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vendredi 27 février 2015

Malgré la pression de son entourage: Macky Sall sauve Wade de l’arrestation

Après la sortie désastreuse de Wade contre Macky Sall nombreux étaient ceux qui s’attendaient à voir le Pape du Sopi mis aux arrêts par le régime. Dans l’entourage présidentiel le mot d’ordre était unique: mettre fin à ces agissements de l’ex Président et lui faire payer sa sortie impardonnable contre le Chef de l’Etat. Pour toute réaction ce dernier a décidé d’ignorer et de laisser passer. Pour rien au monde, le chef de l’Etat n’entend apporter une réponse à la déclaration fracassante de l'ancien Président Wade.
Le Président Macky Sall.
Après la sortie désastreuse de Wade contre Macky Sall nombreux étaient ceux qui s’attendaient à voir le Pape du Sopi mis aux arrêts par le régime. Dans l’entourage présidentiel le mot d’ordre était unique: mettre fin à ces agissements de l’ex Président et lui faire payer sa sortie impardonnable contre le Chef de l’Etat.
Pour toute réaction ce dernier a décidé d’ignorer et de laisser passer.
Pour rien au monde, le chef de l’Etat n’entend apporter une réponse à la sortie fracassante de Me Wade. Selon L’As, hier en Conseil des ministres, un ministre a souhaité que cette question fasse l’objet de discussion. Même le ministre de l’intérieur Abdoulaye Daouda Diallo avait personnellement pris la ferme résolution de sévir et demander l’arrestation imminente de Wade.
Mais le président de la République lui a opposé une fin de non-recevoir. Le président Macky Sall a dit à son entourage que tant qu’il est à la tête du pays, aucune procédure judiciaire ne sera déclenchée contre Abdoulaye Wade, même s’il ne cesse de l’outrager. D’après le journal, Macky Sall a préféré répondre par le mépris. En effet il considère que Me Wade a atteint un âge canonique où tout lui est permis. Mieux il n’entend apporter la réplique à «son» père même si ce dernier a franchi le seuil de l’acceptable.
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Le Président Macky Sall.
Après la sortie désastreuse de Wade contre Macky Sall nombreux étaient ceux qui s’attendaient à voir le Pape du Sopi mis aux arrêts par le régime. Dans l’entourage présidentiel le mot d’ordre était unique: mettre fin à ces agissements de l’ex Président et lui faire payer sa sortie impardonnable contre le Chef de l’Etat.
Pour toute réaction ce dernier a décidé d’ignorer et de laisser passer.
Pour rien au monde, le chef de l’Etat n’entend apporter une réponse à la sortie fracassante de Me Wade. Selon L’As, hier en Conseil des ministres, un ministre a souhaité que cette question fasse l’objet de discussion. Même le ministre de l’intérieur Abdoulaye Daouda Diallo avait personnellement pris la ferme résolution de sévir et demander l’arrestation imminente de Wade.
Mais le président de la République lui a opposé une fin de non-recevoir. Le président Macky Sall a dit à son entourage que tant qu’il est à la tête du pays, aucune procédure judiciaire ne sera déclenchée contre Abdoulaye Wade, même s’il ne cesse de l’outrager. D’après le journal, Macky Sall a préféré répondre par le mépris. En effet il considère que Me Wade a atteint un âge canonique où tout lui est permis. Mieux il n’entend apporter la réplique à «son» père même si ce dernier a franchi le seuil de l’acceptable.
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Le Président Macky Sall.
Après la sortie désastreuse de Wade contre Macky Sall nombreux étaient ceux qui s’attendaient à voir le Pape du Sopi mis aux arrêts par le régime. Dans l’entourage présidentiel le mot d’ordre était unique: mettre fin à ces agissements de l’ex Président et lui faire payer sa sortie impardonnable contre le Chef de l’Etat.
Pour toute réaction ce dernier a décidé d’ignorer et de laisser passer.
Pour rien au monde, le chef de l’Etat n’entend apporter une réponse à la sortie fracassante de Me Wade. Selon L’As, hier en Conseil des ministres, un ministre a souhaité que cette question fasse l’objet de discussion. Même le ministre de l’intérieur Abdoulaye Daouda Diallo avait personnellement pris la ferme résolution de sévir et demander l’arrestation imminente de Wade.
Mais le président de la République lui a opposé une fin de non-recevoir. Le président Macky Sall a dit à son entourage que tant qu’il est à la tête du pays, aucune procédure judiciaire ne sera déclenchée contre Abdoulaye Wade, même s’il ne cesse de l’outrager. D’après le journal, Macky Sall a préféré répondre par le mépris. En effet il considère que Me Wade a atteint un âge canonique où tout lui est permis. Mieux il n’entend apporter la réplique à «son» père même si ce dernier a franchi le seuil de l’acceptable.
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Togo-Congo : relance de la coopération

La réunion préparatoire à la 1e commission mixte de coopération Congo-Togo s’est ouverte jeudi à Lomé en présence des experts des deux pays. La secrétaire générale du ministère togolais des Affaires étrangères, Afetse Abra Mawunya Epse Tay, a souligné que cette commission était un cadre formel d’échanges et de partage afin d’entretenir une coopération fructueuse et mutuellement bénéfique. Les échanges entre le Togo et le Congo date de la période d’avant les indépendances, période au cours de laquelle l’administration coloniale faisait convoyer régulièrement des produits entre l’Afrique occidentale française (AOF) et l’Afrique équatoriale française (AEF). Ces transactions permettaient à chacune de ces zones d’obtenir les produits dont elle avait besoin mais qu’elle ne produisait pas.

Cap-Vert: La FAO octroie une aide urgente au pays, victime de la sécheresse



L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé mercredi qu'elle s'apprêtait à fournir des semences de cultures vivrières, des aliments pour animaux et du matériel d'irrigation au goutte-à-goutte pour venir en aide à des milliers d'habitants de Cabo Verde dont la sécurité alimentaire et les moyens d'existence sont menacés par un fort recul de la production agricole dû à la sécheresse.
La FAO a annoncé dans un communiqué de presse qu'un accord pour une aide d'urgence d'un montant de 500.000 dollars venait d'être signé lors d'une réunion à Rome entre le Premier Ministre de Cabo Verde, José Maria Pereira Neves, et le Directeur général de l'agence onusienne, José Graziano da Silva.
« Il s'agit d'un accord de la plus haute importance qui nous permettra non seulement d'affronter la sécheresse en cours, mais contribuera aussi à créer les conditions pour une agriculture durable à Cabo Verde », a déclaré M. Pereira Neves.
Selon la FAO, en 2014, les précipitations tombées dans l'archipel ont été 65% inférieures à celles de l'année précédente. Environ 30.000 personnes ont aujourd'hui besoin d'une aide d'urgence, a estimé la FAO, les ménages plus vulnérables ayant perdu l'ensemble ou une grande partie de leurs récoltes.
Une mission d'évaluation conduite par la FAO le mois dernier a estimé la production de maïs à environ 1.000 tonnes, soit le plus bas niveau jamais enregistré dans le pays, qui fait suite à une forte tendance à la baisse déplorée au cours des dernières années.
L'intervention d'urgence de la FAO permettra de venir en aide aux 8.237 ménages ruraux les plus vulnérables aux impacts de la sécheresse. En s'inspirant d'expériences passées visant à améliorer l'utilisation des rares ressources en eau, et dans le but de renforcer les capacités de résilience, des kits d'irrigation au goutte-à-goutte seront distribués.
D'après l'agence de l'ONU, le faible niveau de précipitations a par ailleurs fortement pesé sur la production de fourrage, mettant à risque la vie de milliers d'animaux. La FAO distribuera par conséquent des aliments pour animaux à 668 ménages d'éleveurs.
Cabo Verde est fortement tributaire des importations céréalières, en particulier celles de riz et de blé qui ne sont pas cultivés dans le pays. Le pays doit donc importer environ 80 % de ses besoins en céréales.
Malgré cela, la forte baisse de la production aura un impact négatif sur les revenus et l'accès à la nourriture. Aussi la FAO a déclaré avoir pour principal objectif, parallèlement à son aide d'urgence, de rendre la production agricole moins dépendante des précipitations, très variables et imprévisibles à Cabo Verde.

L’ambassade de Gambie refuse les signatures demandant justice pour Ebrima Manneh

A l’occasion des 50 ans de l’indépendance de la Gambie, le 18 février, une délégation d’Amnesty International s’est rendue à l’ambassade de Gambie pour remettre les 42 000 signatures demandant justice pour le journaliste Ebrima Manneh. Malheureusement, l’ambassade, alors qu’elle a accepté notre lettre adressée à l’ambassadeur, a refusé nos pétitions. JOURNALISTE DISPARU : OÙ EST EBRIMA ? Arrêté à la rédaction de son journal le 11 juillet 2006 et disparu depuis, le cas d’Ebrima Manneh est emblématique d’un pays où journalistes, opposants politiques et défenseurs des droits de l'homme sont les cibles d'un régime qui fait régner la terreur et l'arbitraire.

La Guinée-Bissau en queue de peloton des pays où l'accès au crédit est le plus difficile

La Guinée-Bissau figure en queue de peloton des pays où l'accès au crédit est le plus difficile, selon les données publiées mardi lors d'une conférence sur le financement économique et l'amélioration de l'environnement d'affaires du pays. La Guinée-Bissau est classée 179eme sur 189 pays, selon un rapport qui justifie ce rang par l'instabilité politique du pays qui a entraîné la fuite des potentiels investisseurs. La conférence, qui a été ouverte par le ministre bissau-guinéen de l'Economie et des Finances, Geraldo Martins, contribuera, selon lui, à lever les obstacles à l'accès au crédit dans le pays. M. Martins a souligné que la faiblesse de la Guinée-Bissau est dans le bas niveau du PIB et dans le lourd fardeau de la dette intérieure et extérieure.

Lutte contre l’insécurité en Guinée : le parquet et la police judiciaire s’en mêlent !



Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, le parquet du tribunal de première instance de Mafanco a invité jeudi 26 février, les chefs des services de défense et de sécurité des communes Matam et Matoto. Objectif de la rencontre : échanger sur des thèmes : « La lutte contre la criminalité, la durée de procédures, celle de la garde à vue ainsi que la relation entre des officiers de police judiciaire et les parquets ».  


« Nous avons des problèmes qui assaillent la cité dont nous avons l’obligation de jouer notre partition pour les endiguer », reconnait le procureur général près de la cour d’appel de Conakry, Me Moundjour Chérif, président de la séance. Et d’enchainer : « l’insécurité bat son plein dans la cité, l’impunité aussi fait rage dans la société ». 

Poursuivant, Moundjour Chérif s’est posé une série de questions : « Quelle est la place des services de défense et de sécurité, des parquets d’instance, des parquets généraux, la chaine pénale (…) ».

Toujours dans la même logique, Moundjour Chérif a rappelé qu’un État de droit se construit par des œuvres, par des comportements et par des actes qu’on pose tous les jours. 

PoliceJudiciaire« L’État de droit se construit à travers nous  qui sommes des tenants du pouvoir d’arrêter et de libérer sans se référer à personne. Nous devons savoir que les criminels et des malfaiteurs s’organisent de jour en jour. Ils ont des nouvelles procédures pour aboutir à leur fin. Il faut que nous aussi, nous nous organisions en conséquence pour les contrer. Ils ne doivent pas avoir raison sur nous. Car, ils veulent défier la société, l’ordre social, la tranquillité publique », a-t-il conseillé avant d’ajouter : «  Il faut que nous nous levions comme un seul homme pour les combattre en fonction de nos moyens de bord ».

Tout comme son prédécesseur,  Sidiki Kanté,  procureur de la République près le tribunal de première instance de Mafanco, a mentionné que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la qualification constante de leur système : « Nous avons une mission sacrée, il s’agit de l’application des dispositions légales de nos codes de procédure et de procédure pénale. C’est pourquoi, cette rencontre porte essentiellement sur la lutte contre la criminalité, la durée de procédures et  celle de la garde à vue. La relation entre les officiers des polices judiciaires et les parquets ». 

Pour clore, Me Kanté se dit engagé à combattre les auteurs des actes inhumains et des crimes crapuleux : « La montée inquiétante de la criminalité dans notre pays, de braquages et des coupeurs de routes, de vols crapuleux par des individus isolés ou en association de malfaiteurs, attirent l’attention de toute la société guinéenne en raison des dangers qu’ils nous causent. Notre devoir est de mener sans relâche en tout temps et tout lieu, une riposte sans merci contre les auteurs des actes inhumains et des crimes crapuleux ».

L’insécurité a refait surface tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Des citoyens sont attaqués ça et là et dépouillés de tous leurs biens, s’ils ne sont pas assassinés. Certains présumés bandits sont parfais arrêtés par les forces de l’ordre et attendent leur jugement dans des prisons du pays. Par contre, d’autres sont libérés sans aucune forme de procès.

Des membres du gouvernement commentent les travaux du conseil des ministres

Des membres du gouvernement commentent les travaux du conseil des ministres AMI - Le ministre des relations avec le parlement et de la société civile, porte parole du Gouvernement, Dr. Izid Bih Ould Mohamed Mahmoud a insisté sur l'engagement de la majorité au dialogue, rappelant, à ce sujet, l'entretien du Président de la République avec les représentants de la majorité dans les deux chambres du parlement, mardi dernier.

Le ministre s'exprimait jeudi à l'occasion d'un commentaire sur les travaux du conseil des ministres.

Pour sa part, le ministre de la justice, M. Sidi Ould Zein a indiqué que le conseil a adopté un projet de loi instituant un mécanisme national de prévention de la torture, conformément à l'engagement pris par le Gouvernement en 2012, dans le cadre de son adhésion au protocole facultatif à la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Il a précisé que ce mécanisme permettra la visite des prisons et commissariats de police de façon indépendante et libre, ce qui permettra, a-t-il dit, de s'informer sur les violations et de prendre les mesures nécessaires.

