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jeudi 26 février 2015

Kidal : le MNLA menace de Sévir, si la population s’oppose a ses velléités sessionnistes

Les combats auraient opposé le MNLA au Mujao
Des combattants touaregs du MNLA dans le nord du Mali.
(source archives)
Las d’attendre la signature d’un accord de paix, sans cesse reportée, les Kidalois crient, désormais, tout haut ce qu’ils pensaient tout bas : leur opposition à toute forme d’indépendance, d’autonomie ou de fédéralisme… qui les sortiraient du giron malien.  « Nous sommes Maliens et nous voulons rester Maliens », indique une source qui a requis l’anonymat pour des raisons évidentes : il est menacé de mort par le MNLA.
Selon des témoignages concordants, les populations de l’Adrar ne se reconnaissent plus dans le MNLA ; lequel revendique le fédéralisme en leur nom. Mais le hic qui fait tilt, c’est que le mouvement séparatiste touareg a décidé de prendre les devants, en menaçant de mort tous ceux qui s’opposeraient à leur revendication : le fédéralisme. Avec les défections enregistrées dans ses rangs ces dernières semaines et les revers essuyés dans les environs de Kidal, le MNLA est devenu une coquille vide. Il ne tient plus qu’à un seul : le soutien tacite de la France, qui oblige le gouvernement malien à négocier avec lui ; mais aussi, avec la dissidence du mouvement islamiste touareg dirigé par le cruel Iyad Ag Ghaly : le HCUA (Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad).
Oumar Babi
 
 

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