchandises à destination des pays enclavés.

Simon Compaoré prend le pouls des projets et programmes de son département

Le ministre d’Etat Simon Compaoré a rencontré dans la matinée de ce 26 février les responsables des projets et programmes des trois entités de son département à savoir l’administration territoriale, la décentralisation et la sécurité intérieure.


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Simon Compaoré prend le pouls des projets et programmes de son départementCette prise de contact est l’occasion pour Simon Compaoré de prendre le pouls des projets et programmes mis en œuvre au niveau de son département ministériel. Avoir une idée sur le niveau d’exécution des projets et programmes, redonner plus de tonus pour ceux qui marchent et prendre les mesures subséquentes pour ceux qui sont à la traine, c’est l’objectif de cette rencontre qui a débuté tôt autour de 7h 30 mn. « Nous, c’est non-stop », a lancé Simon Compaoré aux participants en les prévenant qu’ils en auront pour des heures de travail.
Au titre des projets et programmes l’on retient entre autres le programme d’appui aux collectivités territoriales (PACT) financé par la Banque mondiale et dont la première phase va de 2011 à 2016, le projet fonds de développement communal (FPDCT/FICOD VI) dont la signature du contrat de financement a eu lieu en 2011 avec la coopération allemande (KFW). Tous ces projets avec quatre autres ont été évalués en 2015. Cependant d’autres programmes sont en phase de démarrage. Il s’agit de l’appui à la décentralisation et à la participation citoyenne (DEPAC) et du programme d’appui à la réforme et aux élections (PARE), tous deux de la coopération suisse.
Au total c’est une vingtaine des projets, programmes et investissements qui seront présentés à Simon Compaoré qui devra rendre compte en conseil des ministres.
Dans la même matinée, Pierre Buyoya, le représentant de l’Union africaine pour le Mali a été reçu en audience par Simon Compaoré. Il dit être venu parler des stratégies la lutte contre le terrorisme, la « priorité des priorités » en ce moment dans la sous-région. Convaincu qu’ « aucun pays ne peut, tout seul, faire face à ce fléau », il a rappelé l’importance d’une mutualisation des efforts à travers les renseignements et le renforcement des capacités des Etats.
Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net
Entendu au ministère de l’administration territoriale
Avant de leur demander de se retirer pour le huis clos avec les responsables des projets et programmes, le ministre d’Etat Simon Compaoré a proposé aux journalistes une rencontre bimestrielle afin de discuter du fonctionnement du ministère, des problèmes et des avancées. « Mais entretemps, s’il y a des besoins, nous on ne fuit pas les micros mais on n’aime pas parler aussi au hasard. Quand c’est nécessaire on parle, quand ça ne l’est pas on pas on ne parle pas. Il faut plutôt travailler pour que vous voyez les résultats », a-t-il conclu.

Crise au Nord du Mali : La CMA et la Plateforme en tournée en Europe

Sortie de crise : Réunion stratégique entre la Minusma, la CMA et la Plateforme pro-Bamako
C’est une source bien introduite qui nous l’apprend. Les groupes armés composés de la CMA et de la Plateforme envisagent d’effectuer une tournée conjointe en Europe pour mobiliser des fonds en faveur des régions meurtries du nord du Mali. La réunion préparatoire de ladite tournée a eu lieu la semaine dernière. Selon notre source, les groupes armés pensent que personne ne peut défendre leur cause mieux qu’eux-mêmes. C’est pour cette raison qu’ils organisent cette tournée. Les fonds récoltés pendant cette tournée devra servir à la reconstruction des régions du nord et financer des activités en faveur des populations. Déjà, certains voient en cette démarche la main invisible du gouvernement pour mettre la pression sur les partenaires techniques et financiers à diligenter les montants annoncés depuis longtemps en faveur de la reconstruction du nord.

12OO MILLIARDS DISTRIBUES AUX BANQUE DU CONGO

Les banques implantées au Congo, ont distribué en 2015, des crédits de près de 1200 milliards de FCFA, a révélé le ministre congolais des finances et du portefeuille public, Gilbert Ondongo ‘’De 2001 à 2007, avec seulement quatre banques présentes au Congo, les crédits distribués à l’économie nationale n’avaient jamais atteint les 200 milliards de FCFA ‘’, a-t-il dit au cours de la cérémonie d’inauguration du nouveau siège de la BGFI Bank-Congo. Avec six banques en 2010, a-t-il ajouté, les crédits distribués ont dépassé les 350 milliards de F CFA et la tendance haussière s’est accélérée avec l’augmentation du nombre de banques et sans doute des entreprises aussi.

Le Pudc fait des émules : Macky initie Faure qui signe avec le Pnud

Le Pudc fait des émules : Macky initie Faure qui signe avec le Pnud
Nul n’est prophète en son pays. Alors, le Président Macky est apparemment en train de le devenir au Togo, grâce au caractère innovant d’une initiative en voie de réussite avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) : le Programme d’urgence de développement communautaire.
En effet, hier, dans la capitale économique américaine, le Président du Togo a signé avec l’organisme onusien le même programme. C’était à New York, en marge de la Conférence ministérielle du Pnud et de la célébration de son 50èmeanniversaire.
Faure Eyadéma avait sollicité auprès de son homologue sénégalais une assistance pour lancer son Pudc. Ce qui fut fait après une mission ministérielle reçue à Dakar. Et aujourd'hui, on peut dire que le Président Macky Sall montre la voie en matière de développement inclusif et durable grâce au Pudc.
Le Togolais reconnaissant a confessé publiquement : «Nous avons lancé avec l'aide du Pnud, mais aussi du pays frère du Sénégal, le Programme d'urgence pour le développement communautaire. Nous venons de signer ce programme…»

jeudi 25 février 2016

Arrivée du premier ambassadeur de l'UE en Gambie

Le siège de l'UE à Strasbourg en France.
Attila Lajos est arrivé à Banjul pour prendre ses fonctions de premier ambassadeur de l'Union européenne (UE) en Gambie, a-t-on appris mardi de sources officielles.
M. Lajos a présenté sa lettre d'accréditation à Isatou Njie-Saidy, première vice-présidente et ministre des Femmes du pays.
"Je suis honoré d'être le premier ambassadeur de l'UE en Gambie, et je souhaite renforcer la coopération bilatérale de longue date entre l'UE et la Gambie pendant mon mandat en tant que représentant de l'UE dans le pays", a déclaré M. Lajos.
Il a affirmé vouloir écouter les "besoins réels du peuple gambien" et travailler étroitement avec le gouvernement et le peuple gambiens.
L'UE est le plus grand donateur de la Gambie, notamment à travers le Fonds de développement européen et l'assistance bilatérale accordée par les Etats membres de l'Union au pays.
En 2014, l'UE a réduit son assistance à la Gambie et bloqué 13 millions d'euros d'aide en raison du manque de progrès en matière de droits de l'Homme dans le pays, notamment à la suite de l'introduction d'une loi renforçant la pénalisation de l'homosexualité, selon des responsables de l'UE.

Démarrage du Programme de renforcement de la résilience des populations à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel

APA-Ouagadougou (Burkina) - La phase I du Programme de renforcement de la résilience des populations à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) vient d’être lancé à Ouagadougou, grâce à un financement de 10 milliards CFA de la Banque africaine de développement (BAD), a appris APA mercredi auprès des responsables du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).
Ce programme d'une durée de cinq ans, initié par la BAD conjointement avec le CILSS, est destiné à renforcer la résilience des ménages ruraux sahéliens aux effets des chocs climatiques, avec leurs conséquences sur l'insécurité alimentaire et nutritionnelle récurrente et l'extrême pauvreté.
Le programme couvrira les pays membres du CILSS que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Son objectif est d'éradiquer les causes structurelles des crises alimentaires et nutritionnelles, en aidant les ménages vulnérables à accroître leurs revenus et à accéder aux infrastructures et aux services sociaux de base.
Les actions de mise en œuvre cibleront en premier lieu les populations les plus vulnérables, notamment les petits producteurs, les éleveurs et agro-pasteurs et les pêcheurs artisanaux avec une attention particulière accordée aux femmes et aux enfants en bas âge.

Crise au Nord du Mali : La CMA et la Plateforme en tournée en Europe

Sortie de crise : Réunion stratégique entre la Minusma, la CMA et la Plateforme pro-Bamako
C’est une source bien introduite qui nous l’apprend. Les groupes armés composés de la CMA et de la Plateforme envisagent d’effectuer une tournée conjointe en Europe pour mobiliser des fonds en faveur des régions meurtries du nord du Mali. La réunion préparatoire de ladite tournée a eu lieu la semaine dernière. Selon notre source, les groupes armés pensent que personne ne peut défendre leur cause mieux qu’eux-mêmes. C’est pour cette raison qu’ils organisent cette tournée. Les fonds récoltés pendant cette tournée devra servir à la reconstruction des régions du nord et financer des activités en faveur des populations. Déjà, certains voient en cette démarche la main invisible du gouvernement pour mettre la pression sur les partenaires techniques et financiers à diligenter les montants annoncés depuis longtemps en faveur de la reconstruction du nord.

Grève des magistrats : Le « dilatoire » du ministre Bagoro en cause ?

C’est parti pour la grève des magistrats. En principe, jusqu’au 1er mars, les palais de justice sont dépourvus de certaines prestations. « On est dans nos bureaux, ‘’tout’’ est bloqué parce que pour certains actes, il faut forcément passer par eux », confie un greffier d’un tribunal de grande instance (TGI) de l’intérieur du pays.


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Grève des magistrats : Le  « dilatoire » du ministre Bagoro en cause ?« Plus d’indépendance de la Justice » par l’« adoption de l’ensemble des décrets d’application  » pour parachever les réformes. Telle est la principale requête des magistrats du Burkina qui observent, à compter de ce jour, 24 février, une grève sur l’ensemble du territoire national. Ce mouvement fait suite à l’assemblée générale « de tous les magistrats, syndiqués ou non », du 27 décembre 2015, au cours de laquelle, ils ont « appelé à une réflexion commune sur la question des décrets d’application qui n’ont pu être adoptés pendant la transition ». Un ‘’moment de grâce’’ avait été donné aux nouvelles autorités après que le procès-verbal de ladite rencontre ait été remis au président du Faso. Puis, un préavis de grève annoncé du 21 au 29 janvier 2016 avant d’être ‘’suspendu’’ pour marquer leur solidarité face aux attaques terroristes du 15 janvier. C’est las de constater que les lignes n’ont pas bougé que les magistrats ont lancé ce mot d’ordre d’une semaine. Une première dans l’histoire de la jeune génération car, depuis longtemps, les magistrats n’avaient pas droit à la grève. Ils l’ont obtenu par le truchement des réformes entreprises sous la Transition, par ‘’un jeu d’interprétation de textes’’. Pour nombre d’observateurs, ce fait (possibilité de grève) a surpris les autorités qui se sont retrouvées face au fait accompli. « Même le législateur en son temps n’y a rien vu passer », confie un acteur du ministère public.
Les autorités et l’opinion publique !
« Il est bon de reprocher à la justice de ne pas faire son travail. Mais encore faut-il s’assurer qu’elle possède le minimum pour le faire », avait conclu un ministre de la Justice, soutenu dans son constat par des partenaires internationaux dans les années 2004 (Confère Journal L’Evènement N° 229 d’août 2004). Et les propos des magistrats se résument bien à cela car, pour eux, il n’y a pas de demi-mesure en matière de justice et les pays qui ont travaillé à faire de ce secteur un véritable pouvoir, ne sont pas tous plus nantis que le Burkina. C’est une question de volonté politique et de vision.
‘’Ce que nous demandons, c’est le minima. C’est même déjà dépassé par rapport à la sous-région. Et nos autorités le savent bien. Mais, comme les politiciens aiment manipuler…, elles essaient d’avoir l’opinion avec elles en diffusant des propos du genre : les magistrats réclament des salaires de ministres. Quel magistrat a demandé un salaire de ministre ? Quel magistrat a demandé un véhicule de fonction ? Quel magistrat a demandé tout le protocole…. ? Il faut être sincère et écouter les gens dans leurs quêtes du strict minimum pour répondre aux attentes des populations. C’est tout ce que les magistrats demandent. Nos autorités savent bien que nous sommes à la traîne par rapport aux autres pays de la sous-région. (…). Au même moment, les maisons d’arrêt et de correction sont pleines, pas de personnels, pas de ressources. Les résultats que nous avons au niveau de la justice sont des efforts personnels. Sinon, les moyens qu’on donne ne peuvent pas permettre d’engranger les résultats que la justice obtient sur le terrain. On veut des magistrats dignes, efficaces, mais on ne veut pas leur donner le minimum pour mener à bien les missions de la justice. Entre la déontologie, le professionnalisme et les réalités de la vie, il y a aussi une réalité ’’, s’insurge un magistrat, joint en mi-journée dans une juridiction de l’intérieur du pays.
« Je voudrais qu’on retienne que l’œuvre de justice est l’affaire de tous et que son efficacité a un coût. Malheureusement, nous avons un manque de logique sur ce dernier point : d’un côté, les gens veulent une bonne justice et de l’autre côté, dès qu’on veut parler de conditions de vie et de travail des acteurs judiciaires, les gens sont hostiles », déplore un autre magistrat du ministère public pour qui, si l’on veut en outre éviter la fuite en cours des cerveaux au niveau de la magistrature, il faut aborder d’une manière courageuse la question des conditions de ses acteurs. « Il ne faut jamais attendre d’être dans la situation de gouvernants déchus avant de se convaincre de la nécessité d’une justice crédible. Nous savons que les autorités sont arrivées dans un contexte fait d’innombrables chantiers ; mais comme elles ont déclaré faire de la justice un secteur prioritaire, il faut que cela puisse se traduire dans les faits », a rappelé un autre interlocuteur.

