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vendredi 29 avril 2016

Guinée : Falsifications des documents pour l’obtention des cartes d’identité et passeports biométriques, à qui la faute ?

 L’esprit mercantile, le manque de qualification et le peu de sérieux, ou la négligence, dans l’administration de l’état civil, d’un côté, et de l’autre, le besoin des Guinéens de rester éternellement jeunes, sont les causes non exhaustives de ces falsifications. Des exemples frappants : On a vu écrit dans la rubrique signes particuliers de la carte d’identité d’un gus aussi clair qu’un albinos écrit noir sur rose : teint noir. Pourtant, cette carte d’identité a circulé inaperçue sous le nez et la barbe des matous sur les dents et sur le pied de guerre. Cela pourrait être explicable, mais pas excusable, par des négligences, ou inattentions dues à un excès de confiance et de routine d’un fonctionnaire qui passe toute une journée surchauffée à remplir de façon automatique et mécanique des centaines de cartes d’identité des Guinéens généralement de teint noirs, et ce n’est pas pour frustrer certains Bah-Diallo-Barry, qui le sont moins. Pas besoin de donner des exemples, on les voit dans la politique… Mais parfois, ces falsifications d’âge ont été même cautionnées par l’Etat guinéen. Un seul exemple : Lors de la Coupe du Monde des juniors à Tokyo, en 1979, lors de laquelle Maradona a commencé sa percée, la Guinée était présente au Japon. Dans la sélection des juniors guinéens, des moins de 20 ans, il y en avait des plus de 30. L’affaire étant historique, on ne cite que deux noms : Amadou Diallo, le défenseur de Horoya et du Syli junior et de Diawara Ibrahima Kounta, avec lesquels on a eu des connexions et relations aussi vieilles que le temps, des vieux os avec les frimousses de mômes, qui ont longtemps marqué le football guinéen. A l’époque, tous les pays africains procédaient de la même triche, mais plus tard, la FIFA a fini par découvrir le pot au rose et actuellement, avec l’IRM ou quoi-là, il n’est pas facile de telles fraudes. On espère que cette pratique soit un fait du passé. Par ailleurs, beaucoup de fonctionnaires de l’administration guinéenne ont été « rajeunis » de deux ou trois années pour les besoins de rester éternellement jeunes dans l’administration. C’est là où il faut d’abord un coup de lavage à grande eau, avant de de compliquer la situation à ceux qui cherchent à se « mettre en règle », tout en étant pas en règle. Ne se pourrait-il pas que certains fonctionnaires chargés de la confection de ces documents biométriques soient dans le même cas ? Cette pratique est une tradition libre. Il faudrait plus de sérieux pour désormais…

Cap-Vert: un militaire arrêté après une fusillade meurtrière

Un jeune militaire cap-verdien a été arrêté mercredi suite à une fusillade perpétrée la veille. Il est soupçonné du meurtre de onze personnes, dont deux techniciens espagnols. Un homme de 23 ans, membre des forces armées du Cap-Vert, a été arrêté mercredi dans le quartier de la capitale, Praia. La radiotélévision publique RTCV a diffusé des images du suspect, torse nu et tuméfié. Le jeune militaire aurait avoué à sa famille être le meurtrier, avant de prendre la fuite, selon les médias locaux. Toujours selon les médias cap-verdiens, le suspect a provoqué son arrestation en tentant de voler un taxi. Le chauffeur l'a ensuite maîtrisé avec l'aide de quelques civils, jusqu'à l'intervention de la police. Le jeune militaire était armé, mais n'a pas pu résister aux forces de sécurité. La veille, onze personnes avaient été tuées par balles dans un centre de télécommunications tenu par l'armée, dans la capitale. Huit militaires et trois civils ont trouvé la mort, dont deux Espagnols, qui travaillaient sur place comme techniciens. Le troisième civil était un Cap-verdien. Les victimes étaient âgées de 20 à 51 ans. Après cette attaque, neuf fusils d'assaut Kalachnikov et des munitions ont été retrouvées quelques heures plus tard dans une voiture, garée dans une zone d'habitation de la capitale. Le jeune militaire en fuite était désigné comme le principal suspect de la tuerie. L'événement a secoué le petit archipel, situé au large du Sénégal, peuplé d'à peine 540.000 habitants. À tel point que le gouvernement du Cap-Vert a décrété mercredi matin un deuil national de deux jours. Alors qu'ils prévoyaient de célébrer sur l'île de Fogo le 1er mai, date emblématique dans ce pays qui fût marxiste jusqu'en 1990, le président Jorge Carlos Fonseca ainsi que le premier ministre ont annulé leur participation. Réglement de comptes ou représailles des narcotrafiquants? Plusieurs médias ont émis l'hypothèse que cette fusillade constituait des représailles de la part des trafiquants de drogue, alors que d'importants stocks de cocaïne avaient été saisis sur l'archipel, début avril. Ancienne colonie portugaise, le Cap-Vert est une plaque tournante du narcotrafic entre la Colombie et la Guinée-Bissau. Ce dernier pays est également un ex-territoire portugais, qui a brièvement fusionné avec le Cap-Vert après leur indépendance commune, en 1975. Une fois arrivée sur la côte africaine, la drogue est ensuite acheminée vers l'Europe du nord, en particulier l'Allemagne et les Pays-Bas. Issues de l'ancienne guérilla indépendantiste, les petites forces armées cap-verdiennes se sont concentrées sur la lutte contre le trafic. Elles ont développé leurs capacités maritimes, avec le soutien logistique des États-Unis et de l'Union européenne. Les techniciens espagnols tués mardi étaient des conseillers dépêchés dans ce cadre. Mais pour le gouvernement cap-verdien, la fusillade meurtrière aurait pour origine «des motivations personnelles». Elle ne constituerait donc pas un «attentat contre l'État du Cap-Vert», selon un communiqué officiel publié mercredi.

Guinée-Bissau : Le président Vaz opposé à des élections anticipées

Le président de la Guinée-Bissau, José Mario Vaz.Le président de la Guinée-Bissau, José Mario Vaz a exclu mardi, l’organisation d’élections anticipées pour faire sortir son pays de sa crise politique. Au cours d’une session extraordinaire de l’Assemblée Nationale, où on a assisté à la réintégration au parlement, par décision de la cour suprême, des 15 députés radiés par le parti au pouvoir. « Le moment est venu que les institutions fonctionnent pleinement. Je n’ai nullement l’intention de dissoudre maintenant le Parlement et d’organiser par conséquent des législatives anticipées », a lancé le président Vaz. Le 16 avril dernier, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir) et l’ex-Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, avaient appelé le président à dissoudre le Parlement et organiser des élections présidentielles et législatives anticipées. « La résolution de cette crise se fera au sein de cet hémicycle. Pour la première fois, nous n’allons pas recourir aux armes pour régler nos différends », a tranché le chef de l’Etat. Le président a réclamé par la même occasion, un débat d’urgence pour fixer le statut des 15 députés réintégrés au Parlement. En effet, la Constitution du pays ne prévoit pas de groupes parlementaires indépendants, d’où l’urgence de trouver un statut à ses députés dont on ne veut plus dans le parti au pouvoir. « La décision du tribunal ne résout pour autant la crise. Nous allons analyser la question et donner une réponse adéquate », a déclaré à ce sujet Califa Seidi, le chef du groupe parlementaire du PAIGC. La crise politique dans le pays a débuté en août 2015, suite au limogeage par Vaz de Pereira, Premier ministre depuis quatorze mois. Selon leurs entourages, Pereira et Mario Vaz issus du même parti, ne partageaient pas la même vision sur la manière de diriger le pays, notamment au sujet de la corruption. Après les contestations du PAIGC qui ne voulait pas le limogeage de Pereira, la crise politique a semblé se régler avec la nomination comme Premier ministre le 17 septembre 2015, de Carlos Correia, un vétéran du PAIGC. Mais la crise s’est rallumée lors de l’échec de sa déclaration de politique générale en décembre.

Mauritanie: l'ONU inquiète après la condamnation à mort d'un blogueur

En Mauritanie, l’ONU s’alarme après la confirmation en appel de la peine de mort prononcée à l’encontre d’un jeune blogueur pour « mécréance » jeudi dernier. Mohamed Cheikh ould Mkheitir est poursuivi en raison d’un article publié sur internet et jugé blasphématoire envers le prophète Mahomet. Agé d’une trentaine d’années, Mohamed Cheikh ould Mkheitir est poursuivi pour un article publié sur internet et jugé blasphématoire envers le prophète de l'islam. En filigrane, il dénonçait les inégalités ainsi que la société de castes qui prévaut toujours en Mauritanie. L’article a choqué la partie la plus conservatrice de l'opinion mauritanienne qui a salué à l'époque sa condamnation à mort. L'affaire est maintenant renvoyée vers la Cour suprême qui doit apprécier la sincérité du repentir de Mohamed Cheikh ould Mkheitir et éventuellement décider d'une relaxe du détenu. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU demande à la Mauritanie de tenir ses engagements en matière de respect des droits fondamentaux et espère une issue favorable pour le jeune homme. « Il faut que la Cour suprême annule cette condamnation et qu'il puisse reprendre le cours normal de son existence. Il est déjà en prison depuis de longs mois », rappelle une représentante du Haut-Commissariat. Le blogueur avait été arrêté en avril 2014. Elle note un élément encourageant : « Lors de la procédure en appel, nos collègues étaient sur place et ils ont pu observer une atmosphère beaucoup plus calme. La défense a pu argumenter. Nous espérons que la procédure devant la Cour suprême va aller dans le même sens d'un apaisement et évidemment nous espérons une révision de cette condamnation à la peine de mort », indique la représentante de l'ONU.

Mise au Point du ministère de la Justice à propos du cas Tahibou Ndiaye

Mise au Point du ministère de la Justice à propos du cas Tahibou Ndiaye
Il a été fait état, dans la presse, d’un prétendu « deux poids deux mesures» en faisant valoir que le Procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) s’est assuré que les complices de Karim WADE sont retournés en prison et il a omis de faire autant pour Tahibou NDIAYE dont la condamnation n’a pas été assortie d’un mandat de dépôt.
Monsieur Tahibou Ndiaye, ancien Directeur général du Cadastre, a été déclaré coupable du délit d’enrichissement illicite par la CREI qui l'a condamné, le 9 novembre 2015, à une peine d’emprisonnement de cinq (5)  ans ferme et une peine d’amende de 2,6 milliards de francs CFA, avec la confiscation  de tous ses biens meubles et immeubles. 
Il a introduit un pourvoi en cassation et la procédure suit son cours normal devant la Cour suprême.
En vertu de l’article 37 de la loi organique sur la Cour suprême, le délai de recours et le recours en cassation sont suspensifs.
Après l’intervention de l’arrêt de la Cour suprême, le  Procureur spécial près la CREI prendra les décisions appropriées.

Rififi au sein du Mnla : Moussa Ag Assarid claque la porte

Rififi au sein du Mnla : Moussa Ag Assarid claque la porte
Dans une correspondance adressée, hier 28 avril, au Secrétaire Général du MNLA Bilal Ag Cherif, Moussa Ag Assarid, le virevoltant défenseur de l’indépendance de l’« Azawad », a démissionné du Mouvement National de Libération de l’Azawad(MNLA), un groupe armé du Nord du Mali qui a renoncé à sa lutte indépendantiste en faveur de la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu des pourparlers d’Alger le 20 juin 2015.
La lettre de démission du représentant du Mnla auprès de l’Union Européennes, signée de son nom, a été diffusée sur les réseaux.
Dans la dite lettre, Moussa Ag Assarid motive son départ en ces termes : « A l’issue des travaux du 3e congrès qui s’est tenu à Kidal du 07 au 11 avril 2016, il m’est clairement apparu ainsi qu’à la grande majorité des militants que les idéaux et objectifs du Mnla sont abandonnés et réduits à l’accord d’Alger-Bamako. La dérive autocratique, clanique et clientéliste qui se profilait depuis les accords de Ouagadougou s’est accentuée après la signature de l’accord d’Alger-Bamako et a atteint son paroxysme lors du congrès qui vient de s’achever au cours duquel la moindre règle démocratique n’a été utilisée. »
Plus loin, dans sa lettre, Moussa Ag Assarid, ajoute : « Par conséquent, il ne m’est plus possible d’assumer aucune responsabilité au sien d’un mouvement dont la direction politique méprise les militants, viole les textes fondateurs et ne m’apporte aucun appui, ne serait-ce que la lecture des compte rendus de mes missions sans évoquer les autres types d’appuis indispensables à une exécution diligente de ma mission. Concrètement, par cette lettre, je démissionne de ma fonction de représentant du MNLA en Europe conformément au décret de nomination du 14 janvier 2015. »
Cette démission de Moussa Ag Assarid, l’un des principaux animateurs de la lutte pour l’indépendance des régions nord du Mali, est un coup dur pour le Mouvement National de Libération de l’Azawad.

