Arrivée en Mauritanie du secrétaire général de l'ONU

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon (D) acueilli par le ministre mauritanien des Affaires étrangères et la Coopération, Isselkou Ould Ahmed Izidbih (G)Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon est arrivé jeudi soir à Nouakchott, pour une visite officielle jusqu'à vendredi, dans le cadre d'une tournée en Afrique de l'Ouest et du Nord, a rapporté l'agence officielle mauritanienne. M. Ban a été accueilli à l'aéroport par le ministre mauritanien des Affaires étrangères et la Coopération, Isselkou Ould Ahmed Izidbih, selon l'Agence mauritanienne d'information (AMI). Vendredi, il aura des entretiens avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et rencontrera également le premier ministre Yahya Ould Hademine, selon son programme. Dans l'après-midi, il assistera à une cérémonie en son honneur en présence de membres du gouvernement, de hauts responsables mauritaniens et qui sera ouverte aux partis politiques, aux membres de la société civile et du corps diplomatique. D'après l'AMI, les discussions de M. Ban à Nouakchott devraient porter sur "les relations de coopération entre la Mauritanie et les Nations unies", particulièrement "le rôle grandissant et le soutien apporté" par ce pays "à l'ONU pour le maintien de la paix et de la stabilité dans le monde, notamment en Afrique". Un millier de Casques bleus mauritaniens participent aux missions de l'ONU dans le monde avec un contingent en Côte d'Ivoire, des gendarmes en Centrafrique pour sécuriser les élections, des policiers au Darfour, dans l'ouest du Soudan, et une dizaine d'observateurs militaires au Mali, avait indiqué en février le ministre de la Défense, Mamadou Bathia Diallo. Ban Ki-moon effectue une tournée régionale entamée mercredi au Burkina Faso et qui doit le conduire en Algérie après la Mauritanie. Le secrétaire général des Nations unies s'est dit jeudi à Ouagadougou "profondément préoccupé" par les attaques terroristes dans le Sahel et a appelé à une riposte "globale". "La riposte contre le terrorisme doit être globale, dans le strict respect des droits de l'homme et du droit international humanitaire", a estimé M. Ban qui s'exprimait à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.