Au cours de la rencontre citoyenne organisée le 24 août avec les populations du quartier 65, le député de la deuxième circonscription électorale de Talangai, Jean Claude Ibovi a déploré la position géographique du nouveau siège de la mairie du 6e arrondissement de Brazzaville qui se trouve, selon lui, à la frontière entre Talangai et Ouenzé.
Le député a indiqué que ce nouveau siège, situé dans l’ex-camp blindé, devrait être au centre de l’arrondissement 6, notamment près du gymnase Nicole Oba, dans la ceinture maraichère. « Dans la majorité des villes, il est rare qu’un siège de l’arrondissement soit situé à l’extrême. Nous nous battrons pour qu’il soit déplacé et le bâtiment qui l’abrite pourrait servir aux autres services publics », a-t-il déclaré. Sa proposition de délocalisation du siège de la mairie de Talangai a été positivement accueillie par les populations du quartier 65.
En outre, le député a mis à profit ces retrouvailles pour faire le point de la dernière session de l’Assemblée nationale en mettant l’accent notamment sur l’examen et l’adoption du budget rectifié de l’Etat de l’année en cours. Jean Claude Ibovi a édifié ses mandants sur les raisons ayant conduit à la révision de la loi de finances de l’Etat exercice 2016, entre autres l’effondrement des prix du baril du pétrole ; l’institution d’un exécutif bicéphale composé d’un président et d’un premier ministre ; la création des organes constitutionnels consultatifs, etc.
Par ailleurs, l’élu des quartiers 64 et 65 a appelé ses mandants au recadrage comportemental, au regard, a-t-il dit, de l’austérité de la situation économico-financière mondiale et nationale.
Dans son mot de circonstance, le chef du quartier 65, Jean Pierre Ngassaki a présenté une série de doléances qui se résument pour l’essentiel à l’augmentation des effectifs des policiers et des gendarmes en vue d’arrêter le phénomène des bandits armés appelés « bébés noirs » qui sévit dans le quartier 65. Il a également évoqué la lancinante question des sinistrés des explosions du 4 mars 2012 qui, pour la plupart, n’ont pas encore été relogés et indemnisés, en dépit des promesses faites par l’Etat.
Le député Jean Claude Ibovi a pris acte de toutes ces doléances et a promis les transmettre à qui de droit. Il a rappelé aux participants que la Constitution du 25 octobre 2015 donne le pouvoir à l’Assemblée nationale de sanctionner le gouvernement. De ce fait, a-t-il insisté, les députés ont un grand pouvoir désormais sur les ministres. « Nous pensons que nous exploiterons cette parcelle de pouvoir que nous donne la loi fondamentale afin d’arracher, auprès de l’exécutif, la résolution de vos doléances », a-t-il conclu.
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