APA
- Bissau (Guinée-Bissau) - Le président de l'Assemblée nationale
populaire (ANP) de Guinée Bissau, a déclaré que les nouvelles autorités
du pays ne permettront plus de coups d’État, ni d’amnistie aux prochains
putschistes. Cipriano Cassamá a fait cette déclaration ce mercredi en
marge d'une cérémonie en l'honneur du comité politique du Parti africain
pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), de
la circonscription 10 de la région de Biombo, au Nord du pays, dédié
aux.membres de cette zone dont il fait partie.
La
3ème conférence ouest-africaine de l'agriculture écologique et
biologique s'est ouverte mercredi à Cotonou avec comme thème
"Institutionnalisation de l'agriculture écologique et biologique en
Afrique de l'Ouest dans le contexte des changements climatiques". "Cette
3ème conférence ouest-africaine sur l'agriculture écologique et
biologique vise à contribuer à la définition des mécanismes
d'intégration des principes de l'agriculture biologique et écologique
dans les politiques et stratégies de développement agricole des pays
africains, notamment ceux de l'Afrique de l' Ouest", a souligné le Dr.Idrissou Yacoubou Touré, représentant le Ministre béninois de l’Agriculture.
"Tous
les experts pensent que ce continent recèle le plus gros potentiel de
croissance sur les trente prochaines années", estime Frédéric Oudéa.
D'ici 2016, Société générale souhaite faire croître ses revenus annuels
de 7 % en moyenne en Afrique, axe de développement important pour la
banque, indique son P-DG Frédéric Oudéa dans un entretien accordé au
Journal du Net. "Tous les experts pensent que ce continent recèle le
plus gros potentiel de croissance sur les trente à quarante prochaines
années", estime Frédéric Oudéa dans cet entretien mis en ligne mercredi
soir. "C'est la seule région au monde où la démographie augmente. Le
continent peut aussi compter sur ses matières premières, sur le
développement de la classe moyenne et sur l'accés direct aux nouvelles technologies explique-t-il.
APA
- Brazzaville (Congo) - L’assemblée nationale congolaise a adopté
mercredi, la loi portant loi électorale modifiée sur fond de boycott du
groupe parlementaire de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale
(UPADS le principal parti de l’opposition congolaise. Les députés
frondeurs exigent l'érection de la Commission national d'organisation
des élections (CONEL) en une véritable Commission nationale indépendante
(CNI) ayant une autonomie financière. Pour le chef du groupe
parlementaire de l'UPADS, Pascal Tsaty Mabiala « les députés n'ont pas pris en compte les amendements qu'ils avaient soumis pour la modification de cette loi électorale; notamment; l'érection de l’actuel Conel en une véritable CNI comme en 1972 avec une autonomie financière.
CONGO
BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - "La lutte concertée contre le crime sur la
faune et la flore en Afrique", tel a été le thème d’une réunion
d’échange organisée le 28 août à Brazzaville, regroupant les
administrations engagées dans la lutte contre l’exploitation illégale du
bois et le commerce illicite de la faune sauvage. Il s’agit des échogardes, la police, la justice, la gendarmerie, la douane et la
marine. D’après les rapports et statistiques, publiés ces deux dernières
décennies par les organisations internationles, Agences des Nations Unies ainsi que les médias., ce crime cause de nombreux dégâts à travers le monde.
Mathias
DZON, l’ancien argentier du Président Sassou Nguesso de 1997 à 2002, et
actuel président du FPOC, une plateforme politique qui se réclame de
l’opposition, a organisé une rencontre avec ses partisans le dimanche 24
août 2014 à Clichy La Garenne en banlieue parisienne. Signalons
néanmoins que plusieurs personnes qui ont assisté à cette réunion se
sont senties offensées car passées au détecteur de métaux comme des
vulgaires malfrats, comme si le président de l’UPRN craignait pour sa
vie à Paris.
CONGO
BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - Les conditions nécessaires pour la mise en
place des quatre zones économiques spéciales en République du Congo sont
désormais réunies, selon le ministre Alain Akouala Atipault en charge
du département responsable de ce projet qui, une fois bien exécuté,
boostera à coup sûr le développement socioéconomique du pays au cours
des prochaines. «En un mot, nous sommes prêts. Car, les bases théoriques
mais scientifiques de l’industrialisation de notre pays sont là»,
a-t-il déclaré, s’adressant le 26 août dernier devant les membres de la
haute chambre du parlement.
LE,
(CONGOSITE) - Les conditions nécessaires pour la mise en place des
quatre zones économiques spéciales en République du Congo sont désormais
réunies, selon le ministre Alain Akouala Atipault en charge du
département responsable de ce projet qui, une fois bien exécuté,
boostera à coup sûr le développement socioéconomique du pays au cours
des prochaines.
«En un mot, nous sommes prêts. Car, les bases théoriques mais
scientifiques de l’industrialisation de notre pays sont là», a-t-il
déclaré, s’adressant le 26 août dernier devant les membres de la haute
chambre du parlement.
Selon lui, les études de faisabilité des quatre zones sont bouclées,
les sites identifiés, délimités et cadastrés, le cadre législatif sera
sous peu examiné et adopté par les deux chambres du parlement après son
examen en conseil des ministres, le démarrage des travaux liés à
l’aménagement des sites est «imminent».
Un projet à fort impact économique et de création d’emplois
Ces zones économiques spéciales devraient être érigées à Ouesso
(département de la Sangha), Oyo/Ollombo (dans les départements de la
Cuvette et des Plateaux), Brazzaville et Pointe-Noire. Il est prévu le
développement des activités économiques en fonction des spécificités de
chaque zone.
Prévue pour une superficie de 64.520 hectares, la zone de Ouesso aura
un impact sur le produit intérieur brut (PIB) du pays d’environ 350
millions de dollars américains à l’horizon 2020 et 700 millions de
dollars en 2030. Elle sera dédiée aux activités de transformation
industrielle de bois en sciage et contreplaqué, et à terme de production
des meubles et des constructions ; de préparation, de développement des
cultures de palmeraies, de café et de cacao ; de création de
l’agro-industrie à travers la transformation des produits de ces
cultures.
La zone d’Oyo/Ollombo abritera les activités de transformation des
produits agricoles comestibles et non comestibles ; du tourisme ; des
services financiers et commerciaux ; de sylviculture ; d’aquaculture et
de développement d’une chaîne de froid ; d’horticulture ; d’apiculture
et d’agriculture (cacao, café, caoutchouc et palmier à l’huile). Elle
s’étendra sur 760.318 hectares et produira 120.000 emplois en 2032, soit
6500 par an, avec un impact sur le PIB de 1,528 milliards de dollars
américains en 2032.
La logistique, les matériaux de construction (ciment, granulats,
briques, carreaux, tôles, PVC, etc.), les cultures de manioc et de canne
à sucre pour la production des biocarburants, l’horticulture et l’huile
de palme font partie des activités à développer au niveau de la zone de
Brazzaville qui couvrira 164.100 hectares. Il est également attendu à
partir de cette zone, la création de 21.000 emplois en 2020 contre
43.000 en 2030. L’impact sur le PIB étant de 0.7 milliards de dollars en
2020 et 1.7 milliards de dollars en 2030, soit environ 40% du PIB hors
pétrole actuel.
S’agissant de la zone de Pointe-Noire (3.150 hectares), le
gouvernement prévoit d’y développer les produits pétroliers raffinés ;
les industries des aliments et des boissons ; les métaux et ingénierie ;
les produits chimiques ; les produits minéraux et non métalliques ; les
bois et les produits dérivés ; la production des produits en plastique ;
le papier et les produits dérivés ; l’imprimerie et l’édition ; la
verrerie ; l’installation et la réparation des machines et équipements.
Les études de faisabilité des zones d’Oyo/Ollombo et Pointe-Noire ont
été effectuées par les cabinets Surbana et Jurong de Singapour. Celles
des zones de Brazzaville et Ouesso ont été réalisées par le consortium
des cabinets Quantic, Bain & Compagny, Gide Loyrette Nouet et Egis.
Ce sont ces études qui ont défini les filières industrielles et le type
d’activités à développer dans les zones économiques spéciales.
«Dès notre prise de fonction (en 2009 NDLR), nous avons effectué des
missions à l’Ile Maurice, Singapour et en Chine pour savoir quels ont
été les modes opératoires qui ont conduit au succès dans ces pays», a
indiqué Alain Akouala Atipault.
Sur l’arsenal juridique, le ministre des zones économiques spéciales a
épinglé quelques textes juridiques qui se trouvent, selon lui, au
secrétariat général du gouvernement. Notamment, les avant-projets de loi
instituant le régime de la zone économique spéciale, portant création
de l’agence de planification des zones économiques spéciales et de
l’autorité de régulation des zones économiques spéciales. Au titre des
textes réglementaires, il a mentionné les quatre projets de décrets
portant création des quatre zones économiques spéciales.
Le budget de l’Etat exercice 2014 prévoyait une ligne de 24 milliards
de francs CFA pour les activités concourant au projet des zones
économiques spéciales. Cette subvention a été ramenée à 4 milliards de
francs CFA à la suite du réajustement du budget de l’Etat, a expliqué le
ministre des zones économiques spéciales. Ce budget de l’Etat congolais
est passé d’environ 4192 milliards de francs CFA à près de 3932
milliards de francs CFA.
Le ministre chargé des zones économiques spéciales a par ailleurs
signifié aux sénateurs la nécessité pour le gouvernement congolais de
passer à l’étape supérieure du projet des zones économiques conformément
aux résultats des études de faisabilité.
«Les experts qui font de la prospective de l’économie mondiale
estiment que nous avons à compter de maintenant une fenêtre
d’opportunité historique de cinq ans pour jeter les bases de la
diversification de l’économie congolaise. Ce délai correspond également à
la validité scientifique de nos études de faisabilité. Au-delà, elles
deviendront obsolètes», a-t-il dit.
Christian Brice Elion
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Le président par intérim a été confirmé à la tête de la
Coordination des associations et réseaux de la société civile du Congo
(Caresco), lors de l’assemblée générale extraordinaire organisée les 27
et 28 août à Brazzaville
Le
nouveau promu dirigera un bureau exécutif national de dix-neuf membres.
Il sera suppléé par quatorze vice-présidents dont Christian Grégoire
Epouma, Galessamy Ibombot, Guy Georges Nganga et Julienne Mavoungou
Makaya. Les participants ont également mis en place un commissariat aux
comptes de six personnes présidé par Vincent Kimbeteké. Chaque
vice-président se chargera d’un domaine donné. Le nouvel élu s’est fixé
comme priorité le respect des attributions des uns et des autres.
« Souvent on ne reste pas dans son
couloir, que chacun exerce sa tâche par rapport à son domaine
d’activité. Chaque chef de département va s’atteler dans son couloir », a précisé Bernard Yves Mahoungou Massila.
Qui est le nouveau président de la Caresco ?
Le député de la circonscription électorale
de Kimongo, dans le département du Niari depuis 2002, est né il y a 61
ans. Titulaire d’un doctorat en Sciences économiques, Bernard Yves
Mahoungou Massila a occupé les fonctions de directeur commercial et
directeur général de Lina-Congo. Il fut également chargé de cours à
l’université Marien-Ngouabi et juge titulaire à la haute cour de
justice. Dans la vie associative, ce membre du Parti congolais du
travail est président de l’Association pour le développement de Kimongo.
Après
l’étape des auditions des témoins, la Cour criminelle a démarré le 28
août avec la confrontation de quelques accusés comme l'avaient souhaité
le parquet général et les avocats de la défense.
Pour
cette journée inaugurale des confrontations, à la demande du procureur
général près la Cour d’appel de Brazzaville, Théophile Mbitsi, la Cour a
confronté Minichelot Giscard « le Blanc » à quelques officiers
supérieurs dont il avait cité les noms lors de son audition. Parmi ces
officiers se trouve l’ex-colonel Marcel Ntsourou. Pour la journée du 28,
la cour a entendu les commandants Raphaël Sah et Djolé, les colonels
Prince Arnaud Ngoua, Benjamin Okouya et Clément Obouo.
En effet, le ministère public voudrait, à
travers la confrontation de ces accusés, avoir le mobile des visites
régulières que ces officiers effectuaient au domicile de Marcel
Ntsourou comme avait déclaré Minichelot lors de ses auditions. De ces
confrontations, on retiendra que les accusés Raphaël Sah et Benjamin
Okouya qui ont reconnu avoir fréquenté le domicile de Marcel Ntsourou,
ont taxé Minichelot Giscard « le Blanc » de "menteur". Le cas du colonel
Okouya, cité pour avoir remis une somme de 10 000 FCFA. « Je suis désolé, je ne connais pas ce jeune, c’est un grand menteur. Marcel Ntsourou c’est mon cadet », a dit Benjamin Okouya.
Quant à Raphaël Sah, Minichelot l'avait
cité comme celui qui approvisionnait le colonel Ntsourou en riz (deux
sacs) et bidon d’huile. « Je rendais visite au colonel Ntsourou,
mais je n’ai pas offert du riz et d’huile à son domicile. J’étais en
stage à l’académie militaire Marien-Ngouabi pendant sept mois jusqu’en
octobre », a-t-il témoigné devant la barre.
S’agissant d’une éventuelle rencontre des colonels Prince Ngoua
« Américain » et Marcel Ntsourou, telle que mentionné dans le
procès-verbal, Minichelot a expliqué qu’il l’a su à travers un collègue.
Ce que l’intéressé a nié, affirmant être en mission à l’étranger
jusqu’au 10 décembre. Marcel Ntsourou doit assumer ses responsabilités
La dernière confrontation a opposé Minichelot Giscard à Marcel
Ntsourou. Le procureur général qui a demandé cette confrontation
voudrait vérifier les informations sur l’approvisionnement de l’ancien
colonel en armes, leur distribution à ses éléments, leur lieu de
stockage ainsi que la personne qui dirigeait les opérations le 16
décembre 2013. Avant de répondre aux questions, Marcel Ntsourou a
indiqué que la vraie confrontation était avec la force publique. Qu’à
cela ne tienne, le principal accusé et son « homme de main » sont
revenus sur leurs déclarations lors des auditions. Ils ont cité les noms
des adjudants Nguié Missié et Ernest Ngouala, tous deux tués dans les
affrontements du 16 décembre.
L’ex-colonel ne reconnaît pas ces armes même si elles ont été trouvées à son domicile. « Ce
ne sont pas mes armes, peut-être que les jeunes qui me fréquentaient
les gardaient dans les voitures. Je ne pouvais diriger les combats parce
que je n’avais pas les moyens de liaison, surtout que nous étions
encerclés. Ce n’est que le 16 décembre que j’ai vu des gens avec des
armes pour se défendre ». Lorsque le président de la Cour
criminelle, Christian Oba, demande à Minichelot pourquoi il disait que
le colonel Ntsourou doit prendre ses responsabilités, l’intéressé a
répondu que c’est parce que les évènements se sont déroulés à son
domicile. « Il n’a pas tort puisque les gens se trouvaient chez moi,
même ceux qui voulaient rentrer la veille : visiteurs et parents.
J’assume ma responsabilité dans cette affaire. Le domicile qui a été
attaqué a été le mien », répond Marcel Ntsourou.
L’autre fait qui a attiré l’attention de
la salle, est le fait que Minichelot a dit que Marcel Ntsourou se
servait de bouclier humain à son domicile. « Je constituais un bouclier humain ?», s'est interrogé Marcel Ntsourou. « Oui », répond Minichelot. Et d'ajouter : « Quand
j’ai constaté la présence des gens sans armes à mon arrivée à ton
domicile en octobre, je me suis dit que le colonel était en train de
constituer un bouclier humain.»
Les confrontations du ministère public
vont se poursuivre vendredi avec les oppositions Tamba/André
Sahous/Alain Obami, Jean Joseph Mabiala/Marcel Ntsourou. La défense va,
quant à elle, confronter trente-cinq accusés.
CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - A l'issue des travaux de la
cinquième assemblée nationale de l’Union nationale des personnes
handicapées du Congo (Unhaco), tenue du 27 au 28 août à Brazzaville,
Jean de Dieu Goma a été réélu à l’unanimité pour un mandat de quatre
ans. Le secrétariat exécutif national compte huit secrétaires et un
commissariat aux comptes de trois membres. Après sa réélection, Jean de
Dieu Goma a rappelé que les missions actuelles consistent à redynamiser
les structures de base ; construire le siège de l’Unhaco et rendre
visible cette organisation des personnes handicapées au plan
international. L'application de la loi N°009-92 du 22 avril 1992,
portant statut ; protection et promotion de la personne handicapée qui
présente encore ses limites au regard de la nouvelle convention relative
aux droits des personnes handicapées, constitue également le champ de
bataille de M. Goma.
Après un
bon moment à la tête du commandement du théâtre des opérations Maliba,
le colonel-major Mamadou Coulibaly a été soulagé de ses charges de façon
controversée. L’officier supérieur a tout simplement manqué de
résultats.
En catimini,
l’état-major général de l’armée a procédé au changement à la tête du
théâtre des opérations Maliba. Mais, les motifs de cette soudaine
mutation sont à rechercher dans des dysfonctionnements dans la chaîne de
commandement dans le Nord. Ce chamboulement
inattendu nous révèle que le colonel-major Mamadou Coulibaly n’a pu
faire l’unanimité autour de lui dans la gestion de la troupe et des
moyens. Aussi, depuis l’arrivée du général Didier Dacko à l’état-major,
le chef du théâtre des opérations Maliba ne dort que d’un œil. Selon nos
sources, le colonel-major Coulibaly a eu du mal à accepter l’autorité
de Dacko, ce qui a eu pour conséquence la cacophonie dans les événements
du 21 mai à Kidal. Pour nombre
d’interlocuteurs, la défaite de l’armée est en partie due au manque de
coordination entre l’état-major et le théâtre des opérations. Le fait
que Didier Dacko ait porté sa confiance au général Alladji Gamou pour
diriger une bonne partie de la troupe dans la bataille de l’Adrar des
Ifoghas a été très mal pris le chef du théâtre des opérations Maliba.
Depuis, rien ne va plus entre Bamako (siège de l’état-major général de
l’armée) et Gao (quartier général du théâtre des opérations Maliba). Si ce n’est Jean, c’est Paul Auparavant, d’autres
incidents avaient eu lieu entre certains chefs militaires en poste dans
le Nord. Sans oublier l’atmosphère délétère qui régnait entre le
colonel-major Coulibaly et son adjoint le colonel Abdramane Baby
finalement muté à la Primature. S’y ajoutent les exploits militaires
réalisés à Tombouctou par les hommes du colonel Kéba Sangaré. Aussi, la hiérarchie a
eu vent d’un mécontentement général des hommes des troupes qui accusent
à tort ou à raison le chef du théâtre des opérations Maliba de gérer
les moyens à sa convenance les ressources. Et que par contre, ils ne
parviennent pas à sentir d’amélioration dans leurs conditions de vie. Et c’est face à cette
situation, la hiérarchie a opéré en catimini un changement de
commandement dans le Nord. Aux dernières nouvelles, désormais le
colonel-major Coulibaly s’occupe de formation à Koulikoro. Son remplaçant est le
colonel Younoussi Barazi Maïga qui était par le passé le commandant de
zone à Tombouctou. Des observateurs avertis estiment que la tâche qui
lui a été confiée s’avère difficile et exige de la dextérité. En tout état de
cause, le nouveau chef du théâtre des opérations n’a d’autres choix que
de favoriser un climat de confiance avec ses collègues officiers sur le
terrain. Mieux, il doit impérativement corriger son approche envers la
troupe, nous a confié un grand connaisseur des questions militaires. M. C. Source: L'Indicateur du Renouveau
Les acteurs politiques se sont lancés dans un exercice qui combine la pluralité des analyses et l’unicité du but recherché
La pertinence
d’un thème comme celui de « Contributions des acteurs politiques pour
la paix et la réconciliation nationale » n’est plus à établir puisqu’il
représente l’examen d’une actualité qui représente tout à la fois une
question majeure pour les autorités et une préoccupation partagée par
tous les citoyens du pays. L’intervention des forces françaises à Konna
en janvier 2013 a permis d’arrêter l’avancée des groupes armés, de
procéder à la libération de Tombouctou et de Gao, de lancer une
alternative politique qui s’est concrétisée par la signature des accords
préliminaires de Ouagadougou et de réussir la tenue des élections
présidentielles et législatives sur l’ensemble du territoire national.
L’ouverture de la piste politique évoquée plus haut n’a certes pas
empêché les actions armées sporadiques et planifiées, mais la volonté
politique de continuer à négocier a toujours été affirmée par les
différentes parties. Les événements qui
ont eu place à Kidal du 17 au 21 mai dernier ont accéléré les
perspectives politiques par la conclusion d’un cessez le feu et la
rencontre d’Alger qui s’en est suivie a permis la signature d’une
feuille de route le 24 juillet dernier. Ce document conformément à sa
lettre balise la voie et prépare les conditions des négociations de fond
qui doivent permettre d’arriver à un accord politique pour la paix. Une
question importante de fond en rapport avec la résolution de cette
crise reste la politique de régionalisation. De nombreuses questions
fusent encore aujourd’hui quant au contenu de cette dernière, sa nature,
ses formes et les relations entre représentants de l’Etat et les
instances élues. Compte tenu de
l’importance des enjeux soulevé par ces questions et conformément à sa
mission de plateforme de partage et d’échange sur des questions
d’intérêt national, la fondation Centre malien pour le dialogue
interpartis et la démocratie (CMDID) a organisé jeudi au Grand hôtel une
journée d’échanges sur les contributions de la classe politique et de
la société civile pour la paix et la réconciliation nationale. Présidée
par le chef de cabinet du ministère de l’Intérieur et de la sécurité
Chienkoro Doumbia, la rencontre s’est déroulée en présence du président
du CMDID, Moriba Keïta et du directeur exécutif de la même structure,
Moumouni Soumano. Moriba Keïta a
expliqué que conformément à sa mission de plateforme de dialogue
politique, le CMDID a inscrit dans son plan d’action 2014 la
contribution des acteurs politiques aux négociations qui vont s’entamer
en début de semaine prochaine dans le cadre du processus d’Alger. Dans
ce sens, elle a adopté une démarche graduelle d’échanges et de
consultation sur la question de la paix et de la réconciliation
nationale au niveau des régions de Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti durant
la semaine écoulée et a poursuivi, jeudi dernier, au niveau national
avec les cadres des directions nationales des partis politiques sur les
mêmes thématiques. La synthèse des
différents échanges et réflexions, a assuré Moriba Keïta, sera consignée
dans un document qui sera mis à la disposition des autorités
compétentes et de l’opinion nationale. « La mobilisation des Maliens sur
cette question ne doit souffrir d’aucun clivage quant au but recherché,
même si comme l’exige la démocratie, la diversité d’opinions doit
pouvoir s’exprimer », a professé Chienkoro Doumbia. Pour lui,
l’organisation d’un tel atelier permet aux différents acteurs de se
rencontrer et d’échanger sur leurs préoccupations ainsi que de réfléchir