Agriculture : 24 tonnes de maïs attendues à la fin de la moisson



Cinq mois après avoir acquis du matériel nécessaire pour son exploitation, le champ de 15 hectares  appartenant au groupement Mamfum, installé à Ignié dans le district de Ngabé (Pool) est arrivé à maturité  et devrait produire environ 24 tonnes de maïs, selon les estimations du Projet de développement des pistes rurales (Pdarp).



 
Dans l'objectif d'aider le groupement Mamfum, à augmenter sa production en maïs et améliorer les revenus de ses membres, le Pdarp leur avait accordé une aide financière de 5 millions 366 mille 760 FCFA. Cette somme a permis à ce groupement d'acquérir du matériel, préparer le terrain, acheter des semences et de procéder au sarclage.
Ce champ a fait l'objet de la visite d'une délégation du Pdarp conduite par le conseiller du ministre de l'Agriculture et de l'élevage, Jean -Marie Ngatsé.
Avant de procéder à la vente, ce groupement a invité le conseiller, à lancer officiellement la moisson. Notons que cette cérémonie tenue le 24 février s’était déroulée en présence du coordonnateur du Pdarp, Isidore Ondoki.
« Je remercie le Pdarp pour leur soutien. Les fonds et les moissons apportés nous ont permis d’augmenter la production. Outre les vents, les pluies et les éléphants qui au passage, détruisent les plantations, je suis certain que cette fois-ci la moisson sera bonne », a indiqué le président des producteurs, Marius Servais Mpio. Et d'ajouter : « afin de réduire tant soit peu les importations de maïs dont la demande est croissante au niveau des fermes, le Pdarp devra appuyer aussi d’autres groupements ».
Outre l'aide accordée à ce groupement, le Pdarp a déjà réhabilité des pistes rurales et construit des marchés dans ce département. Tout ce travail est réalisé rappelons-le, grâce à une enveloppe additionnelle d’un montant de 5.250.000.000 de FCFA, cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale. La date butoir du projet devra intervenir dans quatre mois selon les accords entre les deux parties.
Notons que le Pdarp est un organisme qui vise le développement agricole et la lutte contre la pauvreté dans les zones rurales au Congo en mettant en oeuvre des politiques et programmes de dépenses agricoles axés sur la réduction de la pauvreté. La fourniture de semences de qualité et la construction des pistes rurales permettent d'accroître les revenus des personnes pauvres vivant en zone rurale.

DARFOUR : Les gendarmes et policiers sénégalais du FPU abandonnés en terre soudanaise

DARFOUR : Les gendarmes et policiers sénégalais du FPU abandonnés en terre soudanaise ?
Les policiers et gendarmes sénégalais en mission FPU au Darfour, ne comprennent pas à quoi joue l’état du Sénégal. Ces derniers se sentent abandonnés par leur pays en territoire étranger. « L'image du pays a été ternie par les autorités sénégalaises qui nous ont abandonnés en terre soudanaise sans scrupule. Actuellement le Sénégal fait la risée au sein de toute l'Unamid pour un refus de procéder à la relève de ses hommes, malgré les injonctions données et réitérées des autorités de la mission » nous révèle une source contactée au sein de ces hommes.
« Quelques jours auparavant, on nous faisait croire que le président de la République n'était pas au courant de notre situation et qu'il venait d'en être informé par la presse et avait donné des injonctions fermes de rapprocher la relève entre le 28 et le 03/03/2016 » ajoute-t-il. Et de révéler que « ses injonctions n'ont pas été suivies car jusqu’ 'au 22/02/2016 aucune information relative à l'avion affrété par le pays n'était disponible au niveau de l'UNAMID qui par pitié, dit la source  « n'a cessé de les sommer de s'exécuter pour nous permettre de quitter le Darfour soit le 05/03/2016 et le 17/03/2016 en vain ».
Cette source d’ajouter que le 22/02/2016 ,un certain Colonel de l'armée du nom de Maguette Dièye, a saisi par mail contre toute attente  le LT Colonel  Kassoum COULIBALY en charge des rotations de l'UNAMID pour lui notifier que l'avion, un JET "JETASIA" pris par le Sénégal ne pouvait atterrir à l’aéroport d'EL GENINA qui dit-il ne présentait pas les normes de sécurité requises sans donner les références du vol encore moins le clearance, c'est à dire l'autorisation de survol du Soudan, tout en lui demandant un nouveau report pour le 08 et les 21 et 22/03/2016. Un avant-goût d'un report, indique notre interlocuteur, « car lui sait pertinemment que le clearance ne peut s'obtenir en moins de dix jours ouvrables, alors qu'il disposait de cinquante jours pour tout faire juste après le report du 20 janvier 2016. Ce qui l'a excédé et poussé à interrompre son sommeil et à lui répondre par mail le même jour à 22H39 MN, pour tout démentir en lui faisant savoir que El GENINA reçoit des gros porteurs et a permis d'effectuer les rotations des bataillons Burkinabés, Éthiopiens, Rwandais et unités spécifiques, donc présente toutes les normes de sécurité aéroportuaires ».
En désespoir de cause ces hommes en territoire étranger, de rappeler être des pères de famille responsables et respectables qui ont tout laissé derrière, femmes, enfants, pères et mères pendant quinze mois pour aller représenter dignement leur pays le Sénégal à l’étranger, « nous ne méritons pas ce déshonneur. Nous sommes convaincus que le Sénégal joue à cache-cache avec nous et n'est pas dans les dispositions de procéder à notre relève, ce mois-ci pour faute d'argent » . 

mercredi 24 février 2016

Gambie: Le patron du syndicat national des transporteurs meurt dans sa cellule

Le patron du syndicat national des transporteurs gambiens (Gambia National Transport Control Association), Sheriff Dibba, est décédé dimanche dans sa cellule de la sinistre prison de Banjul, «Mile Two», informe “Enquête”. On se rappelle qu'au début du mois de février, le Président Gambien avait tout simplement dissout la Gambia national transport control (le syndicat national des transporteurs de la Gambie : Ndlr). 
La décision avait été lue à la télévision nationale gambienne et les membres du défunt syndicat étaient, non seulement interdits de toute forme d’association, mais aussi envoyés en prison. Yahya Jammeh avait ainsi finalement utilisé la manière radicale après s'être essayé à des négociations. 
Au syndicat qui exigeait la baisse du prix du carburant, il avait demandé d'abandonner cette exigence. Mais les syndicalistes ont lancé une campagne de sensibilisation avant de faire une grève qui a perturbé le transport des populations et des marchandises. 
Après avoir consenti une maigre baisse sur le prix du carburant, Yaya Jammeh a finalement sorti la cravache. 
 “Enquête” révèle que Sheriff Dibba était déjà très mal en point au moment de son transfert par les services de renseignement de la «National intelligence agency» (Nia) qui l’ont conduit dans cette prison. 
Passage obligé pour les personnes accusées de défier l’autorité du Président Yahya Jammeh, la Nia regorge de méthodes particulières pour extorquer des aveux aux malheureux qui atterrissent dans ses salles d’interrogatoire, note le journal. 
Ce fut le cas de Dibba dont les conditions de santé se sont détériorées à la Prison de Mile Two où il avait été confiné après avoir été accusé, il y a quelques semaines, d’avoir commis des crimes économiques. Une accusation tombée en même temps que la dissolution de son syndicat et la publication d’un nouveau décret annonçant que la collecte des contributions quotidiennes entre chauffeurs, plus connue sous le nom de «mandat» est désormais un crime économique. C’est sur cette base qu’il a été envoyé en prison où il est décédé ce dimanche vers 11 heures, en milieu de journée. Pris de panique, les responsables de la prison ont transféré le corps au centre de santé de Bakau le temps de savoir la conduite à tenir. La rumeur du décès de Sheriff Dibba allant crescendo, les autorités furent obligés d’annoncer la triste nouvelle à sa famille dans la soirée, vers 19 heures GMT.

Ile Maurice, Botswana et Cap Vert, économies les plus libres en Afrique en 2016 selon Heritage Foundation


Selon l’indice de liberté économique 2016 publié le 1er février par le think-tank américain Heritage Foundation et le Wall Street Journal, l’Ile Maurice, le Botswana et le Cap Vert sont les économies les plus libres en Afrique. Le classement se fait selon des critères comme la protection des droits de propriété, la taille de l’Etat, la politique budgétaire et monétaire et la lutte contre la corruption. Il classe les 178 pays étudiés pour le compte de 2016 en cinq grandes catégories sur une échelle allant de 40 points (les moins libres) à 100 points (les plus libres): «libres» (80-100 points), «plutôt libres» (70-79,9 points), «modérément libres» (score 60-69,9 points), «plutôt pas libres» (50-59,9 points) et «réprimant la liberté» ( 40-49,9 points). Aucun pays africain ne se retrouve dans la catégorie «libres». Deux pays du continent se positionnent cependant dans la catégorie «plutôt libres»: l’Ile Maurice qui occupe la première position à l’échelle africaine et le15è rang à l’échelle mondiale. Avec un score de 74,7 points, ce pays de l’Océan indien devance même des pays industrialisés comme l’Allemagne et le Japon.Le Botswana, 30è rang au plan mondial avec un score 71,1 points, arrive en deuxième position en Afrique. Viennent ensuite le Cap Vert (57è au plan mondial), le Rwanda (71è), le Ghana (72è), les Seychelles (76è), l’Afrique du Sud (80è), la Namibie (81è), le Maroc (85è) et la Côte d’Ivoire (92è). Ces huit pays africains se trouvent dans la catégorie «modérément libres».

L’anacarde bissau-guinéenne mise à mal par la crise politique que connaît le pays

 (Agence Ecofin) - «La communauté internationale pourrait être fatiguée de vos crises qui n’en finissent pas. Elle a atteint la limite de sa patience». L’avertissement lancé aux dirigeants bissau-guinéens par l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, durant la dernière crise politique qu’a connu l’archipel, serait-il en train de prendre tout son sens? Après le dirigeant, qui joue le rôle de chef de la mission du Groupe de contact de la Cedeao sur la Guinée-Bissau, c’est au tour du président de l’Association nationale des agriculteurs (ANAG), Jaime Gomes de tirer sur la sonnette d’alarme. «Les acheteurs potentiels de noix de cajou ont peur de financer la commercialisation en raison de l'incertitude politique qui existe en Guinée-Bissau », a-t-il affirmé à l’agence chinoise Xinhua. Et de souligner que face à l’incapacité des acheteurs internationaux d’enlever la production d’anacarde bissau-guinéenne, les opérateurs économiques nationaux ne pourraient constituer une alternative puisqu’ils «ne réunissent pas les conditions pour acheter des noix de cajou cette année, toujours en raison de la crise politique actuelle.» Pour rappel, la Guinée Bissau est divisée depuis que l’actuel président José Mario Vaz a relevé Domingos Simoes Pereira, qui dirige le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), principale formation politique du pays, de ses fonctions de premier ministre. Il faut noter que cette crise tombe mal pour un pays dont la production avait atteint un niveau record avec 180 000 tonnes au terme de la dernière campagne.

Pour la création d'un organisme national chargé de la commercialisation de la production maraichère en Mauritanie

APA-Nouakchott (Mauritanie) - Les participants aux Journées de réflexion sur la filière du maraîchage en Mauritanie ont préconisé la création d'un organisme national chargé de la commercialisation de la production maraichère dans le pays. Ils ont aussi appelé à l'application des lois sur la protection des produits maraîchers nationaux en concertation avec tous les acteurs directs, selon les recommandations issues des journées organisées autour de ce thème par les ministères de l'agriculture, du commerce et de l'industrie en collaboration avec le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA). Les participants à la rencontre clôturée mardi à Nouakchott ont également plaidé en faveur de l'organisation de la profession, de l'ouverture d'un registre pour les acteurs et les techniciens et de la création d'un cadre de concertation pour la planification de la campagne maraîchère et la commercialisation des produits, conformément aux besoins du marché. Ils ont en outre recommandé la mise en place d'un cadre organisationnel et institutionnel efficace pour tous les acteurs de la filière, la création d'un système de financement, l'encouragement des initiatives et des partenariats, la création d'organismes spécialisés dans le domaine de la formation, de la recherche et de l'encadrement et le rapprochement des services de vulgarisation agricole des agriculteurs. Pour la ministre de l'agriculture mauritanienne, Lemina Mint El Kotob Ould Moma, la dynamique instaurée entre son département et celui du commerce est de nature à permettre de surmonter les obstacles qui se dressent dans les domaines de la production et de la commercialisation des produits maraîchers nationaux.

FORUM DES INVESTISSEURS SUR LA GUINEE : Mamady Youla à Londres

Dans le cadre de la tenue du Forum des Investisseurs sur la Guinée qui se déroulera à Londres du 22 au 28 février 2016, la Guinée sera représentée à cette rencontre par le premier ministre chef du gouvernent Mamadi Youla dans la capitale britannique.
Pour sa toute première visite officielle à l’étranger depuis sa nomination, le premier ministre guinéen se rendra à Londres pour discuter business. Ce forum s’inscrit dans le cadre du soutien, la promotion et la facilitation des investissements locaux et étrangers en Guinée.
C’est également une opportunité unique pour les investisseurs et opérateurs économiques guinéens et britanniques pour élargir leurs cercles de partenariats.

Scandale de la visite de Mara à Kidal en mai 2014 : L’ancien PM crie son inculpabilité et charge Ibk

Moussa Mara
Moussa Mara
Depuis plus d’une semaine, que l’ancien Premier ministre Moussa Mara a décidé de rompre le silence en parlant ouvertement et publiquement de la visite mouvementée qu’il a effectuée à Kidal le 17 mai 2014, les sites et réseaux sociaux font de cette sortie inattendue, leur choux gras, comme on peut le constater sur facebook et diasporAction.fr. Pour Moussa Mara c’est « en tant que Premier ministre agissant sur instructions du Chef de l’État » qu’il s’est rendu à Kidal.

« Je n’interviens pas souvent mais, quelques fois, cela s’avère nécessaire, comme dans le cas présent au sujet des débats sur Kidal et mon déplacement dans cette région », écrit l’ancien Premier ministre Moussa Mara.
Dans un texte à l’ossature de six points, Moussa Mara assène ce qu’il avait sur le cœur, à l’allure de celui qui juge qu’il a raison, sur un évènement qui enfle la polémique, la désapprobation, et souvent la révolte : la visite à Kidal du chef du gouvernement malien le 17 mai 2014, qui a occasionné des affrontements sanglant entre les forces armées maliennes et les groupes armés, faisant des victimes en vies humaines.
Non reconnaissance à la Minusma
Moussa Mara indique n’avoir jamais demandé ou recouru aux services des forces onusiennes ou françaises. « Pendant notre séjour à Kidal, nous n’avons jamais demandé ou bénéficié de protection de SERVAL et nous n’avons jamais eu à faire à eux, deux de leurs hélicoptères étaient constamment dans le ciel de la ville, sans aucun rapport avec nous. Sur le sol, j’ai refusé le véhicule blindé de la MINUSMA pour emprunter la PRADO du Gouverneur avec ce dernier, pendant tous les trajets, y compris à notre entrée dans le Gouvernorat sous le feu des groupes armés. J’ai refusé de passer la nuit dans le camp de la MINUSMA quand cette dernière nous l’a proposé et, avec les Ministres et le reste de la délégation, nous avons passé cette nuit du 17 au 18 dans le camp 1 sous la protection des forces maliennes. À un moment donné, vers minuit, quelques forces de la MINUSMA, sans que nous l’ayons demandé encore une fois, sont venues se poster aux alentours du camp de l’armée malienne ». L’ancien Premier ministre Moussa Mara poursuit, « le matin, nous avons quitté le camp de l’armée malienne, sous escorte des forces maliennes et de celles de la MINUSMA pour aller prendre l’hélicoptère et venir à GAO ». L’ancien Premier ministre, sous le coup de quel délire ne sait-on, fait son récit comme s’il n’était pas arrivé à Kidal à bord d’un hélicoptère de la Minusma qui atterrit et ne décolle de nulle part ailleurs que dans le camp de la Minusma. Mais celui qui a décidé de prendre la parole, alors que pour certains, il a l’obligation de réserve, n’a pas cru nécessaire de s’allier l’honnêteté intellectuelle d’avouer que s’il n’avait pas compté sur les moyens des Nations-Unies, il n’aurait pas entrepris sa périlleuse visite. Moussa Mara ne reconnait pas que par son manque de sens de l’écoute, il a mis en danger, et exposer la vie de ceux qui l’accompagnaient ou qui sont venus l’écouter ou défendre la mission.
Comme à son jeu favori de se prêter aux mauvaises appréciations et de dire des contrevérités, l’ancien Premier affirme de façon péremptoire que « le principe de ce déplacement a été soutenu par tout le pays, je rappelle que le député Mody Ndiaye de l’opposition a été parmi les premiers à me demander à l’assemblée nationale quand est ce que je partirais à Kidal, c’était à l’occasion du débat sur la déclaration de politique générale à la fin du mois d’avril 2014 ».
Mody Ndiaye dément
Propos que le député Mody Ndiaye a d’ailleurs démenti sur sa page facebook, en ces termes : « L’ancien PM Mara s’est sérieusement trompé de personne en indiquant dans le récit qu’il fait de son aventure malheureuse à Kidal que moi Mody Ndiaye lui aurait demandé à quand son déplacement à Kidal? Et cela au cours du débat sur sa déclaration de politique générale. Il s’est trompé de personne car durant tout le débat sur sa DPG je n’ai prononcé une seule fois le mot Kidal à fortiori de lui poser la question relative à son déplacement… Il ya eu erreur sur la personne et mieux ce jour la consigne de vote de mon groupe était de dire non à cette DPG, et si cette tendance était suivie par la majorité, cela devait se traduire par la démission du PM. A titre de rappel après sa déclaration et son déplacement à Kidal, notre groupe parlement a déposé immédiatement une Motion de censure contre son gouvernement à cause de sa visite inopportune à Kidal », a écrit l’honorable Mody Ndiaye de l’URD.
Plus de 20 mois après cette visite à Kidal d’où le Premier ministre est sortie par la petite porte, Moussa Mara fait le ragaillardi et accuse le président Ibk d’en être le décideur attitré: « Nous avons prévenu tout le monde de ce déplacement mais ce que je me suis refusé à faire et que je ne ferais pas, c’est de demander la permission de me déplacer à qui que ce soit, en tant que Premier ministre agissant sur instructions du Chef de l’État, sur une partie du territoire national reconnue comme telle par tous, notamment les groupes armés qui avaient signé les accords de Ouagadougou, accepté les élections présidentielles à Kidal et participé, certains d’entre eux, aux élections législatives de 2013 ». Moussa Mara évoque-t-il l’accord de Ouagadougou sans en savoir le contenu ? Sans savoir que l’accord impose des obligations aux parties et que le pouvoir élu avait écarté, ne voulant dialoguer avec des rebelles avant leur désarmement ?
Duplicité
D’une part l’’ancien Premier déclare : « J’ai toujours compatis à la douleur de ceux qui ont perdu un proche ce jour-là ou qui ont été blessés. J’ai prié et je prie pour le repos de l’âme des disparus… Je ne me suis pas contenté de déplorer les morts et les blessés, j’ai engagé et je continue de le faire de nombreuses actions de soutien aux familles, dans la discrétion, comme je le fais depuis plus de 15 ans au bénéfice de nos compatriotes vivant difficilement. Cela n’est pas un motif de fierté mais simplement un devoir de citoyen que je me donne ». Et d’autre part : « Je ne me suis jamais excusé de quoi que ce soit dans ce dossier et je ne le ferais pas. Je ne me reproche pas de fautes pour m’excuser. Là également, ce n’est pas une bravade ou une indécence comme le dirait quelqu’un, mais simplement une attitude logique. J’ai fait mon devoir de responsable public en mission pour les populations et travaillant selon des principes républicains. Si je devais le refaire, je le referais évidement, sans provoquer qui que ce soit, mais en agissant avec détermination pour ce que j’estime être l’intérêt du pays et son honneur ».
Nulle part dans cette sortie, Moussa Mara n’évoque la question de justice pour les victimes, encore moins du traitement des blessés dont certains sont toujours dans l’errance sans trouver une prise en charge adéquate, encore moins du devenir des ayants droits des victimes. L’impunité  semble être l’arrangement tout trouvé dans cette affaire. A suivre