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jeudi 28 avril 2016

Crise politique en Guiée : Un nouveau climat tendu entre l’UFR et ses ex alliés

L’Union des Forces Républicaines ( YFR) de Sidya Touré.L’installation des démembrements se poursuit par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dans les préfectures et sous-préfectures, dans le cadre de l’organisation des élections communales et communautaires prévues en octobre prochain. Une nouvelle bataille ‘’sans merci’’ est déclenchée entre l’Union des Forces Républicaines ( YFR) de Sidya Touré et ses anciens alliés de l’opposition. Invité de l’émission les ‘’Grandes Gueules’’ de nos confrères de la radio Espace Fm, le chef de file de l’opposition sur ce sujet des démembrements, a indiqué qu’ils ont écrit au ministre de l’Administration du Territoire, en charge des affaires politiques pour lui demander de se prononcer sur le cas de l’UFR. ‘’Qu’on nous dise au moins que l’UFR est dans l’opposition. Si la CENI nous dit que ce n’est pas à elle de dire, que telle est de la mouvance, telle est de l’opposition, nous avons sollicité le ministre de l’Administration par courrier, il n’a pas réagi. Nous avons envoyé une délégation pour le voir avec la loi. Il nous a dit que la loi est claire, il faut qu’elle s’applique, donnez-moi 48 heures’’, a-t-il dit au micro de nos confrères. L’ex-premier ministre a également affirmé que malgré cette correspondance, les lignes n’ont pas bougé puisque cela fait une semaine.’’ Que fera le ministre Bouréma Condé ? Pas grand-chose puisque la CENI a déjà bouclé l’opération de l’installation des démembrements à Conakry et à l’intérieur du pays’’, a-t-il regretté. ‘’ Toutefois, l’opposition ne compte pas s’arrêter-là. Toujours dans sa quête d’arbitre, elle a interpelé le ministre de la Justice, Cheick Sako qui a présidé le cadre du dialogue politique inter-guinéen. Lui aussi, s’est limité au stade des promesses’’, a précisé Cellou Dalein Diallo. Selon lui, les leaders de l’opposition républicaine ont rencontré à un moment donné le ministre de la justice qui leur a dit qu’il va encore consulter les textes.’’ Nous voulions être fixés sur la position des institutions. Il faut qu’il y ait un arbitre. ‘’, a-t-il conclu.

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