Coopération : l’ACI signe un accord de partenariat avec Gutenberg Global Agency

L’accord paraphé le 28 avril entre le directeur général de l’Agence congolaise d’information (ACI) Anasth Wilfrid Mbossa et le directeur de Gutenberg Global Agency (2GA), Espérance Olokabeka Obambo, consiste en la formation des agents aux NTIC et à la desserte en Internet. 
Selon les termes de cet accord, l’Agence de communication 2GA qui est désormais installée dans les locaux de l’ACI, apportera une formation sur  les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) aux agents de cette structure d’Etat et lui fournira de la connexion Internet. Pour le directeur de 2GA, il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant puisque son agence est installée dans les  locaux de l'ACI au centre-ville. Espérance Olokabeka Obambo s’est également félicité de la clairvoyance du directeur général de l’ACI, notamment  sa volonté de porter cet organe de presse aux normes internationales afin qu’elle soit une référence.
Il a aussi émis le vœu de voir cet accord s’élargir dans les autres domaines. « Etant donné que les points de convergence avec l’ACI sont assez nombreux, nous sommes dans la communication globale, là où nous portons les projets de nos partenaires, de nos clientèles, la communication. Nous tiendrons à nos engagements, les formations seront disponibles dès que le calendrier annuel sera défini, notre réseau Internet est disponible pour tous les cadres de l’ACI », a-t-il déclaré.
De son côté, le directeur général de l’ACI a estimé que cet accord est un renfort qui vient désormais donner un peu plus de capacités opérationnelles à sa structure qui a tissé des relations avec de nombreux partenaires à travers le monde. L’absence de l’Internet constitue, d’après Anasth Wilfrid Mbossa,  depuis lors une épine dans le pied de l’agence, surtout lorsqu’il s’agissait d’approvisionner le portail Web et d’assurer le fonctionnement de la structure.
« La seule difficulté que nous avions depuis un certain temps, c’était d’avoir une connexion Internet qui pouvait nous permettre, de temps en temps, de prendre ces informations et de les mettre à notre disposition. Cet accord, est pour nous un renfort qui vient donner un peu plus de capacités opérationnelles à l’ACI qui va désormais dans les sites de ses partenaires, autant qu’ils le font pour nous », pense-t-il.
Il a, par ailleurs, rassuré le directeur du cabinet du ministre de la Communication et des médias, Antoine Oviebo Ethai, qui a présidé la cérémonie, que le même partenariat permettra à l’ensemble des agents de ce département ministériel de se faire des bases de compétence en informatique et en NTIC.

Le Balai citoyen s’insurge contre l’annulation des mandats d’arrêt

Dans sa déclaration du 07 février 2016, le Balai Citoyen s’insurgeait contre les pressions émises par le gouvernement sur les juges en vue de la levée des mandats d’arrêt contre Soro Guillaume et Blaise Compaoré


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Le Balai citoyen s’insurge contre l’annulation des mandats d’arrêt Le mouvement a appris avec consternation, ce 28 avril 2016, l’annulation de ces mandats d’arrêts par la Cour de cassation.
Le Balai Citoyen s’indigne de savoir que c’est au moment où notre peuple a consenti des sacrifices énormes, y compris au plan financier, pour rendre les juges indépendants, que des juges de la plus haute juridiction (Cour de cassation) choisissent de céder aux pressions politiques.
Le mouvement condamne avec véhémence cette attitude qui entre en droite ligne du projet de liquidation des acquis de l’insurrection populaire et de la Transition par le pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré. Il tient à mettre en garde le pouvoir en place et le prendrait pour responsable de la dégradation de la situation sociopolitique.
Le Balai Citoyen appelle les patriotes épris de justice à se tenir prêts pour les combats futurs contre le déni de la justice et les fossoyeurs des victoires acquises dans le sang par notre peuple.
Notre nombre est notre force

Yaya Jammeh : " Ce que j'ai dit à Macky Sall sur la fermeture de la frontière..."

Dans une déclaration, le président de la Gambie Yaya Jammeh a révélé ses relations avec les anciens chefs de l'Etat sénégalais. Il a, parlant de la fermeture de la frontière entre le Sénégal et la Gambie, déclaré : " Ils ont toujours voulu renverser mon régime, mais ils le peuvent pas. Abdou Diouf a fermé deux fois la frontière. Abdoulaye Wade l'a fait 5 fois. Alors quand Macky Sall est arrivé au pourvoir, je lui ai dit que je n'allais même pas attendre 5 minutes. Je lui ai carrément signifié que s'il ferme la frontière, je suivrais sur sa logique et on verra bien qui en souffrira le plus. Les gambiens ne souffriront pas car nous croyons en Dieu, alors que lui il a des français. Et malgré cela, il a fermé la frontière. Ce sont les français qui lui ont instruit de fermer la frontière pour fragiliser mon économie, en faisait croire que la vie et les marchandises sont chères et que les gambiens me détestent. Je leur ai dit que ce n'était pas vrai. Les gambiens m'aiment parce qu'ils savent les sacrifices je fais pour eux tous les jours. Je ne les prive de rien. Je suis président depuis plus de 20 ans, je n'ai jamais passé mes vacances à l'étranger. Je ne les déteste pas, mais je ne roule pas pour eux. Macky Sall a fermé la frontière sans respecter le protocole qui nous lie. Ils disent que c'est le fait des syndicats de transporteurs, mais je leur ai rétorqué que lorsqu'on dirige un pays, on est responsable de tout ce qui arrive à ce pays. Ils ont fermé la frontière et je suis resté dans mon coin. Ils m'ont envoyé des émissaires auxquels j'ai répondu que ce n'est pas moi qui ai fermé la frontière, sinon il y aurait au moins des barrages. C'est le Sénégal qui a fermé la frontière, pas moi. Il faut aller dire à votre président que celui qui fait le fou à l'hôpital, y trouvera certainement plus fou que lui. Je ne négocierai pas cette fermeture de frontière..."

jeudi 28 avril 2016

Crise politique en Guiée : Un nouveau climat tendu entre l’UFR et ses ex alliés

L’Union des Forces Républicaines ( YFR) de Sidya Touré.L’installation des démembrements se poursuit par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dans les préfectures et sous-préfectures, dans le cadre de l’organisation des élections communales et communautaires prévues en octobre prochain. Une nouvelle bataille ‘’sans merci’’ est déclenchée entre l’Union des Forces Républicaines ( YFR) de Sidya Touré et ses anciens alliés de l’opposition. Invité de l’émission les ‘’Grandes Gueules’’ de nos confrères de la radio Espace Fm, le chef de file de l’opposition sur ce sujet des démembrements, a indiqué qu’ils ont écrit au ministre de l’Administration du Territoire, en charge des affaires politiques pour lui demander de se prononcer sur le cas de l’UFR. ‘’Qu’on nous dise au moins que l’UFR est dans l’opposition. Si la CENI nous dit que ce n’est pas à elle de dire, que telle est de la mouvance, telle est de l’opposition, nous avons sollicité le ministre de l’Administration par courrier, il n’a pas réagi. Nous avons envoyé une délégation pour le voir avec la loi. Il nous a dit que la loi est claire, il faut qu’elle s’applique, donnez-moi 48 heures’’, a-t-il dit au micro de nos confrères. L’ex-premier ministre a également affirmé que malgré cette correspondance, les lignes n’ont pas bougé puisque cela fait une semaine.’’ Que fera le ministre Bouréma Condé ? Pas grand-chose puisque la CENI a déjà bouclé l’opération de l’installation des démembrements à Conakry et à l’intérieur du pays’’, a-t-il regretté. ‘’ Toutefois, l’opposition ne compte pas s’arrêter-là. Toujours dans sa quête d’arbitre, elle a interpelé le ministre de la Justice, Cheick Sako qui a présidé le cadre du dialogue politique inter-guinéen. Lui aussi, s’est limité au stade des promesses’’, a précisé Cellou Dalein Diallo. Selon lui, les leaders de l’opposition républicaine ont rencontré à un moment donné le ministre de la justice qui leur a dit qu’il va encore consulter les textes.’’ Nous voulions être fixés sur la position des institutions. Il faut qu’il y ait un arbitre. ‘’, a-t-il conclu.

Cap-Vert: arrestation du soldat soupçonné du meurtre de 11 personnes

Une patrouille militaire.Un jeune militaire cap-verdien soupçonné du meurtre de onze personnes, dont huit de ses compagnons d'armes, a été arrêté mercredi dans un quartier de la capitale, Praia, ont rapporté les médias au Cap-Vert. L'homme, âgé de 23 ans, a été arrêté en début d'après-midi, ont indiqué les médias, dont la radiotélévision publique RTCV. La RTCV a diffusé sur son site des photos du suspect, torse nu, le nez tuméfié et portant des traces de sang. 

Politique - Gambie : l'ordre selon Jammeh

Yaya Jammeh, président de la Gambie.Yahya Jammeh briguera en décembre un 5e mandat présidentiel. En 22 ans de pouvoir, ses constantes antidémocratiques n'ont pas changé. Revue de détail. Au pouvoir depuis son coup d'État du 22 juillet 1994, Yahya Jammeh est président « élu » de la Gambie le 18 octobre 1996. Réélu tous les cinq ans depuis, il a été investi en février par son parti, l'Alliance pour la réorientation et la construction patriotique (APRC), pour briguer un cinquième mandat lors des prochaines élections du 1er décembre 2016. Opposé à toute limitation du nombre de mandats, Yahya Jammeh, pour assurer le « bon déroulement » des prochaines élections, a nommé début avril Alieu Momar Nije, un de ses proches conseillers, à la tête de la commission électorale chargée de superviser le scrutin. Une nomination qui, jointe à une série de réformes électorales, a poussé l'opposition et la jeunesse dans la rue le 14 avril. Celles-ci ont en effet décidé de réclamer plus de transparence dans le processus électoral. L'opposition ? À réprimer Dans un pays où l'opposition est un risque permanent, la manifestation du 14 avril n'a fait que confirmer la règle. Violemment dispersée par la police politique, elle réunissait, entre autres, à quelques encablures de la capitale Banjul, des responsables du Parti démocratique uni (UDP) et une partie de la jeunesse qui s'était mobilisée pour l'occasion. Cette marche pacifique a été marquée par l'arrestation de Solo Sandeng, haut responsable de l'UDP, principal parti d'opposition. Emmené dans une voiture de la police du régime, il est déclaré mort en prison par son parti et Amnesty International deux jours plus tard. Deux autres membres du parti ont trouvé la mort dans les geôles du régime. La nouvelle a donné lieu à de nouvelles manifestations le 16 avril. Malgré les injonctions de l'ONU et la demande de libération sous caution formulée par les avocats de la défense, la justice gambienne a décidé mardi 26 avril de maintenir en détention les autres opposants arrêtés à la suite du week-end de manifestation. Elle les accuse, entre autres, de rassemblement illégal et d'incitation à la violence. Au total, la police gambienne a procédé à 37 arrestations, dont le chef de l'UDP, Ousainou Darboe. La vie politique ? À cadenasser L'opposition manifeste contre une série de réformes présentées récemment et censées restreindre les conditions de participation à la prochaine présidentielle en décembre 2016. Parmi celles-ci, la limite d'âge pour pouvoir se présenter, fixée à 65 ans, le nombre de signatures de soutiens citoyens passés à 10 000 ou encore le versement d'une caution de 500 000 dalasis (environ 11 500 euros) pour chaque candidat. 1 million de dalasis (23 500 euros) sont désormais exigés pour former un parti et le renouvellement des cartes électorales passe, lui, à 100 dalasis (à peu près 3 euros). Les manifestations ont eu lieu alors que le président Jammeh se rendait en Turquie. Le voisin sénégalais ? À provoquer Dans un pays asphyxié économiquement et qui subit désormais le blocus des frontières par les transporteurs sénégalais, la répression de l'opposition est devenue l'ultime arme du président gambien. Les relations de l'enclave de 11 000 kilomètres carrés avec son voisin sénégalais ont toujours été compliquées. La multiplication par 100 de la taxe douanière à la frontière pour les camions sénégalais qui affrètent de la marchandise vers la Casamance a ravivé les tensions. Passée de 4 000 et 400 000 CFA (de 6 à 600 euros) par camion, cette taxe a immédiatement amené les transporteurs sénégalais à boycotter la frontière gambienne. Dernièrement, le président Jammeh a également menacé d'exclusion l'ambassadeur sénégalais en Gambie. La communauté internationale ? À traiter avec indifférence Régulièrement critiquée par la communauté internationale pour des atteintes régulières à la liberté de la presse et la répression violente de l'opposition, la Gambie est de nouveau sous le feu des critiques de l'ONU. Son secrétaire général, Ban Ki-moon, est monté au créneau après l'annonce de la mort du haut responsable de l'UDP Solo Sandeng. Il a demandé « une enquête approfondie et indépendante sur les circonstances de sa mort alors qu'il était en détention ». Ban Ki-moon a également exigé la libération « immédiate et sans condition » des opposants arrêtés entre le 14 et le 16 avril. Des réactions qui ne semblent en rien perturber le dirigeant gambien.

Une société chinoise va construire un nouvel aéroport en Guinée-Bissau

L'aéroport international Osvaldo Vieira à BissauBISSAU, (Xinhua) -- Le gouvernement de la Guinée-Bissau a conclu samedi un accord avec la China Machinery Engenering Corporation (CMEC) pour la construction d'un nouvel aéroport international et d'autres infrastructures. Cette annonce a été faite par Bruno Jauad, directeur général de la promotion de l'investissement privé en Guinée-Bissau, à l'occasion d'un forum Guinée-Bissau/Chine à Bissau. Selon lui, le protocole signé avec l'entreprise chinoise prévoit également l'extension du terminal de l'aéroport actuel et la construction d'une ligne de transport d'électricité à partir de la future centrale hydraulique de Saltinho, dans le centre du pays. La CMEC s'est également engagée à construire un nouveau port de pêche à Pikil, dans le nord-est du pays, ainsi qu'un port en eau profonde à Buba, dans le sud du pays. Aucune indication n'a été donnée sur le montant des financements nécessaires pour la réalisation de l'ensemble de ces projets. Par ailleurs, la Chambre de Commerce de la Guinée-Bissau et la Chambre de commerce sino-lusophone ont signé un accord dans le domaine de la formation, de l'amélioration de l'environnement des affaires, de l'équipement et des nouvelles technologies. La Guinée-Bissau a réaffirmé samedi, lors de l'ouverture du forum entre la Chine et des pays lusophones, sa volonté de devenir une plate-forme pour les investissements chinois en Afrique de l'Ouest en s'appuyant sur Macao.

Mohamed Mkheitir, la mauvaise conscience du régime du président mauritanien

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel AzizLa cour d’appel mauritanienne a confirmé jeudi 21 avril la condamnation à mort de Mohamed Cheikh Ould Mkheitir pour mécréance. Pour rappel, la justice avait conclu à la peine capitale d’abord pour apostasie et blasphème à la suite d’un article posté par le blogueur dénonçant la situation sociale dans le pays, notamment celle de la caste des forgerons. L’affaire est dorénavant renvoyée devant la Cour suprême qui va confirmer la peine ou au contraire, je l’espère, élargir le détenu. En Mauritanie, écrire un billet de blog peut donc conduire un jeune à la mort. Le pays en est encore à un niveau aussi sinistre. J’ai lu les deux billets incriminés et ne trouve rien qui puisse justifier la simple inquiétude voire la prononciation de la sentence suprême pour l’auteur. Les textes de Mohamed Mkheitir dénoncent le fléau rétrograde des castes qui existent dans nos pays et dont il faut s’extirper car il n’est ni juste ni en phase avec une modernité à laquelle nous devons enfin nous reconnaître. Que le jeune auteur essaye de justifier sa dénonciation à travers un prisme religieux est un angle de lecture comme un autre. Mais l’Etat mauritanien a fait preuve d’une réaction aussi disproportionnée que ridicule face à un jeune homme sans défense. Racisme d’Etat Les manifestations d’approbation et les effusions de joie ayant accompagné la sentence de la justice ne justifient aucunement qu’une vie soit arrachée pour satisfaire la « commande » publique. Aucune liesse populaire ne justifie pour un Etat de tuer. Si l’inquisition est pratiquée, elle rappellera tristement les heures les plus sombres de l’histoire de ce pays et sera aussi clairement vécue comme une faillite de la politique et une manifestation de la barbarie la plus arriérée. Il faudra continuer à toujours avoir peur pour les intellectuels, militants politiques, universitaires qui vivent dans le pays et refusent de se soumettre au diktat du pouvoir. Néanmoins, au-delà de la question du blasphème que Mohamed Mkheitir d’ailleurs récuse clairement malgré les appels à sa mort lancés par des dignitaires religieux du pays et par une large frange de l’opinion publique, cette affaire illustre un mal plus grand de la Mauritanie. Le pays, en effet, cristallise de nombreux problèmes politiques et sociaux et tarde à poser les jalons d’un Etat moderne dans lequel la compétition électorale irréprochable, l’équité et l’égalité entre les citoyens et la liberté d’expression sont une réalité. Arrivé à la suite d’un coup d’Etat, en 2008, contre le président élu démocratiquement Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le général Abdel Aziz ne fait pas de la modernisation sociale et sociétale une priorité. Au contraire, il entretient les vieux démons de ce pays où règne un racisme d’Etat contre une partie de la population et une pratique de l’esclavage au mépris de tout respect de la dignité humaine. Faut-il toujours rappeler que le militant anti-esclavage Biram Dah Abeid demeure en prison malgré tous les appels au sein de la communauté internationale à sa libération.

Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 27 avril 2016

Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 27 avril 2016
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 avril 2016, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Président de la République, Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a :

– adopté des projets de textes ;

– procédé à des nominations ;

– et entendu une communication.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES :

Au titre du ministère des affaires étrangères, de la coopération international et de intégration africaine :

Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la ratification de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, adopté le 12 décembre
2015 par la vingt-et-unième session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre sur les Changements Climatiques (COP 21) et la onzième session de la Conférence des Parties agissant en tant que réunion des Parties au Protocole de Kyoto (CMP), tenues à Paris, du 30 novembre au 12 décembre 2015.

L’Accord de Paris sur les changements climatiques vise à renforcer la capacité des Etats membres en matière de riposte mondiale à la menace des changements climatiques, dans le contexte du développement durable et de la lutte contre la pauvreté.

Il se fixe comme objectif de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°Celsus par rapport aux niveaux préindustriels et en poursuivant l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, ce qui réduirait sensiblement les risques et les effets des changements climatiques.

Il institue des mesures tendant à renforcer les capacités d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques et en promouvant la résilience à ces changements et un développement à faible émission de gaz à effet de serre, d’une manière qui ne menace pas la production alimentaire.

Il définit, dans le cadre de la mise en œuvre des actions visant à faire face aux impacts du changement climatique,les obligations des Etats membres en matière, notamment, de soumission des contributions, de mesures d’atténuation et d’adaptation, de pertes et dommages liés aux effets néfastes, de transfert de technologies et de renforcement des capacités.

Le Mali a participé activement au processus de négociations de l’Accord à travers notamment notre compatriote, Hussein Alfa Nafo, Président du Groupe des Négociateurs Africains sur le climat.

La ratification de l’Accord de Paris sur les changements climatiques permettra à notre pays, qui subit au quotidien les effets néfastes des changements climatiques, de bénéficier des transferts financiers et technologiques pour accéder à la transition énergétique et à l’adaptation aux impacts existant et à venir.

AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES :

AU TITRE DU MINISTERE DE L ’ECONOMIE ET DES FINANCES :

Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté :

1. Un projet de décret portant approbation d e l’Avenant n °1 au marché n°0323/DGMP-DSP-2012 relatif aux travaux d’aménagement du casier rizicole de Djenné (5670 ha) au compte du Programme d e Développement d e l ’Irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS) :

Dans le cadre du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué ( PDI-BS) pour le compte du projet de de Développement de l’Agriculture à Djenné ( PDA ), le Gouvernement de la République du Mali a conclu le marché n°0323/DGMP-DSP-
2012 relatif aux travaux d’aménagement du casier rizicole de Djenné (5670 ha) au compte du Programme de Développement de l’Irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS avec l’Entreprise Générale Mamadou KONATE (EGK) pour un montant de3 milliards 450 millions 450 mille 370 francs CFA hors taxes et hors droits de douanes et un délai d’exécution de 24 mois.

L’exécution du marché initial a révélé la nécessité de travaux dont la réalisation est indispensable pour la fonctionnalité et la pérennisation des acquis du projet.

Le présent avenant n° 1 vise la prise en charge des travaux supplémentaires pour un coût de 968 millions 667 mille 277 francs CFA hors taxes et droits de douanes soit 28,07% environ du montant du marché initial et d’un délai d’exécution de 6 mois.

2. Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction du siège de l’Agence Nationale de Télésanté et Informatique Médicale (ANTIM) R+5 :

Le marché relatif aux travaux de construction du siège de l’Agence Nationale de Télésanté et Informatique Médicale (ANTIM) R+5 est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise ZHONG MA CONSTRUCTION pour un montant de 2 milliards 858 millions 426 mille 371 francs CFA et un délai d’exécution de 730 jours.

La conclusion de ce marché vise à doter l’Agence Nationale de Télésanté et Informatique
Médicale d’un cadre de travail approprié pour la mise en œuvre de ses missions.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L ’ADMINISTRATION TERRITORIALE :

– Conseillers techniques :
Monsieur Aboubacar Seddick DJIRE, Administrateur civil
Monsieur Ibrahima Papa SANGHO, Ingénieur des Constructions civiles

-Préfet de Cercle, Premiers Adjoints au Préfet de Cercle, Deuxièmes Adjoints au Préfet de Cercle et Sous-préfets d’Arrondissement.

La liste fera l’objet d’une publication dans L’ESSOR et sur le site du Secrétariat Général du
Gouvernement.

AU TITRE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA
COOPÉRATION INTERNATIONALE ET DE L ’INTÉGRATION AFRICAINE :

– Inspecteurs à l’Inspection des Services Diplomatiques et Consulaires :
Monsieur Kalilou DOUMBIA, Conseiller des Affaires Etrangères
Monsieur Nouhoum Mahamane HAIDARA, Conseiller des Affaires Etrangères

– Directeur des Affaires Juridiques :
Monsieur Aguibou DIALLO, Conseiller des Affaires Etrangères

AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Haut Fonctionnaire de Défense au Ministère de l’Education Nationale :
Commissaire Colonel-major Mamoutou TRAORE
– Haut Fonctionnaire de Défense au Ministère des Mines :
Colonel Abdoulaye KEITA

– Directeur du Commissariat des Armées :
Commissaire Colonel Abdoul Wahab TOURE
– Directeur Général du Musée des Armées :
Colonel-major Modibo MARIKO

– Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre :
Colonel-major Abdrahamane BABY

– Inspecteurs des Armées et Services : Colonel-major Mamadou KONE Colonel Sidiki SAMAKE
Colonel Modibo I. COULIBALY Colonel Niarga NOMOKO

– Directeur Adjoint du Sport Militaire : Lieutenant-colonel Charles Moussa DIAKITE

AU TITRE DU MINISTÈRE DES DOMAINES DE L ’ÉTAT ET DES AFFAIRES
FONCIÈRES :

– Inspecteur en Chef adjoint à l’Inspection des Domaines et des Affaires Foncières :
Monsieur Bakary COULIBALY, Ingénieur des Constructions civiles

– Inspecteur à l’Inspection des Domaines et des Affaires Foncières :
Monsieur Oumar TOUNKARA, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ÉLEVAGE ET DE LA PÊCHE :

– Conseiller technique :
Monsieur Boureima TRAORE, Maître de Recherche

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L ’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR :

– Directeurs de Recherche :
Monsieur Minamba BAGAYOKO, Maître de Recherche Monsieur Mamadou D. COULIBALY, Maître de Recherche Monsieur Sidi Békaye COULIBALY, Maître de Recherche Monsieur Amadou Malé KOUYATE, Maître de Recherche Monsieur Moussa SACKO, Maître de Recherche
Monsieur Odiaba SAMAKE, Maître de Recherche
Monsieur Soungalo SARRA, Maître de Recherche

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE ET DE LA
COMMUNICATION :

– Président Directeur Général de la Poste :
Monsieur Oualy Sékou TRAORE, Juriste

– Directeur Général de l’Agence Malienne de Presse et de Publicité (AMAP) :
Monsieur Abdoulaye TRAORE, Journaliste-Réalisateur

– Directeur Général de l’Agence des Technologies de l’Information et de la
Communication (AGETIC) :
Monsieur Hamed Salif CAMARA, Ingénieur en Informatique

AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE :

– Directeur Général de l’Institut des Sciences Humaines :
Monsieur Moussa SOW, Directeur de Recherche

AU TITRE DU MINISTÈRE DES SPORTS :

– Conseillers techniques :
Monsieur Allaye SAMASSEKOU, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports
Monsieur Ibrahima FOMBA, Magistrat

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES :

Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative au Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable (CREEDD 2016-2018) issu de la relecture du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP 2012-2017).
Le Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable (CREEDD
2016-2018) est élaboré dans la perspective de doter notre pays d’un document unique qui sert, pour toutes les parties prenantes de cadre intégrateur des politiques sectorielles et des stratégies régionales et locales.

Il s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la vision de l’Etude Nationale Prospective
« Mali 2025 » et se fonde aussi sur les objectifs de développement durable, la revue à mi- parcours (2012-2024) de la mise en œuvre du CSCRP 2012-2017 et en particulier sur les principales conclusions et recommandations qui en sont issues.

Il s’inscrit également dans le cadre de la vision panafricaine du développement à long terme du continent, adoptée en janvier 2015 par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine dans le Document Cadre de l’Agenda 2063.

Il constitue, au plan architectural, une représentation appropriée et cohérente des enjeux et défis de développement du Mali et se décline en :

– deux axes préalables se rapportant à la paix et sécurité et, à la stabilité « macro- économique » ;

– trois axes stratégiques dont la croissance économique inclusive et durable, le développement social et l’accès aux services sociaux de base et enfin le développement institutionnel et la gouvernance.

Il détermine les domaines prioritaires pour la mise en œuvre des axes préalables et
stratégiques.

Il a pour objectif global de promouvoir un développement inclusif et durable en faveur de la réduction de la pauvreté et des inégalités dans un Mali uni et apaisé, en se fondant sur les potentialités et les capacités de résilience en vue d’atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030.

Le Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable 2016-2018 dégage une incidence financière de 3 440 milliards de francs CFA de crédits budgétaires pour la mise en œuvre de ses activités.

Bamako, le 27 avril 2016.

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Mad ame DIA KIT E Fa t ou mata N ’DIAYE
Commandeur de l’Ordre National

Compte rendu du Conseil des ministres du 27 avril 2016

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
le mercredi 27 avril 2016,
en séance ordinaire, de 9 H 30 mn à 13 H 00 mn,
sous la présidence de
Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations,
et autorisé des missions à l’étranger.



