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mercredi 30 septembre 2015

Gambie : que sait-on du coup d’État manqué contre Yahya Jammeh ?

Plusieurs dizaines de civils et militaires ont été arrêtés en Gambie après la tentative de coup d'État contre Yahya Jammeh. Trois jours après les faits, retour sur ce que l'on sait de ce putsch manqué.


Que s’est-il passé le mardi 30 décembre à Banjul ?


Dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 décembre, vers 3h00 du matin, des soldats gambiens ont attaqué le palais présidentiel à Banjul. Le président Yayah Jammeh était en visite privée à Dubaï et donc absent.
Les assaillants, dont certains étaient membres de la garde présidentielle, seraient arrivés par pirogue. Lourdement armés, ils ont ouvert le feu sur les forces de sécurité déployées dans le palais. Après d’intenses échanges de tirs, ils ont été neutralisés. Au moins trois d’entre eux ont été tués et d’autres arrêtés. Aucun bilan n’était en revanche disponible du côté des militaires loyaux au président Jammeh.

Qui sont les assaillants ?


Peu d’informations ont filtré sur l’identité des putschistes. Selon un officier de l’armée gambienne, les assaillants étaient sept et lourdement armés. Ils auraient été dirigés par un dénommé Lamin Sanneh, un ex-capitaine qui aurait déserté l’armée et qui a été tué lors de l’assaut du palais.
D’après Yayah Jammeh, "des soldats qui ont été renvoyés (de l’armée)" figurent parmi les assaillants. "L’un d’eux était l'(ancien) chef de la garde présidentielle, il pensait que parce qu’il était là, il connaît tout" du palais, a ajouté le président, sans plus de précisions.

Que sait-on de cette opération manquée ?


Plusieurs dizaines de civils et militaires ont été arrêtés et soumis à des interrogatoires de la National Intelligence Agency (NIA), les redoutés services de renseignements gambiens. L’identité de ces personnes, ainsi que la date de leur arrestation, n’est pas connue. Selon une source proche de la NIA, certaines d’entre elles étaient logées dans "quatre villas" à Banjul et dans ses environs, où devaient les rejoindre d’autres participants au putsch.
Toujours d’après cette source, des documents contenant notamment un plan de l’attaque ont également été découverts par les enquêteurs, qui ont aussi mis la main, au port de Banjul, sur un container avec "une grande quantité d’armes automatiques, très sophistiquées, et d’explosifs". Cet arsenal était caché dans "des ballots de friperie". "Les enquêtes sont maintenant orientées vers la provenance du container et surtout les commanditaires" de l’assaut.

Le Cap vert s'offre le scalpe de l'Algérie

Photo: FIBA Afrique
L'Angola à Radès match de qualification pour la demi-finale de l'Afrobasket 2015
Le Cap Vert prend seul les commandes du groupe D de l'Afrobasket 2015. Victorieux de la Côte d'Ivoire pour leur entrée en lice dans ce 28e Afrobasket, les Requins Bleus ont ajouté au leur liste l'Algérie, battue ce samedi, 69-78.
Ivan Almeida (25 points, 7 rebonds, 2 passes, 4 interceptions et 2 contres) and co ont posé les bases de leur victoire durant le second quart temps survolé 30-12 pour finir la première mi-temps à +19 (50-31). Enorme face à la d'Ivoire Côte, Jeff Xavier confirme son importance en sortie du banc avec une copie noire de 24 points, 4 rebonds et 4 passes. Mehdi Cheriet termine meilleur algérien du match avec 19 points et 3 rebonds. L'autre algérien à double figure est Abdesslem Dekkiche qui compile 16 points, 7 rebonds et 2 passes.
Scoring à chaque quart temps du match Cap vert-Algérie : Q1 :20-19, Q2 :30-12, Q3 :15-17 et Q4 :13-21.
Avec une victoire face au Zimbabwe (87-67), jeudi et cette défaite, l'Algérie compte le même nombre de points que la Côte d'Ivoire, son prochain adversaire. Une rencontre qui aura lieu lundi, après l'explication entre Zimbabwe et le Cap Vert.

Guinée/Cap-Vert: Afrique Un tournoi U20 en octobre en Afrique de l'Ouest

A l »instar de la zone B, l'UFOA (Union des fédérations ouest-africaines de football) zone A organise son tournoi. Une compétition pour les sélections nationales U20 des membres de l'organisation. les 9 pays ont confirmé leur participation.
Cape Vert, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mauritanie, Sierra Leone et Gambie seront de la partie tout comme le mali et le Sénégal qui devraient profiter de ce tournoi pour préparer le CHAN U23 prévu à à la fin du mois de novembre.
Le tournoi U20 de l'UFOA A a lieu du 3 au 10 octobre à Saint Louis au Sénégal. Celui des U17 de l'UFOA B à Ouagadougou est encore incertaine en raison de l'instabilité socio politique dans le pays.

