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mardi 30 juin 2015

La Gambie rapatrie près d’une cinquantaine de talibés sénégalais

Un groupe de talibés.
Le gouvernement gambien a procédé samedi dernier au rapatriement d’un groupe de 52 talibés dont quatre (4) gambiens et 48 sénégalais. Ces enfants sont tous arrivés au Sénégal sains et saufs. Les marabouts qui les ont conduits en territoire gambien, ont tous les deux (2) été arrêtés par la justice gambienne et sommés de payer une amende de 13 millions de F Cfa pour recouvrer leur liberté, nous apprennent certaines sources proches de la diplomatie sénégalaise.
Ces enfants ont été sauvés par le réseau Afrique de l’Ouest de lutte contre la mobilité des enfants, aujourd’hui présent dans 15 pays de la Cededao. Le mobile de ce rapatriement collectif s’explique toutefois par les mauvaises conditions de vie dont souffraient ces jeunes talibés sur le territoire gambien. Aussi, du fait que ces talibés sénégalais, une fois arrivés en territoire gambien, ont été mis, par leurs maîtres, dans une situation de mendicité dans ce pays où la loi interdit formellement cette pratique.
Agés de 5 à 15 ans au maximum, ces enfants ont été convoyés par la police de l’immigration gambienne. A bord d’un bus, ils ont rallié Kaolack dans l’après midi du samedi aux environs de 16 h. A leur arrivée, ils ont été accueillis par le gouverneur adjoint chargé de l’administration, Abdou Aziz Diagne, en compagnie du directeur de la protection des droits de l’enfant et groupes vulnérables, Niokhobaye Diouf, et du préfet de Nioro, Mame Less Cabou. Ainsi après la traditionnelle cérémonie d’accueil et des remerciements à la délégation gambienne, ces enfants ont ensuite été transférés dans la commune de Paoskoto où les attendaient leur parents respectifs.
Retournés au Sénégal sans leurs deux marabouts, ces jeunes talibés ont été appréhendés dans le village gambien de Bondalie depuis le 4 juin dernier. C’est par la suite qu’ils ont été transférés dans un centre d’accueil pour enfants sis à Serekunda où ils ont bénéficié de toutes les conditions d’une bonne prise en charge avant ce retour forcé.

Rumeur de tentative d’arrestation du Premier ministre : La version du RSP

Dans la soirée du lundi 29 juin, des coups de feu ont été entendus en provenance du camp du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Selon diverses sources que nous avons contactées, il s’agissait de tirs en l’air de soldats pour exprimer leur mécontentement suite à l’audition de leurs chefs. Mais un SMS que nous avons reçu vers 2H du matin des responsables du RSP et qui est également diffusé en partie sur la page Facebook du régiment donne plus de détails sur ce nouveau mouvement d’humeur.
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Rumeur de tentative d’arrestation du Premier ministre : La version du RSP
Mouvement d’humeur au RSP suite à l’audition de trois officiers, et non des moindres par la Gendarmerie nationale lundi : le Chef de Corps, LCL Céleste Joseph Coulibaly, les capitaines Dao Abdoulaye et Kaboré Flavien. Auditions de 12h à 16h30 sur la base d’une rumeur non fondée de projet d’arrestation du PM à son retour de Taiwan. Fait imaginaire.
La troupe, indignée du harcèlement permanent de certaines autorités de la Transition et des OSC à leur solde, a manifesté un ras-le-bol par des remous assez vite maîtrisés par les premiers responsables.
Des tirs en l’air pour créér la zizanie ont été entendus, occasionnés par des éléments proches du PM Zida qui ont vite été maîtrisés sans violence par leurs frères d’armes.

- L'Enseignement supérieur doit satisfaire les besoins du marché de l'emploi et les particularités économiques du pays


L'Enseignement supérieur doit satisfaire les besoins du marché de l'emploi et les particularités économiques du pays
AMI - Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Dr Sidi Ould Salem, a effectué, lundi, une visite à l'Ecole Normale Supérieure (ENS), pour s'enquérir des conditions de travail dans cet établissement académique.

Le ministre, accompagné du directeur général de l'ENS, Dr Mohamed Ould Sidiya Ould Khabaz, s'est rendu successivement dans les départements de l'éducation, des sciences humaines et des langues, ainsi qu'à la direction des études, des laboratoires, de la bibliothèque et du bloc informatique.

Au niveau de ces différentes structures, le ministre a été édifié sur la nature de leurs missions et prestations.

A l'issue de la visite, le ministre a tenu une réunion avec le staff administratif et académique de l'ENS, au cours de laquelle, il a mis l'accent sur l'importance de cette Ecole et du rôle qu'elle doit assumer pour l'ancrage des règles de l'enseignement pédagogique, en sa qualité de premier établissement de l'enseignement supérieur chargé de former les professeurs et les inspecteurs de l'enseignement.

Il a ajouté qu'il est venu s'enquérir des insuffisances qui peuvent entraver la mission de l'Ecole et les moyens de rehausser son rendement au plan qualitatif.

Il a rappelé, ensuite, la volonté de l'Etat de développer, moderniser et professionnaliser l'enseignement supérieur pour répondre aux exigences de développement du pays.

Il a indiqué à ce propos que l'enseignement supérieur doit satisfaire les besoins du marché de l'emploi et les particularités économiques du pays a fin de limiter la dépendance vis-à-vis des compétences extérieures ainsi que pour réaliser l'autosuffisance dans les domaines technique et professionnel.

Dr. Sid Ould Salem a fait remarquer que la Mauritanie se distingue au niveau régional par la gratuité de l'enseignement supérieur dans toutes ses spécialités à la différence des autres pays de la sous-région, où l'étudiant est tenu de payer des frais importants.

Au cours cette visite, le ministre était accompagné par la secrétaire générale du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, DrAichetou Daouda, les conseillers et les directeurs centraux du département.

L’opposition guinéenne peaufine sa stratégie pour relancer le dialogue avec le pouvoir

L'opposition guinéenne
L’opposition guinéenne, qui a suspendu sa participation au dialogue politique en cours après un blocage autour de la refonte de la commission électorale, a décidé d’adopter une nouvelle méthode pour faire avancer les discussions.
Selon son porte-parole, Aboubacar Sylla, l’opposition va désormais privilégier les rencontres informelles avec les émissaires de la communauté internationale.
« Des questions seront ensuite débattues en plénière pour leur adoption », a-t-il ajouté.
Poursuivant, le leader de l’Union des forces du changement (UFC), espère que cette formule permettrait de faire des progrès dans la recherche d’un compromis avec le pouvoir.
Après une semaine de négociations avec le camp présidentiel, l’opposition guinéenne a annoncé la suspension de sa participation au dialogue en cours après un blocage autour de la refonte de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
En réponse, le ministre d’Etat de la justice, Me Cheick Sacko, président du cadre de dialogue, promettait de faire revenir les opposants autour de la table des négociations ce lundi à 14 heures.
Mais contre toute attente, l’opposition dit attendre des signaux forts avant de renouer avec le dialogue.
Décidés de relancer le dialogue, l’émissaire onusien Mohamed Ibn Chambas, et des délégués de l’Organisation internationale de la Francophonie ont eu des rencontres formelles avec l’opposition dont son chef de file, l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo.

Gestion de la rébellion du Nord du Mali : Le temps donne enfin raison à ATT !

Gestion de la rébellion du Nord du Mali : Le temps donne enfin raison à ATT !
Plus de trois ans, après la chute du régime démocratiquement élu d’Amadou Toumani Touré et face au paroxysme de la crise sécuritaire au Nord du Mali, le temps vient de donner enfin raison à ATT qui avait déclaré haut et fort que seule la négociation pourrait mettre fin à cette crise à répétition depuis 1963. Bien qu’il ait déclaré qu’il est victime d’un complot international mené par la France dirigé d’alors par l’ancien président, Nicolas Sarkozy, bien qu’il ait prôné haut et fort le dialogue comme étant une arme fatale pour la paix et la réconciliation nationale, l’ex-président ATT n’a jamais été entendu, ni compris par les maliens et ses ‘’ennemis’’ pardon ses adversaires de tout bord et pire il fut traité de tous les péchés d’Israël. Mais tout ce beau monde a oublié que le Tout Puissant Allah n’aime pas le mensonge, l’égoïsme et la méchanceté d’où la date du 20 juin 2015.
En acceptant de dialoguer et de discuter autour d’une table pendant plus d’une année avec les différents groupes rebelles du Nord du Mali, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita vient de donner définitivement raison à l’ex-président Amadou Toumani Touré qui avait toujours prôné haut et fort le dialogue comme étant une arme fatale pour la paix et la réconciliation nationale contrairement à la majorité des maliens.
Conséquence directe de ce dialogue, un accord de paix fut signé le 20 Juin 2015 entre le gouvernement malien et tous les groupes rebelles du Nord du Mali. Et depuis les langues ont commencé à se diluer et certains maliens vont jusqu’à demander pardon au héros du 26 Mars 1991 pour les uns et pour les autres le soldat de la démocratie. Cela n’est pas une surprise quand on sait qu’Amadou Haya Sanogo l’avait aussi demandé pardon après l’avoir renversé du pouvoir le 22 Mars 2012.  Mieux certaines voix s’élèvent de plus en plus afin qu’ATT soit réhabilité considéré comme un vrai patriote.
Les maliens rattrapés par les vérités d’ATT
En effet avec l’éclatement de la rébellion le 17 janvier 2012,  ATT avait subi toutes sortes de mensonges, de dénigrements et de diffamations qui le rendaient totalement responsables de cette crise sécuritaire. Pire  le natif de Mopti fut taxé d’être le chef rebelle par les femmes militaires qui ont été reçues à Koulouba à l’époque (dont certaines femmes se sont révélées plus tard être des militantes d’un grand parti de la place). Et d’autres responsables politiques vont pousser l’outrecuidance jusqu’à déclarer qu’ATT a ‘’vendu’’ le Nord du Mali à AQMI pour se remplir les poches comme s’il était un misérable dans ce pays.
Du coup les ennemis d’ATT pardon du Mali ont pu intoxiquer la majorité analphabète des maliens pour faire croire que le problème du Nord du Mali n’est ni moins ni plus qu’un seul homme à savoir Amadou Toumani Touré. Comme cela ne suffisait pas, les détracteurs du héros du 26 Mars 1991 sont parvenus à intoxiquer une frange de l’Armée en la détournant des terrains de combat au Nord.
Bien que l’ex-président ait déclaré qu’il est victime d’un complot international mené par le président d’alors de la France, Nicolas Sarkozy  pour avoir refusé de laisser tomber Feu Mouammar Kadhafi, président de la Libye, bien qu’il ait déclaré aux premières heures des attaques que le MNLA a des connexions avec des groupes terroristes et Jihadistes venus d’autres horizons,  l’homme n’a pas été compris et pire traité de tous les péchés d’Israël. A titre de rappel l’ex-président ATT avait toujours dit et redit la nécessité d’instaurer une coopération sous-régionale, voire internationale pour contrer la menace terroriste dans le Nord du Mali et au Sahel.
Dans un entretien accordé au journal français Libération au mois d’octobre 2010, le président ATT déclarait ceci « Les forces terroristes actuelles ne sont pas au dessus de nos capacités. Il faut un plan sous régional… Je le répète, mon pays est otage et victime. Ces gens ne sont pas maliens, ils sont venus du Maghreb avec des idées que nous ne connaissons pas… Le problème, c’est le déficit de coopération régionale. Chacun se plaint du voisin, et les actions isolées sont vouées à rester ponctuelles… J’ai appelé en septembre 2006 à une conférence Sahélo-saharienne pour la paix et le développement en présence des Chefs d’Etat. Personne ne m’a écouté depuis quatre ans.
Quatre années de perdue… » On se rappelle aussi que le président Touré  n’a jamais souhaité la présence militaire française au Mali car il avait foi en la capacité de l’armée malienne à lutter contre les groupes extrémistes. « Le rôle de la France doit rester dans l’accompagnement et l’appui au plan matériel et pour cela la France doit nous écouter » a-t-il ajouté.  Malgré le putsch d’Amadou Haya Sanogo du 22 Mars 2012(qui se trouve actuellement en prison), malgré l’élection d’Ibrahim Boubacar Keita (considéré comme l’homme qui n’aura besoin que de trois de trois mois pour finir avec la rébellion), rien ne fit.
Après plus d’une année de déclarations guerrières et de contradictions, l’option du dialogue prôné par ATT fut finalement adoptée pour le grand bonheur des populations de ces trois régions du Nord du Mali et une partie de la 5e région qui ont subi toutes sortes d’humiliations, de brimades et de souffrances inouïes. C’est dire qu’il a fallu trois ans, deux mois et 28 jours pour qu’enfin triomphent les vérités d’Amadou Toumani Touré qui passe de Zéro en 2012 en héros en 2015 sur la gestion de la rébellion du Nord du Mali.

