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mercredi 27 mai 2015

LA GAMBIE ET LE PRESIDENT SALL

Que Yaya Jammeh se rassure. Le Sénégal n'a pas l'intention de participer à la déstabilisation de son régime. C'est du moins ce qu'a dit hier le président de la République. Parlant du conflit en Casamance, Macky Sall a accusé la presse sénégalaise d'attiser le feu en amplifiant des phénomènes, selon lui, anodins.
Une déclaration qui bat en brèche les récents propos du Président gambien Yaya Jammeh, concernant les relations entre Banjul et Dakar. Sur les antennes de la télévision nationale hier, le Président Macky Sall a évoqué les relations entre le Sénégal et son voisin gambien. «Yaya Jammeh sait très bien que le Sénégal n'est pas dans les dispositions de faire quelques actions que ce soit pour essayer de déstabiliser son régime. (... ) Nous avons d'autres chats à fouetter que de nous immiscer dans les problèmes d'autrui», s'est expliqué le chef de l'Etat Macky Sall, prenant à contre-pied son homologue gambien.
Lors d'une manifestation en Gambie, Yaya Jammeh avait accusé le président de la République du Sénégal d'accueillir à «bras ouverts» les ennemis de son régime. L'homme fort de Banjul faisait référence aux auteurs du coup d'Etat manqué contre son pouvoir en décembre dernier, qui ont transité par Dakar. Cheik Sidya Bayo, farouche opposant au chef de l'Etat gambien, résidait également à Dakar au moment des faits avant d'être expulsé vers la France. «Le Sénégal n'est pas une terre de déstabilisation, c'est nous faire un mauvais procès. Je suis préoccupé par le développement du Sénégal. Quelqu'un qui s'oppose, il rentre chez lui, et s'oppose là-bas», a assuré Macky Sall.

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