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« Le Burkina a joué, jusqu’ici, un rôle extrêmement important dans la résolution de la crise qui oppose l’Etat malien à l’Azawad », a dit le président du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), à sa sortie d’audience avec le président du Faso.
Il était donc normal, a poursuivi Bilal Ag Achérif, que les autorités de l’Azawad rendent visite au nouveau président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans le sens de la continuité des relations entre les deux peuples.
Foi du président du MNLA, par ailleurs président de la coordination des mouvements de l’Azawad, les deux peuples ont des liens « très forts et historiques ». « Nous avons le devoir de renforcer ces liens et les préserver dans l’intérêt supérieur de nos populations. Nous sommes conscients que la paix et stabilité au Burkina, c’est la paix et la stabilité chez nous ».
Bilal Ag Achérif a également, au cours de l’audience, présenté ses condoléances au président du Faso, suite aux attaques terroristes perpétrées sur le sol burkinabè. « Nous partageons la douleur du peuple burkinabè », a-t-il poursuivi.
Parce que, de par le passé, le Burkina Faso a joué un rôle dans la résolution de la crise au Nord Mali, ce qui a abouti à la signature d’un accord entre l’Etat malien et les sécessionnistes, la délégation a renouvelé sa disposition pour l’application dudit accord.
« Nous avons renouvelé au président du Faso notre engagement et notre détermination à œuvrer pour que la paix aboutisse et que l’accord qui a été signé entre nous et le gouvernement du Mali soit mis en œuvre dans l’intérêt supérieur de la paix ». La mise en œuvre de l’accord, à en croire, Bilal Ag Achérif, impactera positivement sur la lutte contre le terrorisme.
Selon les visiteurs, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a « une vision très actualisée et réelle de ce qui prévaut dans la sous-région », et il a renouvelé la nécessité pour que toutes les parties mettent tout en œuvre pour que l’accord qui a été signé à Bamako soit mis en œuvre.
La délégation a aussi saisi l’occasion pour remercier le peuple du Burkina pour « l’accueil et le bon voisinage qu’il a réservés aux populations touarègues refugiées sur le territoire burkinabè depuis que la crise a commencé en 2012 ».
Tiga Cheick Sawadogo (tigacheick@hotmail.fr)
Il était donc normal, a poursuivi Bilal Ag Achérif, que les autorités de l’Azawad rendent visite au nouveau président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans le sens de la continuité des relations entre les deux peuples.
Foi du président du MNLA, par ailleurs président de la coordination des mouvements de l’Azawad, les deux peuples ont des liens « très forts et historiques ». « Nous avons le devoir de renforcer ces liens et les préserver dans l’intérêt supérieur de nos populations. Nous sommes conscients que la paix et stabilité au Burkina, c’est la paix et la stabilité chez nous ».
Bilal Ag Achérif a également, au cours de l’audience, présenté ses condoléances au président du Faso, suite aux attaques terroristes perpétrées sur le sol burkinabè. « Nous partageons la douleur du peuple burkinabè », a-t-il poursuivi.
Parce que, de par le passé, le Burkina Faso a joué un rôle dans la résolution de la crise au Nord Mali, ce qui a abouti à la signature d’un accord entre l’Etat malien et les sécessionnistes, la délégation a renouvelé sa disposition pour l’application dudit accord.
« Nous avons renouvelé au président du Faso notre engagement et notre détermination à œuvrer pour que la paix aboutisse et que l’accord qui a été signé entre nous et le gouvernement du Mali soit mis en œuvre dans l’intérêt supérieur de la paix ». La mise en œuvre de l’accord, à en croire, Bilal Ag Achérif, impactera positivement sur la lutte contre le terrorisme.
Selon les visiteurs, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a « une vision très actualisée et réelle de ce qui prévaut dans la sous-région », et il a renouvelé la nécessité pour que toutes les parties mettent tout en œuvre pour que l’accord qui a été signé à Bamako soit mis en œuvre.
La délégation a aussi saisi l’occasion pour remercier le peuple du Burkina pour « l’accueil et le bon voisinage qu’il a réservés aux populations touarègues refugiées sur le territoire burkinabè depuis que la crise a commencé en 2012 ».
Tiga Cheick Sawadogo (tigacheick@hotmail.fr)
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