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mercredi 27 mai 2015

Yaya Jammeh, président de la Gambie.
Yaya Jammeh accuse le corps africains d'être une marionnette de l'Occident. Il menace également de poursuivre l'Union Européenne (UE) sur la catastrophe des morts à la mer méditerranéenne. Le président Gambien parle d'aller en guerre contre l'UE.
En meeting ce week-end en Gambie, Yaya Jammeh s'en est pris à ses pairs de l'Union Africaine (UA). « Des visionnaires africains ont créé l'Organisation de l'Union Africaine (OUA) qui a donné naissance à l'UA. Je vous dis que si l'UA ne défend pas l'Afrique, la Gambie n'en fera plus partie. L'OUA a libéré l'Afrique. Si l'UA veut nous vendre pour nous ramener à l'ère coloniale et à l'esclavage, nous allons la démonter et la briser en morceaux. Quand j'ai soulevé la question lors de la dernière Assemblée générale de l'ONU, la plupart de mes collègues africains ont eu peur de l'Occident, en raison de l'aide qu'ils reçoivent », déclare le Président Gambien.
Selon lui, même sans le soutien des présidents africains, la Gambie doit être debout contre les Européens. « Nous allons riposter contre le massacre annoncé de Gambiens en Méditerranée. On ne va pas tolérer ce non-sens parce que les Européens ont la possibilité de détecter les embarcations, de les arrêter et d'identifier les passagers. Si l'UE passe à l'acte et tue un Gambien, Bilahi, walahi, Talahi, je vais riposter. Les européens ne peuvent pas se comporter comme les Américains qui envoient des drones pour bombarder des innocents », jure-t-il.
S’adressant aux européens, il déclare : « si vous bombardez la côte gambienne, c'est une déclaration de guerre. Si vous coulez des bateaux africains, c'est une déclaration de guerre. Essayez et vous verrez. A partir de maintenant, ce sera une réponse du tic au tac entre mon gouvernement et les Européens ». Il ajoute, « ils pensaient que j'allais m'adoucir et me ramollir après avoir envoyé leurs collaborateurs morts comme des chiens le 30 décembre (2014, lors du coup d'Etat manqué). Je ne changerai jamais. Aucune chèvre ne dirigera ce pays. Voila pourquoi je m'adresse à eux en anglais pour qu'ils sachent de quoi je parle. Personne ne peut nous manipuler”, fait-il comprendre selon le journal "Enquête".

Le chef de l’Etat échange avec le Premier ministre cap-verdien

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a échangé mardi au palais présidentiel avec le Premier ministre cap-verdien, José Maria Neves Perreira, présent à Abidjan dans le cadre des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a échangé mardi au palais présidentiel avec le Premier ministre cap-verdien, José Maria Neves Perreira, présent à Abidjan dans le cadre des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).
M. Perreira est venu, en marge de ces assises très "importantes et stratégiques pour l’Afrique", salué le "leadership" du président ivoirien dans le "processus de transformation économique et sociale de l’Afrique".
Le Premier ministre du Cap Vert qui a souligné que son entretien avec le chef de l’Etat ivoirien a porté sur la "croissance" de l’Afrique, la "stabilisation" de la Côte d’Ivoire et le "processus de développement général" du continent, s’est félicité du retour de la BAD à son siège statutaire à Abidjan.
Auparavant, le Président Alassane Ouattara a reçu en audience le président de la Banque d’Import-Export de l’Inde (Exim Bank), Yaduvenda Mathur. Le Président d’Exim Bank a dit être venu faire ses "hommages" au président ivoirien et lui dire la disponibilité de son institution à accompagner le développement de la Côte d’Ivoire.
M. Yaduvenda Mathur a évoqué notamment les secteurs de l’agriculture, des technologies de pointe et des infrastructures énergétiques, ajoutant Exim Bank est disposée à "continuer de supporter" les entreprises indiennes qui voudraient bien investir dans ces secteurs en Côte d’Ivoire.
Pour terminer, M. Yaduvenda a annoncé l’ouverture prochaine d’une représentation de son institution en Côte d’Ivoire.

LA GAMBIE ET LE PRESIDENT SALL

Que Yaya Jammeh se rassure. Le Sénégal n'a pas l'intention de participer à la déstabilisation de son régime. C'est du moins ce qu'a dit hier le président de la République. Parlant du conflit en Casamance, Macky Sall a accusé la presse sénégalaise d'attiser le feu en amplifiant des phénomènes, selon lui, anodins.
Une déclaration qui bat en brèche les récents propos du Président gambien Yaya Jammeh, concernant les relations entre Banjul et Dakar. Sur les antennes de la télévision nationale hier, le Président Macky Sall a évoqué les relations entre le Sénégal et son voisin gambien. «Yaya Jammeh sait très bien que le Sénégal n'est pas dans les dispositions de faire quelques actions que ce soit pour essayer de déstabiliser son régime. (... ) Nous avons d'autres chats à fouetter que de nous immiscer dans les problèmes d'autrui», s'est expliqué le chef de l'Etat Macky Sall, prenant à contre-pied son homologue gambien.
Lors d'une manifestation en Gambie, Yaya Jammeh avait accusé le président de la République du Sénégal d'accueillir à «bras ouverts» les ennemis de son régime. L'homme fort de Banjul faisait référence aux auteurs du coup d'Etat manqué contre son pouvoir en décembre dernier, qui ont transité par Dakar. Cheik Sidya Bayo, farouche opposant au chef de l'Etat gambien, résidait également à Dakar au moment des faits avant d'être expulsé vers la France. «Le Sénégal n'est pas une terre de déstabilisation, c'est nous faire un mauvais procès. Je suis préoccupé par le développement du Sénégal. Quelqu'un qui s'oppose, il rentre chez lui, et s'oppose là-bas», a assuré Macky Sall.

Plus de 20 accords seront signés à Bissau au cours de la visite du Roi Mohammed VI

Le Président bissau guinéen José Mário Vaz et le Roi du maroc Mohamed VI (image d'archives)
APA-Bissau (Guinée Bissau) - Plus de vingt accords seront signés entre les autorités bissau guinéennes et marocaines au cours de la visite officielle de quatre jours que le Roi Mohammed VI entame mercredi en Guinée Bissau, à l'invitation du Président José Mário Vaz.
«« Les autorités bissau-guinéennes nourrissent de grandes attentes autour de cette visite royale », indique un communiqué de presse du cabinet de la Présidence de la République de Guinée-Bissau.
Pour le chef de l'Etat bissau guinéen, « au-delà de son symbolisme de réussite politique et diplomatique de la Guinée Bissau, cette visite peut apporter des gains économiques importants au pays ».
En plus d'être la première visite d'un souverain marocain en Guinée Bissau, il est également la première d'un roi dans le pays.
Selon toujours la note présidentielle, la visite du Roi Mohammed VI est « un signe de confiance de la communauté internationale que la Guinée-Bissau est sur la voie irréversible de stabilité, de la paix et du développement ».
La visite du Roi Mohammed VI va contribuer à maintenir ou accélérer le rythme de la transformation des idéologies que la Guinée-Bissau est entrain d'assumer, indique-t-on encore à Bissau.
Une source de la présidence de la république informe que « les travaux de requalification du Palais de la République et la Place des héros nationaux ont été financés par le royaume chérifien
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- Remaniement ministériel

Remaniement ministériel
AMI - La Présidence de la République communique

Par décret en date de ce jour et sur proposition du Premier ministre, sont nommés:

- Ministre de la Justice, Me. Brahim Ould Daddah

- Ministre des Affaires Economiques et du Développement: M. Sid'Ahmed Ould Rayes

- Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire: M. Sidi Ould Zein

Opposition « La mouvance est en train de faire recenser de nombreux adolescents qui n’ont pas l’âge de voter »

Outre le dialogue politique, des responsables de l’opposition républicaine ont évoqué au cours de leur réunion de ce mardi 26 mai, la question de de révision du fichier électoral en vue des élections présidentielles et communales.
Le porte parole Aboubacar Sylla a accusé la mouvance de faire recenser des jeunes qui n’ont pas l’âge de voter. « Dans certains fiefs du pouvoir, de nombreux jeunes dont l’âge varie entre 13 ans et 14 ans, des jeunes  qui sont donc  largement en deçà de l’âge de la majorité, sont en train d’être recensés. Certains on été  sortis des salles de classe du collège  pour être conduit devant les CARLES afin d’être recenser » a révélé le leader de l’UFC qui au nom de l’opposition républicaine, a pris l’opinion nationale et internationale « à témoin.»
 

« L’opposition n’acceptera pas que le fichier électoral soit corrompu et qu’il soit utilisé comme base pour l’organisation des élections à venir. » martèle le porte parole. Avant d’appeler «  les uns et les autres à revoir cette question fondamentale ».
 

Pour terminer,  Aboubacar Sylla a déclaré que l’opposition s’engage à veiller de plus près sur la question «  afin que la qualité de cette révision permette à la Guinée de disposer d’un fichier inclusif propre qui soit effectivement le reflet du corps électoral guinéen »

Cimetière de Dagnoën : Les restes présumés de Thomas Sankara ont été exhumés

Mardi 26 mai 2015 à Ouagadougou. Nous sommes au deuxième jour de l’exhumation des supposés restes de Thomas Sankara et de ceux de ses camarades, assassinés le 15 octobre 1987. La sépulture où reposerait l’ancien chef d’Etat a été la première ce matin (la troisième depuis hier) à être ouverte et ses restes recueillis un peu avant midi.
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Cimetière de Dagnoën : Les restes présumés de Thomas Sankara ont été exhumés
Tout comme la veille, l’entrée du cimetière de Dagnoën, où s’affairent les experts français et burkinabè, est bien gardée par les éléments de la gendarmerie. Quelques dizaines de curieux sont plantés à des dizaines de mètres de la scène. Des équipes de la gendarmerie ainsi qu’un hélicoptère quadrillent la zone, sans doute à la recherche de potentiels perturbateurs. Il faut laisser les experts faire leur travail. C’est la phrase qui sert de leitmotiv depuis le 25 mai. Les journalistes, moins nombreux que la veille, font le pied de grue, attendant sagement l’information. « Quand on est en quête d’information, il faut être patient », dira un doyen à l’endroit de ses jeunes confrères.
Il est 11h, le soleil tape les têtes et chauffe déjà sous les pieds. La chaleur devient insupportable mais il faut tenir. Une demi-heure plus tard, le véhicule de Me Bénéwendé Sankara sort du cimetière en partance pour le domicile de Norbert Tiendrébéogo qui a été inhumé dans la matinée au cimetière municipal de Gounghin. Au passage, il fait une petite halte pour étancher la soif d’information du 4e pouvoir. Selon ces dires, les restes supposés de Thomas Sankara viennent d’être découverts. Il y a des ossements et des morceaux de tissus, sans doute ses vêtements. Pour l’instant nul ne sait si des balles ont été retrouvées. Et l’avocat de la famille de répondre qu’il appartenait aux experts de le vérifier car « à ce stade on ne peut pas avoir de détails ».
Dans l’après-midi, les travaux devraient se poursuivre sur la tombe d’Abdoulaye Gouem. Soldat de première classe, il était l’un des chauffeurs de Thomas Sankara. Et si l’ordre d’exhumation est suivi, la prochaine tombe devrait être, selon Me Sankara, celle de Der Somda, également chauffeur du président du Conseil national de la révolution.
Herman Frédéric BASSOLE

