Banjul.
Le ministère français des Affaires étrangères a demandé mardi une enquête indépendante sur les circonstances de la mort en détention de deux opposants gambiens en quelques mois.
Le Parti démocratique uni (UDP), principal parti d'opposition en Gambie, a annoncé lundi qu'un de ses cadres, Solo Krummah, arrêté le 9 mai 2016, était décédé au cours du week-end.
"Nous appelons à une enquête indépendante sur les circonstances de sa mort, ainsi que de celle, peu après son arrestation le 14 avril 2016, de M. Solo Sandeng, (autre) cadre de l'UDP", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, dans un communiqué.
La France demande aussi la "libération de l'ensemble des prisonniers politiques" en Gambie et qualifie de "particulièrement inquiétantes (..) les allégations de recours à la torture dans ce pays".
Le département d'Etat américain s'est aussi déclaré lundi "profondément inquiet" après la mort de M. Krummah et "troublé par les informations faisant état de mauvais traitements continuels par le gouvernement gambien des personnalités de l'opposition détenues".
La Gambie, petit Etat anglophone d'Afrique de l'Ouest en partie enclavé dans le territoire du Sénégal, est dirigé d'une main de fer par Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 1994 et candidat à sa réélection le 1er décembre.
Son régime est accusé par des ONG de disparitions forcées et de harcèlement de la presse et des défenseurs des droits humains, accusations qu'il rejette régulièrement.
Selon les organisations de défense des droits de l'Homme, une trentaine de personnes ont été arrêtées le 9 mai près de la Haute Cour de Banjul. Ils manifestaient contre la comparution devant cette cour de près de 50 opposants, arrêtés puis inculpés en lien avec des manifestations organisées les 14 et 16 avril.
Le chef de l'UDP, Ousainou Darboe, et 17 co-accusés ont été condamnés depuis à trois ans de prison ferme pour plusieurs chefs d'inculpation, dont celui d'avoir manifesté illégalement.
Le Parti démocratique uni (UDP), principal parti d'opposition en Gambie, a annoncé lundi qu'un de ses cadres, Solo Krummah, arrêté le 9 mai 2016, était décédé au cours du week-end.
"Nous appelons à une enquête indépendante sur les circonstances de sa mort, ainsi que de celle, peu après son arrestation le 14 avril 2016, de M. Solo Sandeng, (autre) cadre de l'UDP", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, dans un communiqué.
La France demande aussi la "libération de l'ensemble des prisonniers politiques" en Gambie et qualifie de "particulièrement inquiétantes (..) les allégations de recours à la torture dans ce pays".
Le département d'Etat américain s'est aussi déclaré lundi "profondément inquiet" après la mort de M. Krummah et "troublé par les informations faisant état de mauvais traitements continuels par le gouvernement gambien des personnalités de l'opposition détenues".
La Gambie, petit Etat anglophone d'Afrique de l'Ouest en partie enclavé dans le territoire du Sénégal, est dirigé d'une main de fer par Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 1994 et candidat à sa réélection le 1er décembre.
Son régime est accusé par des ONG de disparitions forcées et de harcèlement de la presse et des défenseurs des droits humains, accusations qu'il rejette régulièrement.
Selon les organisations de défense des droits de l'Homme, une trentaine de personnes ont été arrêtées le 9 mai près de la Haute Cour de Banjul. Ils manifestaient contre la comparution devant cette cour de près de 50 opposants, arrêtés puis inculpés en lien avec des manifestations organisées les 14 et 16 avril.
Le chef de l'UDP, Ousainou Darboe, et 17 co-accusés ont été condamnés depuis à trois ans de prison ferme pour plusieurs chefs d'inculpation, dont celui d'avoir manifesté illégalement.
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