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vendredi 29 juillet 2016

Cap-Vert: Fonseca candidat à sa propre succession pour la présidentielle d'octobre

Le président cap-verdien Jorge Carlos Fonseca
Le président cap-verdien Jorge Carlos Fonseca, élu en 2011, a annoncé lors d'une cérémonie publique mercredi soir être candidat à sa propre succession au scrutin prévu le 2 octobre selon le calendrier électoral officiel.
"Je suis candidat à l'élection présidentielle du 2 octobre", a déclaré M. Fonseca, 65 ans, s'exprimant lors d'une cérémonie de présentation d'un recueil de ses discours officiels à Praia. "J'ai décidé de suspendre l'exercice de mes fonctions en tant que président de la République et être juste un candidat", a-t-il ajouté.
Jusqu'au scrutin, les fonctions de chef de l'Etat seront assurées par intérim par le président de l'Assemblée nationale Jorge Pedro Mauricio dos Santos.
La Constitution cap-verdienne stipule que le président de la République candidat à sa propre succession doit arrêter d'exercer ses fonctions officielles 60 jours avant la date du scrutin.
Jorge Carlos Fonseca, du Mouvement pour la démocratie (MPD, libéral), avait été élu au second tour de la présidentielle en août 2011 avec plus de 54% des voix face à Manuel Inocencio Sousa, du Parti africain de l'indépendance du Cap-Vert (PAICV, socialiste, ex-parti unique).
Selon des analystes, M. Fonseca part favori au scrutin en raison de sa popularité et du fait que l'actuel Premier ministre, Ulisses Correia e Silva, est de son parti. Au Cap-Vert, le régime est semi-parlementaire, l'exécutif étant dominé par le Premier ministre.
Ulisses Correia e Silva, vainqueur des dernières législatives, a prêté serment le 22 avril, mettant fin à la cohabitation qui existait alors depuis 2011 avec le PAICV, formation désormais dans l'opposition qui n'a pas encore annoncé de candidat au scrutin.
Un candidat indépendant battu à la présidentielle de 2011, Joaquim Monteiro, 75 ans, a annoncé qu'il se présentera de nouveau au scrutin.
Avant la présidentielle, le pays organisera le 4 septembre des élections municipales, selon un calendrier officiel.
Archipel lusophone d'Afrique de l'Ouest et ex-colonie portugaise (son indépendance a été proclamée en 1975), le Cap-Vert est réputé pour sa stabilité politique et sa bonne gouvernance.

La Gambie s’attaque à la lutte contre l’aflatoxine

La Gambie a validé son plan d'investissement et d'action nationale de lutte contre l'aflatoxine fin juin à Banjul. Ce plan sera intégré dans le Gambia National Agriculture Investment Plan et le National Development Plan sur la période 2017/ 22.
Le plan comporte huit thématiques dont le plaidoyer, l’analyse du risque, la recherche et la technologie, les politiques, la législation et les normes, l'infrastructure commerciale et du marché, le financement, les investissements et la mobilisation des ressources et la coordination des parties prenantes et le suivi.
Une réunion conjointe gouvernement, secteur privé et partenaires du développement devrait se tenir en septembre pour assurer les investissements nécessaires à la mise en oeuvre du plan, indique le Partnership for Aflatoxin Control in Africa (PACA).

La Guinée mise sur la vente du cacao et du café pour acquérir des devises

Des fèves de Cacao
CONAKRY, (Xinhua) -- Le président guinéen Alpha Condé a instruit ses ministres en charge du Commerce, des Finances et de l'Agriculture de prendre "des mesures pour réglementer l'achat et la vente du café et du cacao à l'international, afin d'optimiser l'acquisition de devises par son pays", a-t-on appris de source officielle ce jeudi.
C'était lors du conseil ordinaire des ministres qui s'est tenu jeudi sous la présidence du chef de l'Etat guinéen, que ces instructions ont été données respectivement à Marc Yombouno, Mme Maladho Kaba et Mme Jacqueline Sultan.
Le café et le cacao sont des produits d'exportation dont la relance va permettre à la Guinée d'acquérir des devises, afin de combler le manque qui se fait sentir ces derniers temps. Une pénurie de devises que les autorités de la banque centrale expliqueraient par l'effet de l'Ebola, qui s'est estompé cette année. Après deux années de crise sanitaire, qui a porté un coup à l'économie du pays, dont les indicateurs ont été plongés dans le rouge.
Cette période des grandes pluies qui a démarré depuis le mois de juin, entrainerait aussi un ralentissement dans la production dans les zones minières, notamment les zones de production d'or, en Haute Guinée. Ce qui a un impact sur cette autre source d'approvisionnement en devises de l'Etat guinéen, que constituent les métaux précieux.
A ces facteurs, il faut ajouter le fait que les bureaux de change ne sont plus approvisionnés en devises depuis novembre 2015. Chose qui serait aussi un frein à l'approvisionnement des marchés guinéens en monnaie étrangère.
En réorganisant donc les secteurs des produits d'exportation que sont le café et le cacao, la Guinée entend générer des ressources en devises.
Dans le souci de mieux contrôler la sortie de ces produits du territoire guinéen, le gouvernement a interdit récemment toute exportation par voie terrestre du café, du cacao et de noix de cajou.

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Débat sur la protection de l'enfant dans les PALOP

Luanda- (Angop) - 70 agents de justice des Pays Africains de langue officielle Portugaise (PALOP) participent, depuis lundi, à Luanda au IIème cours intensif international de protection juridictionnelle des Droits de l'enfant.
Cette formation ouverte par la secrétaire d’Etat à la Justice, Maria Tormenta dos Santos, durera cinq jours et réunira les magistrats judiciaires, du ministère public, des avocats et juristes, outre les spécialistes liés aux droits de l’enfant.
Organisé dans le cadre de la collaboration entre le ministère de la Justice et des Droits Humains, par l’Union Européenne et l’UNICEF, ce séminaire aborde cinq thèmes dissertés par les orateurs de l’Angola, du Mozambique, Cap-vert, São Tomé et Principe, du Brésil et de l’Espagne.
Au cours des travaux, les participants vont discuter de “la convention intervention des Droits de l’enfant : la dimension historique-culturelle, bilans et défis », « les droits de l’enfant en Angola et dans les PALOP » et « la protection des droits de l’enfant : Problèmes factices et normatifs ».

Mauritanie: la BAD octroie 7 millions de dollars EU de ligne de crédit à la BPM

La banque populaire de mauritanie
ALAKHBAR (Nouakchott)-La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le 20 mai 2016, l’octroi d’une ligne de crédit d’un montant équivalant à 7 millions de dollars EU et d’une maturité de 5 ans, à la Banque Populaire de Mauritanie (BPM).
selon un communiqué reçu à Alakhbar, la présente Ligne de Crédit (LDC) représente 23,33% du financement à moyen et long terme à lever par la BPM pour la période 2015-2018 (soit 30 millions de dollars américains) et 30% des fonds nécessaires pour accompagner le secteur du leasing.
Les ressources de la ligne de crédit seront utilisées par la BPM pour financer plus que 70 projets dans les secteurs d’activité ci-après : industrie, mines, pêche, commerce et transport. Elles permettront l’acquisition et/ou le renouvellement de l’appareil productif des entreprises récipiendaires des fonds.
Tous ces secteurs ciblés sont réputés hautement intensifs en main d’œuvre. Les ressources de la ligne de crédit permettront à la BPM d’octroyer des prêts d’un montant moyen de 94.500 Dollars EU et d’une durée de 5 ans (contre 10.000 Dollars EU et une durée moyenne de 3,6 ans actuellement).
Il est donc attendu du présent projet qu’il renforce les entreprises financées en leur facilitant l’accès à des ressources de maturité en adéquation avec leurs besoins de ressources, ce qui devrait se traduire par la consolidation d’au moins 1482 emplois (dont 418 emplois féminins) et la création d’au moins 80 emplois.
En outre, les activités financées devraient permettre la génération des recettes fiscales accrues pour l’Etat mauritanien pour un montant d’au moins 1,5 millions de dollars des EU sur la période du prêt.
La ligne de crédit sera assortie d’une subvention d’assistance technique d’un montant de 127. 000 dollars EU destinée à améliorer les performances de la BPM dans les domaines ci-après : la gestion de trésorerie, la gestion des risques de crédit (prêts individuels et portefeuille) et la gestion des ressources humaines.
Un programme de formation et d’encadrement accompagnera les modifications induites par les améliorations qui seront apportées au processus.
La BPM est une banque créée en Juillet 2012, sur les acquis de Mauritanie Leasing qui avait, elle, été fondée en 1998. Cette dernière a été pendant près de quinze ans la seule compagnie de leasing évoluant en Mauritanie et a déjà eu à bénéficier, à ce titre, de l’appui de la BAD qui lui avait octroyé en 2008 une ligne de crédit de 5 millions de Dollars EU (entièrement soldée).
Fort de cet héritage, la BPM continue à entretenir une relation privilégiée avec les PME/PMIs qui constituent 63% de son portefeuille de crédit.
En effet, la BPM s’est régulièrement attribué 15 à 25% du marché total du crédit à moyen et long termes consenti par le secteur bancaire Mauritanien aux PME, leur procurant, en cumulé près de 160 millions de dollars.

Démocratie malienne : Divergence autour de la révision constitutionnelle

Autorités intérimaires : La Cour constitutionnelle rejette en bloc la requête l'opposition
Cour Constitutionnelle du Mali


Par un décret (n°2016-0334/P-RM du 18 mai 2016) le président de la République a créé un comité d’experts pour la révision de la constitution. C’est la régularité de la méthodologie qui est mise en cause par  Me Alfousseyni Kanté, un huissier de justice. La révision constitutionnelle envisagée au Mali suscite la crainte chez les uns et, chez d’autres qui estiment que la reforme annoncée souffre d’un vilain défaut de forme, on s’organise pour faire barrage à des abus.
Le mercredi 27 juillet 2016, les magistrats ont clairement exprimé leur réserve quant aux indiscrétions faisant part de la volonté des révisionnistes à supprimer des acquis de la conférence nationale de 1992. Le Syndicat autonome de la magistrature (SAM) prévient déjà qu’elle n’acceptera pas que le statut de pouvoir soit enlevé à la justice comme indiqués par certaines indiscrétions sur la révision constitutionnelle.


