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vendredi 26 août 2016

Mairie de Talangai : Jean Claude Ibovi sollicite le transfert du nouveau siège



Au cours de la rencontre citoyenne organisée le 24 août avec les populations du quartier 65, le député de la deuxième circonscription électorale de Talangai, Jean Claude Ibovi a déploré la position géographique du nouveau siège de la mairie du 6e arrondissement de Brazzaville qui se trouve, selon lui, à la frontière entre Talangai et Ouenzé.
Le député a indiqué que ce nouveau siège, situé dans l’ex-camp blindé, devrait être au centre de l’arrondissement 6, notamment près du gymnase Nicole Oba, dans la ceinture maraichère. « Dans la majorité des villes, il est rare qu’un siège de l’arrondissement soit situé à l’extrême. Nous nous battrons pour qu’il soit déplacé et le bâtiment qui l’abrite pourrait servir aux autres services publics », a-t-il déclaré. Sa proposition de délocalisation du siège de la mairie de Talangai a été positivement accueillie par les populations du quartier 65.
En outre, le député a mis à profit ces retrouvailles pour faire le point de la dernière session de l’Assemblée nationale en mettant l’accent notamment sur l’examen et l’adoption du budget rectifié de l’Etat de l’année en cours. Jean Claude Ibovi a édifié ses mandants sur les raisons ayant conduit à la révision de la loi de finances de l’Etat exercice 2016, entre autres l’effondrement des prix du baril du pétrole ; l’institution d’un exécutif bicéphale composé d’un président et d’un premier ministre ; la création des organes constitutionnels consultatifs, etc.
 Par ailleurs, l’élu des quartiers 64 et 65 a appelé ses mandants au recadrage comportemental, au regard, a-t-il dit, de l’austérité de la situation économico-financière mondiale et nationale.
Dans son mot de circonstance, le chef du quartier 65, Jean Pierre Ngassaki a présenté une série de doléances qui se résument pour l’essentiel à l’augmentation des effectifs des policiers et des gendarmes en vue d’arrêter le phénomène des bandits armés appelés « bébés noirs » qui sévit dans le quartier 65. Il a également évoqué la lancinante question des sinistrés des explosions du 4 mars 2012 qui, pour la plupart, n’ont pas encore été relogés et indemnisés, en dépit des promesses faites par l’Etat.
Le député Jean Claude Ibovi a pris acte de toutes ces doléances et a promis les transmettre à qui de droit. Il a rappelé aux participants que la Constitution du 25 octobre 2015 donne le pouvoir à l’Assemblée nationale de sanctionner le gouvernement. De ce fait, a-t-il insisté, les députés ont un grand pouvoir désormais sur les ministres. « Nous pensons que nous exploiterons cette parcelle de pouvoir que nous donne la loi fondamentale afin d’arracher, auprès de l’exécutif, la résolution de vos doléances », a-t-il conclu.

jeudi 25 août 2016

Gambie: Paris demande une enquête indépendante après la mort de deux opposants

Banjul.
Le ministère français des Affaires étrangères a demandé mardi une enquête indépendante sur les circonstances de la mort en détention de deux opposants gambiens en quelques mois.
Le Parti démocratique uni (UDP), principal parti d'opposition en Gambie, a annoncé lundi qu'un de ses cadres, Solo Krummah, arrêté le 9 mai 2016, était décédé au cours du week-end.
"Nous appelons à une enquête indépendante sur les circonstances de sa mort, ainsi que de celle, peu après son arrestation le 14 avril 2016, de M. Solo Sandeng, (autre) cadre de l'UDP", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, dans un communiqué.
La France demande aussi la "libération de l'ensemble des prisonniers politiques" en Gambie et qualifie de "particulièrement inquiétantes (..) les allégations de recours à la torture dans ce pays".
Le département d'Etat américain s'est aussi déclaré lundi "profondément inquiet" après la mort de M. Krummah et "troublé par les informations faisant état de mauvais traitements continuels par le gouvernement gambien des personnalités de l'opposition détenues".
La Gambie, petit Etat anglophone d'Afrique de l'Ouest en partie enclavé dans le territoire du Sénégal, est dirigé d'une main de fer par Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 1994 et candidat à sa réélection le 1er décembre.
Son régime est accusé par des ONG de disparitions forcées et de harcèlement de la presse et des défenseurs des droits humains, accusations qu'il rejette régulièrement.
Selon les organisations de défense des droits de l'Homme, une trentaine de personnes ont été arrêtées le 9 mai près de la Haute Cour de Banjul. Ils manifestaient contre la comparution devant cette cour de près de 50 opposants, arrêtés puis inculpés en lien avec des manifestations organisées les 14 et 16 avril.
Le chef de l'UDP, Ousainou Darboe, et 17 co-accusés ont été condamnés depuis à trois ans de prison ferme pour plusieurs chefs d'inculpation, dont celui d'avoir manifesté illégalement.

Guinée : le président Condé invite les partis d'opposition à participer au dialogue politique

Le président guinéen Alpha Condé
CONAKRY, (Xinhua) -- Afin d'apaiser le climat politique très tendu et de résoudre la crise politique prolongée, le président guinéen Alpha Condé a invité mercredi les partis d'opposition à participer au dialogue politique.
Dans un communiqué du bureau de presse de la présidence de la République publié mercredi, le chef d'Etat guinéen a affirmé avoir adressé une correspondance au chef de file de l'opposition Cellou Dalein Diallo, président de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, principal parti d'opposition).
De même, le représentant du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG, parti au pouvoir) a été aussi convié à la rencontre afin de discuter des modalités de l'instauration d'un dialogue franc et sincère.
Ces rencontres politiques s'inscrivent dans le "cadre des consultations périodiques portant sur les questions d'intérêt national, notamment les efforts fournis pour relancer le dialogue politique national".
La semaine dernière, les partis d'opposition ont organisé une manifestation politique pour réclamer l'application des accords politiques du 20 août 2015 sur l'organisation des élections communales et communautaires, la réforme de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la révision et l'assainissement du fichier électoral et la neutralité de l'administration publique dans les activités électorales et politiques du pays.
Cette manifestation qui se voulait pacifique s'est soldée par la mort d'un jeune de 20 ans, et près d'une vingtaine de personnes ont été grièvement blessées, dont des femmes.
Les dirigeants des partis politiques de l'opposition ont déclaré par voix de presse être prêts à dialoguer avec le pouvoir afin de revoir les clauses contenues dans le rapport du dialogue du 20 août 2015 pour que le pays ne subisse pas de nouvelles violences qui pourraient faire des victimes et des dégâts.