Paulo Torres - Le sélectionneur de Guinée-Bissau suspendu 4 matchs

Paulo Torres ne dirigera plus de matchs dans les éliminatoires de la CAN 2017. Avec 4 rencontres à disputer, le sélectionneur de la Guinée-Bissau a été suspendu pour 4 matchs par la Commission de Discipline de la CAF (Confédération africaine de football).
Torres a été reconnu coupable de « langage offensant » et « d'insultes » envers l'arbitre du match contre la Zambie lors de la 1ère journée (0-0). La Guinée Bissau ne compte qu'un point en 2 journées des éliminatoires de la CAN 2017.
Ancien international portugais, Paulo Torres a été nommé sélectionneur des Lycaons de Guinée Bissau en 2014 pour un projet de 4 ans.

Le 29 septembre 2015, le groupement para-commando (GPC), un corps des Forces armées congolaises (FAC), a commémoré le 66ème anniversaire de la fête de Saint Michel, le Saint patron de ce corps de l’armée de terre sous le thème : « Soldat d’élite du groupement para commando, œuvrons ensemble à promouvoir les valeurs civiques et morales comme discipline par excellence ». Les manifestations qui ont marqué cet évènement, à la base militaire Marien Ngouabi de Brazzaville ont été présidées par le ministre à la présidence chargé de la défense nationale, Charles Richard Mondjo, en présence du chef d’Etat-major général des FAC, le général de division Guy Blanchard Okoï, des membres du haut commandement militaire, ainsi que des anciens de ce corps. La fête de Saint-Michel a permis aux paras de glorifier leur défenseur dans une ambiance conviviale et bon enfant. Plusieurs temps forts ont marqué cette activité notamment les exercices de saut, de karaté, l’inauguration de la salle de documentation, l’inauguration de la nouvelle salle de repas et autres faits d’armes tels que le défilé militaire, le dépôt de la gerbe de fleurs à la stèle aux morts du GPC par le ministre à l’église Notre Dame d’Assomption. Côté spirituel, une messe d’action de grâces a été dite, et côté culturel des chants et danses qui ont tenu en haleine de nombreux invités. Dans son allocution de circonstance, le colonel Fermeté Blanchard Nguinou, commandant du GPC a rappelé la vision du chef de l’Etat, repris par le ministre qui disait : « Je veillerai personnellement à ce que l’amélioration des conditions de vie et de travail de nos troupes, ainsi que le renforcement de leurs capacités opérationnelles se densifient », soulignant que ces mots exprimés à l’occasion des vœux du nouvel an 2015, en retour au rapport du chef d’Etat-major général des FAC , qui apparaissent clairement dans les objectifs globaux de la directive annuelle 2015, méritent d’être rappelés ce jour particulier, où la joie de recevoir de nouvelles infrastructures, se mêle au plaisir que procure chaque année, dans le cadre de la saint Michel, l’échange. Traditionnel entre les jeunes parachutistes du groupement para commando et les anciens. En outre, il a indiqué que ce projet initié sur instruction directe du président de la République, devait permettre à court terme ; l’éclosion d’une unité d’élite républicaine, parachutiste et commando, apte aux opérations spéciales, l’aménagement de l’environnement de travail et d’entrainement de cette entité. Ces grandes lignes de vie prévoient : une permanence des moyens de subsistance (Budgets, PGA ; un effort d’équipement global ; des travaux de construction et de réhabilitation ; enfin, une conduite permanente de la formation particulière des para-commandos. Par ailleurs, un ancien s’exprimant au nom de ses collègues, a salué les avancées obtenues par le gouvernement en ce qui concerne la modernisation du GPC. Au nom de ses collègues, il a remercié le président de la République, chef suprême des armées pour les efforts consentis à l’endroit du GPC. « Dans tous les cas le GPC, c’est un projet. Quinze ans après, nous venons de faire le point. Nous continuons notre projet pour que nous puissions développer d’autres capacités pour cette unité. Il faudrait que nous puissions l’équiper par rapport aux enjeux de demain », a dit en substance le ministre Charles Richard Mondjo, à l’issue de cette manifestation.

