A propos de l’affaire des 4 milliards de FCFA,
la stratégie des leaders politiques de l’opposition a tout d’abord
consisté à brouiller les pistes entre les autorités guinéennes et les
partenaires techniques et financiers dont ceux impliqués dans la gestion
justement de l’épidémie en cours.
C’est ainsi qu’Aboubacar Sylla, s’appuyant sur la dernière rencontre que le chef de l’Etat a eue avec les diplomates, représentants d’institutions internationales et responsables des agences de navigation aérienne, a déclaré : « Le président de la République a tenu un discours misérabiliste devant la communauté internationale et les responsables des compagnies aériennes. Alpha Condé a prié les uns et les autres pour nous aider à avoir des ambulances et à créer quelques centres d’isolement et traitement. Pourtant, ceux-ci ne représentent que des petits bâtiments, moins encore des petites clôtures comme dispositifs sécuritaires. Et, en même temps, il est en train de transférer des montants colossaux, en espèce à l’extérieur par des voix ou procédures illicites ».
L’autre aspect de la même affaire auquel semble s’intéresser l’opposition, c’est l’origine des fonds en question. Selon le porte-parole de l’opposition parlementaire, l’origine du montant qui a transité par Dakar mérite d’autant plus d’être élucidée qu’on serait dans un pays « où on ne fait pas de recettes significatives en matière de devises ». Poursuivant sur le ton de l’ironie, il pose des questions : « Est-ce que des petits hôtels qui n’ont qu’un taux de participation de 10 pour cent ? Ou des touristes invisibles en République de Guinée ? Est-ce qu’encore des produits de commission versés de façon illicite à des dirigeants de ce pays et transportés dans les valises. On se demande, si ce sont des francs guinéens détournés du trésor public qui sont monnayés sur le marché d’échange local pour blanchir dans les circuits officiels ? »
Pour ce qui est d’Ebola, comme elle le fait depuis le début de l’épidémie, l’opposition estime qu’elle est le fruit de la mal gouvernance et que sa propagation dans diverses localités du pays et, au-delà, dans certains pays voisins, serait la conséquence de « la désinvolture, du laxisme, du laisser-aller et de l’amateurisme de nos dirigeants ». Autant de fléaux qui auraient tout logiquement conduit au plus grand isolement que le pays connait depuis son indépendance.
Enfin, à propos de la CENI, l’opposition réclame, comme c’est le cas depuis un certain temps, sa recomposition. Une revendication qu’elle appuie de trois arguments principaux. Le premier : la CENI, en raison de la transhumance que certains partis ex-membres de l’opposition auraient opérée, ne serait plus paritaire. Deuxième : les membres de l’instance n’agiraient plus en conformité avec le principe de l’indépendance qui régit son fonctionnement. Ils se laisseraient dicter les choses par le pouvoir et la mouvance qui le soutient. Enfin, pour justifier leur revendication, les membres de l’opposition parlementaire mettent en avant le fait que la CENI serait retombée dans les travers et la léthargie du passé.
Fodé Kalia KaMARA pour GuineeConakry.info
C’est ainsi qu’Aboubacar Sylla, s’appuyant sur la dernière rencontre que le chef de l’Etat a eue avec les diplomates, représentants d’institutions internationales et responsables des agences de navigation aérienne, a déclaré : « Le président de la République a tenu un discours misérabiliste devant la communauté internationale et les responsables des compagnies aériennes. Alpha Condé a prié les uns et les autres pour nous aider à avoir des ambulances et à créer quelques centres d’isolement et traitement. Pourtant, ceux-ci ne représentent que des petits bâtiments, moins encore des petites clôtures comme dispositifs sécuritaires. Et, en même temps, il est en train de transférer des montants colossaux, en espèce à l’extérieur par des voix ou procédures illicites ».
L’autre aspect de la même affaire auquel semble s’intéresser l’opposition, c’est l’origine des fonds en question. Selon le porte-parole de l’opposition parlementaire, l’origine du montant qui a transité par Dakar mérite d’autant plus d’être élucidée qu’on serait dans un pays « où on ne fait pas de recettes significatives en matière de devises ». Poursuivant sur le ton de l’ironie, il pose des questions : « Est-ce que des petits hôtels qui n’ont qu’un taux de participation de 10 pour cent ? Ou des touristes invisibles en République de Guinée ? Est-ce qu’encore des produits de commission versés de façon illicite à des dirigeants de ce pays et transportés dans les valises. On se demande, si ce sont des francs guinéens détournés du trésor public qui sont monnayés sur le marché d’échange local pour blanchir dans les circuits officiels ? »
Pour ce qui est d’Ebola, comme elle le fait depuis le début de l’épidémie, l’opposition estime qu’elle est le fruit de la mal gouvernance et que sa propagation dans diverses localités du pays et, au-delà, dans certains pays voisins, serait la conséquence de « la désinvolture, du laxisme, du laisser-aller et de l’amateurisme de nos dirigeants ». Autant de fléaux qui auraient tout logiquement conduit au plus grand isolement que le pays connait depuis son indépendance.