Le ministre a affirmé que les portes de la justice sont ouvertes devant tous ceux qui qui jugent qu'ils sont victimes de l'arbitraire, soulignant que le gouvernement veille sur cette question, conformément aux instructions du Président de la République appelant à oeuvrer avec sérieux pour le renforcement de l'Etat de Droit, de la démocratie et des libertés publiques.

Pour sa part, le ministre de la santé, M. Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune, a déclaré avoir présenté devant le conseil des ministres une communication sur l'approvisionnement du pays en médicaments, réitérant que parmi les mesures prises à cet effet figure l'attribution du droit exclusif d'importation des médicaments de cardiopathies à la centrale d'achat des médicaments et des consommables (CAMEC).

Et le ministre d'ajouter que la CAMEC va continuer à approvisionner le pays par les antibiotiques et les calmants pour les pathologies psychotropes.

''Avec cette mesure, la CAMEC va désormais couvrir 50% des importations nationales en médicaments sensibles'', a souligné le ministre.

Au sujet de l'importation illicite des médicaments, le ministre a affirmé que des mesures rigoureuses seront prises pour empêcher cette pratique et qu'aucun produit pharmaceutique ne pourra rentrer dans le pays qu'à travers le port de l'amitié ou l'aéroport international de Nouakchott.

Lui succédant, le ministre des pêches et de l'économie maritime, Nani Ould Chrougha, a déclaré avoir a présenté au conseil des ministres une communication sur la stratégie nationale de gestion responsable pour un développement durable du secteur des pêches et de l'économie maritime.

Fruit d'une large concertation entre tous les acteurs du secteur et des partenaires au développement, le document illustre la volonté du gouvernement de préserver et de pérenniser nos ressources halieutiques en vue d'une meilleure intégration dans l'économie nationale.

Quant au ministre des finances, M. Moctar Ould Diay, il noté que l'ouverture du Budget 2015 a été accélérée dans le but de permettre aux départements ministériels d'oeuvrer le plus rapidement possible à l'exécution de leurs plans d'action annuels sans contraintes financières.

Il a précisé que cette mesure a pour objectifs, entre autres, de permettre aux départements ministériels d'honorer leurs engagements vis-à-vis des opérateurs économiques et des fournisseurs pour que ces derniers remplissent à leur tour leurs engagements.

Le ministre a précisé que l'accélération de l'ouverture du budget vise aussi à consolider la gestion rigoureuse de ce dernier, soulignant que qu'il sera tenu compte des expériences précédentes et que l'Etat fera face, avec la rigueur requise, à tout dépassement.

Les ministres ont répondu à la fin aux questions des journalistes.

FESPACO 2015 : L’Etalon de Yennenga va-t-il enfin rester au Burkina ?

éagissez

FESPACO 2015 : L’Etalon de Yennenga va-t-il enfin rester au Burkina ? L’auteur de « Commissariat de Tampy » est à son troisième film long métrage avec « cellule 512 ». Ce, après « Le fauteuil » qui avait reçu le prix Oumarou Ganda du meilleur premier long métrage au 21e FESPACO, et « En attendant le vote », mention spéciale au FESPACO 2011. Avec un budget estimé à 75 millions de FCFA, « Cellule 512 » dépeint des dures conditions de vie en milieu carcéral. Un jeune homme issu d’une famille aisée, fait un pari avec ses amis : rouler à moto à vive allure sans frein ni phare pendant une semaine, sans être inquiété. Il sera percuté par une femme au volant de sa voiture. Elle se retrouve expédiée en prison. Belle femme, elle sera témoin des dures réalités de la vie en prison où se mêlent harcèlement sexuel, corruption, viol et déni de justice.
L’autre prétendant à l’Etalon de Yennenga, c’est « L’Œil du cyclone » de Sékou Traoré. Il a déjà remporté le prix du meilleur film documentaire au FESPACO 1997 avec « Ismaël, un exemple de courage », qui remporta le prix du meilleur documentaire au FESPACO 1997. Le film « L’Œil du cyclone » retrace l’histoire d’un ex-enfant soldat et de son avocate.
3 films burkinabè avec 19 autres sont en compétition en court-métrage pour le Poulain d’Or. « La dot », de Tahirou Tasséré Ouédraogo qui a déjà remporté le poulain d’Or au FESPACO 2005 avec son court métrage "L’autre mal ». « Malika et la sorcière » de Boureima Nabaloum, un film d’animation et « Twaaga » de Cédric Ido sont les deux autres films burkinabè dans cette catégorie.
Dans la compétition film documentaire, La « sirène de Faso Fani » de Michel K. Zongo sera le seul à défendre les couleurs du Burkina parmi 19 autres prétendants.
En série télévisuelle, « Eh les hommes ! Eh les femmes ! » de Woye Apolline Traore, « Du jour au lendemain » d’Adama Roamba, « Tôt ou tard » de Bernard Yameogo tenteront de convaincre le jury présidé par la franco guadeloupéenne, Firmine Richard.
Dans la catégorie film des écoles, Aissata Ouarma avec son film « Je danse, donc je suis », Boubacar Sangaré avec « Kanko l’Ixelloise », « Wakman » de Sékou Oumar Sidibé, tenteront de succéder à Pazouknam Jean-Baptiste Ouédraogo lauréat dans cette catégorie lors de la précédente édition du FESPACO.
Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net




Un ultime texte d’accord de paix rédigé à Alger

Un tonneau peint aux couleurs du MNLA à la frontière du Mali et du Niger.RFI/Moussa Kaka Un tonneau peint aux couleurs du MNLA à la frontière du Mali et du Niger.RFI/Moussa Kaka
A Alger, on entre dans la dernière ligne droite pour la recherche d'un accord de paix au Mali. La médiation algérienne a rédigé un dernier et ultime texte d'accord de paix. Les deux parties - groupes armés du Nord et autorités de Bamako - remettront leurs observations au médiateur ce vendredi 27 février. Alger souhaite pouvoir boucler, dès ce week-end, ces négociations qui durent depuis juillet dernier.
A Alger, tout le monde avoue qu’il est temps que ces négociations s'achèvent. Cela fait plus de sept mois que les délégations du gouvernement de Bamako et celles des groupes armés réclamant l'autonomie de l'Azawad ou bien revendiquant l'unité territoriale travaillent à la recherche d'un accord de paix.
L'Algérie - qui a succédé au Burkina Faso à la tête de la médiation - a tout fait pour rédiger un texte a minima qui puisse convenir à tout le monde à condition que chacun accepte de faire des concessions. De l'avis de certains participants et observateurs sur place, cette dernière mouture propose d'indéniables avancées, jugées pourtant insuffisantes par certains et excessives par d'autres.
L'Azawad une rélaité humaine et socio-culturelle
Le texte ne parle ni de statut d'autonomie ni de fédéralisme, mais reconnaît pour la première fois l'appellation « Azawad » comme étant « une réalité humaine, socio-culturelle mémorielle et symbolique partagée par différentes populations du Nord », dit le texte. Les groupes armés autonomistes de la Coordination des mouvements de l'Azawad s'en rejouissent beaucoup moins la délégation de Bamako et la plateforme des mouvements. La dimension politique est, elle, renvoyée à plus tard.
Abdouzeidi Ousmane Maïga est le président de l'association des chefs traditionnels du cercle de Gao. Il plaide pour un accord de paix rapide pour permettre le retour de la paix. Pour lui, l'autonomie du Nord ne serait pas une bonne solution : « Le statut particulier est déjà contenu dans la décentralisation poussée et aucune forme d’autonomie ne peut être envisagée au Nord. Aucune sorte également de fédéralisme ne peut être envisagé au Nord parce qu’on se connaît, on est dans ces territoires depuis des siècles et des siècles. Nos parents ont vécu ensemble et maintenant nous avons besoin d’être plus unis pour nous développer. Qu’ils écoutent la raison. Nous pensons que c’est le dernier round et qu’ils vont s’entendre et signer pour qu’on ait la paix, le bien-être et qu’on se développe. »
Si à Gao beaucoup estiment que l'unité territoriale du mali n'est pas négociable, à Kidal au contraire on n'imagine guère la paix sans la reconnaissance de l'autonomie de l'Azawad. « Il faut un accord. Nous en avons marre. On a besoin de vivre. Il n’y a même pas d’école ici. Il n’y a même pas de centre de santé. Il n’y a pas d’eau potable partout, tellement ça ne va pas. Le minimum qu’il nous faut, c’est une large autonomie, sinon une fédération. C’est une nécessité. Et je pense que la médiation doit comprendre cela. Je lance cet appel à la médiation », explique cet habitant de Kidal. Et de rajouter : « Nous nous avons besoin d’être unis, nous avons besoin d’être ensemble pour construire un Azawad qui pourra bien se développer. On va se développer, on va se gérer, on va s’occuper de nos affaires. L’Azawad a besoin aujourd’hui de tous ses fils, qu’ils soient Touaregs, qu’ils soient Arabes, qu’ils soient Sangos, qu’ils soient Peuls ou même qu’ils soient Bozo… Nous avons toujours vécu en symbiose sur ces territoires depuis bien des siècles. »
Trois jours pour convaincre l'ensemble des belligérants
Ainsi, l'Etat du Mali est un et indivisible, mais les collectivités territoriales ont plus de pouvoirs. En revanche, l'armée reste le domaine de l'Etat malien à une exception près, à savoir la création d'une police locale sous l'autorité des régions. Le redéploiement de l'armée est préconisé sur l'ensemble du territoire dans les plus brefs délais.
Finalement les points de divergences demeurent entre les deux camps qui ont également des comptes à rendre à leur opinion publique. A Bamako, certains souhaiteraient voir le projet d'accord validé par référendum avant d'être signé par les belligérants. Quoi qu'il en soit, « il n’est pas question d’amender une nouvelle fois le texte. Les modifications porteront sur des virgules », a fait savoir la médiation algérienne. Dans ces conditions, les parties vont-elles ou non parapher le texte pour le signer ensuite à Bamako ? Alger se donne trois jours pour convaincre, un à un, chaque participant.

Denis Sassou Nguesso entend renforcer la coopération économique et commerciale avec l’Italie

Rome, Italie (CONGOSITE) - Le président de la république du Congo, Denis Sassou Nguesso a entamé ce 26 février 2015 une visite officielle de 48 heures à Rome, en Italie. Objectif renforcer la coopération économique et commerciale entre les deux états. Des entretiens fructueux ont eu lieu à cet effet, entre le chef de l’état congolais et, d’une part son homologue italien Sergio Mattarella, et d’autre part le président du conseil italien, Mattéo Renzi, qui ont abouti à la signature d’importants accords de partenariat.


Denis Sassou Nguesso et Sergio Mattarella à Rome
Denis Sassou Nguesso et Sergio Mattarella à Rome
L’Italie et le Congo coopèrent depuis 1968, date à la quelle les deux pays ont établi un protocole de coopération économique et technique. A ce jour et depuis 2012 les deux pays ont élargi leurs relations dans les domaines des infrastructures, de la culture et du sport. Ces liens ont connu un essor en juillet 2014 avec la visite d’Etat du premier ministre Renzi, à Brazzaville.

Ce dernier avait déploré le fait que « les relations entre le Congo et l’Italie n’aient jamais été marquées par une visite officielle de haut niveau ».

Cette visite du premier ministre italien avait été couronnée par la signature de deux accords de coopération portant sur le renouvellement des réserves pétrolières congolaises et la valorisation du gaz, puis sur l’augmentation de la part locale dans les activités pétrolières au Congo. A cette occasion un mémorandum économique pour la construction d’un quartier moderne à Kintélé avait également été conclu, entre les deux parties.

Dans cet élan de réchauffement de la coopération congolo-italienne, une quarantaine d’hommes d’affaires italiens ont séjourné récemment à Brazzaville, du 25 au 27 janvier dernier.

Conduite par le vice-ministre italien en charge du développement économique, Carlo Calenda, cette visite des investisseurs italiens avait pour objectif d’identifier les secteurs clés à travers lesquels les deux pays pourraient intensifier leurs échanges économiques et commerciaux, au delà du secteur stratégique des hydrocarbures où l’on note déjà la présence très forte du groupe italien ENI, deuxième opérateur pétrolier au Congo, après le français Total EP.

Cette démarche exploratoire des opérateurs italiens dans la capitale congolaise avait mis en évidence le potentiel important de coopération entre l’Italie et le Congo, y compris pour les petites et moyennes entreprises italiennes.

De leur côté, les autorités congolaises ont conscience de la nécessité de doubler d’efforts pour améliorer le climat des affaires dans leur pays, en vue de faciliter et favoriser les nouveaux investissements.

Des retombées concrètes

Denis Sassou Nguesso et Sergio Mattarella
Denis Sassou Nguesso et Sergio Mattarella
Avec la visite officielle du numéro un congolais en Italie, les deux pays sont parvenus à concrétiser leurs projets et renforcer leur partenariat. Six accords de coopération ont ainsi été signés entre les deux gouvernements, à l’issue de la rencontre entre le président congolais et le président du conseil italien. Accords qui ont porté sur les secteurs des infrastructures, de l’eau et l’électricité, de l’agriculture et l’élevage, de la construction des nouveaux logements, et du réaménagement du chemin de fer Congo-océan (CFCO).

A cette même occasion, un accord conclu avec la multinationale ENI permettra la construction d’une plus grande unité de production d’électricité et de gaz à Pointe-Noire, faisant passer ainsi la capacité de l’usine actuelle de Côte Matève de 300 mégawatts à 450. ENI prévoit même ainsi de commercialiser son excédent de gaz à des compagnies chinoises implantées dans l’exploration de la potasse au Congo.

Propos désobligeants de Wade à l'encontre de Macky Sall : Le Khalife général des mourides se dit indigné et condamne


PICCMI.COM- 72heures après la déclaration malencontreuse et malveillante de Me Abdoulaye Wade à l’encontre du chef de l’Etat Macky Sall, les réactions se poursuivent. La dernière en date, et pas des moindres, est celle du khalife général des mourides Cheikh Sidy Moctar Mbacké qui n’a eu écho de la sortie de Wade qu’hier. De sources proches de son entourage, le khalife a, par lui-même, visionné la vidéo de la déclaration de l’ancien chef de l’Etat. Et comme la plupart des gens épris de raison, le saint homme n’a pas dérogé à la règle.



Propos désobligeants de Wade à l'encontre de Macky Sall : Le Khalife général des mourides se dit indigné et condamne
Selon un de ses fils joint au téléphone, et qui a requis l’anonymat, il a été dans tous ses états lorsqu’il a fini d’écouter les propos du “pape du Sopi”. A en croire la même source, Cheikh Sidy Moctar a vigoureusement condamné les propos de l’ex-président de la République, Me Abdoulaye Wade. Mieux, poursuit une autre source proche, le khalife s’est indigné de l’attitude de Wade qu’il a jugée “non conforme aux préceptes de l’Islam en général et du Mouridisme, en particulier”.

Si l’on en croit nos interlocuteurs, le khalife a dit qu’il va désormais s’abstenir des affaires de Wade, encore moins le conseiller. Car ce dernier, explique le saint homme, selon notre source, n’a pas respecté ses engagements pris devant lui à propos de Macky Sall et de son gouvernement. Selon la même source, la considération que cheikh Sidy Moctar avait pour Wade s’est considérablement amenuisé. “Il n’en reste qu’1%”, soutient un proche du Khalife.

En tout cas, avec sa dernière sortie au vitriol contre Macky Sall, Me Wade n’a pas eu les résultats escomptés. En effet, nombreux sont ceux qui estiment que cette sortie musclée de Wade a été bénéfique à Macky Sall. Du coup, le leader de l’Apr et président de la République bénéficie d’un regain de sympathie et de compassion dans la capitale du Mouridisme. Tout le contraire de Wade qui va en effet perdre en sympathie pour ne récolter que de plus d’antipathie. Car Touba est très remonté contre le leader du Pds. Il nous revient d’ailleurs de sources sûres qu’en plus du Khalife général des mourides, beaucoup de dignitaires de la ville sainte sont entrés dans une colère noire après avoir eu connaissance des déclarations violentes et diffamatoires d’Abdoulaye Wade à l’encontre du chef de l’Etat Macky Sall. Ils sont unanimes à dire leur indignation et leur désapprobation devant de tels propos sortis de la bouche d’un homme âgé, de surcroît ancien président de la République. Mais Wade ne s’est pas limité à taxer Macky Sall de descendants d’esclaves, il l’a aussi traité de simple géologue avant de mettre en doute sa foi. “Macky n’est ni mouride ni tidiane”, a aussi déclaré l’ancien chef de l’Etat dans une séquence vidéo regardée par le Khalife.

Enquête

jeudi 26 février 2015

La Guinée-Bissau devient le 37ème membre d’Afreximbank

(Agence Ecofin) - La Guinée Bissau est devenue le 37ème pays membre de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), a annoncé, le 20 février, l’institution financière créée en octobre 1993 pour financer le commerce intra et extra-africain. L’accord d’adhésion a été signé récemment par le ministre de l’Economie et des finances de la Guinée-Bissau, Geraldo João Martins. Avec cette signature, la Guinée-Bissau est devenue le deuxième membre lusophone d’Afreximbank, après l’Angola qui a rejoint la banque en en janvier 1994. Afreximbank est détenue à hauteur de plus de 63 % par des pays africains. La banque basée au Caire compte également à son tour de table des groupes internationaux tels que Citibank et Standard Chartered Bank et des institutions venues des pays émergeants comme l'Inde et la Chine.

Le Parlement de la CEDEAO examine la corruption et le blanchiment des capitaux

La Commission mixte du Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a entamé ce mardi dans la capitale capverdienne, Praia, une rencontre de quatre jours pour débattre des textes communautaires concernant la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux, a appris la PANA, à Praia, de source parlementaire. La réunion, qui réunit les Commissions permanentes du Parlement chargées des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité pour le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et le Mécanisme africain d’évaluation des pairs (MAEP) et pour les Affaires juridiques et judiciaires, vise à permettre aux

Des téléphones pour un village de Gambie

Un artisan photographe récupère dans son studio professionnel du matériel pour le distribuer dans un village africain. Stéphane Brégeon, photographe professionnel ayant un studio à Maulévrier, se déplace depuis plusieurs années en Gambie pour les besoins de son métier. « Je suis accueilli par des organisateurs de chasse, devenu des amis, avec qui je réalise des prises de vue de petits gibiers africains et de phacochères pour les magazines animaliers », explique le photographe La Gambie est un petit pays de 10 500 km2 pratiquement enclavée dans le Sénégal.
Remises de fournitures scolaires aux élèves et instituteurs du village gambien de Pakali-ba. |
Un artisan photographe récupère dans son studio professionnel du matériel pour le distribuer dans un village africain. Stéphane Brégeon, photographe professionnel ayant un studio à Maulévrier, se déplace depuis plusieurs années en Gambie pour les besoins de son métier. « Je suis accueilli par des organisateurs de chasse, devenu des amis, avec qui je réalise des prises de vue de petits gibiers africains et de phacochères pour les magazines animaliers », explique le photographe
La Gambie est un petit pays de 10 500 km2 pratiquement enclavée dans le Sénégal. C'est une étroite bande de terre longue de 320 km qui s'étale sur 30 à 50 km de large de chaque côté du fleuve le Gambie et s'ouvre sur une façade de 80 km sur l'océan atlantique. « Les notables du village de Pakali-ba aimeraient se jumeler avec une municipalité française », lance Stéphane.
« Je mets toujours dans ma valise des fournitures scolaires de toutes sortes que je donne aux écoles, en compagnie du chef de village. J'y rencontre aussi des éleveurs qui ont besoin de téléphones portables pour mieux fournir leurs produits aux marchés, confie Stéphane Brégeon. C'est pourquoi lors de mon prochain voyage en mars, j'emporterai dans mes bagages les téléphones portables et les chargeurs en état de marche que les gens m'auront donnés au studio à Maulévrier. »
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Mauritanie: la Banque Mondiale soutient la zone Franche


Mauritanie: la Banque Mondiale soutient la zone Franche Financial Afrik - La BM a consacré 50 millions de dollars au financement de divers projets stratégiques de développement dans la zone spéciale de Nouadhibou, selon une déclaration faite à la presse gouvernementale mauritanienne par le président de l’Autorité de Régulation de la Zone Franche (ZFN), Mohamed Ould Daf.

Il s’exprimait à l’issue d’une réunion du Conseil d’orientations stratégiques de la ZFN tenue sous la présidence du chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Ces projets stratégiques se sont traduits par la construction d’un port eau profonde, la création d’un pôle de traitement des produits halieutiques et la réalisation d’un nouvel aéroport à Nouadhibou (465 kilomètres au Nord de Nouakchott).

Ces infrastructures « sont indispensables au décollage de la zone » et ils ont offert plusieurs centaines de nouveaux emplois.

La création de la Zone Franche de Nouadhibou (ZFN) vise « à attirer l’investissement et encourager le développement du secteur privé » dans un cadre spécial avec plusieurs dispositions dérogatoires sur le régime douanier, des impôts, de la sécurité sociale……

Mauritanie : Une députée de la Majorité rompt le silence et alerte sur la grève des mineurs


Mauritanie : Une députée de la Majorité rompt le silence et alerte sur la grève des mineurs Mauriweb - Lalla Mint Hassena, députée de la Majorité à l’Assemblée nationale, a rompu le silence au sein des parlementaires qui soutiennent le régime en place à Nouakchott pour appeler le président de la République à intervenir personnellement pour sauver l’entreprise en proie à un mouvement social, sans précédent.

La députée a notamment indique à des confrères que le silence sur la situation de l’entreprise qui reste le plus grand pourvoyeur d’emplois dans le pays est devenu pesant, justifiant la rupture de son silence par les menaces que fait peser l’actuelle direction sur l’avenir de la société, considérée comme le poumon économique du pays.

La sortie de la députée Lalla Mint Hassena du parti Kerama, qui s’affirme de plus en plus comme anticonformiste au sein de la majorité qui soutient le président Aziz, a été bien accueillie par les grévistes qui louent son courage et sa témérité.

Candidature unique : l’expérience ivoirienne pour départager Cellou et Sidya


 

Entre les exilés qui prônent l’insurrection populaire pour battre le président Alpha Condé en 2015, une équation qui paraît risquée et couteuse et ceux qui misent sur une candidature unique de l’opposition, ce qui parait hypothétique et incertain, certains observateurs de la vie politique guinéenne contactés à Abidjan proposent une troisième voie : l’expérience ivoirienne. Celle-ci semble moins coûteuse mais réaliste.


Selon un ancien commis de l’Etat guinéen contacté dans un hôtel chic de Marcory, l’opposition risque de passer à côté en polémiquant autour de la candidature unique. « Sidya n’a pas à dire que la candidature unique est une proposition de la société civile. Mais quelle société civile ? Cellou n’a pas à dire qu’il est le mieux placé non plus. Je pense que cette question ne se règle pas par voie de presse mais par le dialogue. Le débat est trop sérieux pour se lancer des flèches par médias interposés ».
Pour notre interlocuteur, s’il est vrai que l’opposition veut l’alternance en 2015, elle devrait mobiliser son élite dès maintenant pour se pencher sur la question au lieu de polémiquer. « C’est le contexte des élections, qui détermine si les candidats iront en rangs dispersés ou sous la coupe de la candidature unique. Mais c’est bon de poser la question. Il est important que l’opposition se réunisse pour élaborer une stratégie efficace ».
Dans la foulée, l’ami de notre interlocuteur, ivoirien celui-ci, invite l’opposition guinéenne à explorer l’expérience ivoirienne. « Au lieu de la candidature unique, je pense au partage du pouvoir. Cellou et Sidya doivent explorer cette piste comme Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, quand ils ont voulu dégager Laurent Gbagbo. Pourtant, Bédié a farouchement combattu Ouattara. Mais quand ils ont compris que Gbagbo était un danger national, Bédié s’est non seulement rallié derrière Ouattara en 2010 mais il demande aujourd’hui sa réélection. Et Ouattara a tenu ses promesses. Il consulte Bédié à tout moment surtout dans ses prises de décision  ».
Est-ce possible de faire un tel rapprochement entre Cellou et Sidya, a-t-on questionné. « Mais ce n’est pas la mer à boire. Il suffit de trouver un parrain qui se portera garant de leurs accords. Comme ils l’ont fait en 2010 au second tour de la présidentielle ou aux législatives de 2013, ils doivent s’entendre avant 2015 en sortant l’ancienne alliance des tiroirs. La chance pour eux, est qu’ils sont tous deux issus du régime Conté comme Bédié et Ouattara sont des produits d’Houphouët-Boigny »

Exclusif : Cellou Dalein Diallo et Bah Oury assènent la gouvernance d’Alpha Condé

 

 


« Il y a beaucoup d'argent, de véhicules et de matériels qui sont utilisés tantôt pour la sensibilisation contre Ébola tantôt pour la réélection d'Alpha Condé…», Cellou Dalein Diallo.


Dans une interview conjointe qu'ils ont accordée à Guinéenews©, depuis la capitale française, il y a quelques semaines de cela, Cellou Dalein Diallo et Bah Oury, respectivement président et vice-président de l'union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ont fait parler de leur actualité. L'assassinat de Thierno Aliou Diaouné, la tournée américaine et française du chef de file de l'opposition, la prochaine présidentielle, l'exil, les violences survenues à Labé, la gestion d'Ébola sont entres autres des sujets abordés par les deux têtes pensantes de la première force politique du pays.

« Si on avait pris de bonnes dispositions énergiques pour lutter contre le virus Ébola comme l'ont fait le Mali, le Sénégal et le Nigéria, peut-être que le reste de la Guinée ne serait pas contaminé…»

« En Guinée, si tu n'es pas du RPG, tu perds tes droits de citoyen…»

« C'est le souci de monsieur Alpha Condé de préserver l'image d'un pays d'accueil aux investisseurs et aux touristes qui a fait qu'on en est arrivé là…»

Kidal : le MNLA menace de Sévir, si la population s’oppose a ses velléités sessionnistes

Les combats auraient opposé le MNLA au Mujao
Des combattants touaregs du MNLA dans le nord du Mali.
(source archives)
Las d’attendre la signature d’un accord de paix, sans cesse reportée, les Kidalois crient, désormais, tout haut ce qu’ils pensaient tout bas : leur opposition à toute forme d’indépendance, d’autonomie ou de fédéralisme… qui les sortiraient du giron malien.  « Nous sommes Maliens et nous voulons rester Maliens », indique une source qui a requis l’anonymat pour des raisons évidentes : il est menacé de mort par le MNLA.
Selon des témoignages concordants, les populations de l’Adrar ne se reconnaissent plus dans le MNLA ; lequel revendique le fédéralisme en leur nom. Mais le hic qui fait tilt, c’est que le mouvement séparatiste touareg a décidé de prendre les devants, en menaçant de mort tous ceux qui s’opposeraient à leur revendication : le fédéralisme. Avec les défections enregistrées dans ses rangs ces dernières semaines et les revers essuyés dans les environs de Kidal, le MNLA est devenu une coquille vide. Il ne tient plus qu’à un seul : le soutien tacite de la France, qui oblige le gouvernement malien à négocier avec lui ; mais aussi, avec la dissidence du mouvement islamiste touareg dirigé par le cruel Iyad Ag Ghaly : le HCUA (Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad).
Oumar Babi
 
 

5ème round des négociations inter-maliennes : vers l’accouchement difficile d’une paix durable?

Cette fois, les choses commencent à bouger du côté d’Alger à ce 5ème round des pourparlers inter-maliens. Les esprits commencent à s’apaiser et les mouvements armés ont compris la nécessité de faire des concessions pour parvenir à une paix. C’est pourquoi, ils ont signé avec les autorités de Bamako l’arrêt des hostilités en vue de se concentrer sur le projet d’accord de paix proposé par la médiation.

Pourparlers d'AlgerCette signature va permettre aux différents mouvements et aux Fama de camper sur leurs positions et d’éviter les provocations de part et d’autre. Les bandits, acculés de toutes parts par les groupes d’auto-défense, n’ont autre choix que d’appeler le médiateur à la signature d’un cessez-le-feu. Ayant constaté la suprématie et la puissance de feu du Gatia, qui est à quelques kilomètres de la ville de Kidal, ces bandits du Mnla, mis en déroute dans plusieurs localités, ne pouvaient que sauver ce qui peut l’être. C’est-à-dire la ville de Kidal en appelant à la fin des hostilités.
En plus des saignées dans leur rang, les populations de Kidal n’ont aucune confiance en ces bandits du Mnla. La plupart des populations de cette ville, abandonnées à leur sort et n’ayant pas de services de soins adéquats, minées par la faim, ont décidé de regagner des villes frontalières et des villes sous contrôle des Fama, afin d’être à l’abri de toutes les surprises désagréables. La réalité du terrain est que le Mnla est à bout de souffle, avec ses cuisantes défaites dans ses tentatives de reprendre la ville de Tabankort aux mains du groupe d’auto-défense. Maintenant, ils changent de langage et s’accroche au médiateur et aux partenaires afin que ceux-ci  durcissent le ton envers Bamako pour le faire fléchir sur des points de blocage. Alors qu’on sait que ces points d’achoppement à ces négociations se situent à trois niveaux, à savoir le terme Azawad, l’unification des trois régions du Nord et la création d’une zone-tampon.
Mais, Bamako n’a pas caché son mécontentement face à ces points de blocage et n’entend pas signer un accord dit de paix pouvant compromettre sa souveraineté. Surtout ces bandits armés du Mnla n’ont jamais tenu parole et ont toujours foulé les accords signés aux pieds.
Pachi TRAORE  
(Source L’Oeil)
L'auteur de cet article est seul responsable de son contenu.

 

 

Compte-rendu du Conseil des ministres du 25 février 2015

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
le mercredi 25 févier 2015,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 30 mn,
sous la présidence de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO,
Président de la Transition, Président du Faso,
Président du Conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations
et autorisé des missions à l’étranger.

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Compte-rendu du Conseil des ministres du 25 février 2015I . DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
Le Conseil a adopté le Rapport périodique sur la mise en œuvre de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
Ce Rapport fait état de la mise en œuvre de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, du protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique.
L’adoption de ce rapport permet au Burkina Faso de remplir les engagements pris dans le cadre du système africain de promotion et de protection des droits humains.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif aux règles générales de sécurité incendie dans les constructions.
L’adoption de ce rapport permet de combler un vide juridique et de prendre en compte les normes de sécurité incendie dans les constructions pour une meilleure protection des personnes et des biens.
Le second rapport est relatif au renouvellement des contrats des Volontaires adjoints de sécurité (VADS).
L’opération « Volontaires adjoints de sécurité » permet de procurer de l’emploi et des revenus à trois mille (3 000) jeunes, de fluidifier et de sécuriser la circulation routière dans notre pays.
L’adoption de ce rapport permet le renouvellement desdits contrats pour une durée d’un an.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANACES
Le Conseil a examiné trois (03) projets de loi et adopté trois (03) rapports.
Le premier projet de loi porte autorisation de ratification de l’Accord de prêt N°CBF 1257, conclu le 22 septembre 2014 entre le Burkina Faso et l’Agence française de développement (AFD) pour le financement du Projet de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli.
D’un montant de quatorze milliards sept cent cinquante-neuf millions trente-deux mille cinq cents (14 759 032 500) francs CFA, ce projet vise à améliorer la qualité du service électrique et à promouvoir les énergies renouvelables au Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.
Le deuxième projet de loi est relatif à l’autorisation de ratification de la convention de prêt conclue le 16 décembre 2014 entre le Burkina Faso et Nordea Bank Danmark A/S.
D’un montant d’environ trente-six milliards cinq cent quarante–un millions neuf cent quarante-huit mille six cent soixante-quatre (36 541 948 664) Francs CFA, ce prêt vise à financer la mise en place d’une infrastructure Cloud (G-Cloud) au profit de l’Administration, des entreprises et des citoyens.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.
Le troisième projet de loi porte autorisation de ratification de l’Accord de prêt N°2100 1500 32 046 conclu le 9 janvier 2015 à Ouagadougou entre l’Etat du Burkina Faso et le Fonds africain de développement (FAD).
D’un montant d’environ 9,5 milliards de francs CFA, ce prêt vise à financer le Projet 1 du Programme de renforcement de résilience des populations à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS).
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.
Le premier rapport est relatif au Rapport sur la Coopération au développement (RCD) de l’année 2013.
Ce Rapport fait état d’un montant d’environ 567,18 milliards de francs CFA, au titre de l’Aide publique au développement reçue par le Burkina Faso en 2013, soit une baisse de 1,26% par rapport à l’année 2012.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier à prendre les mesures idoines en vue de raffermir les liens de coopération entre le Burkina Faso et ses partenaires pour une meilleure efficacité des interventions.
Le deuxième rapport est relatif à la relecture du décret n°2011-1133/PRES/PM/MEF du 30 décembre 2011 portant composition et modalités de fonctionnement du Comité de la balance des paiements.
L’adoption de ce décret permet de doter le Comité de la balance des paiements d’un nouvel organigramme conformément à ses nouvelles missions.
Le troisième rapport est relatif à un décret portant érection de la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA).
L’adoption de ce décret permet d’ériger la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA) en vue d’optimiser son exploitation au profit des acteurs publics et privés.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un décret portant approbation des Statuts particuliers de la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso.
L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser le fonctionnement de la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso.
Le second rapport est relatif à la tenue de la 24ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévue pour se tenir du 28 février au 07 mars 2015.
Le Conseil a instruit les ministres concernés à prendre les dispositions idoines pour le bon déroulement des activités de la 24ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la phase II du programme immobilier de l’Etat portant sur l’identification des sites en vue de la construction des hôtels administratifs de l’Etat dans les régions.
La phase II du Programme immobilier de l’Etat vise à doter les treize (13) régions du Burkina Faso d’un second complexe administratif au profit des départements ministériels.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier à prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre de la phase II du programme immobilier de l’Etat.
I.6. AU TITRE DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR
Le Conseil a examiné un (01) projet de loi et adopté un (01) rapport.
Le projet de loi porte création d’une Académie nationale des Sciences du Burkina (ANSB).
La création de cette Académie vise à mettre à la disposition des scientifiques une institution nationale d’expression de leurs savoirs.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission de ce projet de loi au Conseil national de la Transition.
Le rapport est relatif au pillage du magasin central du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS), au cours de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
Le bilan fait ressortir 128 056 manuels scolaires emportés avec un préjudice subi évalué à un milliard deux cent trente un millions trois cent vingt-quatre mille trois cent quatre-vingt-quinze (1 231 324 395) francs CFA.
Les actions menées ont permis de récupérer 14 258 manuels scolaires contre 113 793 manuels scolaires non retrouvés.
Le Conseil a instruit les ministres concernés à prendre les mesures idoines en vue de rendre opérationnel le Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) dans les meilleurs délais.
I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION
Le Conseil a adopté un décret portant dispositif institutionnel de pilotage du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB) 2012-2021.
L’adoption de ce décret vise la mise en place du dispositif institutionnel de pilotage du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB) 2012-2021 en vue d’une exécution efficace de ses activités.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil le bilan de la tenue du Conseil délocalisé à Samendeni, suivi de la tournée de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO, Président de la Transition, Président du Faso, du 18 au 21 février 2015, dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades.
Au cours de sa tournée, Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO a visité le chantier de construction du barrage de Samendeni, la SN-Citec, la SN-SOSUCO, la Minoterie du Faso et échangé avec les forces vives de ces régions.
Le Conseil félicite l’ensemble des populations des Hauts-Bassins et des Cascades pour leur forte mobilisation et l’accueil réservé à Son Excellence Monsieur le Président du Faso et au gouvernement.
II.2. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a informé le Conseil de la saisie, le 19 février 2015 par la police nationale, d’un important stock de produits alimentaires périmés dans des entrepôts situés dans la zone de Gampèla.
En présence du Substitut du Procureur, les contrôles effectués par la direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes, l’Agence burkinabè de normalisation et de la métrologie, avec l’appui de la police ont permis de déceler entre autres :
-  2 184 072 cannettes périmées ;
-  372 bidons de 1,5 litres de boisson gazeuses de marque « coca cola » périmés ;
-  276 boîtes de tomate concentrée de marque « le Trésor » périmées ;
-  10 608 cannettes sans dates de péremption ;
-  442 296 cannettes dont les dates de péremption ont été changées.
A la suite du contrôle, il ressort que les cannettes seraient importées de la Tunisie et appartiendraient au groupe OBOUF, dirigé par El Hadj Ouédraogo Boureima. L’intéressé, présentement hors du territoire national a été sommé de regagner le pays au plus tard le 26 février 2015 à zéro (00) heure, pour se mettre à la disposition des autorités compétentes. Passé ce délai, une procédure internationale sera engagée à son encontre.
Douze (12) personnes impliquées ont déjà été mises aux arrêts et gardées à vue à la Police pour les besoins de l’enquête.
Le Conseil condamne ces actes répréhensibles et invite les populations à plus de collaboration pour dénoncer toute activité suspecte dans les entrepôts disséminés dans les quartiers.
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES HYDRAULIQUES, DE L’ASSAINISSEMENT ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE
-  Monsieur Adama TOURE, Mle 91 970 R, Conseiller des affaires économique, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;
-  Monsieur Souleymane PARE, Mle 91 968 D, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes ;
-  Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Mle 207 914 Y, Economiste planificateur, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;
-  Monsieur Sibraogo Richard GUISSOU, Mle 37 37 081 D, Ingénieur statisticien, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;
-  Monsieur Lassina PARE, Mle 93 782 D, Ingénieur statisticien économiste, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
-  Monsieur Gnessa Bernard ZOUGOURI, Mle 27 871 S, Conseiller des affaires économiques, 2ème grade, 8ème échelon, est nommé Directeur général de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).
C. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DU DESENCLAVEMENT ET DES TRANSPORTS
-  Monsieur Firmin BAGORO, Mle 119 811 B, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Kiswendsida Clément SEDGO, Mle 205 534 M, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures et du désenclavement du Centre-Nord ;
-  Monsieur Ollo Franck Hervé KANSIE, Mle 85 495 H, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures et du désenclavement de l’Est ;
-  Monsieur Issa BLAGNA, Mle 101 785 F, Ingénieur du génie civil, est nommé Directeur régional des Infrastructures et du désenclavement des Cascades.
D. AU TITRE DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR
-  Madame Aminata SANKARA/OUEDRAOGO, Mle 36 089 P, Inspecteur des Sciences de la vie et de la terre, 3ème grade, 1er échelon, est nommée Directrice de Cabinet ;
-  Monsieur Amado KONFE, Mle 27 163 P, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Institut des sciences (IDS).
E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

-  Monsieur Moumouni BARRO, Mle 44 021 Z, Inspecteur de l’enseignement secondaire, grade intermédiaire, 2ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Fada N’Gourma ;
-  Monsieur Winson Emmanuel GOABGA, Mle 10 815 M, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 2ème classe, 9ème échelon, est nommé Chef du département de l’éducation non formelle au Secrétariat permanent du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB) ;
-  Monsieur Séguename Richard OUEDRAOGO, Mle 15 471 V, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education nationale et de l’alphabétisation de l’Oubritenga.
F. SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTERES
-  Monsieur Paul Dieudonné COMPAORE, Mle 24 149 T, Inspecteur du travail et des lois sociales, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Gnagré KOSSE ;
-  Madame Hadjara KOUENOU, Mle 231 909 U, Juriste, Attachée en études et analyses, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Attachée de missions ;
-  Madame Sandrine GNOULLA, Mle 238 595 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Attachée de missions.
III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
A. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Lougri Jean LEGMA, Mle 47 699 R, Inspecteur des Impôts, Administrateur représentant le ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD).
B- MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté trois (03) décrets :
Le premier décret porte nomination de Monsieur André KI, Mle 146, Gestionnaire financier, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY).
Le deuxième décret porte nomination de Madame Bernadette OUEDRAOGO/KABORE, Mle F 106 917/B, Juriste, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de la Société de transformation des fruits et légumes (STFL).
Le troisième décret porte nomination de Monsieur Madani Hamadoum BARRY, Mle 96 514 J, Economiste, Administrateur au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la société Vivo Energy Burkina.
B- MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DU DESENCLAVEMENT ET DES TRANSPORTS
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ollo Stéphane Gilles César KAMBOU, Officier, Administrateur au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants au Conseil d’administration de l’Institut géographique du Burkina (IGB).
Le Ministre de la Communication,
Chargé des Relations avec le Conseil
National de la Transition,
Porte-parole du Gouvernement
T. Frédéric A.K. NIKIEMA
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