Défense : Célébration de la Saint Michel au Groupement para-commando

Le 29 septembre 2015, le groupement para-commando (GPC), un corps des Forces armées congolaises (FAC), a commémoré le 66ème anniversaire de la fête de Saint Michel, le Saint patron de ce corps de l’armée de terre sous le thème : « Soldat d’élite du groupement para commando, œuvrons ensemble à promouvoir les valeurs civiques et morales comme discipline par excellence ».
Les manifestations qui ont marqué cet évènement, à la base militaire Marien Ngouabi de Brazzaville ont été présidées par le ministre à la présidence chargé de la défense nationale, Charles Richard Mondjo, en présence du chef d’Etat-major général des FAC, le général de division Guy Blanchard Okoï, des membres du haut commandement militaire, ainsi que des anciens de ce corps.
La fête de Saint-Michel a permis aux paras de glorifier leur défenseur dans une ambiance conviviale et bon enfant. Plusieurs temps forts ont marqué cette activité notamment les exercices de saut, de karaté, l’inauguration de la salle de documentation, l’inauguration de la nouvelle salle de repas et autres faits d’armes tels que le défilé militaire, le dépôt de la gerbe de fleurs à la stèle aux morts du GPC par le ministre à l’église Notre Dame d’Assomption. Côté spirituel, une messe d’action de grâces a été dite, et côté culturel des chants et danses qui ont tenu en haleine de nombreux invités.
Dans son allocution de circonstance, le colonel Fermeté Blanchard Nguinou, commandant du GPC a rappelé la vision du chef de l’Etat, repris par le ministre qui disait : « Je veillerai personnellement à ce que l’amélioration des conditions de vie et de travail de nos troupes, ainsi que le renforcement de leurs capacités opérationnelles se densifient », soulignant que ces mots exprimés à l’occasion des vœux du nouvel an 2015, en retour au rapport du chef d’Etat-major général des FAC , qui apparaissent clairement dans les objectifs globaux de la directive annuelle 2015, méritent d’être rappelés ce jour particulier, où la joie de recevoir de nouvelles infrastructures, se mêle au plaisir que procure chaque année, dans le cadre de la saint Michel, l’échange. Traditionnel entre les jeunes parachutistes du groupement para commando et les anciens.
En outre, il a indiqué que ce projet initié sur instruction directe du président de la République, devait permettre à court terme ; l’éclosion d’une unité d’élite républicaine, parachutiste et commando, apte aux opérations spéciales, l’aménagement de l’environnement de travail et d’entrainement de cette entité. Ces grandes lignes de vie prévoient : une permanence des moyens de subsistance (Budgets, PGA ; un effort d’équipement global ; des travaux de construction et de réhabilitation ;  enfin, une conduite permanente de la formation particulière des para-commandos.
Par ailleurs, un ancien s’exprimant au nom de ses collègues, a salué les avancées obtenues par le gouvernement en ce qui concerne la modernisation du GPC. Au nom de ses collègues, il a remercié le président de la République, chef suprême des armées pour les efforts consentis à l’endroit du GPC.
« Dans tous les cas le GPC, c’est un projet. Quinze ans après, nous venons de faire le point. Nous continuons notre projet pour que nous puissions développer d’autres capacités pour cette unité. Il faudrait que nous puissions l’équiper par rapport aux enjeux de demain », a dit en substance le ministre  Charles Richard Mondjo, à l’issue de cette manifestation.

Décès des sénégalais à la Mecque : le président Macky Sall décrète 3 jours de deuil national

Décès des sénégalais à la Mecque : le président Macky Sall décrète 3 jours de deuil national
Suite aux décès confirmés et la disparition de plus d'une cinquantaine de pèlerins sénégalais lors d'une bousculade à Mouna à la Mecque, le président Macky Sall vient de décréter trois jours de deuil national. Le deuil commence à partir de ce jour jeudi 1er octobre et tous les drapeaux seront mis en berne pour la mémoire des victimes de la bousculade de Mouna.  
Rappelons que le dernier bilan officiel fait état de 10 pèlerins morts et 52 disparus.

Vers un accord d’association Mauritanie-CEDEAO (Exclusif)

Vers un accord d’association Mauritanie-CEDEAO (Exclusif)
Financial Afrik - LaMauritanie est en négociation avancée pour un accord d’association avec la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest. C’est ce que révèle àFinancial Afrik, Naha Mint Moukhnass,ministre mauritanien du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme.

Dans une interview exclusive à lire dans le dernier numéro de l’hebdomadaire financier panafricain, la ministre mauritanienne place ces pourparlers dans un contexte précis. «Dans la perspective de la signature de l’Accord de Partenariat économique (APE) entre la région Afrique de l’Ouest (CEDEAO+ Mauritanie) et l’Union européenne, notre pays s’est engagé à négocier un accord d’association avec la CEDEAO».

Les deux parties ont déjà procédé à la signature du protocole d’entente qui sera la base légale de leurs négociations. «La Mauritanie et la CEDEAO ont réitéré leur engagement à tout mettre en œuvre pour conclure cet accord dans les meilleurs délais», explique madame Moukhnass.

Concrètement, ce projet prévoit l’adhésion de la Mauritanie au Tarif Extérieur Commun (TEC) et au Schéma de libéralisation des échanges (SLE) de laCEDEAO. En outre, le projet inclut l’acceptation par la Mauritanie des dispositions relatives à la libéralisation des services et, entre autres, la possibilité de conclure un accord commercial comportant des concessions tarifaires avec une tierce partie et l’adhésion de la Mauritanie au protocole de la CEDEAO relatif à la libre circulation des personnes.

Du trait d’union géographique entre le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest qu’elle a toujours été, la Mauritanie veut devenir une vraie plateforme d’échanges économiques et commerciaux entre les deux rives du Sahara

Campagne électorale : Les clés de Tougué dans les mains de Cellou Dalein Diallo

Pourtant, Tougué et Koubia ne figuraient pas sur l’agenda initial de sa tournée électorale. Mais après moult tractations, le candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a tenu à faire le voyage dans la journée de ce mercredi. Comme pour démontrer que ces villes restent aussi ses bastions, et ce malgré, le récent passage du président Alpha Condé, dans la région.

Après l’étape de Mali, le leader de l’UFDG, en tournée dans la région, a rallié Tougué, ville située à 86 Km de Labé, à travers une piste difficile pour cinq heures de course.

Sur une quinzaine de kilomètres depuis la rentrée de la ville jusqu'au lieu du meeting, le candidat de l’UFDG a été accueilli par une population en liesse avec des chants et danse.

Dans la commune urbaine, les boutiques et commerces étaient quasi fermés. Excepté les fonctionnaires dans l’administration, les femmes, les enfants et les sages ont rallié le lieu du meeting pour écouter leur leader. Aucune tension ne régnait dans la cité.

Dans son intervention, le porte- parole de la cité, Sacko Barry, a promis le plein des voix le 11 octobre. Il n’y aura pas de majorité des suffrages mais le 100% des voix, a-t-il dit.

Ceci dit, les alliés du candidat de l’UFDG, notamment les députés Alpha Ibrahima Sila Bah (PGRP) et Mouctar Diallo se sont succédé pour brocarder le régime actuel et vanter leur leader, accusant de passage le président sortant de ne pas honorer sa parole.

Après, c’est au tour du directeur de campagne, Dr Fodé Oussou Fofana, de prendre la parole pour haranguer la foule en liesse en langue du terroir avec des railleries et moqueries.

Pour le président du groupe parlementaire les libéraux- démocrates, si le président Alpha Condé a un principal adversaire, c’est bien lui-même. Revenant aussi sur la tournée de son leader de Marela à Tougué, via Kankan et Mamou, Dr Fofana hausse le ton.

D’un ton moqueur, Dr Fodé Oussou Fofana a martelé que le candidat Condé ne peut compter que sur les banderoles, les posters, les préfets et les sous-préfets comme électeurs.

Parlant du processus électoral, Dr Fofana menace. « S’il s’amuse à détourner nos voix, il nous trouvera dehors. Si c’est demain qu’il veut les affrontements, on est prêt aujourd’hui ».

S’exprimant en langue du terroir, le candidat de l’UFDG a déroulé son projet de société, expliqué ce qu’il compte faire à Tougué au lendemain de son éventuelle élection.

Dans un autre pan de son discours, M. Diallo a entre autres dénoncé les pratiques du régime Condé, qu’il accuse de se livrer à la division, à l’exclusion et à la discrimination. Il y a des bons et des mauvais dans toutes les ethnies et les régions, dit-il.

Le moment le plus décisif a été la remise de la clé de la ville de Tougué à Cellou Dalein.

Après Tougué, le cortège de l’UFDG a été reçu en pompe à Tangaly, Missira et Koubia.

Le 16 septembre 2015, une bande d’aventuriers militaro-politiques a tenté de balancer l’avenir de notre peuple dans le chaos en perpétrant un coup d’État digne d’une autre époque. C’est l’occasion de renouveler nos félicitations au Président de la Transition, au Premier ministre et à tous les membres du gouvernement qui ont su faire preuve de courage et de dignité face à leurs tortionnaires. Ces mêmes remerciements vont à l’endroit du président du Conseil National de la Transition (CNT). RÈagissez ‡ cet article RÉAGISSEZ Dénouement de la crise du RSP : Le MPP pour une « journée nationale de résistance pour la démocratie » La résistance héroïque de notre peuple a permis de barrer la route à la forfaiture et de rétablir les institutions de la transition. L’échec de ce coup d’État est une étape importante dans la lutte que notre peuple a entreprise pour la construction de la démocratie et pour son bien-être. Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) rend un vibrant hommage à tous ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur. Le souvenir de ces martyrs et de ces journées, tout comme celui des martyrs et des journées des 30 et 31 octobre 2014, doivent être honorés à travers une « journée nationale de résistance pour la démocratie » dont nous souhaitons l’institution. Le MPP renouvelle sa solidarité et sa compassion à toutes les victimes, à leurs familles, à leurs proches ainsi qu’à tous ceux qui ont subi des préjudices de quelque nature que ce soit. La victoire de notre peuple qui suscite respect et admiration à notre pays est source de nombreux enseignements : - Le premier enseignement est la confirmation de la vérité historique selon laquelle les peuples sont invincibles quand ils sont organisés, mobilisés et déterminés. Tout comme lors des journées des 30 et 31 octobre 2014, le peuple burkinabè, dès le 16 septembre jusqu’au jour fatidique du 29 septembre 2015 s’est, dans son écrasante majorité, mobilisé en faisant preuve d’ingéniosité, d’intrépidité, de courage et de par son action a contraint les putschistes à un constat d’échec. Ce faisant, il a apporté un démenti cinglant à tous ceux qui, contre tout bon sens, croyaient toujours que la restauration de l’ancien régime pouvait encore représenter une alternative pour ce pays. Cela n’est pas possible, ni par la voie des urnes, ni par la voie des armes ; - Le second enseignement est que ce coup d’État a contribué à la clarification de la scène politique burkinabè. D’un côté, il y a des partis qui se battent pour la démocratie et pour le progrès et qui sont avec le peuple qui lutte. De l’autre côté, il y a ceux qui s’illustrent dans des compromissions d’appareils et qui se sont couverts d’opprobre soit en participant activement au coup d’État, soit en le soutenant ouvertement. Enfin, il y a les partis caméléons dont les positions sont dictées par les circonstances et qui s’illustrent dans l’équilibrisme et l’opportunisme. Le peuple dans sa perspicacité légendaire, a ainsi eu l’occasion de faire la part des choses entre le bon grain et l’ivraie ; - Le troisième enseignement réside dans l’exemplarité de notre peuple. Sans fausse modestie, nous devons saluer comme le font de nombreux observateurs à travers le monde, la grandeur et la ténacité de notre peuple. Il fait notre fierté et celle de l’Afrique toute entière. Conformément à sa longue tradition de lutte, le peuple burkinabè a su vaincre ses ennemis et montrer qu’il est le seul maître de son destin. Pour ce faire, il n’a reculé devant aucun obstacle même au péril de sa vie ; - Le quatrième enseignement est que les auteurs de ce putsch, sans le vouloir, ont permis à notre peuple de faire des avancées pour la construction de la démocratie. La dissolution du Régiment de Sécurité Présidentiel (RSP) participe de ces avancées car son existence était une hypothèque pesant comme une épée de Damoclès sur notre processus démocratique et la paix sociale ; - Le cinquième enseignement est que notre armée, à cette occasion, a fait la preuve de l’affermissement de son caractère républicain. De façon résolue, elle s’est investie courageusement et dans le sens de l’honneur pour la défense des intérêts de son peuple contre ses oppresseurs et pour la sauvegarde des institutions de l’État de droit. Au total, ce coup de force avorté offre une opportunité à notre pays de balayer les survivances et les débris politiques et militaires du régime Blaise Compaoré. Dans le même élan, nous devons fonder un nouvel ordre politique pour notre pays basé sur la démocratie véritable et le respect scrupuleux de la souveraineté du peuple. Cette aspiration au changement qui se concrétise est essentiellement portée par les partis politiques démocrates et progressistes, la jeunesse dans toutes ses composantes et par le mouvement démocratique de masse. La rupture avec l’ordre ancien n’est plus un slogan. Elle est l’aune par laquelle le peuple distingue ceux qui se battent pour son meilleur devenir et ceux qui se battent pour leurs seules ambitions et qui n’ont en réalité aucun projet pour ce pays. Maintenant que la situation redevient normale, le MPP, conformément à ses principes et à sa ligne de conduite, interpelle tout un chacun quant à ses responsabilités. Tous ceux qui se sont compromis dans cette imposture à quelque titre que ce soit doivent répondre de leurs actes conformément à la règle de droit et punis à la hauteur des fautes commises devant des juridictions compétentes et selon les procédures requises. Le refus de l’impunité et l’application des décisions de justice dont celles du conseil constitutionnel ne sont pas négociables. Tout en insistant pour la tenue des élections couplées à une date aussi proche que possible de la date initiale, le MPP invite ses militants à la mobilisation et à la vigilance pour la sauvegarde des acquis démocratiques de notre peuple . Le MPP réitère ses sentiments de reconnaissance à tout le peuple burkinabè, aux jeunes, aux femmes, aux anciens, aux organisations de la société civile, aux syndicats, aux Forces de Défense et de Sécurité, aux partis politiques, aux autorités coutumières, traditionnelles et religieuses, aux burkinabè de l’étranger, aux médias, aux amis du Burkina, à la communauté internationale ainsi qu’à l’ensemble de ses militants. Leur mobilisation sans faille a permis de faire échec au coup d’État et de sauver la démocratie. Le MPP renouvelle son soutien aux organes de la transition tout en les félicitant pour le travail a

Première comparution d’Ahmad Al Faqi Al Mahdi devant la CPI


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 Ahmad Al Faqi Al Mahdi lors de son audience de première comparution le 30 septembre 2015 devant la Cour pénale internationale ©ICC-CPIAhmad Al Faqi Al Mahdi lors de son audience de première comparution le 30 septembre 2015 devant la Cour pénale internationale ©ICC-CPI
Situation : Mali
Affaire : 
Le Procureur c. Ahmad Al Faqi Al Mahdi


