Au Congo-Brazzaville, pendant que le président Denis Sassou-Nguesso consulte les forces vives de la nation sur « la vie de l'Etat » pour une éventuelle modification de la Constitution, certains de ses alliés n'y voient pas d'intérêt. C'est le cas du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS) - troisième force de la majorité en termes d'élus - qui refuse que la Loi fondamentale soit modifiée. De son côté, l'UPADS, premier parti d'opposition, a tout simplement boycotté ces consultations, arguant qu'elles cachent les « vraies velléités » de ceux qui les ont initiées.
Lors de l’ouverture à Pointe-Noire, vendredi 22 mai, de son tout premier congrès extraordinaire, qui a pour principal enjeu le renouvellement de ses instances dirigeantes, le RDPS a donné la parole à sa jeunesse, qui a dit clairement « non » au changement de la Constitution.
« Politiquement et juridiquement, il n’y a pas de raison que le parti - nous, RDPS - nous disions oui au changement. Dans quel intérêt ? Pour quelle raison ? La modification du nombre de mandats est un principe sacro-saint ! C’est verrouillé ! Donc, forts de tous ces arguments juridiques et politiques, nous, la jeunesse, nous ne pouvons pas faire autrement », a expliqué à RFI Germain Jimbi, militant du parti.
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