«Sur la République du Burundi, la Conférence a condamné la récente tentative du coup d’Etat, ainsi que l’assassinat de l’opposant Zedi Feruzi et a appelé les parties burundaises à privilégier le dialogue pour un règlement pacifique du conflit. La Conférence s’associe aux initiatives sous-régionales et internationales en vue de la sortie de crise. Elle a décidé de nommer Monsieur Goukouni Weddeye, ancien Chef d’Etat de la République du Tchad, en qualité d’Envoyé Spécial pour les Pays des Grands Lacs en général, le Burundi en particulier», indique le communiqué final de la Conférence.
Les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC ont fait le point de la situation sécuritaire en Afrique Centrale, trois mois après leur Sommet de Yaoundé (Cameroun), qui était consacrée à la lutte contre l’insécurité, particulièrement contre Boko Haram. A ce Sommet, il avait été décidé de l’envoi des hommes dans le cadre des Forces mixtes multinationales (FMM) de 7500 soldats, en collaboration avec l’Union africaine (UA), ainsi que de la mobilisation à titre exceptionnel de 50 milliards de francs CFA pour venir en aide au Cameroun et au Tchad.
La Conférence de N’Djamena, qui a fait siennes les résolutions du Sommet de Yaoundé, a exhorté les Etats membres qui n’ont pas encore honoré leurs engagements multiformes de solidarité envers le Cameroun et le Tchad, à le faire. Elle a réaffirmé son engagement à œuvrer en vue de l’organisation du Sommet CEEAC-CEDEAO sur les questions de coopération stratégique en général, les questions liées à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram en particulier.
Par ailleurs, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont exhorté les différents pays engagés dans les processus électoraux au cours de la période de 2015-2018 à privilégier le consensus, le dialogue et les voies pacifiques dans toutes leurs actions. Ils ont adopté des projets de décisions y relatifs, notamment l’extension des compétences du Secrétariat général de la CEEAC en matière électorale, pour ce qui est de l’observation et du suivi des processus électoraux.
L’autre décision prise par les Chefs d’Etat et de gouvernement c’est l’institution du «Laissez-passer » de la CEEAC à l’usage des Fonctionnaires et Agents de la Communauté. Mandat a été donné au Secrétariat général d’émettre ce document international de voyage.
Face au retard pris dans la mise en œuvre de divers programmes liés aux questions économiques et infrastructurelles, la Conférence a entériné les différentes recommandations faites par le Conseil des ministres dans ce domaine. Ensuite, elle a donné les directives et orientations, parmi lesquelles : l’élaboration par le secrétariat général du processus de la mise en place de la Zone de libre échange et l’Union douanière dans la perspective de la construction du marché commun régional et continental, conformément au programmé minimum d’intégration (PMI) et à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA).
La Conférence a approuvé le Programme d’action et le budget de l’exercice 2015. Ce budget est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 42 milliards 425 millions 665 mille 169 francs CFA.
A l’issue des travaux, le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a été désigné par ses pairs Président en exercice de la CEEAC. Il succède à son homologue tchadien, Idriss Deby Itno. «C’est une charge noble que je vais assumer pleinement et avec détermination», a-t-il déclaré. Il a indiqué qu’il entendait poursuivre l’œuvre de son prédécesseur en faisant «progresser le processus d’intégration de la sous-région» et en faisant que la communauté puisse relever les défis qui se présentent.
Son action sera focalisée sur les domaines prioritaires tels que : les réformes de la communauté, la paix et la sécurité, l’intégration physique et économique, l’environnement et le développement durable, les accords de partenariat économiques avec l’Union européenne. Pour ce faire, le Président gabonais compte sur le soutien et l’appui de ses pairs.