Mauritanie : Ely Ould Mohamed Vall, cousin ennemi du président

L’ex-président de la transition Ely Ould Mohamed Vall
Artisan de la transition démocratique en Mauritanie, cet ex-putschiste, qui se pose en farouche adversaire du régime, fourbit ses armes en vue de la prochaine présidentielle.
Au sommet de l’État mauritanien, le cousinage n’est pas matière à plaisanterie. L’un des opposants les plus bruyants au président Mohamed Ould Abdelaziz, l’ex-président de la transition Ely Ould Mohamed Vall (2005-2007), n’est autre que son cousin germain. Et ce dernier semble désormais avoir partie liée avec l’homme d’affaires en disgrâce Mohamed Ould Bouamatou, exilé au Maroc depuis 2010, et lui aussi cousin du chef de l’État. Un « Dallas » à la sauce beydane sur fond d’ambitions présidentielles.
Anciens putschistes désormais ennemis
À l’occasion du 11e anniversaire du coup d’État qui allait aboutir, le 3 août 2005, au renversement de Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya après vingt et un ans de règne, le colonel Ely Ould Mohamed Vall a livré à l’hebdomadaire Alakhbar une interview comme il les affectionne. Le leader du putsch y tire à boulets rouges sur Ould Abdelaziz, qu’il accuse de tous les maux. Entre les deux officiers, hier alliés pour déboulonner Taya – dont Ould Abdelaziz, 59 ans, a longtemps commandé le bataillon de sécurité présidentielle (Basep) et Vall, 62 ans, les services de renseignement –, le fossé est devenu infranchissable.

Le capital-investisseur anglais Remsa prospecte en Guinée-Bissau

Une vue de Bissau
Une délégation de la société anglaise a visité la Guinée-Bissau où elle compte investir.
Déjà active au Sénégal, la société londonienne de capital-investissement Remsa Limited – qui dispose de 502 millions de livres sterling (597 millions d’euros) sous gestion – a bouclé une mission exploratoire en Guinée-Bissau.
Une équipe de six personnes, pilotée par le Sénégalais Mamadou Dièye, a été reçue le 2 août par le président de la République, José Mario Vaz, et le chef de gouvernement, Baciro Dja. Le spécialiste du financement de projets d’aménagement urbain, portuaire et touristique cherche à y investir.

Promesse du Président Kaboré aux sinistrés de Polesgo : Les vivres sont là, mais la distribution pose problème

Lors de sa visite sur le site d’accueil des sinistrés de Polesgo, le dimanche 15 août 2016, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, avait promis des vivres et des points d’eaux. Dans la soirée du 23 août, nous y avons fait un tour pour constater l’effectivité ou non de cette promesse d’aide.


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Promesse du Président Kaboré aux sinistrés de Polesgo : Les vivres sont là, mais la distribution pose problème Quelques jours après sa visite aux 596 sinistrés logés à l’école satellite de Polesgo, la promesse du président a connu un début d’exécution. Cela au grand bonheur de ces rescapés des pluies diluviennes du mois de juillet 2016.
Les vivres en attendant l’eau
Constat fait sur le terrain, les choses bougent selon les sinistrés. En effet, trois jours après la visite du Président Roch, le génie militaire est venu sonder le sol pour déterminer les zones propices à l’implantation des points d’eaux. Même si à ce jour aucun point d’eau n’est implanté, les sinistrés ont foi en la réalisation de ces ouvrages. Ce qui réduirait les distances à parcourir pour se ravitailler. Surtout que la pompe d’eau de l’école de leur site d’accueil n’est pas fonctionnelle.
Chose promise, chose due. Une semaine à peine, après la visite présidentielle, le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, est venu les mains chargées de vivres. Ce dimanche 21 août, les sinistrés de Polesgo ont reçu 4 tonnes de riz, 6 tonnes de maïs, 10 sacs de farine de maïs de 25 kg chacun et 5 bidons d’huile de 20 litres chacun. Ce don du Président du Faso constitue un soulagement pour plus d’un.
Des vivres qui créent plus de problème qu’il n’en faut
Ce sont des vivres bien stockés et bien gardés, dans une des salles de classe par les bénéficiaires eux-mêmes, que nous avons trouvés à notre arrivée sur les lieux. Pourquoi ces vivres ne sont pas encore distribués alors que, semble-t-il, le besoin était pressant ? À cette question, les gardiens des lieux nous expliquent qu’il y a un problème crucial. Donc pas de distribution avant la résolution de cette crise.
Longuement, ils nous expliquent qu’une certaine frange de la population de Polesgo, incitée par un fils de la localité dont nous préférons taire le nom, demande une reprise du recensement des sinistrés. Pour les frondeurs, le recensement n’aurait pas été bien fait car des non sinistrés ont été enregistrés alors qu’eux, les vrais sinistrés, non pas été pris en compte. Ils accusent certains d’avoir toujours leur habitat en état et de se déclarer sinistrés tout de même.
Les locataires des lieux réfutent ces accusations. Selon les sinistrés, gardiens des vivres, ces velléités des frondeurs ont débuté la veille de la visite du Président du Faso. Ceux- ci expliquent que deux fois de suite, l’action sociale a procédé à la distribution des vivres mais il n’y a jamais eu de problème. Mais comme le Président est venu et que la quantité de vivres est importante, certains veulent en profiter, alors qu’ils ne sont pas sinistrés. Pire encore, le recensement a été fait devant tout le monde sans qu’aucune de ces personnes qui jouent les troubles fêtes ne se soit inscrite.
Joint au téléphone, le Président de la délégation spéciale (PDS) de l’arrondissement 4, Pierre Zoubga, affirme qu’il rencontre effectivement des difficultés pour la distribution de ces vivres. Pour le PDS, certains disent que des non sinistrés ont été recensés tandis que les vrais sinistrés pas.
Une rencontre pour trouver une solution est prévue le mercredi 24 août 2016, à 9 heures sur le site d’accueil des sinistrés.
Marcus Kouaman
Lefaso.net

MALI : COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES D'HIER

Photo de famille du nouveau Gouvernement (Koulouba, le 09 juillet 2016)
Photo de famille du nouveau Gouvernement (Koulouba, le 09 juillet 2016)


Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 août 2016 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Président de la République, Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu une communication.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES :
AU TITRE DE LA PRIMATURE :
Sur le rapport du Premier ministre, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la Loi n°2013-015 du 21 mai 2013 portant protection des données à caractère personnel en République du Mali.
La loi du 21 mai 2013 qui a été adoptée dans le cadre de la protection des données à caractère personnel institue une autorité administrative indépendante chargée de veiller sur le respect des principes et des droits des personnes qu’elle fixe en matière de protection des données à caractère personnel.
La mise en œuvre des missions de cette autorité a révélé des difficultés dues à certaines insuffisances de la loi sur la protection des données à caractère personnel.
Le présent projet de loi vise à corriger ces insuffisances.
Il introduit, en ce qui concerne les membres de l’Autorité de Protection des Données à caractère personnel, des dispositions concernant : la consécration officielle de leur titre de commissaire, les modalités de leur remplacement en cas de décès, de démission, de révocation ou d’empêchement et la prestation de serment avant leur entrée en fonction.
Le projet de loi apporte, enfin, certaines innovations relatives aux modalités de fonctionnement de l’Autorité de Protection des Données à caractère personnel ainsi que des précisions sur les différents destinataires de son rapport annuel.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES :
Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi régissant la constitution et la gestion du stock national de sécurité de produits pétroliers liquides et gazeux au Mali.
Le présent projet de loi institue un stock national de sécurité de produits pétroliers liquides et gazeux destiné à couvrir, pour une durée 45 jours, les besoins nationaux de consommation en supercarburant sans plomb, en carburéacteur, en gazole et en gaz de pétrole liquéfié-butane.
Il détermine les conditions de stockage ainsi que les modalités d’utilisation, de suivi, de contrôle et de financement du stock national de produits pétroliers liquides et gazeux.
Il met, à la charge des importateurs agréés de produits pétroliers l’obligation de constituer et de conserver ce stock national de sécurité dans des dépôts de stockage agréés.
Il détermine enfin les sanctions susceptibles d’être infligées en cas d’infraction à ses dispositions.
L’adoption du projet de loi contribue à assurer la sécurité des approvisionnements, des populations, de l’environnement et de la qualité des produits pétroliers.
AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE :
Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a adopté :
1. Un projet de décret fixant les attributions, la composition et l’organisation du Conseil supérieur des Fonctionnaires de la Protection civile :
2. Un projet de décret fixant les modalités de fonctionnement des Commissions administratives paritaires de la Protection civile :
Le Conseil supérieur des Fonctionnaires de la Protection civile et les Commissions administratives paritaires de la Protection civile sont des organes consultatifs qui assistent le ministre chargé de la Protection civile dans le cadre de la mise en œuvre du statut des fonctionnaires de la protection civile.
Ils sont régis, chacun, par un décret qui nécessite des modifications consécutives à l’adoption de la loi du 30 janvier 2015 portant statut des fonctionnaires de la protection civile.
Ils réaménagent la composition du Conseil supérieur des Fonctionnaires de la Protection civile ainsi que des Commissions administratives paritaires de la Protection civile en vue de prendre en compte le corps des Sapeurs-pompiers.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES :
Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°2 au Marché n°0202/DGMP-DSP-2013 relatif aux travaux de reconversion du casier de Tien Konou en maîtrise totale de l’eau dans le cadre du Projet d’Appui au Développement rural de Tien Konou et Tamani (PADER-TKT).
Pour l’achèvement de l’ensemble des travaux des Lot n°1 et 2 du Projet d’Appui au Développement rural de Tien Konou et Tamani, il est apparu nécessaire de prendre en compte l’aménagement de 76 hectares supplémentaires, le planage de 36 hectares du marché initial, des travaux d’ouvrage d’art et de terrassement complémentaire du canal principal de Dioro.
Le présent avenant est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise COGEB international pour un délai d’exécution de 3 mois hors saison des pluies et un montant de 918 millions 335 mille 794 francs CFA hors taxes et droits de douane soit 13,98% du montant du marché initial.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DE LA PRIMATURE
Directeur général de l’Agence de Gestion du Fonds d’Accès universel
Monsieur Souhahebou COULIBALY, Ingénieur Informaticien
AU TITRE DU MINISTÈRE DES MINES :
Chargé de Mission :
Madame KATILE Adiaratou SENE, Gestionnaire
AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA DECENTRALISATION ET DE LA REFORME DE L’ETAT
Madame Aicha Hamatta El ANSARY, Communicatrice
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE :
Secrétaire général :
Monsieur Soumana SATAO, Administrateur du Travail et de la Sécurité Sociale
AU CHAPITRE DES MESURES COMMUNICATIONS ECRITES :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DE LA COMMUNICATION :
Sur le rapport du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative à la note sur la société malienne de l’information.
La présente communication écrite vise à créer un cadre propice au développement de la société de l’information au Mali.
La société de l’information est une société à dimension humaine, inclusive et solidaire, ouverte, transparente et sécurisée.
Elle œuvre à l’accélération du développement durable, économique, social et culturel, à la modernisation de l’Etat et à l’harmonisation de la gouvernance publique et privée.
Elle assure l’intégration et la convergence entre l’informatique, les télécommunications et l’audiovisuel.
La communication écrite examinée définit les responsabilités de l’Etat, des collectivités territoriales, du secteur privé et de la société civile dans la mise en œuvre de la société de l’information.
Les activités de la société malienne de l’information s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Sommet mondial sur la société de l’information, tenu à Genève et à Tunis respectivement en 2003 et 2005.
Bamako, le 24 août 2016.
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE
Commandeur de l’Ordre national

Stade de Kintélé : de présumés cambrioleurs du matériel de sonorisation sous les verrous

Le procureur de la République, André Oko Gakala a annoncé l’arrestation de présumés voleurs du matériel de sonorisation du complexe sportif de la Concorde de Kintélé, à la faveur d’une visite de travail effectuée le 24 août, dans les brigades de gendarmerie de la partie sud de Brazzaville.
Interrogé par un journaliste sur la question de ce cambriolage qui a suscité beaucoup d'indignation dans l'opinion nationale, le procureur de la République, André  Oko Gakala, a révélé que « les présumés cambrioleurs qui ont emporté le matériel de sonorisation du complexe sportif de Kintélé sont déjà à la Maison d’arrêt de Brazzaville, placés sous mandat de dépôt. Une enquête judiciaire est déjà ouverte », a assuré le procureur de la République.
Le 11 juin dernier, le ministre des Sports, Léon Alfred Opimbat déplorait qu’il n’y avait plus de sonorisation au stade de l’Unité, à Kintélé. Les baffles qui étaient hautement perchés sur les toits métalliques du stade étaient depuis portés disparus, la table de mixage également. Les présumés auteurs de ces actes n’étaient pas connus, même si, disait-il, à tort ou à raison, quelques complicités à divers niveaux pouvaient être soupçonnables.
« De ce que nous savons, les responsables des entreprises qui gèrent ces installations sportives du complexe de la Concorde ont porté plainte », indiquait alors le ministre des Sports et de l’éducation physique avant de lancer une interpellation à tous les compatriotes.
« Au lendemain des Jeux africains, toute l’Afrique a reconnu la grandeur du Congo par ces installations mises à la disposition de la jeunesse congolaise et africaine. Nous avons le devoir de protéger, de sécuriser ces lieux, chacun dans la parcelle de responsabilité qui est la sienne », lançait le ministre des Sports.
Dans les brigades territoriales de gendarmerie, le procureur de la République est parti pour mettre les gendarmes en état d’alerte contre les phénomènes « Bébés noirs et Boom à l’étranger » qui sévissent à Brazzaville, surtout dans les quartiers nord.
Ainsi, aux postes de Bacongo, de Kinsoundi dans le premier arrondissement, Makélékélé, et de Mansimou dans le 8ème arrondissement Madibou, où il est passé, André Oko Gakala a donné des instructions fermes aux chefs de brigade afin que ces grands criminels soient traqués et arrêtés.
« Le Boom à l’étranger est une forme de Bébés noirs. Dès cet instant, j’instruis la police de tout mettre en œuvre pour éradiquer ce phénomène. J’invite les chefs de quartier et de bloc de barrer la route à ces criminels qui volent, violent, dévalisent les maisons et emportent tout au grand jour. Je lance un appel à toute la population de Brazzaville de se mettre débout afin de mettre un terme à cette forme de criminalité », a affirmé le procureur de la République.
S’agissant des Bébés noirs, bien qu’en léger recul ces derniers temps, grâce à l’activisme des forces de l’ordre, André Oko Gakala a demandé aux gendarmes d’intensifier la répression en vue d’écraser définitivement ces délinquants et hors- la- loi qui terrorisent la population.
Au cours de sa ronde, le procureur a interpellé les gendarmes contre tous comportements déviants qui discréditent leur autorité et ternissent leur image de garant de la sécurité publique.
Partout où il est passé, il a demandé à ces officiers de police judiciaire de ne pas substituer leurs brigades en parquet, en traitant des affaires de famille et des conflits terriens.
Il les a ensuite exhortés au respect des délais de garde à vue, fixés à 72 heures au maximum, sauf sur prolongation du procureur.

ALLIANCE POUR LA RÉPUBLIQUE (APR) : Le président Macky Sall écourte ses vacances et convoque le Secrétariat exécutif national

ALLIANCE POUR LA RÉPUBLIQUE (APR) : Le président Macky Sall écourte ses vacances et convoque le Secrétariat exécutif national
Qu'est ce qui se trame au sein de l'Alliance Pour la République? Selon des informations de Dakaractu, le président Macky Sall a décidé d'écourter ses vacances qu'il passait jusqu'à présent dans sa résidence de Popenguine, pour convoquer le Secrétariat exécutif national de son parti demain à 18 heures précises.
Se serait-il passé quelque chose dans le parti qui n'aurait pas plu au président Macky Sall ou serait-ce juste une réunion de motivation? Wait and see...

mercredi 24 août 2016

L’attitude des politiciens freine le développement de la Guinée

Une vue aérienne de la Ville de Conakry, capitale de la Guinée
La Guinée a été l’un des pionniers de l’indépendance en Afrique et aujourd’hui sa situation socioéconomique est parmi la plus préoccupante du continent. La Guinée qui avait tous les atouts (ressources humaines, ressources naturelles….) pour « hâter » son développement, a stagné dès son indépendance. Pour de nombreux guinéens et amis (es) du pays, ce que traverse la Guinée actuellement est un paradoxe existentiel causé par sa propre classe politique. Cette dramatique situation est la conséquence de la faillite de l’élite guinéenne et particulièrement l’élite politique qui, dès l’indépendance est tombée dans une complaisance démagogique qui frôle avec l’égoïsme envers les autres guinéens.
Malgré le temps perdu, malgré le retard du pays par rapport à ses voisins, malgré la pauvreté qui avilit un bon nombre de guinéens, l’attitude du politique guinéen n’a pas changé. De postulats en postulats, les questions demeurent toujours les mêmes et les guinéens les dénient mais pourtant, il y a nécessité de s’y atteler afin de sortir la Guinée de ce gouffre socioéconomique. Est-il un crime d’avouer aujourd’hui que la Guinée est si pauvre par la faute de ses propres politiciens ? Non, ce n’est pas un crime mais plutôt une évidence qui frappe aux yeux quand on visite le pays. Qu’ont–ils-fait pour leur patrie ? Connaissent-ils exactement le rôle d’un leader politique ?
Il n’y a rien qui puisse justifier la situation socioéconomique de la Guinée aujourd’hui, si ce n’est l’attitude irresponsable de ses leaders politiques qui se sont succédés à la tête de son Etat. D’années en années, les conditions de vie des guinéens se dégradent et la misère a fini par les rendre fatalistes au point qu’ils conjecturent qu’un sort divin pèse sur leur tête. C’est simple, les guinéens vivent dans la misère tout simplement parce qu’ils ont été très complaisant avec les élus politiques.
La toute dernière révélation de notre ami et député Jean Marc Telliano sur une des confidences avec le Président de la République qu’il faut « mentir aux guinéens pour qu’ils te croient » démontre combien de fois l’attitude malhonnête de notre élite politique s’oppose à tout esprit de changement profitable au peuple de Guinée. Du président aux opposants aucun n’est sincère vis-à-vis du peuple, chacun œuvre ou manœuvre avant tout, pour ses intérêts personnels. Pour eux, mentir ou tenir des fausses promesses au peuple, est une stratégie politique efficace pour gagner n’importe quelle échéance électorale. C’est cela la politique dans notre pays, cette manière de faire la politique est devenue même une mentalité enfuie au plus profond de l’esprit de l’élite politique guinéenne.
La toute jeune génération de politiciens fait pire que les vieux dinosaures. Elle imite ces derniers en sapant le rôle d’exemple qu’elle devrait incarner aux yeux de ces milliers de jeunes qui sont sans emploi et dont l’avenir est hypothéqué par la faute de l’ensemble de la classe politique. Les plus sceptiques sur un probable changement en Guinée, nous dirons qu’il n’est plus possible de redresser le pays. Et pourtant, tout n’est qu’une question d’une grande volonté politique et surtout de sacrifice pour rendre la Guinée démocratique où les conditions de vie des citoyens seront dignes. Vus tous les atouts qui abondent dans tous les secteurs de la vie socioéconomique, les guinéens ne devraient pas en principe, se retrouver dans cette indigente situation. Aujourd’hui, la corruption est ambiante dans tout le pays et les guinéens ont fini par s’y accommoder en légitimant même certaines pratiques.
Par exemple, pour obtenir une carte d’identité nationale, officiellement le prix est de quinze milles francs guinéens mais pour une question de rapidité dans le traitement du dossier, le personnel de chaque commissariat a instauré un prix de cinquante milles francs guinéens en deux jours et de cent mille le même jour. Et tout le monde se plie à cette frauduleuse pratique, qui est aussi appliquée pour l’obtention du passeport. Les ministres et le président ainsi que les opposants sont au courant de cette pratique. Aucun guinéen ne peut ignorer ou n’a pas été victime de cela. Ils abusent des citoyens pour un service qui agrémente leur citoyenneté. Oh la Guinée, incroyable mais pourtant vrai.
En visitant le pays, l’échec et la faillite morale de l’élite politique sautent aux yeux, c’est comme si la Guinée n’a jamais eu de cadres au service du peuple. Tout est fait de manière à suborner l’autre et accepter soi-même de subir, par la suite cette subordination. Honte à ces hommes qui prétendent être les leaders de ce beau pays qu’ils ne cessent de salir et de trépigner. Ils abusent de leur position, de leur statut pour ruiner le pays et ils ne se fichent pas mal de l’image négative qu’ils donnent à la Guinée à cause de leur agissement. Le paradoxe, ces leaders qui sont sensés donner et montrer l’exemple aux autres citoyens font pire que n’importe qui d’autres. Ils oublient qu’être leader implique plusieurs contraintes qu’ils connaissent d’ailleurs mais refusent délibérément d’appliquer. Le véritable problème de la Guinée est un problème de leader, rien d’autres que cela.
Il ne revient qu’au peuple de Guinée de tirer les leçons sur l’attitude de son élite politique actuelle à la tête du pays, rompre la complaisance qu’il entretient avec celle-ci et de, désormais sanctionner. Promouvoir également l’avènement d’une nouvelle élite politique répondant aux critères d’un véritable leadership afin de redonner espoir à ces milliers de guinéens pour un développement rapide du pays.
Qu’Allah réveille et guide le peuple de Guinée vers un avenir meilleur. Amen !

L’attitude des politiciens freine le développement de la Guinée

Une vue aérienne de la Ville de Conakry, capitale de la Guinée
La Guinée a été l’un des pionniers de l’indépendance en Afrique et aujourd’hui sa situation socioéconomique est parmi la plus préoccupante du continent. La Guinée qui avait tous les atouts (ressources humaines, ressources naturelles….) pour « hâter » son développement, a stagné dès son indépendance. Pour de nombreux guinéens et amis (es) du pays, ce que traverse la Guinée actuellement est un paradoxe existentiel causé par sa propre classe politique. Cette dramatique situation est la conséquence de la faillite de l’élite guinéenne et particulièrement l’élite politique qui, dès l’indépendance est tombée dans une complaisance démagogique qui frôle avec l’égoïsme envers les autres guinéens.
Malgré le temps perdu, malgré le retard du pays par rapport à ses voisins, malgré la pauvreté qui avilit un bon nombre de guinéens, l’attitude du politique guinéen n’a pas changé. De postulats en postulats, les questions demeurent toujours les mêmes et les guinéens les dénient mais pourtant, il y a nécessité de s’y atteler afin de sortir la Guinée de ce gouffre socioéconomique. Est-il un crime d’avouer aujourd’hui que la Guinée est si pauvre par la faute de ses propres politiciens ? Non, ce n’est pas un crime mais plutôt une évidence qui frappe aux yeux quand on visite le pays. Qu’ont–ils-fait pour leur patrie ? Connaissent-ils exactement le rôle d’un leader politique ?
Il n’y a rien qui puisse justifier la situation socioéconomique de la Guinée aujourd’hui, si ce n’est l’attitude irresponsable de ses leaders politiques qui se sont succédés à la tête de son Etat. D’années en années, les conditions de vie des guinéens se dégradent et la misère a fini par les rendre fatalistes au point qu’ils conjecturent qu’un sort divin pèse sur leur tête. C’est simple, les guinéens vivent dans la misère tout simplement parce qu’ils ont été très complaisant avec les élus politiques.
La toute dernière révélation de notre ami et député Jean Marc Telliano sur une des confidences avec le Président de la République qu’il faut « mentir aux guinéens pour qu’ils te croient » démontre combien de fois l’attitude malhonnête de notre élite politique s’oppose à tout esprit de changement profitable au peuple de Guinée. Du président aux opposants aucun n’est sincère vis-à-vis du peuple, chacun œuvre ou manœuvre avant tout, pour ses intérêts personnels. Pour eux, mentir ou tenir des fausses promesses au peuple, est une stratégie politique efficace pour gagner n’importe quelle échéance électorale. C’est cela la politique dans notre pays, cette manière de faire la politique est devenue même une mentalité enfuie au plus profond de l’esprit de l’élite politique guinéenne.
La toute jeune génération de politiciens fait pire que les vieux dinosaures. Elle imite ces derniers en sapant le rôle d’exemple qu’elle devrait incarner aux yeux de ces milliers de jeunes qui sont sans emploi et dont l’avenir est hypothéqué par la faute de l’ensemble de la classe politique. Les plus sceptiques sur un probable changement en Guinée, nous dirons qu’il n’est plus possible de redresser le pays. Et pourtant, tout n’est qu’une question d’une grande volonté politique et surtout de sacrifice pour rendre la Guinée démocratique où les conditions de vie des citoyens seront dignes. Vus tous les atouts qui abondent dans tous les secteurs de la vie socioéconomique, les guinéens ne devraient pas en principe, se retrouver dans cette indigente situation. Aujourd’hui, la corruption est ambiante dans tout le pays et les guinéens ont fini par s’y accommoder en légitimant même certaines pratiques.
Par exemple, pour obtenir une carte d’identité nationale, officiellement le prix est de quinze milles francs guinéens mais pour une question de rapidité dans le traitement du dossier, le personnel de chaque commissariat a instauré un prix de cinquante milles francs guinéens en deux jours et de cent mille le même jour. Et tout le monde se plie à cette frauduleuse pratique, qui est aussi appliquée pour l’obtention du passeport. Les ministres et le président ainsi que les opposants sont au courant de cette pratique. Aucun guinéen ne peut ignorer ou n’a pas été victime de cela. Ils abusent des citoyens pour un service qui agrémente leur citoyenneté. Oh la Guinée, incroyable mais pourtant vrai.
En visitant le pays, l’échec et la faillite morale de l’élite politique sautent aux yeux, c’est comme si la Guinée n’a jamais eu de cadres au service du peuple. Tout est fait de manière à suborner l’autre et accepter soi-même de subir, par la suite cette subordination. Honte à ces hommes qui prétendent être les leaders de ce beau pays qu’ils ne cessent de salir et de trépigner. Ils abusent de leur position, de leur statut pour ruiner le pays et ils ne se fichent pas mal de l’image négative qu’ils donnent à la Guinée à cause de leur agissement. Le paradoxe, ces leaders qui sont sensés donner et montrer l’exemple aux autres citoyens font pire que n’importe qui d’autres. Ils oublient qu’être leader implique plusieurs contraintes qu’ils connaissent d’ailleurs mais refusent délibérément d’appliquer. Le véritable problème de la Guinée est un problème de leader, rien d’autres que cela.
Il ne revient qu’au peuple de Guinée de tirer les leçons sur l’attitude de son élite politique actuelle à la tête du pays, rompre la complaisance qu’il entretient avec celle-ci et de, désormais sanctionner. Promouvoir également l’avènement d’une nouvelle élite politique répondant aux critères d’un véritable leadership afin de redonner espoir à ces milliers de guinéens pour un développement rapide du pays.
Qu’Allah réveille et guide le peuple de Guinée vers un avenir meilleur. Amen !

L’attitude des politiciens freine le développement de la Guinée

Une vue aérienne de la Ville de Conakry, capitale de la Guinée
La Guinée a été l’un des pionniers de l’indépendance en Afrique et aujourd’hui sa situation socioéconomique est parmi la plus préoccupante du continent. La Guinée qui avait tous les atouts (ressources humaines, ressources naturelles….) pour « hâter » son développement, a stagné dès son indépendance. Pour de nombreux guinéens et amis (es) du pays, ce que traverse la Guinée actuellement est un paradoxe existentiel causé par sa propre classe politique. Cette dramatique situation est la conséquence de la faillite de l’élite guinéenne et particulièrement l’élite politique qui, dès l’indépendance est tombée dans une complaisance démagogique qui frôle avec l’égoïsme envers les autres guinéens.
Malgré le temps perdu, malgré le retard du pays par rapport à ses voisins, malgré la pauvreté qui avilit un bon nombre de guinéens, l’attitude du politique guinéen n’a pas changé. De postulats en postulats, les questions demeurent toujours les mêmes et les guinéens les dénient mais pourtant, il y a nécessité de s’y atteler afin de sortir la Guinée de ce gouffre socioéconomique. Est-il un crime d’avouer aujourd’hui que la Guinée est si pauvre par la faute de ses propres politiciens ? Non, ce n’est pas un crime mais plutôt une évidence qui frappe aux yeux quand on visite le pays. Qu’ont–ils-fait pour leur patrie ? Connaissent-ils exactement le rôle d’un leader politique ?
Il n’y a rien qui puisse justifier la situation socioéconomique de la Guinée aujourd’hui, si ce n’est l’attitude irresponsable de ses leaders politiques qui se sont succédés à la tête de son Etat. D’années en années, les conditions de vie des guinéens se dégradent et la misère a fini par les rendre fatalistes au point qu’ils conjecturent qu’un sort divin pèse sur leur tête. C’est simple, les guinéens vivent dans la misère tout simplement parce qu’ils ont été très complaisant avec les élus politiques.
La toute dernière révélation de notre ami et député Jean Marc Telliano sur une des confidences avec le Président de la République qu’il faut « mentir aux guinéens pour qu’ils te croient » démontre combien de fois l’attitude malhonnête de notre élite politique s’oppose à tout esprit de changement profitable au peuple de Guinée. Du président aux opposants aucun n’est sincère vis-à-vis du peuple, chacun œuvre ou manœuvre avant tout, pour ses intérêts personnels. Pour eux, mentir ou tenir des fausses promesses au peuple, est une stratégie politique efficace pour gagner n’importe quelle échéance électorale. C’est cela la politique dans notre pays, cette manière de faire la politique est devenue même une mentalité enfuie au plus profond de l’esprit de l’élite politique guinéenne.
La toute jeune génération de politiciens fait pire que les vieux dinosaures. Elle imite ces derniers en sapant le rôle d’exemple qu’elle devrait incarner aux yeux de ces milliers de jeunes qui sont sans emploi et dont l’avenir est hypothéqué par la faute de l’ensemble de la classe politique. Les plus sceptiques sur un probable changement en Guinée, nous dirons qu’il n’est plus possible de redresser le pays. Et pourtant, tout n’est qu’une question d’une grande volonté politique et surtout de sacrifice pour rendre la Guinée démocratique où les conditions de vie des citoyens seront dignes. Vus tous les atouts qui abondent dans tous les secteurs de la vie socioéconomique, les guinéens ne devraient pas en principe, se retrouver dans cette indigente situation. Aujourd’hui, la corruption est ambiante dans tout le pays et les guinéens ont fini par s’y accommoder en légitimant même certaines pratiques.
Par exemple, pour obtenir une carte d’identité nationale, officiellement le prix est de quinze milles francs guinéens mais pour une question de rapidité dans le traitement du dossier, le personnel de chaque commissariat a instauré un prix de cinquante milles francs guinéens en deux jours et de cent mille le même jour. Et tout le monde se plie à cette frauduleuse pratique, qui est aussi appliquée pour l’obtention du passeport. Les ministres et le président ainsi que les opposants sont au courant de cette pratique. Aucun guinéen ne peut ignorer ou n’a pas été victime de cela. Ils abusent des citoyens pour un service qui agrémente leur citoyenneté. Oh la Guinée, incroyable mais pourtant vrai.
En visitant le pays, l’échec et la faillite morale de l’élite politique sautent aux yeux, c’est comme si la Guinée n’a jamais eu de cadres au service du peuple. Tout est fait de manière à suborner l’autre et accepter soi-même de subir, par la suite cette subordination. Honte à ces hommes qui prétendent être les leaders de ce beau pays qu’ils ne cessent de salir et de trépigner. Ils abusent de leur position, de leur statut pour ruiner le pays et ils ne se fichent pas mal de l’image négative qu’ils donnent à la Guinée à cause de leur agissement. Le paradoxe, ces leaders qui sont sensés donner et montrer l’exemple aux autres citoyens font pire que n’importe qui d’autres. Ils oublient qu’être leader implique plusieurs contraintes qu’ils connaissent d’ailleurs mais refusent délibérément d’appliquer. Le véritable problème de la Guinée est un problème de leader, rien d’autres que cela.
Il ne revient qu’au peuple de Guinée de tirer les leçons sur l’attitude de son élite politique actuelle à la tête du pays, rompre la complaisance qu’il entretient avec celle-ci et de, désormais sanctionner. Promouvoir également l’avènement d’une nouvelle élite politique répondant aux critères d’un véritable leadership afin de redonner espoir à ces milliers de guinéens pour un développement rapide du pays.
Qu’Allah réveille et guide le peuple de Guinée vers un avenir meilleur. Amen !

L’attitude des politiciens freine le développement de la Guinée

Une vue aérienne de la Ville de Conakry, capitale de la Guinée
La Guinée a été l’un des pionniers de l’indépendance en Afrique et aujourd’hui sa situation socioéconomique est parmi la plus préoccupante du continent. La Guinée qui avait tous les atouts (ressources humaines, ressources naturelles….) pour « hâter » son développement, a stagné dès son indépendance. Pour de nombreux guinéens et amis (es) du pays, ce que traverse la Guinée actuellement est un paradoxe existentiel causé par sa propre classe politique. Cette dramatique situation est la conséquence de la faillite de l’élite guinéenne et particulièrement l’élite politique qui, dès l’indépendance est tombée dans une complaisance démagogique qui frôle avec l’égoïsme envers les autres guinéens.
Malgré le temps perdu, malgré le retard du pays par rapport à ses voisins, malgré la pauvreté qui avilit un bon nombre de guinéens, l’attitude du politique guinéen n’a pas changé. De postulats en postulats, les questions demeurent toujours les mêmes et les guinéens les dénient mais pourtant, il y a nécessité de s’y atteler afin de sortir la Guinée de ce gouffre socioéconomique. Est-il un crime d’avouer aujourd’hui que la Guinée est si pauvre par la faute de ses propres politiciens ? Non, ce n’est pas un crime mais plutôt une évidence qui frappe aux yeux quand on visite le pays. Qu’ont–ils-fait pour leur patrie ? Connaissent-ils exactement le rôle d’un leader politique ?
Il n’y a rien qui puisse justifier la situation socioéconomique de la Guinée aujourd’hui, si ce n’est l’attitude irresponsable de ses leaders politiques qui se sont succédés à la tête de son Etat. D’années en années, les conditions de vie des guinéens se dégradent et la misère a fini par les rendre fatalistes au point qu’ils conjecturent qu’un sort divin pèse sur leur tête. C’est simple, les guinéens vivent dans la misère tout simplement parce qu’ils ont été très complaisant avec les élus politiques.
La toute dernière révélation de notre ami et député Jean Marc Telliano sur une des confidences avec le Président de la République qu’il faut « mentir aux guinéens pour qu’ils te croient » démontre combien de fois l’attitude malhonnête de notre élite politique s’oppose à tout esprit de changement profitable au peuple de Guinée. Du président aux opposants aucun n’est sincère vis-à-vis du peuple, chacun œuvre ou manœuvre avant tout, pour ses intérêts personnels. Pour eux, mentir ou tenir des fausses promesses au peuple, est une stratégie politique efficace pour gagner n’importe quelle échéance électorale. C’est cela la politique dans notre pays, cette manière de faire la politique est devenue même une mentalité enfuie au plus profond de l’esprit de l’élite politique guinéenne.
La toute jeune génération de politiciens fait pire que les vieux dinosaures. Elle imite ces derniers en sapant le rôle d’exemple qu’elle devrait incarner aux yeux de ces milliers de jeunes qui sont sans emploi et dont l’avenir est hypothéqué par la faute de l’ensemble de la classe politique. Les plus sceptiques sur un probable changement en Guinée, nous dirons qu’il n’est plus possible de redresser le pays. Et pourtant, tout n’est qu’une question d’une grande volonté politique et surtout de sacrifice pour rendre la Guinée démocratique où les conditions de vie des citoyens seront dignes. Vus tous les atouts qui abondent dans tous les secteurs de la vie socioéconomique, les guinéens ne devraient pas en principe, se retrouver dans cette indigente situation. Aujourd’hui, la corruption est ambiante dans tout le pays et les guinéens ont fini par s’y accommoder en légitimant même certaines pratiques.
Par exemple, pour obtenir une carte d’identité nationale, officiellement le prix est de quinze milles francs guinéens mais pour une question de rapidité dans le traitement du dossier, le personnel de chaque commissariat a instauré un prix de cinquante milles francs guinéens en deux jours et de cent mille le même jour. Et tout le monde se plie à cette frauduleuse pratique, qui est aussi appliquée pour l’obtention du passeport. Les ministres et le président ainsi que les opposants sont au courant de cette pratique. Aucun guinéen ne peut ignorer ou n’a pas été victime de cela. Ils abusent des citoyens pour un service qui agrémente leur citoyenneté. Oh la Guinée, incroyable mais pourtant vrai.
En visitant le pays, l’échec et la faillite morale de l’élite politique sautent aux yeux, c’est comme si la Guinée n’a jamais eu de cadres au service du peuple. Tout est fait de manière à suborner l’autre et accepter soi-même de subir, par la suite cette subordination. Honte à ces hommes qui prétendent être les leaders de ce beau pays qu’ils ne cessent de salir et de trépigner. Ils abusent de leur position, de leur statut pour ruiner le pays et ils ne se fichent pas mal de l’image négative qu’ils donnent à la Guinée à cause de leur agissement. Le paradoxe, ces leaders qui sont sensés donner et montrer l’exemple aux autres citoyens font pire que n’importe qui d’autres. Ils oublient qu’être leader implique plusieurs contraintes qu’ils connaissent d’ailleurs mais refusent délibérément d’appliquer. Le véritable problème de la Guinée est un problème de leader, rien d’autres que cela.
Il ne revient qu’au peuple de Guinée de tirer les leçons sur l’attitude de son élite politique actuelle à la tête du pays, rompre la complaisance qu’il entretient avec celle-ci et de, désormais sanctionner. Promouvoir également l’avènement d’une nouvelle élite politique répondant aux critères d’un véritable leadership afin de redonner espoir à ces milliers de guinéens pour un développement rapide du pays.
Qu’Allah réveille et guide le peuple de Guinée vers un avenir meilleur. Amen !

