Les
prestations tant attendues des groupes Instincts killers et
Banlieuz’art ce mardi 29 juillet, organisées par le label Meurs Libre
Prod ont tournè au cauchemar. Les commentaires vont dans tous les sens.
On parle de plus d’une dizaine ou vingtaine de morts, de nombreux
blessés et des dégâts matériels considérables. Selon nos informations et
témoignages de certains spectateurs rencontrés au rond-point de
hamdallaye et au marché de taouyah, des débordements et bousculades
seraient à l’origine de ce drame.
Notre
rédaction a joint par téléphone un confrère, Amadou 2 Barry, qui était
sur lieux du concert et raconte le film du drame: « Il y avait trop de
monde et les agents de sécurité n’étaient pas assez nombreux pour
contenir tous les spectateurs. Je ne peux pas vous dire exactement le
nombre de morts mais je confirme que j’ai vu sur place au moins 11
personnes dans un état très critique. Ce qui me fait croire qu’elles
sont mortes car elles ne bougeaient et respiraient même pas. Il y a eu
aussi de nombreux blessés avec des fractures à la jambe et aux bras. Les
gendarmes ont tenté comme ils peuvent de sauver et transporter dans
leurs pick up les victimes vers les structures sanitaires les plus
proches » .
Toujours
selon notre confrère, les populations se sont dirigées vers l’hôpital
Donka mais l’accès est bloqué afin d’éviter tous débordements et
désagréments.
Pour
l’heure, les organisateurs sont injoignables. Ce drame vient s’ajouter à
la longue liste des incidents malheureux survenus lors des concerts
surtout des artistes de la musique urbaine. L’on se souvient encore des
morts et blessés le 1er janvier 2014 à la plage de lambanyi et du
concert du groupe français Sexion d’Assaut le 16 février 2013 sur
l’esplanade du palais du peuple.
Le
Secrétaire général du ministère de la Culture, Mohamed Amirou Conté
joint par notre rédaction regrette ce qui s’est passé et promet de se
pencher sur ce dossier et prendre des dispositions urgentes et
adéquates.
L’organisation
des spectacles sur les plages et autres grands espaces de show doit
être un vrai sujet de concertation et de débat entre les responsables du
gouvernorat de la ville de Conakry, les responsables de l’agence
guinéenne des spectacles et les cadres du ministère de la Culture pour
cerner les vrais problèmes.
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