Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, le parquet du tribunal de première instance de Mafanco a invité jeudi 26 février, les chefs des services de défense et de sécurité des communes Matam et Matoto. Objectif de la rencontre : échanger sur des thèmes : « La lutte contre la criminalité, la durée de procédures, celle de la garde à vue ainsi que la relation entre des officiers de police judiciaire et les parquets ».
« Nous
avons des problèmes qui assaillent la cité dont nous avons l’obligation
de jouer notre partition pour les endiguer », reconnait le procureur
général près de la cour d’appel de Conakry, Me Moundjour Chérif,
président de la séance. Et d’enchainer : « l’insécurité bat son plein
dans la cité, l’impunité aussi fait rage dans la société ».
Poursuivant,
Moundjour Chérif s’est posé une série de questions : « Quelle est la
place des services de défense et de sécurité, des parquets d’instance,
des parquets généraux, la chaine pénale (…) ».
Toujours
dans la même logique, Moundjour Chérif a rappelé qu’un État de droit se
construit par des œuvres, par des comportements et par des actes qu’on
pose tous les jours.
Tout
comme son prédécesseur, Sidiki Kanté, procureur de la République près
le tribunal de première instance de Mafanco, a mentionné que cette
rencontre s’inscrit dans le cadre de la qualification constante de leur
système : « Nous avons une mission sacrée, il s’agit de
l’application des dispositions légales de nos codes de procédure et de
procédure pénale. C’est pourquoi, cette rencontre porte essentiellement
sur la lutte contre la criminalité, la durée de procédures et celle de
la garde à vue. La relation entre les officiers des polices judiciaires
et les parquets ».
Pour clore, Me Kanté se dit engagé à combattre les auteurs des actes inhumains et des crimes crapuleux : « La
montée inquiétante de la criminalité dans notre pays, de braquages et
des coupeurs de routes, de vols crapuleux par des individus isolés ou en
association de malfaiteurs, attirent l’attention de toute la société
guinéenne en raison des dangers qu’ils nous causent. Notre devoir est de
mener sans relâche en tout temps et tout lieu, une riposte sans merci
contre les auteurs des actes inhumains et des crimes crapuleux ».
L’insécurité
a refait surface tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Des citoyens
sont attaqués ça et là et dépouillés de tous leurs biens, s’ils ne sont
pas assassinés. Certains présumés bandits sont parfais arrêtés par les
forces de l’ordre et attendent leur jugement dans des prisons du pays.
Par contre, d’autres sont libérés sans aucune forme de procès.
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