Enfin, à propos de la CENI, l’opposition réclame, comme c’est le cas depuis un certain temps, sa recomposition. Une revendication qu’elle appuie de trois arguments principaux. Le premier : la CENI, en raison de la transhumance que certains partis ex-membres de l’opposition auraient opérée, ne serait plus paritaire. Deuxième : les membres de l’instance n’agiraient plus en conformité avec le principe de l’indépendance qui régit son fonctionnement. Ils se laisseraient dicter les choses par le pouvoir et la mouvance qui le soutient. Enfin, pour justifier leur revendication, les membres de l’opposition parlementaire mettent en avant le fait que la CENI serait retombée dans les travers et la léthargie du passé.
Fodé Kalia KaMARA pour GuineeConakry.info
Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Issa HAYATOU
APA-Conakry
(Guinée) - La Confédération africaine de football (CAF) invite la
Guinée qui disputera son premier match des éliminatoires de la CAN 2015
contre les Éperviers du Togo le 5 septembre prochain à Casablanca, à
faire subir un contrôle sanitaire de l’intégralité de la délégation
avant le départ, a appris APA vendredi de sources officielles.
La Sierra Leone, et le Liberia qui vont disputer leurs matchs des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations (CAN) sur terrain neutre à cause de la fièvre Ebola, sont aussi concernés par cette décision
Selon un responsable de la fédération guinéenne de football, la CAF a rappelé à chaque fédération dont le pays est affecté par l'épidémie Ebola de s'assurer que l'intégralité des délégations respectives voyageant à l'étranger puisse être examinée avant leur départ.
L'objectif est de s'assurer qu'aucun membre de la délégation ne puisse transmettre le virus Ebola.
En revanche, chaque fédération recevant des délégations a l'obligation de communiquer toutes les informations nécessaires délivrées par les autorités sanitaires, afin de garantir la réception des équipes et officiels des divers pays, incluant ceux venant de pays affectés, ajoute-t-on.
Par ailleurs, les associations membres de la CAF sont invitées à s'appuyer sur leurs démembrements respectifs pour accompagner les campagnes de sensibilisation en cours sur le virus.
Sur demande de son adversaire, le Syli national de Guinée disputera son premier match des éliminatoires de la CAN 2015 contre les Éperviers du Togo le 5 septembre prochain à Casablanca.
La Sierra Leone, et le Liberia qui vont disputer leurs matchs des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations (CAN) sur terrain neutre à cause de la fièvre Ebola, sont aussi concernés par cette décision
Selon un responsable de la fédération guinéenne de football, la CAF a rappelé à chaque fédération dont le pays est affecté par l'épidémie Ebola de s'assurer que l'intégralité des délégations respectives voyageant à l'étranger puisse être examinée avant leur départ.
L'objectif est de s'assurer qu'aucun membre de la délégation ne puisse transmettre le virus Ebola.
En revanche, chaque fédération recevant des délégations a l'obligation de communiquer toutes les informations nécessaires délivrées par les autorités sanitaires, afin de garantir la réception des équipes et officiels des divers pays, incluant ceux venant de pays affectés, ajoute-t-on.
Par ailleurs, les associations membres de la CAF sont invitées à s'appuyer sur leurs démembrements respectifs pour accompagner les campagnes de sensibilisation en cours sur le virus.
Sur demande de son adversaire, le Syli national de Guinée disputera son premier match des éliminatoires de la CAN 2015 contre les Éperviers du Togo le 5 septembre prochain à Casablanca.
APA-Conakry
(Guinée) - La Confédération africaine de football (CAF) invite la
Guinée qui disputera son premier match des éliminatoires de la CAN 2015
contre les Éperviers du Togo le 5 septembre prochain à Casablanca, à
faire subir un contrôle sanitaire de l’intégralité de la délégation
avant le départ, a appris APA vendredi de sources officielles. La Sierra
Leone, et le Liberia qui vont disputer leurs matchs des éliminatoires
de la coupe d'Afrique des nations (CAN) sur terrain neutre à cause de la
fièvre Ebola, sont aussi concernés par cette décision Selon un
responsable de la fédération guinéenne de football, la CAF a rappelé à
chaque fédération dont le pays est affecté par l'épidémie Ebola de
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