Il sied de noter que la Conférence a connu la participation des Présidents Ali Bongo Ondimba du Gabon, Idriss Deby Itno du Tchad, Denis Sassou N’Guesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée Equatoriale, Cathérine Samba-Panza de la RCA ; ainsi que Philémon Yang, Premier ministre camerounais ; José Gonçalves Botelho, ambassadeur Directeur de la politique extérieure du ministère des affaires étrangères et des communautés de Sao Tome et Principe ; de Ferao Toko Diakenga, ambassadeur de l’Angola ; du secrétaire général de la CEEAC.
Les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC ont fait le point de la situation sécuritaire en Afrique Centrale, trois mois après leur Sommet de Yaoundé (Cameroun), qui était consacrée à la lutte contre l’insécurité, particulièrement contre Boko Haram. A ce Sommet, il avait été décidé de l’envoi des hommes dans le cadre des Forces mixtes multinationales (FMM) de 7500 soldats, en collaboration avec l’Union africaine (UA), ainsi que de la mobilisation à titre exceptionnel de 50 milliards de francs CFA pour venir en aide au Cameroun et au Tchad.
La Conférence de N’Djamena, qui a fait siennes les résolutions du Sommet de Yaoundé, a exhorté les Etats membres qui n’ont pas encore honoré leurs engagements multiformes de solidarité envers le Cameroun et le Tchad, à le faire. Elle a réaffirmé son engagement à œuvrer en vue de l’organisation du Sommet CEEAC-CEDEAO sur les questions de coopération stratégique en général, les questions liées à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram en particulier.
Par ailleurs, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont exhorté les différents pays engagés dans les processus électoraux au cours de la période de 2015-2018 à privilégier le consensus, le dialogue et les voies pacifiques dans toutes leurs actions. Ils ont adopté des projets de décisions y relatifs, notamment l’extension des compétences du Secrétariat général de la CEEAC en matière électorale, pour ce qui est de l’observation et du suivi des processus électoraux.
L’autre décision prise par les Chefs d’Etat et de gouvernement c’est l’institution du «Laissez-passer » de la CEEAC à l’usage des Fonctionnaires et Agents de la Communauté. Mandat a été donné au Secrétariat général d’émettre ce document international de voyage.
Face au retard pris dans la mise en œuvre de divers programmes liés aux questions économiques et infrastructurelles, la Conférence a entériné les différentes recommandations faites par le Conseil des ministres dans ce domaine. Ensuite, elle a donné les directives et orientations, parmi lesquelles : l’élaboration par le secrétariat général du processus de la mise en place de la Zone de libre échange et l’Union douanière dans la perspective de la construction du marché commun régional et continental, conformément au programmé minimum d’intégration (PMI) et à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA).
La Conférence a approuvé le Programme d’action et le budget de l’exercice 2015. Ce budget est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 42 milliards 425 millions 665 mille 169 francs CFA.
A l’issue des travaux, le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a été désigné par ses pairs Président en exercice de la CEEAC. Il succède à son homologue tchadien, Idriss Deby Itno. «C’est une charge noble que je vais assumer pleinement et avec détermination», a-t-il déclaré. Il a indiqué qu’il entendait poursuivre l’œuvre de son prédécesseur en faisant «progresser le processus d’intégration de la sous-région» et en faisant que la communauté puisse relever les défis qui se présentent.
Son action sera focalisée sur les domaines prioritaires tels que : les réformes de la communauté, la paix et la sécurité, l’intégration physique et économique, l’environnement et le développement durable, les accords de partenariat économiques avec l’Union européenne. Pour ce faire, le Président gabonais compte sur le soutien et l’appui de ses pairs.
Il sied de noter que la Conférence a connu la participation des Présidents Ali Bongo Ondimba du Gabon, Idriss Deby Itno du Tchad, Denis Sassou N’Guesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée Equatoriale, Cathérine Samba-Panza de la RCA ; ainsi que Philémon Yang, Premier ministre camerounais ; José Gonçalves Botelho, ambassadeur Directeur de la politique extérieure du ministère des affaires étrangères et des communautés de Sao Tome et Principe ; de Ferao Toko Diakenga, ambassadeur de l’Angola ; du secrétaire général de la CEEAC.
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