Brazzaville, Congo (CONGOSITE) – L’Exposition universelle de Milan de cette année, dite « Expo Milan 2015», a été ouverte le 1er mai dernier par le Premier ministre italien, Matteo Renzi. La République du Congo, qui a été représentée à cette cérémonie au très haut niveau, trouve là une occasion idoine pour présenter sa vocation agricole.
Le chef de l'Etat congolais au milieux de quelques personnalités italiennes
L’exposition connaît la participation de plus de 146 pays. La délégation congolaise a été conduite par le Président Denis Sassou N’Guesso. Cette exposition qui prendra fin le 31 octobre prochain, se tient sur le thème : « Nourrir la planète et Energie pour la vie». Plus de 20 millions de visiteurs sont attendus à cette exposition. L’Expo Milan se tient tous les cinq ans. Contrairement aux éditions antérieures, celle de cette année n’est pas organisée en fonction des zones géographiques, mais plutôt autour des types des produits. Ainsi, le Congo est classé dans le groupe «Tubercules et céréales», sur la base des statistiques de production collectées par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Le thème principal de l’exposition («Nourrir la planète et Energie pour la vie») constitue une invite aux Etats (en développement surtout) à se joindre à une quête globale pour scruter la vision d’un monde qui sera débarrassé demain de la faim, a indiqué le pape François dans le message qu’il a adressé aux participants. «Je voudrais que chaque visiteur de l'Expo, au milieu de ces pavillons merveilleux, sente la présence de ces visages (d’hommes et de femmes souffrant de la faim), une présence cachée mais qui, en réalité, doit être la vraie protagoniste », a-t-il dit.
Ce thème est décliné en trois univers : l’univers scientifique et technologique, qui traite des techniques de production, des règles sur la sécurité alimentaire et de la mise en valeur des richesses de la nature ; l’univers socioculturel, qui planche sur l’éducation alimentaire, l’analyse de la nourriture, sa signification au sein de l’art et des différentes cultures ; et l’univers de la coopération pour le développement, qui permet aux gouvernements, organisations internationales et acteurs de la société civile, etc., de partager leurs bonnes pratiques.
L’exposition universelle vise à renforcer la qualité et la sécurité alimentaire et assurer une alimentation de qualité à tous les êtres humains, l’idéal étant d’éliminer la faim et la soif, de réduire la mortalité infantile et la malnutrition, deux fléaux qui frappent aujourd’hui 850 millions de personnes. Il s’agit aussi d’étudier les possibilités de prévenir les nouvelles maladies sociales et d’innover à tous les stades de la filière alimentaire ; d’enseigner les règles de l’alimentation correcte et de favoriser de nouveaux modes de vie ; de mettre en valeur la connaissance des traditions alimentaires, en tant qu’éléments culturels et éthiques.
«Aujourd'hui commence un demain. Ce demain d'un pays qui a un passé tellement beau qu'il en donne la chair de poule, mais qui veut aussi un avenir et qui sait que le seul moyen d'y parvenir est d'embrasser le monde et de ne pas avoir peur. Ces prochains mois, le monde va pouvoir goûter l'Italie. Goûter ses spécialités, ses produits typiques, mais surtout le profond désir de notre pays d'écrire une page d'espérance. L'Expo est avant tout le désir de regarder le monde comme il est et d'essayer de le changer », a expliqué le Premier ministre italien.
M. Renzi a précisé que l’exposition « c’est comme si l’Italie embrassait le monde, même si en ce moment cela n’est pas facile, avec la Méditerranée devenue un cimetière (pour les migrants, Ndlr), avec tous les problèmes en Afrique, dans les Balkans et à l’est de l’Europe. Et surtout, avec la menace globale du terrorisme qui tente de miner les raisons de notre vivre ensemble ».
Le thème principal de l’exposition («Nourrir la planète et Energie pour la vie») constitue une invite aux Etats (en développement surtout) à se joindre à une quête globale pour scruter la vision d’un monde qui sera débarrassé demain de la faim, a indiqué le pape François dans le message qu’il a adressé aux participants. «Je voudrais que chaque visiteur de l'Expo, au milieu de ces pavillons merveilleux, sente la présence de ces visages (d’hommes et de femmes souffrant de la faim), une présence cachée mais qui, en réalité, doit être la vraie protagoniste », a-t-il dit.
Ce thème est décliné en trois univers : l’univers scientifique et technologique, qui traite des techniques de production, des règles sur la sécurité alimentaire et de la mise en valeur des richesses de la nature ; l’univers socioculturel, qui planche sur l’éducation alimentaire, l’analyse de la nourriture, sa signification au sein de l’art et des différentes cultures ; et l’univers de la coopération pour le développement, qui permet aux gouvernements, organisations internationales et acteurs de la société civile, etc., de partager leurs bonnes pratiques.
L’exposition universelle vise à renforcer la qualité et la sécurité alimentaire et assurer une alimentation de qualité à tous les êtres humains, l’idéal étant d’éliminer la faim et la soif, de réduire la mortalité infantile et la malnutrition, deux fléaux qui frappent aujourd’hui 850 millions de personnes. Il s’agit aussi d’étudier les possibilités de prévenir les nouvelles maladies sociales et d’innover à tous les stades de la filière alimentaire ; d’enseigner les règles de l’alimentation correcte et de favoriser de nouveaux modes de vie ; de mettre en valeur la connaissance des traditions alimentaires, en tant qu’éléments culturels et éthiques.
«Aujourd'hui commence un demain. Ce demain d'un pays qui a un passé tellement beau qu'il en donne la chair de poule, mais qui veut aussi un avenir et qui sait que le seul moyen d'y parvenir est d'embrasser le monde et de ne pas avoir peur. Ces prochains mois, le monde va pouvoir goûter l'Italie. Goûter ses spécialités, ses produits typiques, mais surtout le profond désir de notre pays d'écrire une page d'espérance. L'Expo est avant tout le désir de regarder le monde comme il est et d'essayer de le changer », a expliqué le Premier ministre italien.
M. Renzi a précisé que l’exposition « c’est comme si l’Italie embrassait le monde, même si en ce moment cela n’est pas facile, avec la Méditerranée devenue un cimetière (pour les migrants, Ndlr), avec tous les problèmes en Afrique, dans les Balkans et à l’est de l’Europe. Et surtout, avec la menace globale du terrorisme qui tente de miner les raisons de notre vivre ensemble ».
Milan renforce sa coopération avec le Congo
Au regard de la grande vocation agricole et de l’énorme potentiel du pays dans le domaine agro-alimentaire, la délégation congolaise présentera les potentialités les opportunités agro-alimentaires, dans le Pavillon congolais. Le thème retenu par la délégation congolaise est : « La science et la technologie au service de la sécurité et de la qualité alimentaire». Dans son pavillon, le Congo présente différents projets de recherche menés dans les domaines de la production et de la transformation des plantes à racines (manioc et ignames), ainsi que des céréales (maïs, riz, etc.).
La journée du 30 mai 2015 sera consacrée au Congo. A cette occasion, il sera organisé une séance de dégustation des mets congolais typiques. La cuisine traditionnelle du Congo proposée à l’Expo Milan 2015 repose principalement sur le poulet, le poisson, le manioc et les arachides. En outre, le Congo édifiera l’humanité sur le rôle et l’importance des tubercules et des céréales dans la sécurité alimentaire et sur leur impact dans la lutte contre la pauvreté. Il y aura des échanges d’expérience entre les chercheurs congolais et ceux des autres pays d’une part, et entre les investisseurs publics et/ou privés et la partie congolaise d’autre part.
La capacité des Etats à pouvoir prendre en charge les besoins de leurs peuples se traduit aussi par la manière dont les politiques publiques agricoles, les politiques publiques de l’agroforesterie et de la pêche sont mises en œuvre. Pour sa part, le Congo a fait de l’agriculture «une des priorités budgétaires» et des efforts sont en train d’être consentis pour éviter que cela reste une simple spéculation. Pour ce faire, le Congo doit s’ouvrir davantage au reste du monde. C’est dans ce contexte le pays renforce sa coopération avec la ville italienne de Milan.
L’Exposition universelle de Milan veut devenir le creuset d’une activité économique multiforme. Elle a permis à la mairie de Milan de renforcer sa coopération avec la République Congo. En effet-, le 30 avril dernier, le Chef de l’État congolais a eu des entretiens avec le maire de cette ville, Giuliano Pisapia, et son conseil communal. Aux côtés de Denis Sassou N'Guesso se trouvaient, entre autres, le ministre à la Présidence de la République, de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques Bouya ; le maire de Brazzaville, Hugues Ngouelondelé. Les entretiens ont porté sur le renforcement de la coopération économique entre le Congo et cette ville italienne, mais aussi de participation du Congo à l’Expo 2015 dans le volet céréales et tubercules.
« Le maire de Brazzaville a accepté l’invitation du maire de Milan à participer à la cérémonie de signature de la Urban Food Policy Pact (Pacte sur les politiques d’alimentation urbaine) entre les métropoles du monde pour une alimentation urbaine durable », a fait savoir Giuliano Pisapia. Il a ajouté qu’un certain nombre de villes africaines avaient déjà exprimé leur adhésion à ce pacte. «La sécurité alimentaire, dans tous ses aspects, représente un des instruments majeurs pour le développement de la collaboration économique entre Milan et les pays du Sud du monde », a-t-il affirmé.
L’Italie et le Congo sont actuellement engagés dans une phase dynamique de leur coopération. Il ne passe plus de mois qu’une délégation de haut niveau ne soit reçue dans la capitale de l’un et de l’autre pays. En février dernier, le Président Denis Sassou N'Guesso était à Rome, où une série de contrats a été signée notamment dans les secteurs allant des hydrocarbures classiques à la production d’engrais et le renforcement des capacités agro-alimentaires du Congo. Matteo Renzi, qui a effectué une visite d travail à Brazzaville l’an dernier, a affirmé que la République du Congo, l’Angola et le Mozambique entraient dans la stratégie énergétique de l’Italie des prochaines 30 années.
La journée du 30 mai 2015 sera consacrée au Congo. A cette occasion, il sera organisé une séance de dégustation des mets congolais typiques. La cuisine traditionnelle du Congo proposée à l’Expo Milan 2015 repose principalement sur le poulet, le poisson, le manioc et les arachides. En outre, le Congo édifiera l’humanité sur le rôle et l’importance des tubercules et des céréales dans la sécurité alimentaire et sur leur impact dans la lutte contre la pauvreté. Il y aura des échanges d’expérience entre les chercheurs congolais et ceux des autres pays d’une part, et entre les investisseurs publics et/ou privés et la partie congolaise d’autre part.
La capacité des Etats à pouvoir prendre en charge les besoins de leurs peuples se traduit aussi par la manière dont les politiques publiques agricoles, les politiques publiques de l’agroforesterie et de la pêche sont mises en œuvre. Pour sa part, le Congo a fait de l’agriculture «une des priorités budgétaires» et des efforts sont en train d’être consentis pour éviter que cela reste une simple spéculation. Pour ce faire, le Congo doit s’ouvrir davantage au reste du monde. C’est dans ce contexte le pays renforce sa coopération avec la ville italienne de Milan.
L’Exposition universelle de Milan veut devenir le creuset d’une activité économique multiforme. Elle a permis à la mairie de Milan de renforcer sa coopération avec la République Congo. En effet-, le 30 avril dernier, le Chef de l’État congolais a eu des entretiens avec le maire de cette ville, Giuliano Pisapia, et son conseil communal. Aux côtés de Denis Sassou N'Guesso se trouvaient, entre autres, le ministre à la Présidence de la République, de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques Bouya ; le maire de Brazzaville, Hugues Ngouelondelé. Les entretiens ont porté sur le renforcement de la coopération économique entre le Congo et cette ville italienne, mais aussi de participation du Congo à l’Expo 2015 dans le volet céréales et tubercules.
« Le maire de Brazzaville a accepté l’invitation du maire de Milan à participer à la cérémonie de signature de la Urban Food Policy Pact (Pacte sur les politiques d’alimentation urbaine) entre les métropoles du monde pour une alimentation urbaine durable », a fait savoir Giuliano Pisapia. Il a ajouté qu’un certain nombre de villes africaines avaient déjà exprimé leur adhésion à ce pacte. «La sécurité alimentaire, dans tous ses aspects, représente un des instruments majeurs pour le développement de la collaboration économique entre Milan et les pays du Sud du monde », a-t-il affirmé.
L’Italie et le Congo sont actuellement engagés dans une phase dynamique de leur coopération. Il ne passe plus de mois qu’une délégation de haut niveau ne soit reçue dans la capitale de l’un et de l’autre pays. En février dernier, le Président Denis Sassou N'Guesso était à Rome, où une série de contrats a été signée notamment dans les secteurs allant des hydrocarbures classiques à la production d’engrais et le renforcement des capacités agro-alimentaires du Congo. Matteo Renzi, qui a effectué une visite d travail à Brazzaville l’an dernier, a affirmé que la République du Congo, l’Angola et le Mozambique entraient dans la stratégie énergétique de l’Italie des prochaines 30 années.
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