Procès Tahibou N'diaye : L’Etat réclame 3 milliards de francs Cfa de dommages et intérêts



Procès Tahibou N'diaye : L’Etat réclame 3 milliards de francs Cfa de dommages et intérêts
Me Moussa Félix Sow, l'avocat de l'État du Sénégal, a réclamé 3 milliards de francs Cfa de dommages et intérêts à Tahibou N'diaye et à ses  co-prévenus dans leur procès pour enrichissement illicite qui se tient actuellement devant la Crei. « La partie civile réclame comme dommages et intérêts, au regard de tous les préjudices moral et matériel subis par l’État, la somme de trois milliards de francs Cfa », a déclaré à la barre Me Moussa Félix Sow. Une somme que les prévenus, dit-il, sont tenus de payer solidairement. Un tel montant est « absurde et sans fondement », ont apprécié les avocats de l’ancien directeur du Cadastre, qui devraient plaider à leur tour mercredi prochain, après les réquisitoires du procureur spécial...

Le Président du Bénin en visite de travail à Brazzaville


 Le Chef de l’Etat béninois, Thomas Yayi Boni, est arrivé ce 29 juin à Brazzaville pour une visite de travail. Au moment où nous mettons sous presse, lui et son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, sont en train de passer en revue les relations entre leurs deux pays, mais aussi, et sans nul doute, la situation sécuritaire en Afrique marquée par la menace Boko Haram en Afrique de l'Ouest et Centrale.


Thomas Yayi Boni et Denis Sassou N'Guesso
Thomas Yayi Boni et Denis Sassou N'Guesso
A son arrivée à l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville, où il a été accueilli par son homologue congolais, le Président béninois a dit : «Je suis venu rencontrer mon frère et ami, le Président Denis Sassou N’Guesso, dans le cadre des rencontres que nous avons chaque fois.  Nous allons aussi faire le contour des problèmes de l’Afrique». 

Sa dernière visite de travail au Congo remonte au 14 mars dernier, lors de la cérémonie de recueillement organisée en mémoire de la défunte première dame du Gabon, Edith Lucie Bongo Ondimba. Comme à chaque occasion, nous pouvons estimer les deux Chefs d’Etat ne manqueront pas de réaffirmer leur engagement de contribuer efficacement à la renaissance de l'Afrique. 

En effet, Denis Sassou N’Guesso et Thomas Yayi Boni ont toujours fait comprendre que pour parvenir à la renaissance de l’Afrique, les dirigeants africains doivent régler un certain nombre de préalables, qui ne dépendent ni de l'extérieur ni des populations dont ils ont la responsabilité, mais d’eux-mêmes, dirigeants de l'Afrique contemporaine. Les deux Chefs d’Etat ont l’habitude d’accorder leurs points de vue sur des questions majeures. Le Congo et le Bénin entretiennent des liens d'amitié et de coopération depuis leur accession à la souveraineté nationale. 

Par ailleurs, l’on peut aussi penser que Thomas Yayi Boni ne manquera pas de saisir l’occasion pour expliquer à son homologue comment se sont déroulées les élections municipales, communales et les élections locales, qui ont eu lieu hier 28 juin dans son pays. 

Les Béninois sont allés dimanche aux urnes pour renouveler les conseils municipaux et communaux dans 77 communes, ainsi que les conseils de villages et de quartiers de ville. La presse béninoise rapporte que dans l'ensemble le vote s'est déroulé dans le calme et sans incidents.

