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lundi 29 février 2016

ELECTRICITE A SIGUIRI LES PRIVES ENTRENT DANS LA DANSE

Ces derniers temps,  le réseau électrique de la préfecture de Siguiri est partagé entre délestage et surcharge. Cela s'explique par les coupures intempestives et voire même le non respect des heures de desserte de l'électricité dans les quartiers, a-t-on constaté sur place.

   
La société d’électricité (EDG) de Siguiri ne parvient pas à satisfaire ses multiples clients plus particulièrement ceux de la commune urbaine, qui ne cessent de se plaindre par rapport aux coupures intempestives du courant électrique. Et sur ce, nombreux sont les habitants qui qualifient le courant fournit par intermittence par EDG de « clignotant », à cause de sa rareté. Ils préfèrent s'abonner aux groupes électrogènes des prestataires privés actuellement installés dans plusieurs endroits de la ville. Chez ces privés, même dans les hameaux, le cota est fixé à 5000 GNF par jour et  par prise et cela pour 6 heures de temps de fourniture sans interruption.
 
«  L'implantation de ces groupes électrogènes privées a presque fait oublier aux Siguirinkas le problème de l'EDG, sinon, ce n'est pas possible, les va et vient sont insupportables », affirme   Abdoulaye Thiam, citoyen de la ville.
 
Face à cette situation de délestage, le directeur de l'EDG de Siguiri Mamadou Savané a brisé le silence. « Ce délestage est dû à l'électrification de quelques districts de la sous préfecture de Bouré. car ce sont les 3 groupes de la SAG (société aurifère de Guinée)) qui assurent la desserte. Et aujourd'hui, ces 2400 kilos watt couvrent Bouré et la commune urbaine. C'est la cause ! Mais bientôt ça ira », affirme-t-il.
 
Pour corroborer les dires de M. Savané, nous avons constaté sur le terrain la reprise de l'implantation des poteaux électriques par une entreprise de la place. C’est un projet qui avait commencé fin décembre 2015, mais qui a connu un temps d’arrêt. Sur place, les travailleurs disent rencontrer des difficultés énormes, car les trous précédemment creusés ont été bouchés par les riverains, parce que transformés en poubelle. «  Par peur que nous ne tombions dans ces trous, nous sommes obligés de reprendre le travail », disent-ils. Selon des sources proches du dossier, ce réseau électrique viendra du Mali voisin.                                                    
 

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