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Compte rendu du Conseil des ministres du 27 avril 2016I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier est relatif à la procédure et délai de transmission des déclarations de patrimoine à l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption.
L’adoption de ce décret permet de fixer le cadre réglementaire pour la mise en œuvre de la déclaration de patrimoine conformément à l’article 9 de la loi N°004-2015/CNT du 03 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso.
Le deuxième porte fixation du seuil relatif au délit d’apparence.
Ce décret vise à instituer le seuil au-delà duquel, l’impossibilité de justifier l’augmentation de son train de vie par ses revenus licites, est constitutive du délit d’apparence. Ce seuil est fixé à 5% des revenus licites.
Son adoption permet de poursuivre les auteurs de délit d’apparence conformément à l’article 6 de la loi N°004-2015/CNT du 03 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso.
Le troisième décret porte fixation du seuil des dons, cadeaux et autres avantages en nature non soumis à la déclaration et les modalités de remise à l’autorité publique des dons, cadeaux et autres avantages en nature soumis à la déclaration.
L’adoption de ce décret permet de fixer le cadre réglementaire conformément aux articles 31 et 32 de la loi N°004-2015/CNT du 03 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier est relatif à la rédaction du Plan national de développement économique et social (PNDES).
Le PNDES s’inscrit dans le cadre du programme présidentiel « Bâtir avec le peuple un Burkina Faso démocratique, de progrès économique et social, de liberté et de justice ». Sa première mouture sera remise au Chef du gouvernement avant la fin du mois d’avril 2016.
Le calendrier d’adoption du PNDES comportera des assises nationales pour validation avant sa présentation à nos partenaires au développement.
Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre toutes les dispositions idoines pour faire du PNDES le cadre fédérateur et cohérent de toutes les réformes.
Le second rapport est relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres international après pré-qualification pour les travaux de construction et de bitumage de la route nationale N°10 (RN 10) Dédougou-Tougan.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise SOROUBAT, pour un montant de vingt-trois milliards six cent onze millions sept cent sept mille quatre cent quatre-vingt-douze (23 611 707 492) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de vingt-quatre (24) mois y compris la saison pluvieuse.
Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID) et le budget national.
¬I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans les fonctions de Professeur titulaire à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso.
L’adoption de ces décrets permet la création de douze (12) emplois dont trois (03) de Professeur titulaire à l’Institut de développement rural (IDR) et neuf (09) de Maître assistant et Maître assistant hospitalo-universitaire de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso.
Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de conférences à l’Université de Koudougou.
L’adoption de ces décrets permet la création de dix (10) emplois dont un (01) de Professeur titulaire en didactique des mathématiques à l’Ecole normale supérieure (ENS), quatre (04) de Maître de conférences et cinq (05) de Maître assistant à l’Université de Koudougou.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION
Le Conseil a adopté un rapport relatif aux violences perpétrées sur les enseignants à Nagaré dans la commune de Logobou, Province de la Tapoa.
Dans la journée du jeudi 14 avril 2016, les enseignants du Collège d’enseignement général (CEG) et de l’école primaire publique de Nagaré ont subi des agressions de la part des élèves de cette localité.
Le bilan fait ressortir 14 enseignants agressés, 8 logements d’enseignants endommagés et le drapeau national vandalisé.
Face à cette situation, une série de mesures a été initiée :
-  La fermeture du CEG et de l’école primaire concernés de Nagaré jusqu’à nouvel ordre ;
-  L’envoi d’une mission du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure pour évaluer le retour des forces de sécurité sur le terrain en vue de restaurer la quiétude des populations et l’autorité de l’Etat. D’ores et déjà une enquête a été ouverte pour situer les responsabilités et prendre les sanctions idoines.
Le Conseil marque sa solidarité avec les enseignants agressés et dénonce les violences perpétrées par les élèves. Il prendra toutes les dispositions pour que les enseignants qui ont subi des pertes puissent être dédommagés.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la tenue des états généraux des hôpitaux publics du Burkina Faso, du 04 au 07 juillet 2016 à Ouagadougou, sous le thème : « Hôpital public : quelles réformes pour des soins de qualité dans le contexte de l’assurance -maladie universelle ».
La tenue de ces états généraux vise l’amélioration de la performance des hôpitaux publics pour des soins équitables et de qualité.
II.2. Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques a informé le Conseil de la tenue de la 19ème Journée nationale du paysan du 28 au 30 avril 2016 à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est sous le thème : « Agriculture et lutte contre le chômage : développer et entretenir l’entreprenariat sylvo-agro-pastoral, halieutique et faunique pour l’insertion socio-professionnelle des jeunes ».
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
-  Monsieur Adama NANA, Mle 130 208 S, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
-  Madame Thianhor Ingrid Marie-Reine SOME, Mle 257 154 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Contrôleur financier de l’Université de Koudougou ;
-  Monsieur Jacques Alexandre KABORET, Mle 208 022 Y, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier régional de Dédougou ;
-  Monsieur Boureima KARAMBIRI, Mle 54 644 W, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Université de Koudougou.
C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
-  Monsieur Tinkoudgou André KABRE, Mle 22 146 Y, Maître de conférences en pêche et pisciculture, catégorie P, échelle 1, est nommé Professeur titulaire en pêche et océanographie à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso pour compter du 24 juillet 2015 ;
-  Monsieur Hassan Bismarck NACRO, Mle 47 467 U, Maître de conférences en écologie/pédologie, est nommé Professeur titulaire en agro-pédologie et gestion des ressources naturelles à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso pour compter du 24 juillet 2015 ;
-  Monsieur Namwinyoh Antoine SOME, Mle 47 444 K, Maître de conférences en écologie végétale, catégorie P, grade intermédiaire, échelle 1, est nommé Professeur titulaire en écologie à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso pour compter du 24 juillet 2015 ;
-  Monsieur Kalifa TRAORE, Mle 32 510 K, Maître de conférences en sciences de l’éducation, catégorie P, grade intermédiaire, est nommé Professeur titulaire en didactique des mathématiques à l’Ecole normale supérieure (ENS) de l’Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015 ;
-  Monsieur Arouna DIABATE, Mle 31 335 Y, Maître assistant en didactique du français, catégorie P2, grade exceptionnel, 1er échelon, est nommé Maître de conférences en didactique des langues françaises et langues maternelles à l’Ecole normale supérieure (ENS) de l’Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015 ;
-  Madame Kuilpoko Marie Laure SOUGOTI/GUISSOU, Mle 104 525 V, Maître assistant en biologie et écologie végétales, catégorie P2, 1er échelon, est nommée Maître de conférences en biologie et écologie végétales à l’Ecole normale supérieure (ENS) de l’Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015 ;
-  Monsieur Vincent OUATTARA, Mle 118 951 E, Maître assistant en culturologie, catégorie P2, 1er échelon, grade initial, est nommé Maître de conférences en culturologie, culture et littérature africaine écrite à l’Unité de formation et de recherche en lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015 ;