L’attitude des politiciens freine le développement de la Guinée

Une vue aérienne de la Ville de Conakry, capitale de la Guinée
La Guinée a été l’un des pionniers de l’indépendance en Afrique et aujourd’hui sa situation socioéconomique est parmi la plus préoccupante du continent. La Guinée qui avait tous les atouts (ressources humaines, ressources naturelles….) pour « hâter » son développement, a stagné dès son indépendance. Pour de nombreux guinéens et amis (es) du pays, ce que traverse la Guinée actuellement est un paradoxe existentiel causé par sa propre classe politique. Cette dramatique situation est la conséquence de la faillite de l’élite guinéenne et particulièrement l’élite politique qui, dès l’indépendance est tombée dans une complaisance démagogique qui frôle avec l’égoïsme envers les autres guinéens.
Malgré le temps perdu, malgré le retard du pays par rapport à ses voisins, malgré la pauvreté qui avilit un bon nombre de guinéens, l’attitude du politique guinéen n’a pas changé. De postulats en postulats, les questions demeurent toujours les mêmes et les guinéens les dénient mais pourtant, il y a nécessité de s’y atteler afin de sortir la Guinée de ce gouffre socioéconomique. Est-il un crime d’avouer aujourd’hui que la Guinée est si pauvre par la faute de ses propres politiciens ? Non, ce n’est pas un crime mais plutôt une évidence qui frappe aux yeux quand on visite le pays. Qu’ont–ils-fait pour leur patrie ? Connaissent-ils exactement le rôle d’un leader politique ?
Il n’y a rien qui puisse justifier la situation socioéconomique de la Guinée aujourd’hui, si ce n’est l’attitude irresponsable de ses leaders politiques qui se sont succédés à la tête de son Etat. D’années en années, les conditions de vie des guinéens se dégradent et la misère a fini par les rendre fatalistes au point qu’ils conjecturent qu’un sort divin pèse sur leur tête. C’est simple, les guinéens vivent dans la misère tout simplement parce qu’ils ont été très complaisant avec les élus politiques.
La toute dernière révélation de notre ami et député Jean Marc Telliano sur une des confidences avec le Président de la République qu’il faut « mentir aux guinéens pour qu’ils te croient » démontre combien de fois l’attitude malhonnête de notre élite politique s’oppose à tout esprit de changement profitable au peuple de Guinée. Du président aux opposants aucun n’est sincère vis-à-vis du peuple, chacun œuvre ou manœuvre avant tout, pour ses intérêts personnels. Pour eux, mentir ou tenir des fausses promesses au peuple, est une stratégie politique efficace pour gagner n’importe quelle échéance électorale. C’est cela la politique dans notre pays, cette manière de faire la politique est devenue même une mentalité enfuie au plus profond de l’esprit de l’élite politique guinéenne.
La toute jeune génération de politiciens fait pire que les vieux dinosaures. Elle imite ces derniers en sapant le rôle d’exemple qu’elle devrait incarner aux yeux de ces milliers de jeunes qui sont sans emploi et dont l’avenir est hypothéqué par la faute de l’ensemble de la classe politique. Les plus sceptiques sur un probable changement en Guinée, nous dirons qu’il n’est plus possible de redresser le pays. Et pourtant, tout n’est qu’une question d’une grande volonté politique et surtout de sacrifice pour rendre la Guinée démocratique où les conditions de vie des citoyens seront dignes. Vus tous les atouts qui abondent dans tous les secteurs de la vie socioéconomique, les guinéens ne devraient pas en principe, se retrouver dans cette indigente situation. Aujourd’hui, la corruption est ambiante dans tout le pays et les guinéens ont fini par s’y accommoder en légitimant même certaines pratiques.
Par exemple, pour obtenir une carte d’identité nationale, officiellement le prix est de quinze milles francs guinéens mais pour une question de rapidité dans le traitement du dossier, le personnel de chaque commissariat a instauré un prix de cinquante milles francs guinéens en deux jours et de cent mille le même jour. Et tout le monde se plie à cette frauduleuse pratique, qui est aussi appliquée pour l’obtention du passeport. Les ministres et le président ainsi que les opposants sont au courant de cette pratique. Aucun guinéen ne peut ignorer ou n’a pas été victime de cela. Ils abusent des citoyens pour un service qui agrémente leur citoyenneté. Oh la Guinée, incroyable mais pourtant vrai.
En visitant le pays, l’échec et la faillite morale de l’élite politique sautent aux yeux, c’est comme si la Guinée n’a jamais eu de cadres au service du peuple. Tout est fait de manière à suborner l’autre et accepter soi-même de subir, par la suite cette subordination. Honte à ces hommes qui prétendent être les leaders de ce beau pays qu’ils ne cessent de salir et de trépigner. Ils abusent de leur position, de leur statut pour ruiner le pays et ils ne se fichent pas mal de l’image négative qu’ils donnent à la Guinée à cause de leur agissement. Le paradoxe, ces leaders qui sont sensés donner et montrer l’exemple aux autres citoyens font pire que n’importe qui d’autres. Ils oublient qu’être leader implique plusieurs contraintes qu’ils connaissent d’ailleurs mais refusent délibérément d’appliquer. Le véritable problème de la Guinée est un problème de leader, rien d’autres que cela.
Il ne revient qu’au peuple de Guinée de tirer les leçons sur l’attitude de son élite politique actuelle à la tête du pays, rompre la complaisance qu’il entretient avec celle-ci et de, désormais sanctionner. Promouvoir également l’avènement d’une nouvelle élite politique répondant aux critères d’un véritable leadership afin de redonner espoir à ces milliers de guinéens pour un développement rapide du pays.
Qu’Allah réveille et guide le peuple de Guinée vers un avenir meilleur. Amen !

