Des opposants guinéens
Tout candidat qui souhaite s’engager dans la course pour la présidentielle du 11 octobre prochain devra d’abord verser une caution de 800 millions de francs guinéens au Trésor public, soit le double qu’en 2010. La CENI se défend et tient compte de la présidentielle qui une élection majeure pour notre pays, dont la porte ne doit pas être à n’importe quel candidat.
L’institution en charge de l’organisation des élections indique également que le coût des intrants notamment le papier sécurisé a doublé voire triplé en l’espace de 5 ans.
Si Jean Marc Telliano pense la caution 800 millions de francs guinéens est accessible aux partis de l’opposition. Telle n’est pas l’opinion du porte-parole de l’opposition, qui assure que ce montant ne doit pas être utilisé pour discriminer des formations politiques qui entendre prendre part au scrutin. ‘’Il faut qu’on comprenne que la caution ne doit pas être utilisée pour discriminer des partis politiques ou pour éliminer des candidats. Ce n’est pas ça le rôle de la caution’’, a déclaré Aboubacar Sylla, l’autre semaine lors d’une conférence de presse de l’opposition.
L’ancien ministre de la Communication affirme que le rôle de la caution est de permettre à la CENI de faire rentrer des fonds pour les bulletins de vote. ‘’C’est ce qui est dans le code électoral. C’est normalement une commission, constituée de partis politiques et la CENI, qui doit se retrouver et définir le montant de cette caution. Il semble qu’il y a eu une réunion, aucun parti politique n’a été invité à cette rencontre’’, dira le président de l’Union des Forces pour le Changement.
Un tel montant ne doit pas servir d’alibi pour élimer de probables candidats à la présidentielle, car, insiste-t-il, ‘’l’objectif de la caution ne doit pas permettre d’éliminer des acteurs politiques en fixant le montant à un niveau inaccessible à un guinéen normal, qui vit dans les conditions normales, et qui ne puise pas dans les caisses de l’Etat’’.
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