-  Monsieur Issa Abdou MOUMOULA, Mle 36 345 Y, Maître assistant en lettres et sciences humaines, option psychologie, catégorie P2, 1er échelon, est nommé Maître de conférences en psychologie de l’orientation à l’Unité de formation et de recherche en lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015.
D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
-  Monsieur Ragomzingba Frank Edgard ZONGO, Mle 118 730 H, Pharmacien, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle de qualité des médicaments et autres produits de santé.
E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
-  Monsieur Souleymane KONATE, Docteur en Energie solaire, est nommé Conseiller technique.
F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE
-  Madame Anatou KINDA/DIALLO, Mle 17 407 T, Inspectrice d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargé de missions ;
-  Madame Honorine Félicité OUEDRAOGO/KABORE, Mle 17 399 X, Administrateur des affaires sociales, 2ème classe, 9ème échelon, est nommée Chargé de missions ;
-  Monsieur Zoubila Yves KABORE, Mle 25 451 M, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Madame Habibou OUEDRAOGO, Mle 18 960 D, Administrateur des affaires sociales, 2ème classe, 7ème échelon, est nommée Chargé de missions ;
-  Madame Aïna OUEDRAOGO/KONE, Mle 14 258 X, Inspectrice d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Chargé de missions ;
-  Madame Julienne KABORE/SOME, Mle 27 832 E, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Inspecteur général des services ;
-  Madame Christine LOMPO/LOMPO, Mle 130 172 A, Magistrat, Grade exceptionnel, 3ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
-  Madame Fatoumata OUATTARA/OUEDRAOGO, Mle 18 088 H, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
-  Madame Rachel BADOLO/KANDO, Mle 207 899 J, Professeur certifié d’histoire-géographie, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (SP/CNLPE) ;
-  Monsieur Yipenè Florent BAKOUAN, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national de secours d’urgence (SP/CONASUR) ;
-  Madame Maïmouna Pessanma-yiri OUEDRAOGO/TRAORE, Mle 111 303 A, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice générale de l’autonomisation économique de la femme ;
-  Monsieur Bouma Narcisse BAMOUNI, Mle 238 000 S, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;
-  Madame Azèta OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 33 808 Z, Professeur certifié, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Directrice régionale de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Nord ;
-  Monsieur Sié PALENFO, Mle 41 070 Z, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Sud-Ouest ;
-  Monsieur Vininguesba OUEDRAOGO, Mle 43 790 E, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre Ouest ;
-  Monsieur Ali DEME, Mle 41 060 N, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille de la Boucle du Mouhoun ;
-  Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 53 482 W, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille des Hauts-Bassins ;
-  Monsieur Guétaouindé Livingstone SABA, Mle 220 405 N, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre-Nord ;
-  Madame Mariam SIMBORO/KONE, Mle 27 400 Y, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice régionale de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre-Sud ;
-  Madame Dagnang-Néwendé Marie Thérèse SOMBOUGMA, Mle 220 415 Z, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre-Est ;
-  Monsieur Drissa de Souleymane TRAORE, Mle 47 778 B, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille des Cascades.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
-  Monsieur Guetwendé NAKOULMA, Technicien supérieur-géomètre, 2ème catégorie, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de l’urbanisme et de l’habitat du Sud-Ouest ;
-  Monsieur Hippolyte de Ilboudo DIALA, Mle 74 240 Y, Ingénieur-topographe, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l’urbanisme et de l’habitat du Nord.
H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
-  Monsieur Nonguema Désiré YAMEOGO, Mle 32 287 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur Abdoulaye KAMBOU ;
-  Monsieur Lassina SAWADOGO, Mle 55 758 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Tidiani ZOUGOURI, Mle 46 640 N, Ingénieur du génie de l’environnement, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Bureau national des évaluations environnementales ;
-  Madame Isabelle Valérie DAHO/OUEDRAOGO, Mle 47 800 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de l’intendance et de la logistique ;
-  Madame Watta OUEDRAOGO/KOULIBALY, Mle 74 284 H, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice de la prévention des pollutions et des risques environnementaux ;
-  Monsieur Dramane Cheick SAVADOGO, Mle 214 675 N, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Laboratoire national de la qualité de l’environnement ;
-  Monsieur Roger BARO, Mle 202 561 P, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’éducation environnementale et de l’écocitoyenneté ;
-  Monsieur Wendinmi Hyacinthe Ismaël SAWADOGO, Mle 47 804 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des Opérations ;
-  Monsieur Loba Kisito NABIE, Mle 14 000 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur des forêts et de la reforestation ;
-  Monsieur Pagnangdé Bertrand TAPSOBA, Mle 46 077 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des Aménagements paysagers et de l’écologie urbaine ;
-  Monsieur Augustin KABORE, Mle 47 795 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la Promotion des actions en matière de résilience climatique ;
-  Monsieur Désiré OUEDRAOGO, Mle 46 641 W, Ingénieur d’Etat du génie de l’environnement, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des évaluations environnementales stratégiques, des études et notices d’impacts sur l’environnement ;
-  Madame Antoinette GUIRO/OUEDRAOGO, Mle 46 078 S, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice du Génie forestier.
III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
A. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat d’Administrateur des personnes ci-après pour une période de trois (03) ans au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) :
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
-  Madame Marie Béatrice TASSIMBEDO/TAPSOBA, Mle 33 308 F, Inspecteur du Trésor.
Au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :
-  Monsieur Mamadou BELEM, Mle 28 445 R, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure :
-  Madame Jacqueline Mélanie Béatrice NARE/SOMA, Mle 59 758 S, Administrateur civil.
Le second décret renouvelle le mandat de Madame Marie Béatrice TASSIMBEDO/TAPSOBA, Mle 33 308 F, Inspecteur du Trésor, Président du Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), pour un dernier mandat de trois (03) ans.
B. MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETTEER) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :
-  Monsieur Soumayila BARA, Mle 212 298 A, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :
-  Madame Antoinette GUIRO/OUEDRAOGO, Mle 46 078 S, Ingénieur de conception en vulgarisation agricole.
C. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’Orientation et de contrôle de l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :
-  Monsieur Issiaka SIGUE, Mle 25 641 U, Administrateur civil, en remplacement de Monsieur Pascal YAMEOGO ;
-  Monsieur Bouma BAZIE, Mle 46 906 V, Enseignant chercheur, en remplacement de Madame Lucie OUANGRAWA/KOUPOULI ;
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
-  Madame Delphine Marie Désiré SAMANDOULGOU/ZONGO, Mle 17 620 Y, Conseiller des affaires économiques, en remplacement de Monsieur Justin NIKIEMA.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure :
-  Monsieur Jean Baptiste LANSOMDE, Mle 23 762 H, en remplacement de feu Emmanuel NACOULMA.
Au titre du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :
-  Madame Assata KIENOU, Mle 34 898 W, en remplacement de Monsieur Blaise BATIENON.
Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur :
-  Monsieur Kiswensida Aristide KABRE, Mle 208 202 Y, Conseiller des affaires étrangères, en remplacement de Madame Mireille SAM/BICABA.
Le Second décret nomme Monsieur Issiaka SIGUE, Mle 25 641 U, Administrateur civil, Président du Conseil d’Orientation et de contrôle de l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le Ministre de la Communication et
des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement