Photo d'archives.
Le mutisme de la communauté internationale sur la dégradation des droits humains en Gambie inquiète une plateforme d’organisations de la société civile. Lors d’une conférence de presse, ces différents acteurs ont dénoncé le régime gambien pour ses actes répressifs dirigés contre les opposants et autres militants de la liberté d’expression.
Des organisations de la société civile comme Article 19, Amnesty International, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh) affirment que le régime gambien continue de bafouer les libertés des citoyens du pays. Estimant que l’espace public est bâillonné, à cinq mois de l’élection présidentielle, Article 19, Amnesty international, Raddho et Lsdh appellent la communauté internationale à intervenir pour mettre fin aux exactions dont les opposants et les militants des droits de l’homme sont l’objet en Gambie. «Il faut se mobiliser. La Cedeao avait boycotté l’élection présidentielle de 2011. Nous exigeons qu’elle fasse respecter au président Jammeh les règles du jeu », a dit Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Section Sénégal. Il n’a pas manqué de demander une libération sans condition de tous les détenus politiques. Quant à Mme Khady Diallo de Article 19, elle a indiqué que le régime gambien continue de persécuter les leaders de l’opposition et les journalistes. « Il ne respecte même pas le droit à la sépulture en refusant de remettre aux familles les corps des victimes », s’est désolée Mme Diallo, qui a demandé à la Banque mondiale de revoir son appui à la Gambie.
A son tour, Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), a laissé entendre que « cette répression féroce en Gambie doit être combattue car beaucoup de cadres de ce pays sont aujourd’hui en exil, de peur d’être torturés ou tués. Selon lui, on peut bien avoir une alternative en Gambie. En ce qui le concerne, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh), Me Assane Dioma Ndiaye, a souligné que « dans ce monde du 21ème siècle, les dictateurs poussent la société civile à réagir vigoureusement. A l’en croire, la dégradation des droits humains en Gambie doit être connue de la communauté internationale qui doit réagir avant que l’irréparable ne se produise.
Des organisations de la société civile comme Article 19, Amnesty International, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh) affirment que le régime gambien continue de bafouer les libertés des citoyens du pays. Estimant que l’espace public est bâillonné, à cinq mois de l’élection présidentielle, Article 19, Amnesty international, Raddho et Lsdh appellent la communauté internationale à intervenir pour mettre fin aux exactions dont les opposants et les militants des droits de l’homme sont l’objet en Gambie. «Il faut se mobiliser. La Cedeao avait boycotté l’élection présidentielle de 2011. Nous exigeons qu’elle fasse respecter au président Jammeh les règles du jeu », a dit Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Section Sénégal. Il n’a pas manqué de demander une libération sans condition de tous les détenus politiques. Quant à Mme Khady Diallo de Article 19, elle a indiqué que le régime gambien continue de persécuter les leaders de l’opposition et les journalistes. « Il ne respecte même pas le droit à la sépulture en refusant de remettre aux familles les corps des victimes », s’est désolée Mme Diallo, qui a demandé à la Banque mondiale de revoir son appui à la Gambie.
A son tour, Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), a laissé entendre que « cette répression féroce en Gambie doit être combattue car beaucoup de cadres de ce pays sont aujourd’hui en exil, de peur d’être torturés ou tués. Selon lui, on peut bien avoir une alternative en Gambie. En ce qui le concerne, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh), Me Assane Dioma Ndiaye, a souligné que « dans ce monde du 21ème siècle, les dictateurs poussent la société civile à réagir vigoureusement. A l’en croire, la dégradation des droits humains en Gambie doit être connue de la communauté internationale qui doit réagir avant que l’irréparable ne se produise.
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