Le président burkinabè, Blaise Comparoré, à Réo, le samedi 10 mai, au Burkina Faso.
RFI/ Yaya Boudani
RFI/ Yaya Boudani
Le président Blaise Compaoré entame ce lundi 
une visite au Mali. Relations bilatérales et médiation dans le nord du 
pays sont notamment au centre des discussions.
A Bamako et à Ouagadougou, on affirme que les 
présidents Blaise Compaoré et Ibrahim Boubacar Keïta se parleront 
franchement, comme d’habitude. « Le supposé soutien de Ouagadougou à un adversaire de IBK à la dernière présidentielle, c’est du passé, il faut aller de l’avant », explique un proche du président malien.
Le Burkina Faso ne soutient pas les rebelles 
du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), assure-t-on
 officiellement à Ouagadougou. « La preuve, affirme-t-on, est
 que nous avons refusé de donner des passeports à certains de ces 
rebelles. D’ailleurs, il a été demandé à des représentants des groupes 
armés d’être désormais plus discrets sur le territoire du Burkina Faso. »
Blaise Compaoré séjourne également à Bamako 
pour faire le point et relancer les futures négociations entre Bamako et
 les groupes armés. Son pays tient toujours une corde solide de la 
médiation, l’Algérie jouant
 au facilitateur pour le moment, selon un officiel malien. Au cours de 
son séjour d’un peu plus de 24 heures, le président du Burkina Faso 
donnera également, très probablement, des nouvelles du marigot politique
 de son pays. Un marigot plutôt animé ces derniers temps.
par RFI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire