Le président Blaise Compaoré entame ce lundi
une visite au Mali. Relations bilatérales et médiation dans le nord du
pays sont notamment au centre des discussions.
A Bamako et à Ouagadougou, on affirme que les
présidents Blaise Compaoré et Ibrahim Boubacar Keïta se parleront
franchement, comme d’habitude. « Le supposé soutien de Ouagadougou à un adversaire de IBK à la dernière présidentielle, c’est du passé, il faut aller de l’avant », explique un proche du président malien.
Le Burkina Faso ne soutient pas les rebelles
du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), assure-t-on
officiellement à Ouagadougou. « La preuve, affirme-t-on, est
que nous avons refusé de donner des passeports à certains de ces
rebelles. D’ailleurs, il a été demandé à des représentants des groupes
armés d’être désormais plus discrets sur le territoire du Burkina Faso. »
Blaise Compaoré séjourne également à Bamako
pour faire le point et relancer les futures négociations entre Bamako et
les groupes armés. Son pays tient toujours une corde solide de la
médiation, l’Algérie jouant
au facilitateur pour le moment, selon un officiel malien. Au cours de
son séjour d’un peu plus de 24 heures, le président du Burkina Faso
donnera également, très probablement, des nouvelles du marigot politique
de son pays. Un marigot plutôt animé ces derniers temps.
par RFI
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