Pages

vendredi 4 mars 2016

Guinée-Turquie : une opportunité a manqué dans les neuf accords. A quand la préfabrication ?


Dans les neuf accords signés le 3 mars à Conakry entre la Turquie et la Guinée, un accord important et qui intéresse tous les pays au sud du Sahara n’a pas été sur la table. Il est encore temps de signer un accord additionnel. La Turquie, on peut le supposer, a une expertise dans ce domaine précis, et l’Afrique toute entière en aura besoin : l’immobilier dans la fabrication en masse et en série des logements et locaux administratifs.

Pionnière dans la préfabrication en Afrique ? 
 Alpha a dit que Erdogan lui a soufflé dans les portugaises qu’à la place des masures et taudis qui bordent les rues, des logements de 4 niveaux sont opportuns. Des immeubles de 4 étages pas plus (pour éviter les ascenseurs et leurs complications) mais  aussi, il faudrait prévoir des cuisines individuelles au sol pour éviter que des négresses pilent le riz et piment à l’étage supérieur, comme ce qui se faisait au PM3, il y a quelques années…Vivre à Conakry et être citadin doit comporter des contraintes différentes de celles des villageois.
 Des masures qui bordent les grandes rues doivent disparaître à l’heure de la modernisation, mais pour que cela ne soit pas trop long, il faut des constructions en préfabriqués. Le montage ferait gagner trois à quatre fois plus de temps que des constructions de brique à brique et des coffrages en bois. Il y a un tas d’avantages pour l’environnement, mais ça n’est pas l’objet de ces propos, un sujet à développer pour Christine Sagno et ses spécialistes de l’environnement de chercher les avantages et les inconvénients dans les deux modes de construction.
On a vu des nouvelles villes poussées ex-nihilo dans une contrée d’Allemagne en six mois. Avec les nouvelles technologies, certainement qu’il en vaudrait moins.  Voilà un investissement rentable à courtes échéances pour les investisseurs et politiquement immédiat pour les gouvernants.
 Alpha Condé a dit que la Guinée et la Turquie ont des choses en commun, comme lui et l’Homme d’Istanbul, deux têtes de turcs, qui ont été taulards et ont failli passé à la guillotine, mais certains voient les choses autrement : si la Guinée est fière d’avoir le barrage de Kaléta, la Turquie est aussi fière d’avoir le Galata Brick. Cette assonance est plus que leur héroïsme à La Bastille.
A quand le début de la préfabrication en Guinée, pour être la pionnière dans ce domaine ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire