Mark Rutte, Premier ministre néerlandais
Le gouvernement néerlandais a décidé de continuer à participer à la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali (Minusma) en 2017, malgré le retrait de leurs sept hélicoptères prévu au début de l’année.
"Nous avons décidé de poursuivre la mission néerlandaise, avec des effectifs réduits", a indiqué vendredi le Premier ministre Mark Rutte aux journalistes lors de sa conférence de presse hebdomadaire. "Au total, l’année prochaine, environ 290 soldats néerlandais seront actifs au Mali."
Les Pays-Bas participent depuis avril 2014 à la mission de la Minusma, avec environ 400 militaires, quatre hélicoptères Apache et trois hélicoptères de transport Chinook, selon l’agence de presse néerlandaise ANP.
Ayant déjà transféré quelques tâches auprès de partenaires comme l’Allemagne, la mission néerlandaise "reste avant tout destinée à la collecte et l’analyse d’information", précise un communiqué du gouvernement.
Pour le Premier ministre néerlandais, cette contribution sert "la paix et la stabilité dans la région du Sahel, et par conséquent la sécurité en Europe", a-t-il ajouté lors de la conférence.
Malgré les accords de juin 2015, "la paix est encore très fragile et le travail n’est pas encore fini", poursuit le gouvernement. "Aussi, le Mali est confronté à plus de terrorisme et de criminalité transfrontalière et fonctionne comme un pays de transit pour les migrants en route pour l’Europe."
La Minusma a été déployée en juillet 2013, dans la foulée d’une intervention militaire internationale contre des groupes jihadistes, déclenchée en janvier 2013 à l’initiative de la France et qui se poursuit actuellement.
Ces groupes jihadistes, liés à Al-Qaïda, ont contrôlé le vaste Nord malien pendant près de dix mois, de mars-avril 2012 jusqu’à janvier 2013. Ils ont été dispersés et en grande partie chassés par l’intervention militaire, mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, visées par des attaques régulières.
Suite à la décision des Pays-Bas de retirer leurs sept hélicoptères, le secrétaire général de l’ONU a souligné que la Minusma avait "besoin d’urgence d’une unité d’hélicoptères d’attaque et d’une unité moyenne d’hélicoptères militaires", dans son dernier rapport trimestriel sur le Mali au Conseil de sécurité, rendu public mardi.
Deux Casques bleus néerlandais avaient été tués en juillet et un troisième gravement blessé par l’explosion accidentelle d’un mortier lors d’un exercice à Kidal, à l’extrême nord-est du pays.
"Nous avons décidé de poursuivre la mission néerlandaise, avec des effectifs réduits", a indiqué vendredi le Premier ministre Mark Rutte aux journalistes lors de sa conférence de presse hebdomadaire. "Au total, l’année prochaine, environ 290 soldats néerlandais seront actifs au Mali."
Les Pays-Bas participent depuis avril 2014 à la mission de la Minusma, avec environ 400 militaires, quatre hélicoptères Apache et trois hélicoptères de transport Chinook, selon l’agence de presse néerlandaise ANP.
Ayant déjà transféré quelques tâches auprès de partenaires comme l’Allemagne, la mission néerlandaise "reste avant tout destinée à la collecte et l’analyse d’information", précise un communiqué du gouvernement.
Pour le Premier ministre néerlandais, cette contribution sert "la paix et la stabilité dans la région du Sahel, et par conséquent la sécurité en Europe", a-t-il ajouté lors de la conférence.
Malgré les accords de juin 2015, "la paix est encore très fragile et le travail n’est pas encore fini", poursuit le gouvernement. "Aussi, le Mali est confronté à plus de terrorisme et de criminalité transfrontalière et fonctionne comme un pays de transit pour les migrants en route pour l’Europe."
La Minusma a été déployée en juillet 2013, dans la foulée d’une intervention militaire internationale contre des groupes jihadistes, déclenchée en janvier 2013 à l’initiative de la France et qui se poursuit actuellement.
Ces groupes jihadistes, liés à Al-Qaïda, ont contrôlé le vaste Nord malien pendant près de dix mois, de mars-avril 2012 jusqu’à janvier 2013. Ils ont été dispersés et en grande partie chassés par l’intervention militaire, mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, visées par des attaques régulières.
Suite à la décision des Pays-Bas de retirer leurs sept hélicoptères, le secrétaire général de l’ONU a souligné que la Minusma avait "besoin d’urgence d’une unité d’hélicoptères d’attaque et d’une unité moyenne d’hélicoptères militaires", dans son dernier rapport trimestriel sur le Mali au Conseil de sécurité, rendu public mardi.
Deux Casques bleus néerlandais avaient été tués en juillet et un troisième gravement blessé par l’explosion accidentelle d’un mortier lors d’un exercice à Kidal, à l’extrême nord-est du pays.
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