lundi 29 juin 2015

Gambie: le président Yahya Jammeh limoge deux juges de la Cour suprême

Deux juges de la Cour suprême de Gambie ont été limogés cette semaine, après des critiques de cette juridiction par le président Yahya Jammeh pour avoir commué des peines de mort en prison à vie, a indiqué dimanche leur entourage.
Le président gambien, Yahya Jammeh
Les juges Raymond Sock et Gibou Janneh ont "reçu leurs lettres de fin de mission jeudi", a déclaré à l'AFP une source à la Cour suprême sous couvert de l'anonymat. Le gouvernement n'a donné aucune explication.
Ces limogeages surviennent après celui, à la mi-mai, du président de la Cour, le Pakistanais Ali Nawaz Chowan, qui avait reçu l'ordre de quitter le pays sous 72 heures, là encore sans explication. L'intérim est assuré par le Nigérian Emmanuel Fagbenle.
Le président Jammeh fait appel, à chaque session, à des juges de pays anglophones pour compléter le nombre de membres.
Selon un ténor du barreau gambien ayant requis l'anonymat, "c'était seulement une question de temps" avant que tous les membres de la Cour suprême soient remplacés.
En début d'année, le président Yahya, a-t-il expliqué, "avait critiqué les juges de la Cour suprême pour avoir commué", en novembre 2014, "la peine de mort de son ancien chef des armées, le général Lang Tombong Tamba", en prison à vie, ainsi que pour avoir fait de même avec six autres condamnés.
Les sept étaient accusés d'avoir participé à un coup d'Etat manqué en 2009.
Après le coup d'Etat manqué de fin décembre 2014, le chef de l'Etat "avait dit qu'il donnerait une leçon à ses auteurs et "n'autoriserait plus la Cour suprême à casser des jugements sur la peine de mort", a indiqué cet avocat.
Les autorités ont récemment annoncé un référendum sur une réforme de la Constitution visant à allonger la liste des délits passibles de la peine de mort.
Le président Jammeh avait annoncé en août 2012 que tous les prisonniers condamnés à mort seraient exécutés d'ici la mi-septembre suivante. Une semaine plus tard, un premier groupe de neuf détenus était fusillé par un peloton d'exécution.
Les exécutions avaient provoqué l'indignation internationale, particulièrement celle du Sénégal dont deux ressortissants figuraient parmi les personnes mises à mort.
Les groupes de défense des droits de l'Homme estiment qu'une trentaine d'autres détenus risquent d'être fusillés, mais aucune exécution n'a été annoncée depuis.
Porté au pouvoir par un coup d'Etat en 1994, Yahya Jammeh dirige d'une main de fer la Gambie, petit Etat anglophone d'Afrique de l'Ouest enclavé dans le territoire du Sénégal, hormis sa façade atlantique.

Cristina Duarte lance un appel à bâtir une banque fondée sur le mérite

Madame Cristina Duarte, Ministre des Finances et du Plan, République du Cap Vert ,dans une déclaration rendue publique ce jour lance un appel à bâtir une banque fondée sur le mérite, en ayant une concentration intense sur les résultats et l'impact du développement, l'efficacité et l'efficience autant qu'un dialogue relevé et la provision de conseil de qualité aux gouvernements africains.
Madame Cristina Duarte, Ministre des Finances et du Plan, République du Cap Vert
Dans ladite déclaration, elle a tenu à remercier tous les gouvernements et peuples qui ont soutenu sa candidature durant cette compétition mais aussi les différents candidats qui ont pris part à ce processus démocratique et transparent qui a permis à l'Afrique de montrer la voie à suivre. C'est une victoire de l'Afrique.
Pour l'ancienne candidate au poste de président de la BAD, il est maintenant temps de retourner au travail et tant que pan-Africaniste, elle continuera d'être engagée dans les causes de la Bad et à contribuer dans la limite de ses capacités pour soutenir son nouveau Président ainsi qu'à pousser pour les nécessaires réformes de nature à assurer à notre banque le statut de catalyseur pour la transformation de l'Afrique.

Intervention en Guinée Bissau - 140 gendarmes burkinabè au bercail

L'escadron de Gendarmerie qui avait été déployé en Guinée Bissau sous mandat CEDEAO dans le cadre de la force de stabilisation de ce pays amis en crise a commencé sa relève dans la nuit du 18 juin au 19 juin 2015.
La première vague des 140 gendarmes burkinabé, qui ont assuré la sécurité des élections présidentielles (à risque) en Guinée Bissau, est rentrée le vendredi 19 juin matin à la base aérienne 511 par vol spécial de la compagnie Air Burkina.
Ces rotations permettront d'ici le 22 juin, au 21è escadron 4è relève, de poursuivre la mission de stabilisation de la paix des Forces Armées Nationales du Burkina Faso dans le cadre de l'ECOMIB en Guinée Bissau.
En rappel depuis Mai 2012, un escadron de Gendarmerie burkinabé est régulièrement présent en Guinée Bissau et apporte l'expertise burkinabé en matière de sécurité.
En plus d'assurer la sécurité de la présidence de la république et du premier ministre elle a dû en plus veiller à la sécurité du scrutin présidentiel qui a pu se tenir effectivement en Mai 2014.
Selon le capitaine Jean Bosco SAWADOGO, commandant adjoint de l'escadron, la difficulté majeure que les hommes ont rencontrée sur le terrain est la barrière linguistique vu que les Bissau guinéen parlent portugais mais surtout créole.
Il a par ailleurs tenu à signifier sa gratitude à l'ensemble du commandement pour la confiance placé en eux et saluer le professionnalisme des hommes et des femmes de l'escadron qui ont surpassé toutes les difficultés rencontrées sur le théâtre d'opération. Ils sont fiers d'avoir exécuté à la lettre la mission qui leur avait été confié.