ensemble aux perspectives de solutions. Il a félicité la fondation
CMDID pour son appui constant aux acteurs du processus démocratique et
sa volonté de maintenir un espace de dialogue politique, gage de la
construction en commun de projets politiques importants. Deux
communications ont ponctué la journée : la première sur les enjeux du
processus d’Alger et la seconde portant sur les textes de la
régionalisation. S. DOUMBIA Source: Essor
Dans un
manifeste, une vingtaine d’organisations plaide pour un accord de paix
respectueux des droits des victimes des exactions
En prélude à
la deuxième phase des pourparlers entre le gouvernement et les armés du
Nord à Alger prévue en principe à partir du 1er septembre, 22
organisations signataires d’un manifeste en date du 27 août regrettent
que les principes de base de la feuille de route adoptée le 24 juillet
dernier à Alger à l’issue de la première phase de ces pourparlers ne
prennent pas en compte la question des droits de l’Homme et de la lutte
contre l’impunité en général. Elles regrettent en même temps leur non
implication dans les négociations. Par ailleurs, ces
organisations de défense des droits de l’Homme condamnent la levée de
six mandats d’arrêt, la libération politique de 23 éléments du MNLA et
du HCUA par le gouvernement du Mali en octobre 2013 ainsi que celle de
42 éléments des groupes armés intervenue le 15 juillet 2014. Elles
désapprouvent également la libération de Houka Houka Ag Alfousseyni,
ancien juge islamiste de Tombouctou, inculpé pour son rôle présumé dans
la commission des violations graves de droits de l’Homme à travers des
sentences extrajudiciaires (amputation, exécution sommaire, arrestations
arbitraires, mauvais traitements…), à l’encontre duquel l’AMDH et la
FIDH se sont constituées parties civiles auprès du Tribunal de première
instance de la Commune III, le 20 juin 2014. Les 22 organisations
signataires du manifeste estiment que les mesures de confiance, telle
que la libération « des personnes détenues du fait du conflit » prévue à
l’article 18 alinéa 3 de l’Accord de Ouagadougou du 18 juin 2013, ne
sauraient justifier la libération politique d’auteurs présumés de
violations graves des droits de l’Homme et d’atteinte au principe de
séparation des pouvoirs consacré par l’article 81 de la Constitution
malienne du 25 février 1992. Elles rappellent que les négociations
politiques sont un impératif pour parvenir à un accord de paix définitif
et inclusif respectant l’unité nationale et les droits des victimes à
la justice, à la vérité et à la réparation consacrés par des instruments
internationaux et nationaux. Les 22 organisations
signataires du manifeste ont formulé un certain nombre de
recommandations qu’elles estiment indispensables. Aux parties à la
négociation – l’Etat et les groupes armés -, ces organisations demandent
d’exclure toute amnistie pour les crimes internationaux y compris les
violences sexuelles et l’enrôlement d’enfants soldats, conformément au
Traité de Rome auquel le Mali est partie ; de s’engager à respecter et
contribuer au bon déroulement des procédures judiciaires pour ces crimes
y compris par la mise à disposition des individus aux justices
nationale et internationale ; d’impliquer pleinement les organisations
de la société civile, porte-paroles des populations, au processus de
négociations politiques en vue d’une paix durable. Elles leur demandent
aussi de promouvoir une paix juste, équitable et durable pour toutes les
populations du Mali en garantissant leur sécurité ; de préserver
l’unité nationale, l’intégrité territoriale, la laïcité et la forme
républicaine comme prévu dans la feuille de route ; de rendre effectif
le désarmement, la démobilisation et la réinsertion socio-économique des
éléments des groupes armés comme prévu dans l’Accord de Ouagadougou ;
et de collaborer pleinement et entièrement avec la Commission Vérité,
Justice et Réconciliation, notamment pour l’accès aux archives, aux
témoignages des responsables, des victimes et aux libres accès aux
zones, etc. Par ailleurs, les 22
organisations signataires du manifeste demandent aux autorités
nationales de prendre des mesures appropriées en vue de s’assurer que
les responsables des crimes soient poursuivis, jugés et condamnés le cas
échéant ; à garantir les droits des victimes à la justice, à la vérité
et à la réparation ; à promouvoir la participation effective de tous les
acteurs de la société malienne dans les travaux de la Commission Vérité
Justice et Réconciliation. Elles demandent également aux autorités
d’adopter le décret d’application de la loi N°2012-025 du 12 juillet
2012 portant indemnisation des victimes de la rébellion du 17 janvier
2012 et du mouvement insurrectionnel du 22 mars 2012 ; de concrétiser la
mise en place de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation à
travers notamment la nomination de commissaires répondant aux critères
d’intégrité, de compétence, d’impartialité ; d’adopter des lois en vue
d’une gestion transparente et d’une répartition équitable des ressources
allouées au développement des régions du nord. Enfin, les 22
organisations signataires du manifeste demandent à la Communauté
internationale d’accompagner la mise en place de la commission d’enquête
internationale sur les crimes commis en vue d’entreprendre des enquêtes
indépendantes et impartiales sur les violations des droits humains et
du droit international humanitaire ; et de soutenir l’implication de la
société civile dans le processus de négociation de paix. (Synthèse de M. KEITA)
LISTE DES ORGANISATIONS SIGNATAIRES
1. Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) 2. Association malienne des droits de l’Homme (AMDH) 3. Association des Juristes Maliennes (AJM) 4. Avocats Sans Frontières (ASF Mali) 5. Association Demeso 6. Collectif Cri de cœur 7. Groupe Pivot Droit et Citoyenneté des Femmes-GP/DCF 8. Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l’espace-CEDEAO-RESPECO/Mali 9. Women In Law and Development In Africa-WILDAF 10. Amnesty International-Mali (AI Mali) 11. Fédération nationale des collectifs d’organisations féminines du Mali- FENACOF 12. Association malienne de droit international-MIDA 13. Coalition malienne des droits de l’enfant-COMADE 14. Coalition malienne des défenseurs des droits humains (COMADDH) 15. Coalition malienne pour la Cour pénale internationale (CM-CPI) 16. Tribune des jeunes pour le droit au Mali (TRIJEUD-Mali) 17. Association pour la consolidation de la paix, le développement, la protection et la promotion des droits humains (TEMEDT) 18. Collectif des acteurs pour la paix (CAP) 19. Réseau des journalistes pour la promotion des droits de l’homme (RJ-PRODH) 20. Mouvement national des femmes pour la sauvegarde de la paix et de l’unité nationale (MNFPUN) 21. Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) 22. Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (REFAMP) Source: Essor
Le
gouvernement malien a libéré 201 prisonniers des groupes armés qui ont
sévi et continuent de sévir au Nord du Mali. Parmi ces prisonniers
figurent des terroristes qui ont été impliqués dans l’accomplissement de
crimes imprescriptibles et pour lesquels ils étaient poursuivis par les
organisations de défense de droits de l’homme. Le dernier fait ou la
goutte qui a fait déborder le vase a été la libération de Ag Alfousseyni
dit Houka Houka, ancien juge islamiste de Tombouctou arrêté en janvier
2014 et libéré le 15 août dernier. 30 organisations et associations
regroupées dans le Réseau des défenseurs des droits de l’homme sont
montées au créneau ce jeudi 28 août 2014 au siège de la Commission
nationale des droits de l’homme (CNDH) à travers une conférence de
presse pour dénoncer ces agissements de l’exécutif et solliciter
l’intervention de la Cour pénale internationale.
La
conférence était animée par Me Kadidia Sangaré Coulibaly, présidente de
la CNDH ; Saloum Traoré, président du Réseau des défenseurs des droits
de l’homme au Mali ; Me Moctar Mariko, président de l’Association
malienne des droits de l’homme (AMDH) et Bitou Founè de Wildaf-Mali.
Pour
les conférenciers, il s’agit d’exprimer leur mécontentement par rapport
à la libération des prisonniers du Nord parmi lesquels figurent des
terroristes qui ont été impliqués dans l’accomplissement de crimes
imprescriptibles et pour lesquels ils étaient poursuivis par les
organisations de défense de droits de l’homme. La dernière libération
qui fait sortir ces organisations de leur réserve et considérée comme
celle de trop a été de Ag Alfousseyni dit Houka Houka, ancien juge
islamiste de Tombouctou arrêté en janvier 2014 et libéré le 15 août
dernier alors qu’il était inculpé pour son rôle présumé dans la
commission de violations graves de droits de l’homme à travers des
sentences extrajudiciaires (l’amputation, l’exécution sommaire, des
arrestations arbitraires, des mauvais traitements…).
Selon
Me Moctar Mariko, l’AMDH et la FIDH s’étaient constituées parties
civiles le 20 juin 2014 au côté des victimes de ce dernier. Me Mariko
s’est aussi plaint de la libération de Yoro Ould Daha, ancien membre
influent de la police islamiste du Mujao à Gao pendant l’occupation et
membre d’une aile du MAA.
« Le
gouvernement du Mali a procédé à la levée de six mandats d’arrêt, la
libération politique de 23 éléments du MNLA et HCUA en octobre 2013
ainsi qu’à celle de 42 éléments des groupes armés intervenue le 15
juillet 2014. Ces personnes libérées seraient retournées dans leurs
localités respectives et vont certainement se pavaner devant les
victimes. Ces libérations politiques constituent des véritables
inquiétudes car, elles violent non seulement le principe de la
séparation des pouvoirs et les droits inaliénables des victimes, mais
aussi, mettent en danger les victimes, les juges chargés des dossiers et
dans une moindre mesure les défenseurs des droits humains », a souligné
le président de l’AMDH, Me Mariko.
Pour
le conférencier, ce sont en tout 201 prisonniers du Nord que l’Etat a
libérés parmi lesquels quelques bergers et la grande majorité constituée
de criminels de grands chemins. Selon Me Mariko, seuls les prisonniers
Songhoïs croupissent actuellement dans les prisons. « Nous exhortons les
autorités maliennes à remettre à la justice toutes ces personnes
suspectés d’être impliquées dans les violations graves des droits
humains. Nos organisations et les collectifs des victimes demeurent
préoccupés quant à d’éventuelles libérations. Ainsi, nous demandons au
gouvernement de ne procéder à aucune libération politique quel qu’en
soient les auteurs, et à laisser la justice faire son travail car, force
doit rester à la loi », a précisé Me Mariko.
C’est
d’ailleurs cette situation qui a amené les membres du Cadre de
concertation des organisations et ONGs des droits de l’homme et le
Réseau des défenseurs des droits de l’homme, à adresser une lettre
ouverte au président de la République ce même jeudi 28 août 2014 dans
laquelle, ils recommandent au gouvernement de prendre les mesures
suivantes : lutter contre l’impunité ; respecter le principe de la
séparation des pouvoirs en laissant les juges faire leur travail ;
adopter rapidement le décret d’application de la loi n°2012-025 du 12
juillet 2012 portant indemnisation des victimes de la rébellion du 17
janvier 2012 et du mouvement insurrectionnel du 22 mars 2012 ; mettre en
place rapidement des mécanismes de justice transitionnelle comme la
Commission justice vérité et réconciliation ; prévoir des garanties de
non-répétitions des crises ; recenser les victimes des régions
concernées et évaluer leurs préjudices.
« Nous
lançons un appel pressant à la CPI puisque nous voyons les limites des
juridictions nationales », a laissé entendre Bintou Founè de
Wildaf-Mali.
En
effet, les défenseurs des droits de l’homme craignent qu’après avoir
libéré les prisonniers du Nord, le gouvernement ne soit tenté de faire
autant pour ceux du Sud, c’est-à-dire les militaires impliqués dans les
actes criminels et qui sont aujourd’hui en prison. La bande des Sanogo
en l’occurrence. « Nous avons pensé au début que tout allait se passer
très bien, mais nous sommes en train d’être déçus. Nous sommes contre la
libération de Houka Houka parce que ça pourrait nous amener à d’autres
libérations plus graves. Ça risque de donner l’argument aux gens selon
lequel puisqu’on a libéré X, il faut libérer les autres. Et les victimes
dans tout ça ? Le risque est grand que les mêmes violateurs des droits
de l’homme ne puissent continuer avec leurs actes envers les victimes »,
a expliqué Saloum Traoré du Réseau des défenseurs des droits de l’homme
au Mali.
CCM N°2014-32 /SGG Le Conseil des
Ministres s’est réuni en session ordinaire, le jeudi 28 août 2014 dans
sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du
Président de la République, Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : - adopté des projets de textes ; - entendu une communication ; - et procédé à des nominations.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE
Sur le rapport du
ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Conseil a adopté un projet
de décret portant convocation du collège électoral, ouverture et
clôture de la campagne électorale à l’occasion d’une élection
législative partielle dans la circonscription électorale de Yorosso.
Il est procédé à une
élection partielle dans un délai de trois mois chaque fois qu’il y a
vacance de siège, sauf lorsque la vacance survient dans les douze
derniers mois précédant le renouvellement général des mandats à
l’Assemblée Nationale conformément aux dispositions de la loi organique
du 05 mars 2002.
Par Arrêt
n°2014-03/CC-EL du 4 août 2014, la Cour Constitutionnelle a constaté et
déclaré la vacance définitive d’un siège de député à l’Assemblée
Nationale, suite au décès du député élu en 2013 dans la circonscription
électorale de Yorosso.
Le présent projet de décret a été initié en vue du remplacement du député décédé. A cet effet :
- le collège
électoral est convoqué le dimanche 2 novembre 2014 pour le premier tour
et la campagne électorale est ouverte le dimanche 12 octobre 2014 à zéro
heure et close le vendredi 31 octobre 2014 à minuit ; - si aucun candidat
n’obtient la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, un
second tour de scrutin aura lieu le dimanche 23 novembre 2014. La
campagne électorale sera ouverte le jour suivant la proclamation
définitive des résultats du premier tour et close le vendredi 21
novembre 2014 à minuit ;
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté deux projets de décret :
1. Un projet de décret fixant le Plan Comptable de l’Etat (PCE).
L’adoption de ce
projet de décret s’inscrit dans le cadre de la transposition dans la
législation nationale de la Directive n°09/2009/CM/UEMOA du 25 juin 2009
portant Plan Comptable de l’Etat (PCE) au sein de l’UEMOA.
Elle vise à introduire, en termes de comptabilité publique, les innovations majeures suivantes :
- le passage à une comptabilité d’exercice fondée sur le principe de la constatation des droits et obligations ; - l’enregistrement
des opérations budgétaires au titre de l’exercice auquel elles se
rapportent indépendamment de leur date d’encaissement ou de décaissement
; - l’enregistrement
des recettes dans la comptabilité générale au moment de la déclaration
et / ou du versement spontané des impôts de toute nature par les
contribuables ; - l’enregistrement de la dépense dans la comptabilité générale au moment de la liquidation ; - la délimitation d’un seul résultat : le résultat de l’exercice.
2. Un Projet de
décret portant approbation du marché relatif au recrutement d’un
consultant pour les prestations d’équipe mobile de renforcement des
capacités dans les Communes urbaines de Koutiala et de Tombouctou.
Par le présent projet
de décret, le Conseil des Ministres a approuvé le marché relatif au
recrutement d’un consultant pour les prestations d’équipe mobile de
renforcement des capacités dans les Communes urbaines de Koutiala et de
Tombouctou pour un montant toutes taxes comprises de 793 320 548 francs
CFA et un délai d’exécution de 24 mois conclu entre le Gouvernement de
la République du Mali et le Groupement ROCHES/LTEE/ID SAHEL
L’approbation dudit
marché s’inscrit dans la mise en œuvre du Projet d’Appui aux Communes
Urbaines du Mali (PACUM), notamment sa cinquième composante relative à
la mobilisation sociale et à la participation citoyenne.
Cette composante vise
à créer des conditions d’une implication effective des populations au
processus de planification de développement local à travers des
activités d’animation, de sensibilisation et de mobilisation des
populations à la base dans l’identification des besoins prioritaires et
le choix des investissements.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Sur le rapport du
ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, le Conseil des
Ministres a adopté les projets de texte ci-après :
- projets de textes
modificatifs de la Loi n°03-031 du 25 août 2003 portant création de
l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ) et du Décret
n°03-380/P-RM du 19 septembre 2003 fixant l’organisation et les
modalités de fonctionnement de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi
des Jeunes ;
- projets de textes
modificatifs de la Loi n°03-032 du 25 août 2003 portant création du
Fonds National de l’Emploi des Jeunes (FNEJ) et du Décret n°03-380/P-RM
du 19 septembre 2003 fixant l’organisation et les modalités de
fonctionnement du Fonds National de l’Emploi des Jeunes.
Dans le cadre de la promotion de l’emploi des jeunes, les autorités maliennes ont pris un certain nombre d’initiatives, dont :
- la mise en œuvre d’un Programme Emploi-Jeunes (PEJ),dont la première phase s’est déroulée de 2004 à 2008 ; - la création en 2003 de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes et du Fonds National de l’Emploi des Jeunes ; - l’institution d’une Taxe Emploi-Jeunes en 2008.
L’évaluation de la
première phase du Programme Emploi-Jeunes en 2009 s’est soldée par des
résultats positifs qui ont conduit à la poursuite du programme. Elle a
aussi mis en évidence les nombreux problèmes de gouvernance que
connaissent l’APEJ et le FNEJ. Il s’agit, notamment :
- du système de
gouvernance de l’APEJ et du FNEJ, caractérisé par un bicéphalisme qui
constitue un facteur paralysant pour la bonne exécution du programme ; - des faiblesses dans
la composition du Conseil d’Administration de l’APEJ, se traduisant par
l’absence de certains départements sectoriels à fort potentiel de
création d’emplois et des chambres consulaires qui sont des partenaires
stratégiques de l’APEJ dans la mise en œuvre du Programme Emploi Jeune ; - de la composition
du Comité Technique d’Orientation et de Contrôle (CTOC) du Fonds
National Emploi Jeune qui, dans sa forme actuelle, ne permet pas de
percevoir une plus grande visibilité quant à la qualité des projets
retenus pour être financés ou garantis.
Les présents textes modificatifs consistent à corriger les lacunes ci-dessus évoquées.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DE LA SÉCURITÉ: - Préfets : - Cercle de Keniéba : Monsieur Alhousseyni MAHAMANE, Administrateur civil ;
- Cercle de Kita : Monsieur Siné DEMBELE, Administrateur civil ;
AU TITRE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE L’INTÉGRATION AFRICAINEET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE :
- Secrétaire Agent Comptable à Ankara : Monsieur Ismail COULIBALY, Inspecteur des Services Economiques.
AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA SOLIDARITÉ, DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA RECONSTRUCTION DU NORD:
- Inspecteur : Monsieur Hamidou BAGAYOKO, Administrateur de l’Action Sociale.
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT:
- Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Abdoulaye AG MOHAMED, Inspecteur des Services Economiques. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS:
Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale :
Sur le rapport du
ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la
Coopération Internationale, le Conseil a entendu une Communication
écrite relative aux conclusions de la vingt-troisième (23ème) Session
Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de
l’Union Africaine, tenue à Malabo (Guinée Equatoriale), du 20 au 27 juin
2014.
Du 20 au 27 juin
2014, le Président de la République, à la tête d’une délégation
malienne, a participé à Malabo à la vingt-troisième (23ème) Session
Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de
l’Union Africaine.
Parmi les points
inscrits à l’ordre du jour, figuraient les questions liées au
développement de l’Afrique, à la paix, à la sécurité, à la stabilité et
aux infrastructures en Afrique ainsi qu’à la nomination de membres de
certains organes de l’Union Afrique.
Les chefs d’Etat et
de Gouvernement ont adopté d’importantes décisions, déclarations et
résolutions et procédé à la nomination de cinq (05) membres du groupe
des Sages pour un mandat de trois (03) ans et quatre (04) juges à la
Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples pour un mandat de
six (06) ans.
Concernant particulièrement le Mali, la Conférence :
- a réitéré son
soutien aux efforts visant à consolider les avancées enregistrées dans
la stabilisation du Mali, le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur
l’ensemble du territoire national et la consolidation de la paix dans
notre pays ; - a rendu hommage au
Président Mohamed Ould ABDEL AZIZ de la Mauritanie pour avoir facilité
la conclusion d’un accord de cessez-le-feu entre le Gouvernement malien
et les mouvements armés, le 23 mai 2014 ; - s’est félicité de
la nomination, par le Président de la République du Mali, d’un Haut
Représentant aux pourparlers inclusifs prévus par l’Accord de
Ouagadougou du 18 juin 2013 ; - a rendu hommage aux
pays voisins, notamment, l’Algérie et le Burkina Faso ainsi qu’aux
partenaires régionaux et internationaux pour les efforts qu’ils
déploient pour faciliter ces pourparlers ; - s’est réjoui de la
signature par les mouvements armés, à l’Alger, les 9 et 14 juin 2014,
respectivement, de la déclaration et de la plateforme préliminaire
d’Alger ; - a encouragé tous les acteurs maliens concernés à œuvrer à la tenue rapide des pourparlers inclusifs ; - a condamné les attaques perpétrées par les groupes terroristes et armés au nord du Mali ; - a exigé le retrait
immédiat des groupes armés des bâtiments publics et zones occupées et le
retour aux positions d’avant 17 mai 2014.
BAMAKO, LE 28 AOUT 2014 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National Source: Présidence
Le Calame - L’Autorité de régulation a décidé d’infliger des sanctions financières contre les opérateurs de téléphonie mobile : la Mauritano-Tunisienne des Télécommunications (MATTEL-capitaux privés nationaux et tunisiens) et la Mauritel SA (filiale de Maroc Télécom) pour "" la mauvaise qualité de leur réseau dans différentes localités du pays."
Ainsi, la Mattel SA doit payer une amende de 85 millions d’ouguiyas pour « des manquements » dans les villes de Nouakchott, Aioun, Kobeni, Guerou et Atar.
Le gendarme des télécoms a eu la main encore plus lourde avec Mauritel SA, astreinte à débourser 265 millions d’ouguiyas pour des raisons identiques au niveau de Nouakchott, Nouadhibou, Aioun, Tidjikja, Zouerate, Kaédi, Kobeni, Chinguetti, Ouad Naga et Kankossa.
Tawary - L'ancien premier ministre de mauritanien, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, a quitté Nouakchott, ce jeudi matin, à destination de la Belgique. Et selon les sources de l'Agence Tawary d'Information, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, passera ses vacances à Bruxelles.
C'est en Belgique, où, il se trouvait avant de débarquer en 2009, à Nouakchott, pour assister l'actuel homme fort de Nouakchott venu à la suite d'un coup d'Etat. Depuis, Ould Mohamed Laghdaf occupe le poste de premier ministre avant d'être remplacé par son ministre de l'Equipement, le week-end dernier.
Le
parti Alliance Populaire Progressiste (APP ) a estimé que « la
Mauritanie vit une situation de crise multidimensionnelle sans
précédent», selon un communiqué du parti .
Il a considéré que «les institutions politiques en place issues
d’élections non crédibles excluent une bonne partie des forces
politiques ».
L’APP a attiré l’attention sur une « léthargie préoccupante dans les
différents secteurs économiques », et ce «en raison des choix
incohérents et improvisés».
Il a cité l’exemple de la pêche artisanale que l’Etat a marginalisée
plus que jamais laissant, toutefois, « les richesses halieutiques aux
seules mains des partenaires étrangers».
« Les ressources minières et pétrolières sont exploitées dans une
totale opacité et les mannes financières qu’elles génèrent
subversivement gérées » poursuit le communiqué.
Il a dénoncé la dégradation du niveau de vie des citoyens du fait de la
flambée sans précédent des prix des produits de première nécessité
notamment le riz, le sucre, la viande, les hydrocarbures, et plus
récemment le gaz butane.
L’APP a enfin, invité « les pouvoirs publics , l’ensemble des
responsables des partis politiques et de la société civile à se pencher
d’urgence sur ces questions au cours de débats sérieux dont les
conclusions seront mises en œuvre et non plus laissés aux oubliettes
comme les résultats des derniers états généraux de l’éducation et de la
formation ».
Le
Conseil des Ministres s'est réuni Jeudi 28 Août 2014 sous la Présidence
de son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la
République.
Le Conseil a examiné et adopté les projets de décrets suivants :
-Projet de décret portant création d'une Académie Navale. La création de
cette Académie vise à satisfaire les besoins nationaux en main d'oeuvre
qualifiée en vue d'assurer la mauritanisation de l'administration
civile des ports et des pêches, de la marine nationale, de la garde côte
mauritanienne et des équipages des navires nationaux. -Projet de décret
portant reconnaissance d'utilité publique d'une association dénommée :
Fondation Errahma à buts sociaux et humanitaires. -Projet de décret
portant renouvellement du permis de recherche n° 428 pour les substances
du groupe 2 (Or et substances connexes) dans la zone de Tasiast Sud
(Wilayas de Dakhlet Nouadhibou et de l'Inchiri) au profit de la Société
Tasiast Mauritanie Ltd. -Projet de décret portant renouvellement du
permis de recherche n° 437 pour les substances du groupe 2 (Or et
substances connexes) dans la zone de N'daouas (Wilaya de l'Inchiri) au
profit de la Société Tasiast Mauritanie Ltd. Le Président de la
République a instruit le Gouvernement sur la nécessité de veiller à ce
que l'Administration fonctionne selon les règles de la transparence et
de la bonne gouvernance. Dans ce cadre il y a lieu de veiller à ce que
les fonctionnaires et agents de l'Etat assurent leur mission avec la
plus grande régularité et s'investissent dans le service public avec le
souci principal de répondre aux demandes des citoyens et de trouver les
solutions appropriées aux problèmes qu'ils posent. Il a insisté sur la
nécessité de rompre avec le trafic d'influence les pratiques de mauvaise
gestion des moyens publics et de détournements de fonds et la nécessité
d'observer la plus grande rigueur dans l'usage de ces moyens pour les
besoins auxquels ils sont strictement alloués. Ces règles doivent être
rigoureusement observées aussi bien au niveau de l'Administration
Centrale qu'au niveau des Etablissements sous tutelle. Le Ministre des
Affaires Etrangères et de la Coopérati a présenté une communication
relative à la situation internationale. Le Ministre de l'Intérieur et de
la Décentralisation a présenté une communication relative à la
situation intérieure. Le Ministre des Affaires Economiques et du
Développement a présenté une communication relative à l'Etat
d'avancement de la mise en oeuvre de la Stratégie Nationale de lutte
contre la corruption (SNLC). La communication établit un bilan sur les
dernières années en matière d'actions concrètes de lutte contre la
corruption aussi bien dans le domaine institutionnel et réglementaire
que dans les domaines liés à l'assainissement des finances publiques,
l'amélioration du climat des affaires et la transparence de
l'information et du suivi de la mise en uvre de ladite stratégie. Elle
fait également état d'un certain nombre de mesures et de perspectives à
entreprendre pour améliorer la situation. Le Ministre de l'Agriculture a
présenté une communication sur le bilan des campagnes de blé et le plan
de la campagne de contre saison froide 2014-2015. La communication
présente un bilan des campagnes de promotion de la culture blé pour la
saison 2013-2014 ainsi qu'un certain nombre de mesures visant à
améliorer les campagnes pour la période 2014-2015. Le Ministre de
l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a présenté une
communication relative à la création de classes préparatoires aux
grandes écoles (CPGE). La communication porte sur la création d'un
cursus de classes préparatoires aux grandes écoles, d'une duré de deux
ans, qui vise à préparer les lauréats du Baccalauréat National au
passage du concours national commun pour l'accès à ces écoles. Enfin le
Conseil a pris les mesures individuelles suivantes : Ministère des
Finances Cabinet du Ministre Inspection Générale des Finances Inspecteur
Général, Mohamed Ould Sid'Ahmed, Administrateur de Régie Financière
Administration Centrale Direction générale du Trésor et de la
Comptabilité Publique Direction de Gestion de la Trésorerie Directeur,
Mohamed El Houssein Mohamed Moulaye, Administrateur de Régie Financière
Direction Régionale du Trésor de Nouadhibou Directeur, Cheikh Mohamed
Lemine Ould Ely Ould Sid M'Hamed, Inspecteur du Trésor.
Source Ami
L’un
des dernières banques nées en Mauritanie, La Maurisbank, connait des
difficultés récurrentes au niveau de la compensation à la Banque
centrale de Mauritanie dont le Gouverneur, Sid’Ahmed Ould Raiss, vient
d’être reconduit pour un nouveau mandat par le président de la
République, Mohamed Ould Abdelaziz, avant même la nomination d’un
nouveau premier Ministre.
La Maurisbank emploie aujourd’hui une centaine de personnes. Elle a été
créée avec l’appui financier de la Banque centrale elle-même qui lui
avait concédé un prêt.
La Maurisbank a ainsi financé la mise en place de plusieurs agences à l’intérieur du pays.
Le prêt alloué par la Banque centrale a été fait dans le cadre de la
résolution du différend entre actionnaires de l’ex-Bacim-Bank devenue,
par la suite, propriété d’ECP et enfin d’Oragroup.
madou Bocar Ba - C’est en 2005 que le nommé Ousmane Yero Ba, frère de Harouna Yero, propriétaire d’une maison occupée par les membres du bureau régional de l’Association des Ulémas de Mauritanie au Guidimakha.
Ces derniers payaient mensuellement une somme de 30. 000 UM jusqu'en
avril 2012, date à laquelle les engagements n’étaient plus honorés.
Selon ce dernier, c’est à partir d’avril 2012 que la souffrance a
commencé pour lui. Car à chaque fois qu’il passait chercher son
argent, on le faisait comprendre que l’argent n’était toujours pas
débloqué et que l’affaire de la location dépendait du sommet.
C’est à dire de Nouakchott. Après 29 mois (d’avril 2012 au mois d’août 2014) d’attente et de vent et vient, Harouna Yero Ba réclame toujours son argent auprès des Ulémas.
Certains membres du bureau régional reconnaissent et regrettent le tort
que subit ce pauvre citoyen dont la seule faute est d’avoir confiance
aux Ulémas pour leur louer. C’est le cas de l’Imam Amadou Alioune Aw qui regrette l’injustice que vit ce monsieur.
Quant au coordinateur de l’association au Guidimakha, Oumar Amadou Dia
que nous avons joint au téléphone dans la matinée du jeudi 28 août,
il reste peu optimiste pour le payement du montant qu’on réclame à son
organisation.
Car pour lui, la réponse donnée par les gens de Nouakchott est
peu rassurante. Toutefois, les deux parties se sont données rendez
vous le samedi, 30/8/ 2014 pour voir si le propriétaire de la maison
aura son dû ou non et/ou si les marabouts vont continuer à occuper la
maison après 29 mois d’impa
Après la Commission électorale nationale indépendante (CENI), hier,
c’était au tour des leaders politiques de l’opposition parlementaire de
confier, en ce mardi, à la presse leur opinion sur la situation
sociopolitique et économique du pays. En l’absence de Cellou Dalein
Diallo et de Sidya Touré principalement, Aboubacar Sylla, Fodé Oussou
Fofana et Mohamed Tall, entre autres, se sont essentiellement prononcés
sur l’affaire des 4 milliards de FCFA, la gestion de l’épidémie à virus
Ebola ainsi que sur la récurrente question de la recomposition de la
CENI.
A propos de l’affaire des 4 milliards de FCFA,
la stratégie des leaders politiques de l’opposition a tout d’abord
consisté à brouiller les pistes entre les autorités guinéennes et les
partenaires techniques et financiers dont ceux impliqués dans la gestion
justement de l’épidémie en cours.
C’est ainsi qu’Aboubacar Sylla, s’appuyant sur la dernière rencontre
que le chef de l’Etat a eue avec les diplomates, représentants
d’institutions internationales et responsables des agences de navigation
aérienne, a déclaré : « Le président de la République a tenu un
discours misérabiliste devant la communauté internationale et les
responsables des compagnies aériennes. Alpha Condé a prié les uns et les
autres pour nous aider à avoir des ambulances et à créer quelques
centres d’isolement et traitement. Pourtant, ceux-ci ne représentent que
des petits bâtiments, moins encore des petites clôtures comme
dispositifs sécuritaires. Et, en même temps, il est en train de
transférer des montants colossaux, en espèce à l’extérieur par des voix
ou procédures illicites ».
L’autre aspect de la même affaire auquel semble s’intéresser
l’opposition, c’est l’origine des fonds en question. Selon le
porte-parole de l’opposition parlementaire, l’origine du montant qui a
transité par Dakar mérite d’autant plus d’être élucidée qu’on serait
dans un pays « où on ne fait pas de recettes significatives en matière
de devises ». Poursuivant sur le ton de l’ironie, il pose des questions :
« Est-ce que des petits hôtels qui n’ont qu’un taux de participation de
10 pour cent ? Ou des touristes invisibles en République de Guinée ?
Est-ce qu’encore des produits de commission versés de façon illicite à
des dirigeants de ce pays et transportés dans les valises. On se
demande, si ce sont des francs guinéens détournés du trésor public qui
sont monnayés sur le marché d’échange local pour blanchir dans les
circuits officiels ? »
Pour ce qui est d’Ebola, comme elle le fait depuis le début de
l’épidémie, l’opposition estime qu’elle est le fruit de la mal
gouvernance et que sa propagation dans diverses localités du pays et,
au-delà, dans certains pays voisins, serait la conséquence de « la désinvolture, du laxisme, du laisser-aller et de l’amateurisme de nos dirigeants ». Autant de fléaux qui auraient tout logiquement conduit au plus grand isolement que le pays connait depuis son indépendance.
Enfin, à propos de la CENI, l’opposition réclame, comme c’est le cas
depuis un certain temps, sa recomposition. Une revendication qu’elle
appuie de trois arguments principaux. Le premier : la CENI, en raison de
la transhumance que certains partis ex-membres de l’opposition auraient
opérée, ne serait plus paritaire. Deuxième : les membres de l’instance
n’agiraient plus en conformité avec le principe de l’indépendance qui
régit son fonctionnement. Ils se laisseraient dicter les choses par le
pouvoir et la mouvance qui le soutient. Enfin, pour justifier leur
revendication, les membres de l’opposition parlementaire mettent en
avant le fait que la CENI serait retombée dans les travers et la
léthargie du passé.
Fodé Kalia KaMARA pour GuineeConakry.info
Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Issa HAYATOU
APA-Conakry
(Guinée) - La Confédération africaine de football (CAF) invite la
Guinée qui disputera son premier match des éliminatoires de la CAN 2015
contre les Éperviers du Togo le 5 septembre prochain à Casablanca, à
faire subir un contrôle sanitaire de l’intégralité de la délégation
avant le départ, a appris APA vendredi de sources officielles.
La Sierra Leone, et le Liberia qui vont disputer leurs matchs des
éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations (CAN) sur terrain neutre
à cause de la fièvre Ebola, sont aussi concernés par cette décision
Selon un responsable de la fédération guinéenne de football, la CAF a
rappelé à chaque fédération dont le pays est affecté par l'épidémie
Ebola de s'assurer que l'intégralité des délégations respectives
voyageant à l'étranger puisse être examinée avant leur départ.
L'objectif est de s'assurer qu'aucun membre de la délégation ne puisse transmettre le virus Ebola.
En revanche, chaque fédération recevant des délégations a
l'obligation de communiquer toutes les informations nécessaires
délivrées par les autorités sanitaires, afin de garantir la réception
des équipes et officiels des divers pays, incluant ceux venant de pays
affectés, ajoute-t-on.
Par ailleurs, les associations membres de la CAF sont invitées à
s'appuyer sur leurs démembrements respectifs pour accompagner les
campagnes de sensibilisation en cours sur le virus.
Sur demande de son adversaire, le Syli national de Guinée disputera
son premier match des éliminatoires de la CAN 2015 contre les Éperviers
du Togo le 5 septembre prochain à Casablanca.
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APA-Conakry
(Guinée) - La Confédération africaine de football (CAF) invite la
Guinée qui disputera son premier match des éliminatoires de la CAN 2015
contre les Éperviers du Togo le 5 septembre prochain à Casablanca, à
faire subir un contrôle sanitaire de l’intégralité de la délégation
avant le départ, a appris APA vendredi de sources officielles. La Sierra
Leone, et le Liberia qui vont disputer leurs matchs des éliminatoires
de la coupe d'Afrique des nations (CAN) sur terrain neutre à cause de la
fièvre Ebola, sont aussi concernés par cette décision Selon un
responsable de la fédération guinéenne de football, la CAF a rappelé à
chaque fédération dont le pays est affecté par l'épidémie Ebola de
L’incident
de transfert de fonds d’une valeur d’environ 10 milliards de Francs CFA
en devises étrangères (dollars et Euro), rapporté sur les ondes de
Radio France Internationale et confirmé par le gouverneur de la banque
centrale de Guinée (BCRG), n’est pas de nature à honorer notre système
de gouvernance et de transparence. Au delà de la légalité ou non de ce
transfert, la représentation nationale devrait se saisir de l’affaire et
mener une investigation objective pour informer l’opinion nationale. Ce
transfert d'argent pose quelques questions sur le fonctionnement de
notre démocratie et la transparence de la gouvernance.
La
commission de l’assemblée nationale en charge de l’économie et des
finances se doit d’éclairer le peuple sur les points suivants :
1. Comment a-t-on rassemblé cette importante somme d’argent en devises étrangères ?
2.
Pourquoi les responsables de la banque Centrale ont préféré le
transfert par une voie souffrant d’une traçabilité et très peu
recommandable pour une institution qui fait la réputation de la
gouvernance financière du pays.
3. A qui était destinée cette somme d’argent et pourquoi ?
4.
N’est-il pas nécessaire à l’exécutif de demander l’autorisation de
l’assemblée nationale avant une telle opération ? A l’instar des
entreprises, l’exécutif n’a-t-il pas un plafond d’engagement financier
au delà duquel l’autorisation de l’assemblée est requise ?
5. N’est il pas possible en Guinée d’utiliser les circuits des banques commerciales pour le transfert des fonds ?
L’assemblée
nationale se doit d’apporter sa contribution pour éclairer le peuple,
qui est pour l'instant, entre les interprétations et supputations
politiques des uns et des autres. Autant d’autres questions nécessitent
de réponses, c’est un devoir et un exercice d’éducation civique.