Aujourd'hui, le 30 septembre 2015, Ahmad Al Faqi Al Mahdi a comparu devant le juge unique de la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI), M. le juge Cuno Tarfusser, au siège de la Cour à La Haye (Pays-Bas). La juge unique a fixé de façon provisoire le début de l'audience de confirmation des charges au 18 janvier 2016.
L'audience de première comparution a eu lieu en présence de l'Accusation et de la Défense. Ahmad Al Faqi Al Mahdi était représenté par son Conseil de permanence, Maître Mohamed Aouini. Au cours de l'audience, le juge a vérifié l'identité du suspect et s'est assuré qu'il soit informé des crimes qui lui sont reprochés et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome dans une langue qu'il comprend et parle parfaitement, c'est-à-dire l'arabe.
L'ouverture de l'audience de confirmation des charges est fixée de façon provisoire au 18 janvier 2016. Une audience de confirmation des charges sert à déterminer s'il y a des motifs substantiels de croire que le suspect a commis ces crimes. Si la Chambre préliminaire décide de confirmer les charges, elle renverra l'affaire devant une Chambre de première instance, laquelle sera chargée de conduire la phase suivante de la procédure, à savoir le procès lui-même.
Contexte : Il est allégué qu'Ahmad Al Faqi Al Mahdi, né à Agoune, à 100 kilomètres à l'ouest de Tombouctou, au Mali, Touareg de la tribu Ansar Touareg, était une personnalité active dans le contexte de l'occupation de la ville de Tombouctou et était membre d'Ansar Eddine, opérant en étroite association avec les leaders des deux groupes armés et dans le contexte des structures et institutions mises en place par eux. Il aurait été notamment, jusqu'en septembre 2012, à la tête de la « Hesbah », « Brigade des mœurs », opérationnelle à partir de mai 2012, et également associé au travail du Tribunal Islamique de Tombouctou et aurait participé à l'exécution de ses décisions. Plus spécifiquement, il aurait été impliqué dans la destruction des bâtiments mentionnés dans le chef d'accusation.
La Chambre a conclu que les preuves présentées par le Procureur donnent des motifs raisonnables de croire que M. Al Mahdi est pénalement responsable pour avoir commis, individuellement et conjointement avec d'autres personnes, facilité ou autrement contribué à la commission, les crimes de guerre allégués par le Procureur concernant des attaques dirigées intentionnellement contre les bâtiments suivants : 1) le mausolée Sidi Mahmoud Ben Omar Mohamed Aquit, 2) le mausolée Cheick Mohamed Mahmoud Al Arawani, 3) le mausolée Cheikh Sidi Mokhtar Ben Sidi Mouhammad Ben Cheick Alkabir, 4) le mausolée Alpha Moya, 5) le mausolée Cheick Sidi Ahmed Ben Amar Arragadi, 6) le mausolée Cheick Mouhamad El Micky, 7) le mausolée Cheick Abdoul Kassim Attouaty, 8) le mausolée Ahamed Fulane, 9) le mausolée Bahaber Babadié, et 10) la mosquée Sidi Yahia.

Première comparution d’Ahmad Al Faqi Al Mahdi devant la CPI


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 Ahmad Al Faqi Al Mahdi lors de son audience de première comparution le 30 septembre 2015 devant la Cour pénale internationale ©ICC-CPIAhmad Al Faqi Al Mahdi lors de son audience de première comparution le 30 septembre 2015 devant la Cour pénale internationale ©ICC-CPI
Situation : Mali
Affaire : 
Le Procureur c. Ahmad Al Faqi Al Mahdi


Aujourd'hui, le 30 septembre 2015, Ahmad Al Faqi Al Mahdi a comparu devant le juge unique de la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI), M. le juge Cuno Tarfusser, au siège de la Cour à La Haye (Pays-Bas). La juge unique a fixé de façon provisoire le début de l'audience de confirmation des charges au 18 janvier 2016.
L'audience de première comparution a eu lieu en présence de l'Accusation et de la Défense. Ahmad Al Faqi Al Mahdi était représenté par son Conseil de permanence, Maître Mohamed Aouini. Au cours de l'audience, le juge a vérifié l'identité du suspect et s'est assuré qu'il soit informé des crimes qui lui sont reprochés et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome dans une langue qu'il comprend et parle parfaitement, c'est-à-dire l'arabe.
L'ouverture de l'audience de confirmation des charges est fixée de façon provisoire au 18 janvier 2016. Une audience de confirmation des charges sert à déterminer s'il y a des motifs substantiels de croire que le suspect a commis ces crimes. Si la Chambre préliminaire décide de confirmer les charges, elle renverra l'affaire devant une Chambre de première instance, laquelle sera chargée de conduire la phase suivante de la procédure, à savoir le procès lui-même.
Contexte : Il est allégué qu'Ahmad Al Faqi Al Mahdi, né à Agoune, à 100 kilomètres à l'ouest de Tombouctou, au Mali, Touareg de la tribu Ansar Touareg, était une personnalité active dans le contexte de l'occupation de la ville de Tombouctou et était membre d'Ansar Eddine, opérant en étroite association avec les leaders des deux groupes armés et dans le contexte des structures et institutions mises en place par eux. Il aurait été notamment, jusqu'en septembre 2012, à la tête de la « Hesbah », « Brigade des mœurs », opérationnelle à partir de mai 2012, et également associé au travail du Tribunal Islamique de Tombouctou et aurait participé à l'exécution de ses décisions. Plus spécifiquement, il aurait été impliqué dans la destruction des bâtiments mentionnés dans le chef d'accusation.
La Chambre a conclu que les preuves présentées par le Procureur donnent des motifs raisonnables de croire que M. Al Mahdi est pénalement responsable pour avoir commis, individuellement et conjointement avec d'autres personnes, facilité ou autrement contribué à la commission, les crimes de guerre allégués par le Procureur concernant des attaques dirigées intentionnellement contre les bâtiments suivants : 1) le mausolée Sidi Mahmoud Ben Omar Mohamed Aquit, 2) le mausolée Cheick Mohamed Mahmoud Al Arawani, 3) le mausolée Cheikh Sidi Mokhtar Ben Sidi Mouhammad Ben Cheick Alkabir, 4) le mausolée Alpha Moya, 5) le mausolée Cheick Sidi Ahmed Ben Amar Arragadi, 6) le mausolée Cheick Mouhamad El Micky, 7) le mausolée Cheick Abdoul Kassim Attouaty, 8) le mausolée Ahamed Fulane, 9) le mausolée Bahaber Babadié, et 10) la mosquée Sidi Yahia.

Le Comité pour la protection des droits des travailleurs migrants examine la situation à Cabo Verde en l'absence de rapport et de délégation

 Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a porté son attention cet après-midi sur la mise en œuvre par Cabo Verde des dispositions de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Les débats se sont déroulés en l'absence d'une délégation de l'État partie, qui n'avait en outre pas soumis son rapport initial.
L'un des deux rapporteurs chargés de l'examen du rapport de Cabo Verde, M. Marco Nuñez-Melgar Maguiña, a déclaré que le Comité disposait d'éléments d'information fournis par plusieurs sources, notamment l'Organisation internationale du travail (OIT) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Il s'est dit préoccupé que les différentes dispositions de la Convention ne soient pas mises en œuvre à Cabo Verde, notamment concernant les femmes, l'emploi et les droits des travailleurs. Il a fait état des affrontements entre 2002 et 2005 entre les forces de police et les travailleurs migrants étrangers qui ont fait plusieurs morts.
Le corapporteur s'est toutefois félicité que Cabo Verde dispose d'une ligne téléphonique sur l'abus des mineurs et de prostitution infantile et s'est quelles mesures sont prises par les services concernés face à un tel phénomène. Le rapporteur a noté que la traite des femmes n'était pas prise en compte dans les mesures de lutte contre les violations des droits de l'homme. Notant que le flux migratoire de Caboverdiens était à destination de l'Angola, du Portugal et des États-Unis, le corapporteur aurait souhaité obtenir des informations sur le rôle des services consulaires de Cabo Verde à cet égard. Il aurait aussi voulu connaître les mesures d'appui destinées aux migrants et la formation assurée aux fonctionnaires chargés des questions migratoires et du travail. Il aurait également souhaité des informations sur la privation de liberté de travailleurs migrants.

Limitation des mandats présidentiels - Le Togo et la Gambie en ligne de mire

Un sommet ouvre à Dakar pour mettre la pression sur les dirigeants de la CEDEAO et oeuvrer pour la limitation des mandats présidentiels. Dans le viseur: le Togolais Faure Gnassingbé et le Gambien Yahya Jammeh.
Le Forum de la société civile de l'Afrique de l'Ouest (FOSCAO) plaide pour une limitation des mandats présidentiels au niveau de la CEDEAO.
Il organise dès cette semaine à Dakar, une conférence de deux jours avec des constitutionalistes pour définir une stratégie de pression sur les dirigeants ouest-africains.
Lors du 47ème sommet de la communauté, les Chefs d'Etat n'avaient pas abordé ce sujet sensible et l'ont remis à plus tard.
C'est ce que rappelle Mathias Hounkpe. Il est l'administrateur du programme de gouvernance politique pour OSIWA, Open Society Initiative for Africa et il est interrogé par Fréjus Quenum.

Pointe-Noire abritera la journée du volontariat français

La journée du volontariat français aura lieu le 1er octobre 2015 à l’Institut français du Congo (IFC) de Pointe-Noire. A cette occasion, il sera organisé une compétition «Champions league» des bédéistes avec Bonheur Johan, Cyriaque Goma, Tendresse, Bat, KHP, Masse Bongos, Rhys Jonarol, Yvan Gandro, qui feront partager le plaisir des bandes dessinées.


Affiche de l'évènement
Affiche de l'évènement
Cette journée vise à faire connaître le volontariat français par à un large public. Il s’agit de créer une journée événement autour des engagements volontaires et citoyens en Tunisie et de valoriser les acteurs : volontaires et organisations d’accueil qui interviennent au jour le jour sur les questions de développement. 

À l’aube de la COP21 (21e conférence climat), France volontaires a choisi pour thème de la journée : «Volontariat & réchauffement climatique». L’Ambassadeur de France au Congo, Jean-Pierre Vidon, et le Maire de Pointe-Noire, Roland Bouiti Viaudo, seront présents. Cette journée est l’occasion d’initier un fil conducteur autour des thématiques environnementales que l’IFC suivra tout le long de sa programmation. 

Le conteur Nestor Mabiala, pendant l’heure du conte (rdv hebdomadaire en bibliothèque jeunesse, tous les samedis à 16h), proposera des contes et récits à ce sujet. De même, le programme de l’espace TV sera orienté vers des documentaires en lien avec l’environnement. 

La compétition «Champions league» se déroulera de la manière suivante : 1er tour, demi-finale et finale se succéderont pour consacrer «Le dessinateur 2015 ponténégrin». Dans un temps limité, ils se défieront en improvisant sur scène des dessins sur le thème de l’environnement. Plusieurs contraintes viendront agrémenter les duels. Le public sera invité à proposer des thèmes qui seront ensuite tirés au sort et sur lesquels les dessinateurs s’affronteront. À chaque fin de match, au public de voter pour le dessinateur qu’il estimera avoir remporté la manche. 

Le programme se poursuivra par des discours, projections, témoignages, bourse au micro-projet et bien d’autres activités.

Le montant des financements de la BOAD porté à 3356,7 milliards de FCFA

Christian ADOVELANDE, Président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD)
La 98ème session du Conseil d’administration de la Banque ouest-africaine de développement réunie à Dakar (Sénégal) le 26 septembre 2015 a décidé, entre autres mesures, de porter à 3356,7 milliards de FCFA le montant global des financements à long et moyen termes de la BOAD hors Fonds de développement de l’énergie (FDE), a appris APA auprès de l’institution bancaire.
‘'Le financement partiel du projet de restauration, de protection et de valorisation du Lac BAM Phase 1 (Burkina Faso) pour 10 milliards de FCFA; la prise de participation complémentaire de la BOAD au capital social de la Compagnie Air Côte d'Ivoire : 3 milliards de FCFA ; et le prêt à court terme en faveur de l'Etat du Bénin pour le financement partiel des besoins inhérents à la campagne cotonnière 2015-2016 : 27 milliards de FCFA'', indique la BOAD dans un communiqué reçu à APA.
Selon le texte, ces nouvelles interventions portent à 3356,7 milliards de FCFA le montant global des financements à long et moyen termes de la BOAD hors Fonds de développement de l'énergie (FDE), correspondant à 736 projets.
Le montant cumulé des financements à court terme s'élève, lui, à 202,5 milliards de F CFA.
Le Conseil d'Administration a, selon le communiqué, approuvé trois propositions relatives à la mise en place, en faveur de la BOAD, de lignes de crédit d'un montant total de 89,3 milliards de F CFA, destiné à soutenir le secteur privé.
Auprès de la Banque Africaine de Développement, la BOAD obtient ainsi un concours de 65,6 milliards de F CFA, qui vient en complément aux ressources mobilisées sur le marché régional des capitaux pour soutenir son action de promotion et de financement du secteur privé.
Lors de sa dernière session, le Conseil a en outre approuvé deux propositions relatives, l'une, à la restructuration des conditions du prêt d'un montant de 25,740 milliards de FCFA pour financement partiel du projet de construction d'une centrale thermique à charbon par la Compagnie d'Electricité du Sénégal (CES) SA à SENDOU au Sénégal.
L'autre proposition porte sur la politique d'annulation des financements accordés par la BOAD (prêts, prises de participation et garanties).

Bilan en hausse des Sénégalais décédés à la Mecque : Mankeur Ndiaye dans tous ses états

Bilan en hausse des Sénégalais décédés à la Mecque : Mankeur Ndiaye dans tous ses états
C'est de New-York où il se trouve pour les besoins du 70 ème anniversaire de l'Onu, que le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur s'est prononcé, au micro de la Rfm, sur les difficultés à disposer de statistiques fiables suite à la bousculade meurtrière de Mina. « Ce sont tous les pays qui sont dans cette situation », dit-il expliquant qu' « on a croisé tout à l'heure la délégation malienne. Le président de la République lui-même a interrogé le ministre des Affaires étrangères du Mali pour lui demander quelle était la situation. Eux-mêmes ont des problèmes de chiffres. C'est très difficile d'avoir des chiffres exacts donc nous sommes tenus d'être très prudents, c'est une situation évolutive parce que ce sont des informations qu'il faut parfois aller rechercher », souligne Mankeur Ndiaye. Il donne même « l'exemple du Mali » pour étayer ses propos. « Ils avaient annoncé plus de 60 disparus, mais finalement il s'est trouvé que ces disparus étaient au marché en train de faire leurs achats et ils se sont présentés par la suite. Donc, il faut être très prudent dans des situations de crise comme celles-là. Dans des situations comme ça, c'est un peu compliqué ». 
Pour la deuxième fois qu'il se prononce sur les couacs liés à l'organisation du pèlerinage côté Sénégalais après l'affaire des pèlerins qui avaient été laissés en rade à Dakar, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur brûle le Commissariat général au pèlerinage. Et de ses propos, le Général Dia & Cie qui veulent bien tomber l'arme à la main peuvent scruter l'horizon pour voir d'où viendra le missile. Parce que Mankeur Ndiaye semble catégorique sur leurs carences. « Pour le pèlerinage, le président de la République l'avait signalé, il y a eu quand même beaucoup de manquements que nous avons constatés. Il y a un véritable problème de management depuis le départ et nous tirerons toutes les leçons et nous prendrons toutes les mesures qui s'imposent pour un pèlerinage mieux organisé, plus discipliné », souligne M. Ndiaye. Il annonce même que « rien n'est exclu » et qu' « il appartiendra à Macky Sall, le moment venu de prendre les mesures qui s'imposent après un bilan objectif de ce qui s'est passé dans le processus préparatoire depuis Dakar » Le ministre des Affaires étrangères laisse profiler des mutations profondes. « Il faut vraiment changer de formule, il faut innover. Nous avons un commissariat général au pèlerinage qui existe depuis 1961-1962. Est-ce qu'il est adapté à la réalité d'aujourd'hui ? » s'interroge-t-il en renseignant qu' « avant peu de Sénégalais allaient au pèlerinage, aujourd'hui, nous avons un quota de 10 500 et nous avons des demandes qui vont au-delà de ce quota-là ». C'est pourquoi le chef de la diplomatie pense qu' « il faut complètement réformer le fonctionnement du pèlerinage, peut-être même aller vers une structure nouvelle qui tienne compte des réalités et des concepts d'aujourd'hui. Mais il appartient à Monsieur le président de la République de prendre les mesures qui s'imposent et je suis sûr qu'il le fera ».