Signature d’un accord de siège entre la Mauritanie et le G5 du Sahel



Mme Vatma Vall Mint Soueina, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, et le Secrétaire Permanent du Groupe 5 du Sahel, Nejim El Hadj Mohamed.
Mme Vatma Vall Mint Soueina, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, et le Secrétaire Permanent du Groupe 5 du Sahel, Nejim El Hadj Mohamed, ont signé vendredi une convention de siège.
Un accord de siège est un type de traité qu’une organisation internationale conclut avec un Etat qui l’accueille sur son territoire , afin de définir son statut.
Le G5 du Sahel est un cadre de coopération sous régional visant le développement et la sécurité.
Il est composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.

Cellou- Dadis : une alliance retentissante dans le silence assourdissant des ONG guinéennes.


 

Le président de l’UFDG Cellou Dalein Diallo et le président des Forces Patriotiques pour la Démocratie et le Développement Moussa Dadis Camara ont annoncé, avec fracas,   le 20 juin dernier de convoler en justes noces pour les échéances électorales futures.

Depuis cette date, les organisations guinéennes de défense de droits humains   se sont gardées de toutes réactions. Elles ne nous ont pas  habitués à cela, car elles ont toujours été promptes à réagir à tout ce qui touche de près ou de loin au massacre du 28 septembre.

Qu’on se comprenne bien, ce qui est en cause ici, ce n’est point l’alliance Cellou- Dadis qui, même si elle peut être reprouvée sur le plan moral,  reste, tout bien considéré,  un joli coup politique. D’ailleurs,  il est difficile pour Alpha Condé et pour ses proches de faire des réprimandes à Cellou Dalein Diallo d’avoir des accointances avec Dadis pendant que le président guinéen continue, lui-même, d’entretenir des inculpés de l’affaire du 28 septembre comme Thiegboro ou Pivi…

Ce dont il s’agit, c’est le mutisme inquiétant des ONG  guinéennes de défense de droits humains sur cette alliance politique, une semaine après son annonce.
.Pourtant, lorsque Dadis avait annoncé son retour en politique le 11 mai dernier , une semaine plus tard, 22 organisations de la société civile guinéenne et internationale avaient signé une déclaration sous la houlette de la FIDH dans laquelle elles exigeaient  que l’ancien chef de la junte militaire rendît  des comptes d’abord devant la justice guinéenne sur son implication présumée dans le massacre du 28 septembre 2009. Parmi les signataires de cette déclaration au vitriol, il y’avait des ONG comme l’OGDH, l’AVIPA, la LIGUIDHO, MDT, le Centre Mère et Enfants, IRDED, etc

Les ONG guinéennes de défense de droits humains entre un silence coupable et  un rétropédalage honteux.

Ainsi, Thierno Madjou Sow de l’OGDH s’était montré  catégorique dans cette déclaration : « Le retour de Dadis Camara dans le jeu politique est une insulte faite aux victimes du massacre du stade du 28 septembre 2009 et au peuple guinéen dans son ensemble. C'est devant la justice guinéenne qu'il devrait se présenter et non à l'élection présidentielle »
De même, Asmaou Diallo, présidente de l’AVIPA avait  renchéri : « (…) Il est tout simplement impensable qu’il (ndlr Dadis) songe à revenir sur la scène politique guinéenne. Ce que nous attendons désormais, c’est qu’il soit formellement mis en cause par la justice, et qu’il réponde de ses actes devant un jury populaire …. »
Mais paradoxalement sur la nouvelle alliance électorale, les présidents de ces deux ONG et d’autres signataires de cette déclaration comme l’IRDED, le Centre Mère et Enfants, sont jusqu’ici restés muets comme des carpes. Par le passé, ils ont  été assez souvent volubiles notamment quand Alpha Condé avait reconduit à leurs postes les colonels THiegboro et Pivi. Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. Ces ONG sont-elles gênées, surprises ou dégoutées  par la nouvelle donne?  
A elles d’y répondre, si elles veulent garder un minimum de cohérence et de crédit à l’instar des ONG internationales comme Amnesty International, la FIDH, Human Right Watch, etc.

Dans ce climat de suspicion de relations incestueuses entre l’ « humanitaire » et le politique, la Ligue Guinéenne des Droits de l’Homme (LIGUIDHO), une ONG cosignataire de la déclaration du 20 mai  a littéralement ravalé ses vomissures en déclarant à travers son président Emmanuel Kpana Bamba que Dadis ne doit pas attendre que le dossier du 28 septembre soit évacué avant de se porter candidat à l’élection présidentielle au motif qu’il n’ya aucune loi qui le lui interdit.

Quant à Frédéric Foromou Loua, actuel Président de Mêmes Droits pour Tous (MDT), signataire de la déclaration en question, il fut un membre de la Commission Nationale d’Enquête Indépendante, commission mise en place par Dadis après le massacre du 28 septembre 2009. Il est l’un des concepteurs et rédacteurs des conclusions de cette commission qui affirmait qu’il n’y avait pas eu de viols au stade du 28 septembre !
Mais qui a donc signé la déclaration de la FIDH pour le compte de la LIGUIDHO et de MDT ? En tout cas il est difficile de croire que ce soit leurs présidents !
Faut-il continuer à cautionner que nos ONG, pour les mêmes faits, montent au créneau le matin et se dédisent ou se taisent le soir à cause de leurs sensibilités politiques ou leurs intérêts économiques?

le chef de file de l'opposition sous Compaoré désigné candidat à la présidentielle

Zéphirin Diabré a été investi dimanche.
Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition burkinabè sous le régime déchu de Blaise Compaoré, a été investi dimanche par son parti comme candidat à l’élection présidentielle du 11 octobre au Burkina Faso, a constaté l'AFP.
C'est la première fois que le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), 55 ans, participera à une élection présidentielle.
"J’accepte de mener bataille pour la victoire finale à l’élection présidentielle du 11 octobre 2015", a déclaré M. Diabré, vêtu d’un grand boubou en Faso Dan Fani, une tenue locale. "Nous allons gagner cette élection", a-t-il martelé, sous les ovations nourries de quelque 5.000 militants en vert et jaune.
M. Diabré a été longtemps un des collaborateurs de Blaise Compaoré (1987-2014) dont il fut le ministre du Commerce, de l’Industrie et des Mines puis ministre de l’Economie, de 1994 à 1999.
Docteur en gestion, M. Diabré a ensuite entamé une brillante carrière internationale devenant notamment le numéro deux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), puis l'un des hauts responsables pour l'Afrique et le moyen-orient du groupe nucléaire français Areva.
Selon le magazine Jeune Afrique, l'ancienne présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, a d’ailleurs été désignée à la tête d’un "Comité international de soutien à la candidature de Zéphirin Diabré".
Jugé pondéré, M. Diabré a fondé son parti l’UPC en 2011, lequel est arrivé deuxième aux élections législatives de 2012 avec 19 députés.
Il avait lui-même été élu député au cours de ce scrutin, après une première élection sous les couleurs du parti de Compaoré en 1992. Mais il avait finalement refusé de siéger à l’Assemblée nationale, préférant le poste de chef de file de l’opposition qui lui revenait de droit en tant que deuxième force politique du pays. C’est d'ailleurs à ce titre qu’il a pris la tête des manifestations qui ont conduit à la chute du régime Compaoré le 31 octobre, après 27 ans de règne.
Dans son discours d'investiture, M. Diabré a promis de se dresser contre "l’impunité, la corruption et la mauvaise gouvernance" qui ont fait le lit du régime précédent.
C’est le cinquième candidat officiellement déclaré à l’élection présidentielle du 11 octobre après l’ancien chef de la diplomatie de Compaoré de 1994 à 1999, Ablassé Ouédraogo, du leader des partis sankaristes, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, mais aussi de Tahirou Barry et du colonel Jean-Baptiste Natama.
Le Burkina Faso espère des élections transparentes et crédibles afin de mettre fin à un an de "transition démocratique" après la chute du régime Compaoré.