Rome, Italie (CONGOSITE) - Le président de la république du Congo, Denis Sassou Nguesso a entamé ce 26 février 2015 une visite officielle de 48 heures à Rome, en Italie. Objectif renforcer la coopération économique et commerciale entre les deux états. Des entretiens fructueux ont eu lieu à cet effet, entre le chef de l’état congolais et, d’une part son homologue italien Sergio Mattarella, et d’autre part le président du conseil italien, Mattéo Renzi, qui ont abouti à la signature d’importants accords de partenariat.
Denis Sassou Nguesso et Sergio Mattarella à Rome
L’Italie et le Congo coopèrent depuis 1968, date à la quelle les
deux pays ont établi un protocole de coopération économique et
technique. A ce jour et depuis 2012 les deux pays ont élargi leurs
relations dans les domaines des infrastructures, de la culture et du
sport. Ces liens ont connu un essor en juillet 2014 avec la visite
d’Etat du premier ministre Renzi, à Brazzaville.
Ce dernier avait déploré le fait que « les relations entre le Congo et l’Italie n’aient jamais été marquées par une visite officielle de haut niveau ».
Cette visite du premier ministre italien avait été couronnée par la signature de deux accords de coopération portant sur le renouvellement des réserves pétrolières congolaises et la valorisation du gaz, puis sur l’augmentation de la part locale dans les activités pétrolières au Congo. A cette occasion un mémorandum économique pour la construction d’un quartier moderne à Kintélé avait également été conclu, entre les deux parties.
Dans cet élan de réchauffement de la coopération congolo-italienne, une quarantaine d’hommes d’affaires italiens ont séjourné récemment à Brazzaville, du 25 au 27 janvier dernier.
Conduite par le vice-ministre italien en charge du développement économique, Carlo Calenda, cette visite des investisseurs italiens avait pour objectif d’identifier les secteurs clés à travers lesquels les deux pays pourraient intensifier leurs échanges économiques et commerciaux, au delà du secteur stratégique des hydrocarbures où l’on note déjà la présence très forte du groupe italien ENI, deuxième opérateur pétrolier au Congo, après le français Total EP.
Cette démarche exploratoire des opérateurs italiens dans la capitale congolaise avait mis en évidence le potentiel important de coopération entre l’Italie et le Congo, y compris pour les petites et moyennes entreprises italiennes.
De leur côté, les autorités congolaises ont conscience de la nécessité de doubler d’efforts pour améliorer le climat des affaires dans leur pays, en vue de faciliter et favoriser les nouveaux investissements.
Ce dernier avait déploré le fait que « les relations entre le Congo et l’Italie n’aient jamais été marquées par une visite officielle de haut niveau ».
Cette visite du premier ministre italien avait été couronnée par la signature de deux accords de coopération portant sur le renouvellement des réserves pétrolières congolaises et la valorisation du gaz, puis sur l’augmentation de la part locale dans les activités pétrolières au Congo. A cette occasion un mémorandum économique pour la construction d’un quartier moderne à Kintélé avait également été conclu, entre les deux parties.
Dans cet élan de réchauffement de la coopération congolo-italienne, une quarantaine d’hommes d’affaires italiens ont séjourné récemment à Brazzaville, du 25 au 27 janvier dernier.
Conduite par le vice-ministre italien en charge du développement économique, Carlo Calenda, cette visite des investisseurs italiens avait pour objectif d’identifier les secteurs clés à travers lesquels les deux pays pourraient intensifier leurs échanges économiques et commerciaux, au delà du secteur stratégique des hydrocarbures où l’on note déjà la présence très forte du groupe italien ENI, deuxième opérateur pétrolier au Congo, après le français Total EP.
Cette démarche exploratoire des opérateurs italiens dans la capitale congolaise avait mis en évidence le potentiel important de coopération entre l’Italie et le Congo, y compris pour les petites et moyennes entreprises italiennes.
De leur côté, les autorités congolaises ont conscience de la nécessité de doubler d’efforts pour améliorer le climat des affaires dans leur pays, en vue de faciliter et favoriser les nouveaux investissements.
Des retombées concrètes
Avec la visite officielle du numéro un congolais en Italie, les
deux pays sont parvenus à concrétiser leurs projets et renforcer leur
partenariat. Six accords de coopération ont ainsi été signés entre les
deux gouvernements, à l’issue de la rencontre entre le président
congolais et le président du conseil italien. Accords qui ont porté sur
les secteurs des infrastructures, de l’eau et l’électricité, de
l’agriculture et l’élevage, de la construction des nouveaux logements,
et du réaménagement du chemin de fer Congo-océan (CFCO).
A cette même occasion, un accord conclu avec la multinationale ENI permettra la construction d’une plus grande unité de production d’électricité et de gaz à Pointe-Noire, faisant passer ainsi la capacité de l’usine actuelle de Côte Matève de 300 mégawatts à 450. ENI prévoit même ainsi de commercialiser son excédent de gaz à des compagnies chinoises implantées dans l’exploration de la potasse au Congo.
A cette même occasion, un accord conclu avec la multinationale ENI permettra la construction d’une plus grande unité de production d’électricité et de gaz à Pointe-Noire, faisant passer ainsi la capacité de l’usine actuelle de Côte Matève de 300 mégawatts à 450. ENI prévoit même ainsi de commercialiser son excédent de gaz à des compagnies chinoises implantées dans l’exploration de la potasse au Congo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire