Pages

mercredi 31 décembre 2014

Congo: le PCT penche pour une révision de la Constitution

Le président congolais Denis Sassou Nguesso
Le comité central du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) a terminé mardi 30 décembre, tard dans la nuit, sa réunion au cours de laquelle il devait se prononcer sur le changement de la Constitution, question de permettre au président Denis Sassou-Nguesso de briguer un troisième mandat en 2016. Même si aucune déclaration officielle n’a été publiée à l’issue de cette rencontre, les informations qui ont filtré indiquent que la majorité des cadres s’est prononcée pour la modification du texte fondamental.
Dernier point inscrit à l’ordre du jour de la quatrième session du comité central, le débat sur la Constitution a pris vraiment du temps. Il s’est déroulé entre 20h et 2h du matin. C’est à 2h30 que les cadres du PCT ont vidé la salle des congrès, sans déclaration, ni communiqué officiel.
Néanmoins leur position ne reste pas inconnue. Selon une source qui a pris part aux débats et qui s’est confiée à RFI sous couvert de l’anonymat, sur 46 intervenants, la quasi totalité s’est déclarée favorable au changement de la Constitution, adoptée il y a douze ans

Bientôt la création des centres de formation des élus locaux et agents municipaux de Brazzaville et Pointe-Noire

CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE)-Le secrétaire général adjoint de la commission spéciale de coopération entre les villes de Brazzaville et Kinshasa (Cospeco) et premier secrétaire du Conseil municipal et départemental de Brazzaville, Emma Clesh Atipo Ngapi, a indiqué à la presse le 30 décembre à Brazzaville, que leur structure prévoit de réaliser au titre des projets urgents, la création d’un Centre de formation à Brazzaville et à Kinshasa, des élus locaux et des agents municipaux de chacune des deux villes; la production du film documentaire sur la rumba congolaise et l’encadrement du commerce frontalier et la gestion du flux migratoire. Le deuxième projet nécessite près de 250 millions de FCFA pour sa réalisation. La Cospeco, a-t-il dit, compte énormément sur l’appui financier des deux gouvernements et des partenaires.

L’ITIE Congo valide et adopte son rapport d’activité de 2013

CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) – Le comité exécutif de l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) Congo s’est réuni le 30 décembre à Brazzaville afin de valider et adopter son rapport d’activité de 2013. Ce rapport a pour objectif de renforcer la compréhension du niveau des contributions du secteur extractif au développement économique et social du Congo.


L’ITIE Congo  valide et adopte son rapport d’activité de 2013
Le rapport de ITIE Congo pour l’année 2013 présente l’état des rapprochements entre les paiements déclarés versés à l’État par les entreprises extractives inscrites au Congo dans les secteurs des hydrocarbures et miniers ainsi que les paiements déclarés reçu par l’État de ces mêmes entreprises. 

Dans le secteur des hydrocarbures, les parts d’huiles de l’État qui recouvrent les hydrocarbures mis à la disposition de l’État congolais par les entreprises au titre de la fiscalité et des différentes formes de partage de la production se sont élevés à 49 millions de barils. 

Près de 25 millions de barils représentent plus de 2,5 milliard de dollar et ont été commercialisés par la SNPC pour le compte de l’État ; 21 millions de baril représentent 2,2 milliard de dollar ont été affectés au remboursement de projets d’infrastructures ; 6 millions de barils représentent 662 milliard de dollar qui ont été livrés par la SNPC et la Coraf dans le cadre du contrat de performance qui la lie à l’État ; les paiements fiscaux et non fiscaux versés en numéraire se sont élevés à 400 milliard de dollars. 

La contribution du secteur des hydrocarbures à constitué en 2013, 75% des revenus au Congo soit plus de 5,1 milliard de dollar en hausse de 3% par rapport à l’année 2012. 

Dans le secteur minier, les paiements fiscaux et non fiscaux se sont élevés à 3,7 milliard de dollar et ont fait l’objet d’une contribution direct au budget de l’État et 244 milliard de dollar ont été versé à des tiers. Au total, la contribution du secteur minier aux revenus du Congo s’est élevé à près de 4 milliard de dollar soit 0,06% des revenus du pays. 

Quelques recommandations ont été formulés à l’endroit du Congo dont les plus importantes sont : l’adoption d’un cadastre pétrolier et minier actualisé par le ministère de hydrocarbures et par le ministère des mines et de la géologie ; la déclaration de la taxe maritime par les armateurs à la DGDDI lors de chaque enlèvement de brut, dans le cas où le comité exécutif de l’ITIE Congo souhaiterait intégrer ce flux dans les prochains rapports.

Mtn Appstore meilleure application innovante en Afrique centrale

PUBLI-REPORTAGE MTN (BRAZZAVILLE) - La société de téléphonie mobile, MTN Congo a, une fois de plus, honoré la République du Congo, en remportant le trophée de la meilleure « application innovante » en Afrique centrale, pour son « MTN APPSTORE », à la 10ème édition de la prestigieuse cérémonie des awards du salon Africa Telecom People (ATP), du 18 au 19 décembre dernier à Abidjan en Côte d’Ivoire. En présence de nombreuses personnalités dont le ministre ivoirien des NTIC, M. Bruno Nabagné Koné, le ministre congolais des Postes et Télécommunications, chargé des Nouvelles technologies de la communication, M. Thierry Lezin Moungalla et du secrétaire général de l’Union africaine des Télécommunications (UAT), M. Abdoul Karim Soumaila.


Mtn Appstore meilleure application innovante en Afrique centrale
Le trophée, une œuvre d’art représentant l’Afrique prenant appui sur un socle robuste, symbole d’éveil, de progrès, d’émergence du continent, a été réceptionné par la directrice commerciale et support clients de MTN Congo, Mme Prisca Lomouel. 

« MTN APPSTORE » est une boutique en ligne permettant aux abonnés de MTN Congo, de télécharger des milliers d’applications pour mobiles. Ces applications sont compatibles avec les systèmes, Android, iOS et BlackBerry. 

« MTN APPSTORE », une innovation importante 

« MTN APPSTORE a été lancé en 2013. C’est une boutique en ligne contenant des milliers d’applications. Celles-ci peuvent être téléchargées et payées simplement à l’aide du crédit de communication ; à l’opposé des autres boutiques en ligne qui existent dans le monde, sur lesquels le paiement n’est possible qu’avec des cartes bancaires. 

"En raison du faible taux de bancarisation au Congo, lorsque nous avons lancé MTN APPSTORE, nous avons pensé intégrer le paiement avec le crédit de communication, afin de faciliter l’achat des applications pour nos abonnés. Cette intégration a été jugée très innovante par Africa Telecom People qui a primé MTN Congo », a expliqué Mme Lomouel. Soulignant que sur MTN APPSTORE, il est aujourd’hui possible d'avoir accès à des applications de comptabilité, celles permettant de faire des études ou d’améliorer son quotidien, des applications qui permettent de faire du sport et d'améliorer ses performances sportives, sa santé physique, etc. D’autres applications permettent de communiquer en même temps avec plusieurs personnes ; de personnaliser des photos; de faire des calculs depuis son téléphone avec une application Excel ; de faire des dessins, notamment pour des étudiants évoluant dans les écoles d’art. Il faut ajouter que certaines de ces applications sont gratuites. 

MTN Congo primée pour la 4ème fois 

Cette nouvelle distinction, chaudement ovationnée par les quelque 700 invités de marque à la cérémonie, est la quatrième du genre pour MTN Congo depuis le lancement d’Africa Telecom People en 2004. A la 7ème édition, en octobre 2011, MTN Congo a été sacrée « Meilleur opérateur données d'Afrique centrale » et « Meilleur opérateur voix pour l’Afrique centrale », lors de la 8ème édition en 2012. 

Pour la directrice commerciale de MTN Congo, ce sont des « sentiments de fierté » qui l’animent. D’autant plus que ces distinctions permettent « de comprendre que la réputation du Congo traverse des frontières, parce qu’il y a une société comme MTN qui aura lancé des services à la pointe de la technologie, faisant vivre aux abonnés l’expérience d’autres pays dans le monde ». Des sentiments de fierté partagés également, dit-elle, par le ministre Moungalla, en charge de ce département des TIC. 

«Nous souhaitons que tous nos abonnés utilisent MTN APPSTORE. Ce service a été lancé pour eux. Il est adapté à tout le monde, jeunes, adultes, étudiants, travailleurs. Pour bien connaître MTN APPSTORE, il faut entrer dans l’application et prendre connaissance des services… », a insisté Mme Lomouel, concluant qu’«ATP est une sorte de veille technologique qui nous permet d’appréhender l’évolution de la technologie. Le Congo évolue très vite et ces initiatives où le Congo est primé, sont à mettre au-devant du marché. Aux Congolais donc de comprendre que tout ce que nous lançons, c’est dans le but d’améliorer le quotidien de nos abonnés. nous sommes un opérateur sérieux et qu’ à travers ces prix cumulés depuis le début des ATP, notre pays est de plus en plus visible à l’extérieur ». 

S’agissant toujours des awards, il est à relever que dans la catégorie « Régulation & Gouvernance », le prix du meilleur en Afrique centrale est revenu à l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) de la République du Congo, notamment pour son action en faveur du développement des TIC (data center, IXP, formation …) et la mise en place d’une chambre de compensation pour l’interconnexion. 

Cette 10ème édition d’Africa Telecom People a réuni dans un grand hôtel d’Abidjan, plus de 1500 participants autour du thème : « Le rôle des réseaux fixes dans l’évolution du haut débit en Afrique ». La forte tendance mobile des nouvelles technologies dans les télécoms fait oublier le rôle crucial des infrastructures filaires dont dépendent de nombreux services. Outre la remise des awards, la cérémonie a été marquée par des expositions et des ateliers. Des débats qui ont eu lieu, il s’est dégagé que la technologie évolue très vite et l’Afrique ne peut pas se mettre en marge de cette évolution. 

Etabli comme le baromètre des télécoms en Afrique, le salon international Africa Telecom People a permis une fois de plus de célébrer, non seulement les télécommunications en Afrique, mais aussi de réfléchir sur des questions liées au développement du continent et au rôle du secteur des TIC. 

MTN, Everywhere You Go !

Compte rendu du conseil des ministres du 29 décembre 2014

CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - "Il s’est tenu, ce lundi 29 décembre 2014, au Palais du peuple, la dernière réunion du Conseil des Ministres de l’année 2014, sous la haute autorité de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.


Compte rendu du conseil des ministres du 29 décembre 2014
L’ordre du jour de ce dernier Conseil des Ministres de l’année a porté sur l’examen des points ci-après : 

- Trois (03) projets de lois, dont deux émanant du ministère du développement industriel et de la promotion du secteur privé et un projet de loi initié par le ministère de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat; 
- Douze (12) projets de décrets, introduits respectivement par le ministère de l’économie forestière et du développement durable, et le ministère des postes et télécommunications. 

Ouvrant la séance du conseil des ministres, le Président de la République a donné la parole en premier lieu à Monsieur Isidore MVOUBA, Ministre d’État, Ministre du développement industriel et de la promotion du secteur privé. 

Répondant à la sollicitation du Chef de l’État, le Ministre d’État, Ministre du développement industriel et de la promotion du secteur privé, a soumis pour approbation au Conseil des Ministres deux projets de loi. 

Le premier projet de loi est relatif à la règlementation du système national de normalisation et de gestion de la qualité. 

Portée par une dynamique mondiale de plus en plus concurrentielle, l’industrie congolaise doit apporter des réponses appropriées aux exigences de compétitivité pour permettre aux produits, aux biens et aux services faits au Congo, d’être vendus à un meilleur taux de profitabilité et de prix ; cet argumentaire aura présidé à l’élaboration de ce projet de loi. 


Ce système qui intègre en son sein les activités de normalisation, de métrologie, de certification et de gestion de la qualité, sera mis en œuvre par l’agence congolaise de la normalisation et de la qualité. 

Il s’agit bien ici, de renforcer le cadre de l’expertise technique et juridique du secteur de l’industrie afin de doter le pays de mécanismes d’une gouvernance efficace répondant aux exigences de la compétitivité, elles-mêmes dictées par le marché international ; tout cela dans le souci de garantir la sécurité du consommateur. 

Poursuivant son propos, le Ministre d’État, Ministre du développement industriel et de la promotion du secteur privé, Monsieur Isidore MVOUBA, a présenté un second projet de loi portant création de l’agence congolaise de normalisation et de la qualité. 

La nécessité de garantir la sécurité des consommateurs et de promouvoir la qualité des biens, des produits et des services, conformément aux axes stratégiques de la politique d’industrialisation du pays et aux engagements internationaux auxquels nous avons souscrit, notamment dans le cadre de l’organisation mondiale du commerce(OMC) et de l’organisation internationale de normalisation, a conduit le gouvernement à proposer la création de l’agence congolaise de normalisation et de la qualité. 

Cette agence a pour missions d’assurer: l’élaboration de la norme, la promotion de la gestion de la qualité, la mise en œuvre du système national de certification des produits et services, le suivi de l’application des normes et de la gestion de la qualité dans les secteurs d’activités socioéconomiques. 


CES DEUX PROJETS DE LOI ONT REÇU L’APPROBATION DU CONSEIL DES MINISTRES. 


Invité par le Président de la République à prendre la parole, le Ministre de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat, Monsieur Claude Alphonse N’SILOU, a présenté unprojet de loi relatif au statut de la copropriété des immeubles bâtis. 

Les immeubles, les lotissements construits par l’Etat ou le secteur privé doivent être accompagnés d’un dispositif juridique qui permette de gérer avec rationalité la vie des habitants d’un même ensemble immobilier, en définissant les responsabilités des uns et des autres, ceci dans l’intérêt de tous : c’est bien ce qui a motivé ce projet de loi. 

Le règlement de copropriété est la charte commune des copropriétaires, une sorte de loi intérieure de la copropriété. Le syndicat quant à lui, constitue l’organe délibérant, et le syndic, l’organe d’administration de la copropriété et d’exécution des décisions que le syndicat prend en assemblée générale. 


LE PROJET DE LOI RELATIF AU STATUT DE LA COPROPRIÉTÉ DES IMMEUBLES BÂTIS A ÉTÉ ADOPTÉ PAR LE CONSEIL DES MINISTRES. 

Il est ensuite revenu à Monsieur Henri DJOMBO de prendre la parole. Le Ministre de l’économie forestière et du développement durable a sollicité l’attention du Conseil des Ministres sur cinq (05) projets de décrets. 

Le premier projet de décret porte création, organisation, attributions et fonctionnement des organes de gestion de la mise en œuvre du processus de réduction des émission de gaz à effet de serres liées à la déforestation, à la dégradation des forets avec inclusion de la gestion forestière durable, la conservation de la biodiversité et l’accroissement des stocks de carbone. 


La République du Congo a été sélectionnée par la communauté internationale au titre des financements du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF) de la Banque Mondiale et du programme ONU relatif à la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD) ; d’où le projet de décret initié par le ministre Henri DJOMBO. 

Le projet de décret qui nous occupe défini ainsi le mode de fonctionnement des trois principaux organes de gestion de la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts en République du Congo, à savoir, le comité national, les comités départementaux et la coordination nationale. Il confirme la volonté politique du gouvernement d’inscrire fermement notre pays dans la conservation et la gestion durable des ressources forestières nationales. 

Dans un deuxième temps, le Ministre Henri DJOMBO a présenté le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du comité national de lutte contre le braconnage. 

Le braconnage constitue de nos jours, l’une des principales menaces pour de nombreuses espèces animales de la faune sauvage dans la sous-région. 

La gravité de cette situation, a amené les chefs d’État et de gouvernement d’Afrique centrale à réaffirmé en 1999à Yaoundé au Cameroun, leur volonté de privilégier l’approche commune en matière de conservation de la biodiversité et de la gestion durable des écosystèmes de la sous-région. 

La commission des forêts d’Afrique central(COMIFAC) est née en 2005 de cette volonté. La COMIFAC est un organe d’actions concertées en vue d’éradiquer le braconnage et toute exploitation non durable dans la sous-région. 


Ce projet de décret qui suit les directives sous régionales sur la lutte contre le braconnage auquel le Congo est solidairement lié en tant qu’État partie, vise essentiellement à accroître et sécuriser la participation de toutes les parties prenantes à la lutte anti-braconnage sur le territoire congolais, avec un objectif avoué, celui de parvenir à une amélioration de la gouvernance dans ce domaine et à l’instauration d’un système de chasse durable qui participe au bien-être des populations locales, contribuant ainsi au développement national. 

Le troisième projet de décret présenté par le ministre de l’économie forestière et du développement durable, porte approbation du Plan d’aménagement de l’Unité forestière d’aménagement Ipendja, située dans la zone I Likouala, du secteur forestier Nord. 

On se rappellera que depuis l’année 2000, le gouvernement congolais a adopté une politique forestière fondée sur la gestion durable des forêts avec la promulgation du code forestier. L’objectif principal de cette politique est d’encourager une production soutenue des ressources forestières, en garantissant la conservation de la diversité biologique et des écosystèmes forestiers. 

Dans le cadre de la mise en application de cette politique, le Congo a réalisé un programme d’aménagement durable des concession forestière sur la base d’un inventaire multi-ressources, en vue d’une connaissance du potentiel des bois d’œuvre, d’une identification des autres produits forestiers et de leur état ainsi que de leur répartition spatiale, permettant ainsi une planification rationnelle de leur gestion. 

C’est ce programme qui est développé dans l’Unité forestière d’aménagement(UFA) Ipendja, concédée à la société Thanry- Congo, couvrant une superficie de 461.296 hectares. 


Pour appuyer les activités socioéconomiques des populations locales ayant trait au développement communautaire, il est prévu la création d’un fonds de développement local, financé par une redevance annuelle de 200 FCFA/m3 de volume commercial produit. Ce fonds sera géré par un comité de gestion réunissant l’ensemble des partenaires. 

Le quatrième projet de décret porte approbation du plan d’aménagement du parc national d’Odzala-Kokoua, situé à cheval sur les départements de la Cuvette-Ouest et de la Sangha. 

Le parc national d’Odzala-Kokoua créé par décret n°2001-221 du 10 mai 2001, couvre une superficie de 1.354.600 hectares. Il a bénéficié entre 1992 et 2010, d’un financement de l’Union européenne dans le cadre du programme ECOFAC-Congo. 

Les activités réalisées dans la mise en application de ce programme, notamment les inventaires de la faune et de la flore sauvages, les études écologiques et socioéconomiques ainsi que le développement des projets communautaires, ont permis l’élaboration du premier plan d’aménagement du Parc national d’Odzala-Kokoua. 

Ce projet de décret consacre la subdivision du Parc en trois différentes zones : 
- Une zone de développement d’une superficie de 223.000 ha, destinée à la valorisation durable des ressources naturelles au profit des communautés locales des villages situés dans et autour du Parc ; 

- Une zone de transition d’une superficie de 243.900 ha, séparant la zone de développement et le noyau central ; 

- Une zone de protection ou noyau central d’une superficie de 828.000 ha, constituant la partie la plus importante du Parc, tant en superficie qu’en valeur biologique ; avec interdiction formelle de pratiquer toutes activités extractives. 


Le cinquième projet de décret porte approbation du plan d’aménagement du sanctuaire de gorilles de Lossi, situé dans le district de Mbomo dans le département de la Cuvette-Ouest. 

Le sanctuaire de gorilles de Lossi (SGL), créé par décret n°2001-222 du 10 mai 2001, couvre une superficie de 35.000 hectares. Il a également bénéficié d’une assistance financière du programme ECOFAC-Congo, qui a permis la réalisation des inventaires de la faune et de la flore sauvages, les études écologiques, les études socioéconomiques et l’élaboration du premier plan d’aménagement du sanctuaire de gorille de Lossi. 

Ce plan d’aménagement consacre la subdivision du sanctuaire en trois différentes zones dont une zone de développement, une zone tampon et une zone de protection ou noyau central d’une superficie de 26.286 ha.

LES CINQ PROJETS DE DÉCRETS PRÉSENTÉS PAR LE MINISTRE HENRI DJOMBO ONT ÉTÉ APPROUVÉS PAR LE CONSEIL DES MINISTRES 

Le Ministre des postes et télécommunications, Monsieur Thierry MOUNGALLA a sollicité l’avis du Conseil des Ministres sur sept(07) projets de décrets. 

Le premier est relatif à l’interconnexion des réseaux de télécommunications ouverts au public. Il fixe les conditions générales d’interconnexion des réseaux et des services de communication électronique ouverts au public et précise le rôle dévolu au régulateur ainsi que les procédures d’arbitrage desdits réseaux. 

Le deuxième projet de décret, fixe les conditions d’installation et d’exploitation des réseaux et services postaux. 





Il s’agit avec ce projet de décret de mettre en place une réglementation appropriée pour garantir une entrée non discriminatoire des opérateurs et prestataires de service sur le marché postal, garantir les intérêts des principaux acteurs du secteur à savoir l’État, les opérateurs et les consommateurs, et assurer le développement et la modernisation des réseaux et services postaux. 

Le troisième projet de décret est relatif à l’approbation du plan national d’attribution de bandes de fréquences radioélectriques. 

Conformément aux dispositions du droit international en la matière issu des prescriptions de l’Union Internationale des télécommunications, ce texte prévoie la répartition des bandes de fréquences radioélectriques pour les besoins de défense nationale et de sécurité publique ; pour des besoins civiles et pour des besoins communs. 

Le quatrième projet de décret fixe les modalités de gestion du plan national de numérotation et les conditions d’utilisation des ressources en numérotation. 

Le cinquième projet de décret soumis au conseil des ministres, fixe les conditions et les modalités d’homologation des équipements terminaux et radioélectriques, de vérification de la conformité et du contrôle technique à l’importation des équipements de communications électroniques. 

Par cet acte réglementaire, le gouvernement entend garantir, dans l’intérêt général, la santé et la sécurité des usagers et du personnel exploitant des réseaux de communications électroniques, la compatibilité électromagnétique entre les équipements et les installations de communications électroniques, le respect du plan national des fréquences radioélectriques en évitant des interférences dommageables pour les tiers en conformité avec les exigences essentielles édictées par l’Union internationale des télécommunication(UIT). 



Le sixième projet de décret fixe les modalités d’encadrement des tarifs des services de communications électroniques. Il s’agit en réalité d’éviter les pratiques anticoncurrentielles néfastes pour les consommateurs comme pour la vitalité du marché des télécommunications. 

Le septième projet de décret fixe les conditions d’établissement et d’exploitation des réseaux et services de communications électroniques et de distribution des équipements de communications électroniques. 

Ce projet de décret traite de la procédure d’attribution de licence ainsi que de celle relative aux autorisations et agréments nécessaires à l’installation et à l’exploitation des réseaux et services de communications électroniques, de même que les dispositions relatives au cahier des charges et aux conditions de distributions des équipements de télécommunications. 

CES SEPT PROJETS DE DÉCRETS ONT REÇU L’ASSENTIMENT DU CONSEIL DES MINISTRES ONT ÉTÉ APPROUVÉS. 

Clôturant cette dernière réunion du Conseil des ministres de l’année 2014, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, a une nouvelle fois appelé le gouvernement à être à la hauteur de l’ambition commune visant à offrir au peuple congolais les possibilités de son épanouissement politique, socio-économique et culturel. 

Dans ce cadre, il est essentiel que l’exécution du programme national de développement (PND), donne les résultats attendus. 

En ce sens et pour cela, le budget 2015 continue de privilégier l’investissement qui reste à même de nous inscrire durablement sur le sentier du développement. 



Et cette exigence est portée par un suivi et évaluation de l’action gouvernementale avec, comme point de mire, la recherche des goulots d’étranglement de l’action publique ; l’idée étant de parvenir à une rationalisation des choix budgétaires et au-delà de l’action publique, afin de nourrir la croissance du pays et, de facto, soutenir efficacement le développement du pays. 


Commencée à 10 h00, la réunion du Conseil des ministres de ce lundi 29 décembre 2014a pris fin à 14h00. 


Bienvenu OKIEMY" 


Guinée Bissau : le rôle de la presse magnifié par un parlementaire

Le président de l’Assemblée Nationale, Cipriano Cassama
Le président de l’Assemblée Nationale, Cipriano Cassama a salué le rôle que la presse nationale et internationale en faveur du retour à la normalité constitutionnelle en Guinée-Bissau.
M. Cassama intervenait lundi à l’Assemblée Nationale lors d’une réunion qui a également servi à faire le bilan de l’année 2014.
« Les médias ont joué un rôle -clé dans le processus électoral qui a permis le retour à la normalité constitutionnelle en Guinée-Bissau», a reconnu Cassama.
Selon Cipriano Cassama, la liberté de la presse qui a été enregistrée à fortement consolidé la démocratie dans le pays
Dans ce contexte, Cipriano Cassama promis de renforcer en 2015 les relations entre l’Assemblée nationale et la presse.
« Nous allons créer un cabinet qui répondra aux problèmes qui affectent le secteur des médias et d’informer la presse sur les activités en cours à l’Assemblée nationale», a déclaré M. Cassama.
L’Assemblée populaire nationale est un organe de la souveraineté nationale en Guinée-Bissau et compte 102 membres.
Le Premier ministre Bissau guinéen, Domingos Simões Pereira a pour sa part, examiné les réalisations ‘’difficiles » faites en 2014 pour le développement socio-économique du pays.
« 2015 sera une année de mise en œuvre du début du programme de développement», a déclaré Domingos Simões Pereira, citant quatre axes définis comme une priorité pour 2015, à savoir la gouvernance, les infrastructures, l’industrialisation et le développement urbain.
Toutefois, M. Pereira a reconnu que la mise en œuvre de ces défis nécessite « un large consensus national pour être en mesure de mobiliser les partenaires internationaux en faveur des grands investissements ».
-

Cristina Duarte présidence de la BAD, L’Afrique osera-t-elle choisir une femme ?

Cristina Duarte, ministre des Finances et du plan du Cap-Vert
Cristina Duarte, ministre des Finances et du plan du Cap-Vert, fait partie des candidats favoris pour prendre la tête de la Banque africaine de développement (BAD) lors des prochaines élections qui se tiendront en mai 2015. Si elle est élue, elle sera la première femme à diriger cette importante institution africaine. Le Rwandais Donald Kaberuka, actuel président de la Banque africaine de développement (BAD), termine son deuxième et dernier mandat en 2015. Son successeur sera désigné au mois de mai 2015, lors d’un vote en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’institution. En attendant le moment fatidique, un certain nombre de candidats sont en lice pour lui succéder. Parmi eux, la ministre des Finances et du plan du Cap-Vert, Cristina Duarte, qui figure parmi les favoris et qui pourrait devenir ainsi la première femme à diriger la BAD.
Encourager les femmes à prendre de hautes responsabilités
Il faut dire que sur le continent africain, très peu de femmes sont aux commandes des grandes institutions. Pourtant, les nombreuses femmes d’expérience et hyper-diplômées ne manquent pas sur le continent. C’est le cas de Cristina Duarte, avec un parcours impressionnant. Ministre des Finances et du plan du Cap-Vert, elle a notamment engagé d’importantes réformes dans son pays. Selon José Maria Neves, Premier ministre du Cap-Vert, «Cristina Duarte peut apporter son expertise et son expérience de réformiste ayant été l’un des architectes les plus crédibles des réformes économiques réussies qui font de notre pays l’une des références les plus citées en matière de bonne gouvernance économique et de stabilité institutionnelle sur le continent». Très appréciée pour son pragmatisme, Cristina Duarte peut mettre à son actif plusieurs réformes fiscales et financières qui ont changé le visage du Cap-Vert souvent cité comme une référence en matière de bonne gouvernance. La ministre capverdienne a notamment oeuvré pour favoriser la transparence et la discipline budgétaire dans son pays. À l’instar des quelques femmes leaders, comme Nkosazana Dlamini Zuma, qui ont pu accéder à de hautes responsabilités à l’échelle du continent, la ministre cap-verdienne pourrait ainsi mettre son expérience au service de la BAD.
Plusieurs candidats en lice
Notons qu’au moins 7 candidats se sont déclarés pour succéder à Donald Kaberuka à la présidence de la Banque africaine de développement. Parmi les autres prétendants, on peut citer le Tchadien Bédoumra Kordjé, le Tunisien Jalloud Ayed ou encore l’Ethiopien Ato Sufian Ahmed. Mais Cristina Duarte demeure jusqu’ici la seule femme candidate. Elle a récemment réitéré sa candidature à Marrakech, en marge du Forum de la CEA sur le développement de l’Afrique en octobre 2014, avant de se rendre en Europe puis aux États-Unis pour participer à l’assemblée annuelle du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale. Rappelons que la BAD compte 53 pays membres africains et est soutenue par quelque 24 pays européens, américains et asiatiques. Pour de nombreuses raisons, la BAD reste une institution financière stratégique pour le continent.
Ibrahim Souleymane
-

Guinée : les festivités de fin d'année restreintes

La ville de Conakry
La préparation des fêtes du Nouvel an n'échappe pas à l’épidémie de fièvre hémorragique. Le gouverneur de la ville de Conakry a interdit tout regroupement public dans la capitale guinéenne pour les fêtes de fin d'année.
Si certains Guinéens comptent bien prendre des précautions lors du réveillon, pour d'autres, la présence de l'épidémie n'empêchera pas de faire la fête.
La Guinée où après l’opposition - qui menace de reprendre les manifestations de rue pour exiger l'ouverture d'un dialogue politique dans la perspective des élections municipales et présidentielle de 2015, ce sont à présent les syndicats qui annoncent une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire national à partir du lundi 5 janvier prochain. Le Mouvement syndical guinéen dénonce entre autres le retard volontaire accusé par le Gouvernement dans l’application de la nouvelle grille salariale et le régime des pensions. Les responsables syndicaux dénoncent également l’indifférence de l’Etat face à la situation des travailleurs de l’usine d'alumine de Friguia, de la société nationale de téléphonie Sotelgui entre autres... Ils réclament en outre "l'application" intégrale des statuts particuliers de l’éducation, de la santé.
-

REMISE DE MATERIEL ROULANT : Pour intensifier la riposte contre Ebola

L’UNICEF a procédé à la remise de 10 ambulances à la Coordination Nationale de Lutte contre #Ebola le 30 décembre 2014. D’une valeur de 2,144,400,000 GNF, ces ambulances ont été financées par le Japon et serviront à « intensifier la riposte contre Ebola et servir l’ensemble des communautés à travers le pays », selon le Représentant adjoint de l’UNICEF, Dr Guy Yogo. Il a émis le souhait « que tous les cas identifiés soient transférés de façon sécurisée et rapide vers les différents Centres de transit (CTCom) et Centres de traitement (CTE) du pays ».
Le Coordinateur national de la lutte contre Ebola, Dr Sakoba Keita, s’est réjoui de ce don « qui vient résoudre l’une des préoccupations majeure de la Coordination » et a remercié le gouvernement Japonais « qui n’en est pas à son premier geste », sans oublier l’UNICEF « qui est un soutien incontournable dans cette lutte ». 

Au cours du mois écoulé, l’UNICEF a remis à la Coordination 32 véhicules dont 10 pick ups et 22 Land Cruiser 4x4 d’une valeur de 6,904,320,000 GNF, financés par la Banque Mondiale pour appuyer la riposte contre l’épidémie.

De plus, 6 ambulances d’une valeur de 1,501,080,000 GNF ont été remises à la Coordination dans le même cadre, sur financement de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS).

UNICEF/GuineeConakry.info

SOCIETE : Les centrales syndicales guinéennes se fâchent

‘’ Le prix du carburant a baissé par baril à 50% dans le monde, pourtant la Guinée fait partie du conseil des nations donc, nous, centrales syndicales exigeons du gouvernement guinéen de procéder à une réduction du prix du carburant à la pompe et de rehausser la grille salariale des travailleurs pour améliorer leurs conditions de vie en Guinée’’, c’est le coup de sang du secrétaire général de la COSATREG, M. Elhadj Yamoussa Touré, lors d’une conférence de presse tenue, ce mardi , 30 décembre 2014 à la Maison de la presse sise à Coléah .


Pour ces centrales syndicales notamment, ONSLG, COSATREG et CGFOG, l’objectif était  d’éclairer les uns et les autres sur la problématique de la grille salariale et la baisse du prix du carburant en République de Guinée.

Dans son intervention, la porte-parole des centrales syndicales, Mme Pierrette Tolno a indiqué que conformément aux conclusions des différents accords tripartites de, 2006, 2007, 2008, 2010,2012 et 2014 ; à travers lesquels le gouvernement les patronats et les syndicats qui selon elle, ont convenu de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs et de la population guinéenne, il est logique d’agir selon les dispositions idoines.

‘’Parmi ces dispositions qui figurent en bonne place dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail des guinéens, demeure l’engagement ferme de respecter la flexibilité des prix des produits pétroliers à la pompe’’, a-t-elle déclaré.  
Poursuivant sa communication, elle a noté que c’est à ce titre que les centrales syndicales ONSLG, CASATREG et CGFOG se sont réunies autour de l’épineuse problématique du panier de la ménagère et de celle de la flexibilité du prix des produits pétroliers.
A la sortie de cette réunion, plusieurs points divers ont été mis sur table qui sont entre autres :

lle point E du protocole d’accord de 2010 entre les parties relatives au rajustement du prix des produits pétroliers à la pompe;

la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole sur le marché mondial de plus de 50% ;
l’engagement du gouvernement à appliquer la flexibilité du prix des produits  pétroliers à la pompe;

l’appel pressant lancé par les ONG  nationales de défense de droits des consommateurs ;
Madame Pierrette Tolno a  précisé que les centrales syndicales signataires de la présente déclaration exigent sans délai du gouvernement d’Alpha Condé l’application effective de la formule de flexibilité du prix des produits pétroliers à la pompe, à laquelle il a librement souscrit, la baisse du prix de carburant à la pompe dans les limites de celui du baril sur le marché mondial. 

En plus, il faudra tenir compte de l’avance prise sur le prix du litre à la pompe depuis 2012 le portant ainsi à 1,34 USD soit 9380 GNF qui a été arrondi à 10.000 GNF et la prise en compte de l’appel des organisations de la société civile guinéenne qui défendent le droit des consommateurs. 

A noter que ces centrales syndicales invitent le gouvernement à honorer son engagement conformément  aux clauses contenues dans le protocole tripartites négocié sous l’arbitrage de l’inspection générale du travail et sous la présidence de l’actuel ministre en charge du travail portant sur la nouvelle grille salariale.  


Léon KOLIE pour GCI