Les premières critiques contre la révision de la Constitution malienne sont venues des hommes politiques dont l’ancien Premier ministre Soumana Sacko. Ce dernier qui est profondément attaché aux acquis de la conférence nationale de 1992 ne souhaite pas que la Constitution qui en n’a découlé soit tripatouillée. A l’époque, Sacko qui était Premier ministre de la transition politique mise en place après le coup d’Etat de mars 1991.
L’ancien président du comité d’expert, devenu ministre de la Justice, estime que la révision de cette constitution est devenue nécessaire à cause des réformes que demande l’accord de paix d’Alger signé en 2015 par le gouvernement malien et les groupes armés du Nord du Mali. Selon le gouvernement malien, la principale raison de la révision de la constitution est la nécessité de conformer les réformes politiques à la Loi fondamentale du pays.
Au sein de l’opposition, certains estiment que la situation de guerre que connait le pays ne rend pas possible la révision de la Constitution. En effet, celle-ci souligne que la constitution ne doit pas être révisée lorsque le pays est divisé ou en guerre, ce qui est le cas maintenant avec les attaques nombreuses contre l’armée, selon l’opposition.
Quelques extraits doctrinaires permettent de douter de l’opportunité de la création du comité d’experts, selon Me. Alfouseini. Il  pense que le président de la République a la faculté d’initier des réformes constitutionnelles, mais rejette en bloc toute possibilité de délégation de la compétence de révision de la constitution à un tiers ou à un organe. « La violation de procédure étant un détournement de pouvoir, les réformes envisagées apparaissent dès lors douteuses quant à leur sincérité et à leur capacité de consolider la démocratie et la paix sociale au Mali », écrit-il dans une tribune publiée dans la presse locale.
En clair, Me. Alfouseini insiste sur le fait qu’il revient, en droit, à l’Accord d’Alger de se conformer aux fondamentaux de la constitution. Pour l’analyste qui est aussi un homme politique, le contraire signifierait la capitulation de la majorité des citoyens devant l’infime minorité du fait de celle du gouvernement en place.
Soumaila T. Diarra

Malgré les différends, la Côte d’Ivoire et le Burkina affichent leur unité face au terrorisme

Malgré les différends, la Côte d’Ivoire et le Burkina affichent leur unité face au terrorisme
Les premiers ministres ivoirien Daniel Kablan Duncan et burkinabé Paul Kaba Thieba ont évoqué la coopération antiterroriste entre leurs deux pays à l’ouverture de la 5e Conférence au sommet de leur traité de l’amitié et de la coopération (TAC).
« [Les deux pays ne] doivent pas perdre de vue les menaces auxquelles nous devons faire face (…) avec son cortège d’attaques et d’attentats aveugles, a affirmé M. Kablan Duncan jeudi à Yamoussoukro, la capitale ivoirienne. Le terrorisme nécessite une réponse adaptée. Je salue la coopération exemplaire entre nos services après les attaques de Ouagadougou [le 15 janvier, 30 morts] et Grand-Bassam [le 13 mars, 19 morts]. Le destin de nos Etats et de nos peuples sont si indissociables que seule la solidarité et la mutualisation de nos stratégies et moyens peuvent (…) vaincre l’ennemi. »
Le premier ministre burkinabé a été sur la même longueur d’onde, estimant qu’il fallait « conjuguer les efforts dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière ».
Première visite du président burkinabé en Côte d’Ivoire
Ce sommet, qui réunit traditionnellement chaque année les présidents mais aussi les gouvernements des deux voisins d’Afrique de l’Ouest, n’avait pas eu lieu en 2015 en raison d’une brouille entre les deux pays.
Une dizaine d’accords doivent être signés lors du sommet. La construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou et de la ligne de chemin de fer entre les deux pays, la fourniture d’électricité ivoirienne au Burkina doivent également être au centre des discussions qui se termineront vendredi en présence des deux présidents.
Le chef du gouvernement burkinabé était accompagné de treize ministres et d’autres devaient arriver dans la journée avec le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, dont ce sera la première visite officielle en Côte d’Ivoire.
Blaise Compaoré à Abidjan
Les relations entre le Burkina et la Côte d’Ivoire, pays fortement imbriqués sur les plans politiques et économiques, sont anciennes. Quelque 3 millions de Burkinabés vivent notamment en Côte d’Ivoire, selon l’Institut ivoirien de la statistique et de la démographie. Mais une série d’événements avait troublé les relations entre les deux pays ces dernières années.
L’ancien président burkinabé Blaise Compaoré, jadis un des principaux soutiens d’Alassane Ouattara avant qu’il n’accède au pouvoir, a trouvé refuge en Côte d’Ivoire, où il vit en exil depuis qu’il a été chassé par la rue en octobre 2014, après vingt-sept ans au pouvoir. Naturalisé ivoirien en février, M. Compaoré fait l’objet d’un mandat d’arrêt lancé par la justice burkinabé.
Et un autre mandat d’arrêt, émis cette fois par la justice militaire burkinabé, contre le président l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, pour son implication présumée dans le coup d’Etat manqué contre le gouvernement de transition burkinabé en septembre 2015, n’avait pas « arrangé les choses », selon une source gouvernementale ivoirienne.

Médias : la presse écrite à nouveau pointée du doigt par le Cslc

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (Cslc), Philippe Mvouo a, de nouveau, dénoncé le manque de professionnalisme de quelques journaux congolais, qui continuent de s’enfoncer dans le sensationnel, la diffamation, les atteintes aux libertés et autres délits de presse, foulant ainsi aux pieds les principes fondamentaux du métier.
Philippe Mvouo a fustigé cette pratique anti professionnelle, le 28 juillet, lors d’une rencontre spéciale avec les responsables des ONG et associations de défense des droits des journalistes. Dans son mot de circonstance, le président du Cscl a épinglé quelques journaux qui selon lui, s’illustrent dans cette mauvaise pratique, parmi lesquels, Le Manager Horizon ; La Griffe et Le Patriote.
« Malgré les différentes campagnes de sensibilisation menées par le Conseil supérieur de la liberté de communication, la presse écrite, de manière générale, s’illustre toujours par des prestations qui sont loin de refléter le professionnalisme », a indiqué Philippe Mvouo qui dénonce des  journaux à la recherche du sensationnel, publiant des informations non vérifiées, des ragots, des injures, la diffamation, la calomnie et autres délits de presse.
Ces journaux, a-t-il poursuivi, publient  souvent des articles au conditionnel, sans preuve ni vérifification de sources d’information. Ils choisissent délibérément de véhiculer les informations collectées dans les réseaux sociaux. A titre illustratif, le président du Cscl a cité un article paru dans le Manager Horizon n°092 du 19 juillet 2016, en page 10.
Dans cet article, le journal écrit : « L’image du général Jean Marie Michel Mokoko amaigri parce que certainement mal nourri ou peut-être déjà empoisonné, donne les larmes aux yeux….Quoi que l’on reproche à cet homme, à tort ou à raison, l’assassiner à petit feu est un crime contre l’humanité ». Analysant toutes ces défaillances, Philippe Mvouo estime que ces ragots, pourtant proscrits dans la déontologie professionnelle du métier de journaliste, ne sont pas de nature à prôner la paix et la quiétude sociale.
Les journalistes congolais doivent, comme tous les autres citoyens, assimiler la notion de rupture qu’exige le changement de mentalités. « La rupture dont nous prônons exige le rejet de tout ce qui est mauvais. Le journaliste qui est lui aussi citoyen, n’est pas en marge de cette exigence. Il ne doit plus continuer à diffamer, à injurier, à calomnier ou à publier les informations mensongères », a renchéri le président du Cscl, ajoutant que le journaliste n’a pas que des droits à défendre, mais  aussi des devoirs à remplir vis-à-vis de la société. Dans les échanges, les représentants des ONG et associations de défense des droits des journalistes ont souhaité que la justice prête main forte au Cscl afin que  soit "définitivement arrêtée cette pagaille".
Dans le même sens, Philippe Mvouo a annoncé la tenue imminente des états généraux de la presse. Des assises qui permettront de réfléchir sur les maux qui minent la presse congolaise.

UNE DEPUTE SENEGALAISE AGRESSEE EN AFRIQUE DU SUD

Dernière minute : La députée Aïda Sow Diawara victime d'une agression en Afrique du Sud
Cinq parlementaires africains dont l'Honorable Député-Maire, Madame Aïda Sow Diawara ont été agressés dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 juillet 2016 en Afrique du Sud. Selon notre source, cette dernière y était pour participer à une session du Parlement Panafricain. Le véhicule qui les transportait, nous souffle-t-on, a été intercepté par des malfaiteurs qui ont tiré sur Madame Diawara. "Alertés, l'Ambassadeur du Sénégal en Afrique du Sud, Dr. Momar Diop, et le Président du Parlement Panafricain, Honorable Roger Nkodo Dang, ont mobilisé leurs services pour son évacuation et sa prise en charge médicale", renseigne la même source.      

          

jeudi 28 juillet 2016

Dégradation des droits humains en Gambie : des organisations de la société civile élèvent la voix

Photo d'archives.
Le mutisme de la communauté internationale sur la dégradation des droits humains en Gambie inquiète une plateforme d’organisations de la société civile. Lors d’une conférence de presse, ces différents acteurs ont dénoncé le régime gambien pour ses actes répressifs dirigés contre les opposants et autres militants de la liberté d’expression.
Des organisations de la société civile comme Article 19, Amnesty International, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh) affirment que le régime gambien continue de bafouer les libertés des citoyens du pays. Estimant que l’espace public est bâillonné, à cinq mois de l’élection présidentielle, Article 19, Amnesty international, Raddho et Lsdh appellent la communauté internationale à intervenir pour mettre fin aux exactions dont les opposants et les militants des droits de l’homme sont l’objet en Gambie. «Il faut se mobiliser. La Cedeao avait boycotté l’élection présidentielle de 2011. Nous exigeons qu’elle fasse respecter au président Jammeh les règles du jeu », a dit Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Section Sénégal. Il n’a pas manqué de demander une libération sans condition de tous les détenus politiques. Quant à Mme Khady Diallo de Article 19, elle a indiqué que le régime gambien continue de persécuter les leaders de l’opposition et les journalistes. « Il ne respecte même pas le droit à la sépulture en refusant de remettre aux familles les corps des victimes », s’est désolée Mme Diallo, qui a demandé à la Banque mondiale de revoir son appui à la Gambie.
A son tour, Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), a laissé entendre que « cette répression féroce en Gambie doit être combattue car beaucoup de cadres de ce pays sont aujourd’hui en exil, de peur d’être torturés ou tués. Selon lui, on peut bien avoir une alternative en Gambie. En ce qui le concerne, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh), Me Assane Dioma Ndiaye, a souligné que « dans ce monde du 21ème siècle, les dictateurs poussent la société civile à réagir vigoureusement. A l’en croire, la dégradation des droits humains en Gambie doit être connue de la communauté internationale qui doit réagir avant que l’irréparable ne se produise.

Cap-Vert : prochaine visite en Chine du ministre de l'Economie et de l'Emploi

Mauritanie: Le sommet arabe écourté et sans décision concrète

Prévu initialement pour durer deux jours, le 27eme sommet de la Ligue Arabe qui a avait débuté lundi à Nouakchott, s’est finalement achevé le jour même, une fin rapide et anticipée qui illustre le manque d’implication des principaux acteurs de l’organisation panarabe.
C’est en fin de compte un sommet en demi-teinte qui s’est tenu lundi en Mauritanie. Le pays sahélien voulait en faire son sacre pour son retour sur la scène arabe après le coup d’État du président Mohamed Ould Abdelaziz en 2008, mais les choses ont évolué autrement.
Sur les quelques 22 pays membres qui étaient invités à cette réunion, seuls six chefs d’Etat en plus de leur homologue mauritanien ont répondu présents. Pour les autres membres de la Ligue Arabe, seuls les ministres des Affaires Etrangères ont fait le déplacement.
L’agenda initial de ce sommet avait pour but principal de débattre et de trouver des solutions au désordre sécuritaire dans le monde arabe. Ainsi, plusieurs points concernant les conflits régionaux ont été soulevés durant cette session.
Un projet destiné notamment à fonder une force militaire commune à l’ensemble des pays arabes, où les foyers de tensions sont nombreux, avait par exemple été mis sur la table en prélude à la réunion. Toutefois, aucun engagement ni décision effective n’a été prise pour résoudre les maux de l’instabilité et de l’insécurité qui rongent le monde Arabe.
C’est donc sur ce constat, révélateur d’un profond déchirement interne, que la Ligue Arabe a bouclé son 27eme sommet. La Mauritanie prendra ainsi le leadership de l’organisation panarabe pour une période d’un an.
Nouakchott récupère de ce fait sa place au sein de la Ligue Arabe après avoir été marginalisé pendant des années à cause des relations diplomatiques établies avec Israël.
Cependant, malgré cette réinsertion en douceur, les observateurs estiment que la Mauritanie n’a aucune chance de pouvoir réaliser des percées sur les problèmes qui divisent les pays membres de la Ligue Arabe.

Guinée-Bissau : l'ONU appelle à "une solution consensuelle et un dialogue constructif"

Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Affaires politiques, Jeffrey Feltman
NEW YORK (Nations Unies), (Xinhua) -- A l'issue d'une visite officielle en Guinée-Bissau, le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Affaires politiques, Jeffrey Feltman, a appelé mardi toutes les parties prenantes à trouver une sortie de crise à travers une solution consensuelle et un dialogue constructif.
"Je suis venu livrer un message clair du secrétaire général des Nations Unies : le pays a connu un certain nombre de crises politiques au cours de la dernière décennie et nous sommes d'avis qu'il faut surmonter ces défis ; il faut trouver un consensus pour que la Guinée-Bissau puisse accélérer son développement", a déclaré le secrétaire général adjoint dans une déclaration de presse.
Durant sa visite, M. Feltman a rencontré le président du pays, José Mario Vaz, les acteurs clés de la classe politique, des représentants de la société civile, des membres du corps diplomatique et l'équipe pays des Nations Unies, a fait savoir l'ONU dans un communiqué.
Le secrétaire général adjoint s'est dit convaincu qu'avec la volonté politique et un dialogue constructif entre les différents acteurs, il sera possible de surmonter les défis politiques actuels de manière durable. "Nous avons lancé un appel fort en ce sens à toute la classe politique", a-t-il insisté, tout en réaffirmant que les Nations Unies se tiennent prêtes à soutenir tout effort visant à sortir le pays de la crise.
M. Feltman s'est par ailleurs dit prêt à contribuer à mobiliser la communauté internationale pour qu'elle s'engage davantage en soutien au développement du pays.
Il a encouragé l'ensemble de la classe politique à trouver une sortie de crise à travers une solution consensuelle, appelant toutes les parties prenantes à faire preuve de volonté politique et de bonne foi. "La population du pays vous observe et compte sur vous car elle est la première victime de cette situation", a-t-il déclaré.

Guinée: la route, un mouroir

Photo d'archives
Dans le cadre de la réduction des accidents de circulation, l’Ong Observatoire pour la réglementation de la circulation routière - OBSERMU- a présenté, ce 26 juillet, son rapport.
Dans sa communication Mamoudou Keita, président de l’ONG, a parlé de long en large du contenu de ce document de 75 pages intitulé "dangers élevés dans nos routes" reparti en trois volets : le diagnostic, le bilan et la recommandation.
M. Keita a précisé que l'OBSERMU a regroupé les acteurs en cinq catégories qui sont impliqués à cette problématique de la réglementation de la circulation routière en Guinée. Il s’agit entre autres du pouvoir public, des acteurs institutionnels, des entreprise privées, des ONG, les medias et enfin les usagers de la route.
Constat sur le terrain
Mohamed Lamine Camara est membre de l' OBSERMU. Il explique : "nous avons eu la prétention d’enregistrer tous les accidents. Donc nous avions enregistré que des accidents corporels. Dans ces premiers mois, nous avions enregistré 64 cas d’accidents dont 103 morts".
Présent à la cérémonie, le commissaire Babacar Sarr, le directeur national de la Police routière s'est réjoui du travail effectué par les Ong de cette nature qui travaillent pour la réduction les accidents de circulation dans nos routes. Avant de lancer un appel à une prise de conscience générale "car le problème routier est un problème qui concerne tout le monde".

Loi de finances rectificative n°2 : Voici les nouvelles taxes instituées

La deuxième loi de finances rectificative pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2016 a été adoptée le 25 juillet dernier, quelques heures avant la clôture de la première session extraordinaire de l’année. Dans ladite loi, le besoin de financement du budget de l’Etat est entièrement couvert. Plus de déficit. Les recettes sont estimées à 1 945 212 694 000 FCFA, tout comme les charges. Pour mobiliser ces ressources, de nouvelles taxes ont été introduites.


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Loi de finances rectificative n°2 : Voici les nouvelles taxes instituéesPour compter du 1er septembre 2016, les Burkinabè devront s’accommoder de nouvelles taxes créées par la nouvelle loi de finances rectificative. Il s’agit de : la taxe (retenue à la source libératoire) sur les gains des paris et des autres jeux de hasard ; la taxe à l’importation sur les véhicules de tourisme dont la puissance est égale ou supérieure à treize chevaux ; la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties ; l’augmentation du taux de la taxe sur les boissons, notamment la bière.
De la taxe sur les paris et jeux de hasard
Au code des impôts, il est désormais ajouté un article 84 sexies instituant une retenue à la source libératoire sur les gains réalisés par les parieurs et ceux provenant des autres jeux de hasard. Pour les paris, la retenue est effectuée sur la masse à partager aux gagnants. Quant aux autres jeux de hasard, la retenue est effectuée sur le gain du joueur lorsque le montant est égal ou supérieur à 100 000F CFA. Le taux de retenue à la source libératoire sur les gains réalisés par les parieurs et ceux provenant des autres jeux de hasard est fixé à 10%.
Les organismes payeurs auront, plus tard le 20 du mois suivant au service des impôts de rattachement, pour reverser les retenues effectuées au titre d’un mois. Et, tout organisme payeur qui n’aura pas effectué de retenues ou qui aura opéré des retenues insuffisantes sera redevable du montant des retenues non effectuées.
Tout débiteur qui, ayant effectué les retenues, aura versé celles-ci après l’expiration du délai légal, sera frappé d’une pénalité égale ou supérieure à 15% par mois ou fraction de mois de retard. S’il n’a effectué aucun versement dans un délai de trois mois à compter de la date d’exigibilité, il sera tenu au paiement des retenues non versées, majorées d’une pénalité de 200%.
Une taxe à l’importation sur les véhicules de 13 chevaux et plus
Aussi, article 371 nonies complète désormais le code des impôts. Ledit article institue une taxe à l’importation sur les véhicules de tourisme dont la puissance est égale ou supérieure à 13 chevaux. Par véhicule de tourisme, il faut entendre les véhicules conçus pour transporter des personnes, à l’exclusion des véhicules destinés au transport public de voyageurs. La base imposable est constituée par la valeur en douane majorée des droits et taxes perçus par les services de la douane, à l’exception de la taxe sur la valeur ajoutée. Le taux de la taxe est de 5%. Elle est perçue au cordon douanier par les services de la direction générale des douanes.
Mais, un certain nombre de véhicules sont exonérés de cette taxe. Il s’agit des véhicules acquis par les missions diplomatiques et consulaires, les organisations internationales, les associations et les organisations non gouvernementales, les projets et programmes sur financement extérieur.
De la taxe sur les propriétés bâties
Il est également institué une taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties assise sur l’ensemble des biens immeubles du domaine privé de l’Etat, des collectivités territoriales et du patrimoine des particuliers. Le taux de la taxe foncière sur propriétés bâties est fixé à 0,1% pour les immeubles à usage d’habitation et à 0,2% pour les immeubles à usage autre que d’habitation.
Sont imposables à la taxe foncière sur les propriétés bâties, les immeubles et terrains situés dans une zone urbaine aménagée du Burkina Faso telle que prévue à l’article 8 de la loi n°034-2012/AN du 02 juillet portant réorganisation agraire et foncière au Burkina. Il s’agit des immeubles construits en maçonnerie, en fer, en bois ou tout autre matériau, fixés au sol perpétuelle demeure ; et les terrains nus lorsqu’ils sont affectés à un usage commercial ou industriel tels que les chantiers, les lieux de dépôt de marchandises et autres emplacements assimilés.
Sont soumis au paiement de cette taxe : les titulaires de droit de propriété ou de superficie, les usufruitiers d’immeubles, les preneurs à bail emphytéotique, les preneurs à bail à construction ou à réhabilitation. Mais, un certain nombre de propriétés sont exonérés de cette taxe, dont une quinzaine de types de bâtiments ou pour leurs usages.
Les nouvelles constructions sont exonérées de cette taxe pendant cinq ans.
De la taxe sur les propriétés non bâties
Sont imposables à la taxe sur les propriétés non bâties, les terrains nus ou supportant des constructions inachevées situées dans les zones comprises dans les limites des plans de lotissement régulièrement approuvés. Ainsi, sont soumises à cette taxe : les personnes titulaires de droit de propriété ou de superficie, les usufruitiers des biens imposables, les preneurs à bail emphytéotique. Le taux de la taxe sur les propriétés non bâties est fixé à 0,2%.
La contribution foncière sur les propriétés bâties et non bâties est établie pour l’année entière d’après les faits existants au 1er janvier de l’année d’imposition. Toutefois, au titre de l’année 2016, cette contribution est souscrite et acquittée spontanément au plus tard le 30 octobre. Le produit de la taxe est réparti comme suit : 75% au budget de la commune ; 15% au budget de la région ; et 10% affecté au compte spécial « cadastre fiscal ».
Le non-respect des obligations déclaratives et de paiement entraine à l’encontre des personnes concernées :
- une pénalité de 25% en cas d’inexactitude ou d’omission dans les éléments servant de base à la détermination de la contribution foncière ;
- une pénalité de 10% des droits dus en cas de paiement tardif, augmentée d’un intérêt liquidé au taux de 1% par mois de retard ;
- une amende fiscale de 10 000F CFA en cas de déclaration tardive du transfert d’un bien imposable ;
- une pénalité de 25% des droits dus en cas de taxation d’office.
De nouvelles taxes sur la bière
Les autres boissons alcoolisées avaient déjà fait l’objet de taxation lors de la première loi de finances rectificative. Seule la bière n’avait pas été prise en compte. C’est désormais fait. Pour compter du 1er septembre 2016, le point 2 de l’article 336 du code des impôts est modifié ainsi qu’il suit : bière : 30%. Cette taxation vient donc rétablir une certaine équité et une justice dans le traitement des boissons alcoolisées.
Ces nouvelles mesures fiscales permettront d’élargir l’assiette fiscale et accroitre les recettes fiscales. Par exemple, grâce à la taxe sur les paris et les jeux de hasard, il est attendu environ 600 millions de francs CFA de recettes mensuelles.
Le général de division Didier Dacko recevant le bâton de commandement
Le général de division Didier Dacko recevant le bâton de commandement


A 49 ANS le très expérimenté DIDIER DACKO aura la lourde charge de réorganiser, coordonner et diriger nos soldats.  Histoire de dire que l’heure du travail  est arrivée.
Le gal Didier Dacko,  il faut le rappeler est  de la toute première promotion du prytanée militaire de Kati sis à Kati. De Kayes en passant par Léré, Anderamboukane, Amachasse Tessalit ,Ménaka ,Gao , Aguelhoc, GOSSI,  l’homme a passé plusieurs nuits avec des reptiles dangereux de tout genre, sans eau, ni de provision parfois même sans couverture contre le froid du  désert comparable à celui de Sibérie en février pour la défense de la Patrie.


Craint pour sa rigueur et son sérieux dans la recherche de résultat, ce grand officier militaire est un ami  d’arme du Général Gamou. Ces deux amis viennent du même Mali, mais de localité différente.
Rappelons qu’ils font partie des officiers qui ont combattu contre le MNLA, le MUJAO, ANCARDINE,et HCUA  pendant la grande crise de 2012. C’est donc la récompense du mérite si aujourd’hui il est nommé à ce poste. Nous osons croire sans risque de se tromper qu’il apportera un plus au sein de cette armée en pleine reconstruction.

Santé de la reproduction : remise des prix aux meilleurs producteurs d’émissions radiophoniques

Cinq lauréats ont reçu le 26 juillet, des prix de meilleurs producteurs d’émissions radiophoniques présentées sur les thématiques de l’éducation sexuelle et de la santé de reproduction des adolescents et des jeunes
Ces prix ont été décernés à l’issue d’une formation organisée du 13 juin au 12 juillet à Brazzaville, sur la thématique et la technique de la reproduction des émissions radiophoniques par l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques (Inrap) avec l’appui du Fonds des nations unies pour la population (Fnuap).  Cette formation s’inscrivait dans le cadre des échanges plus dynamiques entre des jeunes.
Les récipiendaires ont été sélectionnés par une équipe de spécialistes des médias, de chercheurs en sciences de la santé et de l’éducation ainsi que par les représentants des jeunes présidés par Bernard Mackiza.
Au total, vingt jeunes âgés entre 18 et 25 ans ont pris part à cette formation. Ces jeunes ont produit deux émissions radiophoniques sur les thématiques liées à l’éducation complète sur la sexualité, le genre et la prévention des violences fondées sur le genre. Ils ont en outre produit 53 émissions thématiques gravées sur un CD sous le label « Si jeunesse savait, série 2 ».
Le prix de la meilleure émission sur la prévention des pratiques à risque en matière de sexualité des adolescents et des jeunes a été décerné à Immaculé merveille Mialebama, le prix de la meilleure émission sur la prévention des violences basées sur le genre à Jean Harold Mananga Nkaya.
Le prix de la meilleure émission sur les infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA à Diez Mendez Kambault ; le prix de la meilleure émission sur la prévention des grossesses précoces à Eve Radegonde Tandou et le prix spécial du jury à l’apprenant Avina Divine Sounga Kouba.
Chaque lauréat a reçu un ordinateur portable, un enregistreur numérique plus un modem avec connexion internet. Ces instruments leurs permettront de poursuivre la réalisation des émissions radiophoniques et de s’accommoder aux technologies de la communication, expliquent les organisateurs.
Notons que la cérémonie de remise de prix s’est déroulée en présence du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le directeur général par intérim de l’Institut national de recherche et d’action pédagogique (Inrap), Thomas Makosso, ainsi que des représentants des systèmes des nations unies dont David Bulman, délégué pour le compte de la représentante du Fnuap
Thomas Makosso a rappelé dans son mot de circonstance que les lauréats confèrent à titre gratuit le droit de reproduction et de diffusion de la totalité de leurs œuvres aux organisateurs.
Pour le ministre, l’éducation à la santé et à la sexualité a pour objectif à l’école primaire d’informer et de sensibiliser les élèves à l’anatomie et l’hygiène de leur corps ; au collège, de prévenir des risques en matière de sexualité.

Communiqué Conseil des Ministres du mercredi 27 juillet 2016

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, mercredi 27 juillet 2016, à 11 heures, au Palais de la République.

Communiqué Conseil des Ministres du mercredi 27 juillet 2016
 
A l’entame de sa communication, le Président de la Républiquemagnifie, encore une fois, le travail de qualité remarquable des ingénieurs et experts sénégalais, ainsi que la contribution précieuse et significative des entreprises locales qui ont démontré leur savoir-faire déterminant dans la réalisation, à temps, des infrastructuresqu’il a inaugurées, lors de sa tournée économique dans la Région de Dakar. Il adresse, à cet égard, ses félicitations au Ministre chargé des infrastructures, à la direction générale d'AGEROUTE, qui viennent de confirmer, à travers les ouvrages réalisés, l'exemplarité, le pragmatisme et le professionnalisme de leurservices.
Après avoir félicité, à nouveau, les populations de la Région de Dakar, pour leur mobilisation exceptionnelle, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement d'assurer, en relation avec les collectivités territoriales et dans le respect scrupuleux du cadre de vie des populations polariséesle fonctionnement optimal et l'entretien adéquat des ouvrages de débarquement de produits halieutiques et des infrastructures routières, scolaires et sanitaires inaugurées, visitées ou dont les travaux ont été lancés.
Par ailleurs, le Président de la République invite le Premier Ministre à veiller à l'exécution, à date, de tous les engagements pris, notamment du programme triennal régional d'investissements prioritaires consacré à la Région de Dakar.
 
Abordant la gestion préventive des inondationsle Chef de l’Etat exprime la solidarité agissante de la Nation aux populations sinistrées, suite aux fortes pluies enregistrées ces derniers joursAinsi, le Président de la République demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions requises pour déployer, en urgence, les moyens logistiques sollicités et les soutiens appropriés aux populations touchées par les inondations
Rappelant par ailleurs son attachement à l'exécution effective, dans les délais prescrits, des travaux projetés dans le cadre du Programme décennal de lutte contre les inondations, le Chef de l’Etat réitère les directives qu’il a données au Gouvernement, le 27 avril 2016pourla réalisation optimale, dans les villes capitales régionales et départementales, des opérations de pré-hivernage et de gestion des eaux pluviales, en mettant en synergie les actions des collectivités territoriales et de l'Office national d'Assainissement du Sénégal (ONAS). En outre, le Président de la République exhorte le Premier ministre à réactiver, sans délai, le cadre gouvernemental et le dispositif territorial de gestion stratégique et de suivi opérationnel des inondations.
Poursuivant sa communication autour de la préparation du projet de loi de finances 2017 et à son vote par l'Assemblée nationale, dans les meilleures conditionsle Chef de l’Etat indique au Gouvernement l'impératif d'assurer, dans le cadre du dialogue de gestion à asseoir en permanence avec les services du Ministère de l'Economie, des Finances et du Plan, la programmation prioritaire des investissements publics productifs, conformes à ses orientations et aux ambitions du Plan Sénégal Emergent (PSE).
A ce titre, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à élaborer des rapports annuels d'activités et de performances de qualité, afin de promouvoir une communication publique dynamique sur les missions, programmes, actions et réalisations de l'Etat. 
Abordant par ailleurs la place primordiale de l'école dans le Sénégal émergent, le Président de la République adresse ses félicitations auxlauréats primés du concours général, dont il va présider la cérémonie du 50ème anniversaire, le jeudi 28 juillet 2016. Il confond dans ses félicitations, les établissements d'excellence classés, les parents d'élèves, ainsi que les enseignants encadreurs qui ont accompagné le succès des élèves et le déroulement normal de ce concours d’excellence.
Dans cette perspective, le Chef de l’Etat en appelle encore, au sens des responsabilités de chaque acteur du système éducatif, afin que l'école publique retrouve, à partir de cette année, sa sérénité indispensableune situation académique normale, et son caractère historique de creuset de formation à l'excellence citoyenne. Outre la consolidation de l'encadrement et du soutien aux établissements scolaires privés, il convient d’engager le processus d'évaluation de l'année scolaire 2015 - 2016, ainsi que la préparation, dans les meilleurs délais, de la prochaine rentrée scolaire.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération.
Le Premier Ministre, après avoir félicité le Président de la République pour sa généreuse initiative saluée par l’ensemble des populations visitées, consistant à apporter des réponses concrètes à leurs attentes et de réaliser, partout, les conditions d’une croissance plus forte et plus inclusive, a rendu compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a présenté au Conseil le dossier de candidature du Sénégal pour abriter le bureau régional de FAO, avant de faire le point sur la campagne agricole 2016/2017.
Après examen, le Conseil a approuvé le dossier de candidature du Sénégal, et le Président de la République a demandé au Gouvernement d’en assurer un suivi rapproché. 
Le Ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie a rendu compte de sa tournée dans la Région de Kaffrine et de la gestion des inondations.
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement des différents projets et réformes.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté : 
• le projet de décret portant créationorganisation et fonctionnement du Lycée scientifique d’Excellence de Diourbel.