Infos-Fama : Le retour gagnant des forces armées

Les FAMasLes FAMas
Malgré 30 militaires maliens tués en l’espace de quatre semaines, pas de replie stratégique ou tactique C’est l’honorable Karim Keita qui a finalement eu raison lorsqu’il disait que les replies tactiques sont derrière nous depuis un certain temps. Nous constatons la véracité de cette affirmation, car malgré 30 militaires maliens tués en l’espace de quatre semaines aucun cas de fuite ni de replie n’a été signalé.
Lors de la grave crise de 2012, l’image de notre armée avait été significativement ternie, elle était la rusée du monde notamment de la presse internationale qui ne manquait jamais d’occasion de nous rappeler qu’on n’a pas d’outil de défense. En son temps, l’armée malienne était illustrée par le terme «replie tactique».
Aujourd’hui cette triste image est derrière les Forces armées maliennes (FAMAS), pour preuve les dernières évolutions sur le terrain en disent long sur les performances de l’armée malienne. 
Le devoir régalien accompli avec succès
En l’espace de quatre semaines, les rebelles ont attaqué 20 localités du Mali, ils ont été systématiquement chassés par l’armée malienne et le plus souvent les assaillants ont enregistré des pertes énormes. 
Bilan  des opérations sur le terrain
Si l’on se réfère aux différents communiqués du gouvernement on dénombre 30 militaires maliens tués en l’espace de quatre semaines au cours de 20 affrontements, et coté ennemi, ils ont enregistré plus d’une soixantaine de morts et des véhicules récupérés à cela, il faut ajouter plus de 20 prisonniers transférés à Bamako. Un fait qui a réconforté le président de la commission défense nationale et de la protection civile de l’Assemblée nationale l’honorable Karim Keita qui a dit toute sa fierté lors d’une des rencontres avec le Ministre de la Défense et des Anciens Combattant en début du mois.
Au cours du même entretien, l’honorable Kéita avait fait savoir ceci : «les replies tactique sont définitivement derrière nous».
Aujourd’hui sans risque de se tromper, on peut lui donner raison car depuis plus de quatre semaines la tension ne faiblie pas au nord, mais depuis on a enregistré aucun cas de fuite, ni de replie tactique, une chose qui réconforte l’ensemble du peuple, si l’on sait le lien fort qui existe entre l’armée malienne et sa population. Cette dernière a une passion folle et un respect sans égal pour les Famas.
Espérons que cela soit continuel jusqu’à la victoire finale.

La CEEAC appelle les Burundais à privilégier le dialogue

La CEEAC appelle les Burundais à privilégier le dialogue
«Sur la République du Burundi, la Conférence a condamné la récente tentative du coup d’Etat, ainsi que l’assassinat de l’opposant Zedi Feruzi et a appelé les parties burundaises à privilégier le dialogue pour un règlement pacifique du conflit. La Conférence s’associe aux initiatives sous-régionales et internationales en vue de la sortie de crise. Elle a décidé de nommer Monsieur Goukouni Weddeye, ancien Chef d’Etat de la République du Tchad, en qualité d’Envoyé Spécial pour les Pays des Grands Lacs en général, le Burundi en particulier», indique le communiqué final de la Conférence. 

Les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC ont fait le point de la situation sécuritaire en Afrique Centrale, trois mois après leur Sommet de Yaoundé (Cameroun), qui était consacrée à la lutte contre l’insécurité, particulièrement contre Boko Haram. A ce Sommet, il avait été décidé de l’envoi des hommes dans le cadre des Forces mixtes multinationales (FMM) de 7500 soldats, en collaboration avec l’Union africaine (UA), ainsi que de la mobilisation à titre exceptionnel de 50 milliards de francs CFA pour venir en aide au Cameroun et au Tchad. 

La Conférence de N’Djamena, qui a fait siennes les résolutions du Sommet de Yaoundé, a exhorté les Etats membres qui n’ont pas encore honoré leurs engagements multiformes de solidarité envers le Cameroun et le Tchad, à le faire. Elle a réaffirmé son engagement à œuvrer en vue de l’organisation du Sommet CEEAC-CEDEAO sur les questions de coopération stratégique en général, les questions liées à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram en particulier. 

Par ailleurs, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont exhorté les différents pays engagés dans les processus électoraux au cours de la période de 2015-2018 à privilégier le consensus, le dialogue et les voies pacifiques dans toutes leurs actions. Ils ont adopté des projets de décisions y relatifs, notamment l’extension des compétences du Secrétariat général de la CEEAC en matière électorale, pour ce qui est de l’observation et du suivi des processus électoraux. 

L’autre décision prise par les Chefs d’Etat et de gouvernement c’est l’institution du «Laissez-passer » de la CEEAC à l’usage des Fonctionnaires et Agents de la Communauté. Mandat a été donné au Secrétariat général d’émettre ce document international de voyage. 

Face au retard pris dans la mise en œuvre de divers programmes liés aux questions économiques et infrastructurelles, la Conférence a entériné les différentes recommandations faites par le Conseil des ministres dans ce domaine. Ensuite, elle a donné les directives et orientations, parmi lesquelles : l’élaboration par le secrétariat général du processus de la mise en place de la Zone de libre échange et l’Union douanière dans la perspective de la construction du marché commun régional et continental, conformément au programmé minimum d’intégration (PMI) et à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA). 

La Conférence a approuvé le Programme d’action et le budget de l’exercice 2015. Ce budget est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 42 milliards 425 millions 665 mille 169 francs CFA. 

A l’issue des travaux, le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a été désigné par ses pairs Président en exercice de la CEEAC. Il succède à son homologue tchadien, Idriss Deby Itno. «C’est une charge noble que je vais assumer pleinement et avec détermination», a-t-il déclaré. Il a indiqué qu’il entendait poursuivre l’œuvre de son prédécesseur en faisant «progresser le processus d’intégration de la sous-région» et en faisant que la communauté puisse relever les défis qui se présentent. 

Son action sera focalisée sur les domaines prioritaires tels que : les réformes de la communauté, la paix et la sécurité, l’intégration physique et économique, l’environnement et le développement durable, les accords de partenariat économiques avec l’Union européenne. Pour ce faire, le Président gabonais compte sur le soutien et l’appui de ses pairs. 

Il sied de noter que la Conférence a connu la participation des Présidents Ali Bongo Ondimba du Gabon, Idriss Deby Itno du Tchad, Denis Sassou N’Guesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée Equatoriale, Cathérine Samba-Panza de la RCA ; ainsi que Philémon Yang, Premier ministre camerounais ; José Gonçalves Botelho, ambassadeur Directeur de la politique extérieure du ministère des affaires étrangères et des communautés de Sao Tome et Principe ; de Ferao Toko Diakenga, ambassadeur de l’Angola ; du secrétaire général de la CEEAC. 

Macky Sall appelle à affecter davantage de ressources à l'assainissement


Macky Sall appelle à affecter davantage de ressources à l'assainissement


Le président Macky Sall a invité lundi à Dakar les pays africains à mobiliser davantage de ressources pour l’assainissement, afin que ce secteur puisse atteindre ses objectifs à l’horizon 2030. 

"Nos Etats et nos gouvernements doivent faire davantage d’efforts dans la mobilisation des ressources internes en faveur du secteur de l’assainissement", a affirmé M. Sall lors de la cérémonie officielle de la quatrième édition de la Conférence régionale sur l’hygiène et l’assainissement (AFRICASAN).  

Cette rencontre de trois jours, qui s’est ouverte lundi, à Dakar, a pour thème : "Faire de l’assainissement une réalité pour tous en Afrique".  

Dans la capitale sénégalaise, les représentants des pays africains vont partager leurs expériences dans les domaines de l’hygiène publique et de l’assainissement. 

Cette conférence est la dernière rencontre du genre en Afrique, avant l’évaluation à faire cette année des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), qui prennent en compte l’assainissement.  

Selon le président sénégalais, les Africains doivent trouver des "ressources durables" pour l’assainissement s’ils veulent atteindre leurs objectifs dans ce secteur.  

"Les décideurs politiques et les experts réunis ici doivent identifier les obstacles et explorer les solutions les mieux indiquées pour aider à l’amélioration de nos politiques et performances en matière d’assainissement", a recommandé Macky Sall aux délégations.  

Pour ce faire, a-t-il suggéré, "il faudra évaluer les engagements déjà pris, en faire un diagnostic critique et, le moment venu, en tirer les leçons et surtout proposer des solutions réalistes et orientées vers l’action, à la lumière des objectifs" fixés par la communauté internationale en matière d’assainissement, après 2015. 

"Il s’agira de mettre à profit ces journées pour l’échange d’expériences sur les meilleures pratiques. J’espère que vos réflexions permettront de baliser la voie qui mène vers une meilleure prise en charge des problèmes liés à l’assainissement en Afrique", a poursuivi le président sénégalais. 

mardi 26 mai 2015

Congo-Brazzaville: le RDPS dit «non» au changement de la Constitution

Au Congo-Brazzaville, pendant que le président Denis Sassou-Nguesso consulte les forces vives de la nation sur « la vie de l'Etat » pour une éventuelle modification de la Constitution, certains de ses alliés n'y voient pas d'intérêt. C'est le cas du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS) - troisième force de la majorité en termes d'élus - qui refuse que la Loi fondamentale soit modifiée. De son côté, l'UPADS, premier parti d'opposition, a tout simplement boycotté ces consultations, arguant qu'elles cachent les « vraies velléités » de ceux qui les ont initiées.
Lors de l’ouverture à Pointe-Noire, vendredi 22 mai, de son tout premier congrès extraordinaire, qui a pour principal enjeu le renouvellement de ses instances dirigeantes, le RDPS a donné la parole à sa jeunesse, qui a dit clairement « non » au changement de la Constitution.
« Politiquement et juridiquement, il n’y a pas de raison que le parti - nous, RDPS - nous disions oui au changement. Dans quel intérêt ? Pour quelle raison ? La modification du nombre de mandats est un principe sacro-saint ! C’est verrouillé ! Donc, forts de tous ces arguments juridiques et politiques, nous, la jeunesse, nous ne pouvons pas faire autrement », a expliqué à RFI Germain Jimbi, militant du parti.
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“La croissance économique n’a pas bénéficié à tout le monde”, Cristina Duarte, candidate à la BAD

L’actuel ministre des Finances du Cap-vert, Cristina Duarte, seule femme parmi les huit candidats à la présidence de la BAD
L’actuel ministre des Finances du Cap-vert, Cristina Duarte est la seule femme parmi les huit candidats à la présidence de la BAD. Dame de réseaux avec un parcours aussi impressionnant, Madame Duarte caresse le rêve d’être la première dame à diriger la plus haute institution financière au service du développement de l’Afrique.C
ristina Duarte est l’actuel Ministre des Finances et de la Planification du Cap-vert depuis 2006. A 52 ans, elle est titulaire d’un MBA obtenu en 1996 à la Thunderbird School of Global Management dans l’Etat d’Arizona aux Etats Unis d’Amérique.
Parcours
Cristina Duarte n’est pas nouvelle du système administratif de son pays. Déjà en 1986, elle était responsable de la Direction générale des études et de la planification au ministère du développement rural du Cap-Vert. Un poste qu’elle a assuré jusqu’en 1991 avant de débuter une carrière au niveau international. En 1992, elle a été Consultante internationale auprès de plusieurs institutions internationales dont le Fonds des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao), le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) et de la Banque mondiale (Bm).

Yaya Jammeh menace de retirer la Gambie de l'Union africaine et s'attaque à l'Union européenne

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Yaya Jammeh

En meeting ce week-end en Gambie, Yaya Jammeh s'en est pris à ses pairs de l'Union africaine (Ua). “Des visionnaires africains ont créé l'Organisation de l'Union africaine (Oua) qui a donné naissance à l'Union africaine. Je vous dis que si l'Ua ne défend pas l'Afrique, la Gambie n'en fera plus partie. L'Oua a libéré l'Afrique. Si l'Ua veut nous vendre pour nous ramener à l'ère coloniale et à l'esclavage, nous allons la démonter et la briser en morceaux. Quand j'ai soulevé la question lors de la dernière Assemblée générale de l'Onu, la plupart de mes collègues africains ont eu peur de l'Occident, en raison de l'aide qu'ils reçoivent”, déclare le Président Gambien. Des propos rapportés par “Enquête”. Selon lui, même sans le soutien des présidents africains, la Gambie sera debout contre les Européens.


“Nous allons riposter contre le massacre annoncé de Gambiens en Méditerranée. On ne va pas tolérer ce non-sens parce que les Européens ont la possibilité de détecter les embarcations, de les arrêter et d'identifier les passagers. Si l'Union européenne passe à l'acte et tue un Gambien, Bilahi, walahi, talahi, je vais riposter. Les européens ne peuvent pas se comporter comme les Américains qui envoient des drones pour bombarder des innocents”, jure-t-il.


Parlant aux européens, il déclare : “si vous bombardez la côte gambienne, c'est une déclaration de guerre. Si vous coulez des bateaux africains, c'est une déclaration de guerre. Essayez et vous verrez. A partir de maintenant, ce sera une réponse du tic au tac entre mon gouvernement et les Européens”.


“Ils pensaient que j'allais m'adoucir et me ramollir après avoir envoyé leurs collaborateurs morts comme des chiens le 30 décembre (2014, lors du coup d'Etat manqué). Je ne changerai jamais. Aucune chèvre ne dirigera ce pays. Voila pourquoi je m'adresse à eux en anglais pour qu'ils sachent de quoi je parle. Personne ne peut nous manipuler”, fait-il comprendre.

seneweb News

Guinée-Bissau: manifestation de femmes pour la paix en Casamance

Des centaines de femmes de Guinée-Bissau et de Casamance, région du Sénégal en proie à une insurrection armée, ont défilé samedi de l'aéroport de Bissau jusqu'au centre de la capitale pour réclamer une paix définitive en Casamance, a constaté l'AFP.
Ces femmes, membres de l'Organisation nationale des femmes de Guinée-Bissau et de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance, ont défilé sur huit kilomètres, marchant sur l'avenue des Combattants qui relie l'aéroport au centre-ville et scandant des slogans en faveur de la paix dans la région méridionale du Sénégal, en proie à un conflit armé depuis 1982.
La manifestation s’est achevée à la place des Héros, devant le palais présidentiel, tout près de l'ambassade du Sénégal.. Les marcheuses ont ensuite remis un mémorandum au président de l'Assemblée Nationale Cipriano Cassama. Le document prône la participation active des femmes aux négociations de paix.
"Les femmes sont les principales victimes dans ce conflit. Ce sont nos hommes, nos enfants qui meurent ou se battent . Ce sont nous qui gardons les orphelins de ce conflit. Nous voulons que cela cesse maintenant", a déclaré Fatou Guèye, une porte-parole.
"Nous réclamons une participation active des femmes, de nos soeurs de Guinée-Bissau et de Gambie dans les négociations pour ramener la paix dans notre région, car nous sommes liées par l'histoire et par la géographie", a-t-elle ajouté.
"La Guinée-Bissau ne peut reste insensible à ce qui se passe à sa frontière Nord. C'est pourquoi nous avons organisé cette marche, pour montrer à nos soeurs de Casamance que leur combat est aussi le nôtre", a déclaré Aissato Indjai, coordinatrice des organisations de femmes de Guinée-Bissau.
La crise en Casamance oppose depuis plus d'une trentaine d'années l’armée sénégalaise à une rébellion armée menée par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), qui réclame l’indépendance de cette région du sud du Sénégal et disposerait de plusieurs bases dans le nord de la Guinée-Bissau.

Ould Hanena s’excuse d’avoir soutenu le putsch de 2009…Sidioca présent au congrès de Hatem


Ould Hanena s’excuse d’avoir soutenu le putsch de 2009…Sidioca présent au congrès de Hatem Elhourriya - L'ancien Président de la République Sidi Ould Cheikh Abdallah a assisté à la cérémonie officielle de lancement des travaux du congrès national du parti mauritanien l’Union pour le Changement « Hatem ». 

C’est quasiment la première apparition publique de l’ex-Chef d’Etat après sa mise en résidence forcée à son fief Lemden, dans la wilaya duBrakna

Ould Cheikh Abdullah a été renversé par un coup d'Etat militaire dirigé en 2009 par le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, l'actuel Président de la République.

Le plus surprenant dans tout cela est le fait que l’un des premiers à apporter son soutien au putsch précité , était le parti auquel Ould Cheikh Abdallahi vient de prendre part aux assises nationales.

Saleh Ould Hanena, leader du parti Hatem, n'a pas manqué de présenter les excuses du parti qui a soutenu, ce qu’il avait appelé à l’époque, aux côtés duRFD, dirigé par Ahmed Ould Daddah, le changement du 8 août. 

Ould Hanena a indiqué à la cérémonie de lancement des travaux du second congrès de son parti, à propos des raisons de son soutien au coup d’Etat, qu’ils avaient obtenu des promesses, non dévoilées, des putschistes, qui avaient conduit à l’entrée de Hatem dans le gouvernement, avant de se retirer ultérieurement, en raison du non respect de ces engagements. 

L'actuel Président a continué à pérenniser le régime déchu, en allusion au système de Ould Taya, a affirmé Saleh Ould Hanene. 

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