CAN 2017 : La Zambie déboutée, la Guinée Bissau qualifiée

Issa Hayatou, président de la CAF.
La Guinée Bissau prendra bien part à sa première CAN ! Qualifiée sur le terrain pour l’édition 2017, la surprenante sélection devait encore faire face à un dossier pouvant l’inquiéter en coulisses : la réclamation portée par la Zambie qui contestait l’éligibilité de son gardien Papa Massa Mbaye, né au Sénégal. Mais la CAF a désavoué les Chipolopolos lundi.
"La Commission d’organisation de la CAN considère le joueur éligible et en conséquence le match Guinée Bissau – Zambie du 4 juin 2016 est homologué sur le score acquis sur le terrain (3-2). (…) Les investigations de la CAF ont permis d’établir que Mbaye Fall (...) n’a jamais joué pour l’équipe nationale du Sénégal. Dans une lettre datée du 10 juin 2016, la Fédération sénégalaise de football a confirmé que le joueur n’a jamais été enregistré en son sein", explique l’instance dirigeante du football africain dans un communiqué. Celle-ci précise en outre que le portier était bien en droit d’obtenir la nationalité bissau-guinéenne puisque sa grand-mère était née dans ce pays que plus rien ne peut désormais empêcher d’aller au Gabon en janvier prochain !

Un Français à la tête de Tasiast Mauritanie

La société Kinross Gold
ALAKHBAR (Nouakchott)-La société Kinross Gold a nommé l’ancien diplomate français, Jean Félix-Paganon, nouveau directeur général de Tasiast Mauritanie. Jean Félix-Paganon a été le représentant spécial de la France au Sahel de 2012 à 2013. il a servi la diplomatie française en Afrique et au Moyen Orient pendant 20 ans avant d’aller à la retraite. Il a été ambassadeur de France au Koweït, en Egypte, en Afrique du Sud et au Sénégal. L’homme jouit d’une expérience qui va lui permettre de faire face aux difficultés que traverse Tasiast et de renforcer notre coopération avec la Mauritanie, a indiqué le directeur régional de Kinross. Ce dernier a ajouté que Jean Félix-Paganon constituera le « canal de communication » entre le gouvernement mauritanien et le conseil d’administration de Kinross au niveau national et régional

Session extraordinaire du Conseil Supérieur de la Fonction Militaire : Quelle réforme pour l’armée malienne ?

Tiéman Hubert Coulibaly
Tieman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense en visite dans un camp militaire


Le projet de décret fixant les critères et les procédures d’avancement des officiers, des sous-officiers et militaires de rang ; le décret portant modification du décret n°05-002/P-RM du 7 janvier 2005 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’Etat Major des armées ont été entre autres points majeurs au centre d’un débat dans la salle d’audience de la direction de la justice militaire à Dar- Salam, le mardi, 23 Août 2016. Étaient  présents  à la rencontre: le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Tiéman Hubert Coulibaly, le Chef d’Etat-major des armées, le général de Division, Didier Dacko, le secrétaire général de la justice militaire, le colonel Major, Zakaria Koné, les Chefs d’Etats-Majors et Directeurs des Services.
Dans son intervention, le secrétaire général de la justice militaire, le colonel Major Zakaria Koné a indiqué que le 1er projet de loi consacre la fusion de l’ensemble des textes régissant l’avancement des officiers, sous-officiers et militaires de rang et le second a une nécessité d’adaptation à la réalité par la prise en compte de certains facteurs notamment le contexte sécuritaire actuelle marqué par la lutte conte le terrorisme. Le ministre pour sa part, dira que ce conseil est le cadre pour faire remonter les préoccupations des soldats à la hiérarchie. Il a indiqué que c’est très important d’avoir un texte pour les avancements mais aussi un texte qui modifie le fonctionnement de l’Etat Major. Pour ce faire, il a appelé les hommes à l’effort, à l’abnégation pour vaincre les difficultés. Selon lui, aucune difficulté n’est sans fin. Il a fait savoir aux hommes qu’aucune difficulté d’aujourd’hui ne doit leur amener à ne pas être concentré. «Il y a des périodes complexes, déstabilisants qui doivent nous conduire à continuer l’effort» a indiqué le ministre de la Défense. Aussi, il leur a fait savoir que beaucoup de choses sont là pour saper leur moral et semer le doute. En évoquant les cas des blessés de Nampla, il a rassuré les hommes que tous les blessés ont été évacués. Il les a invités à la cohésion et à la lucidité.
Selon Tiéman Hubert Coulibaly, la vérité finira toujours par vaincre le mensonge. Il a également rassuré les hommes que l’Etat ne s’occupe plus du seul militaire mais de sa famille. «Nous savons que tout n’est pas juste, mais nous travaillons à corriger ces injustices», a-t-il ajouté. Selon lui, beaucoup veulent jeter aujourd’hui l’anathème sur cette armée alors qu’ils savaient comment était cette armée en leur temps. Il a indiqué que tous les textes que le gouvernement veut proposer au peuple Malien feront l’objet de concertation. «Nous ne voulons pas de beaux textes, mais des textes qui peuvent gérer la vie des militaires» a-t-il dit. Enfin en s’adressant aux hommes, le ministre dira que les difficultés du moment détermineront l’avenir de demain.

PROMULGATION DE LA LOI RELATIVE AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL : Macky Sall renforce les sept «sages»

Le Président Macky Sall a promulgué la loi organique n° 2016-23 du 14 juillet 2016 relative au Conseil constitutionnel. Ce point, inscrit dans le référendum du 22 mars 2016, renforce les pouvoirs et attributions des Sept «Sages ». En exclusivité pour ses lecteurs, Libération livre l’intégralité du décret présidentiel.

PROMULGATION DE LA LOI RELATIVE AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL : Macky Sall renforce les sept «sages»
EXPOSE DES MOTIFS

«La loi constitutionnelle n° 2016-10 du 5 avril 2016 a apporté des innovations importantes relatives à la justice constitutionnelle. C’est ainsi que le Conseil constitutionnel compte désormais sept membres. Le Président de la République nomme les membres du Conseil dont deux sur une liste de quatre personnalités proposées par le Président de l’Assemblée nationale. En outre, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de la République pour avis. Son champ de compétences est élargi au contrôle de constitutionnalité des lois organiques avant leur promulgation et à la connaissance des exceptions d’inconstitutionnalité pouvant être soulevées devant la Cour d’Appel ou la Cour suprême.
Ces changements importants induisent une adaptation des dispositions de la loi organique relative au Conseil constitutionnel. De même, pour répondre au besoin de modernisation du Conseil constitutionnel, il est introduit dans la loi organique des dispositions relatives à l’organisation et au fonctionnement interne de l’institution.
Pour l’exécution des missions qui lui sont confiées par la Constitution et la présente loi organique, le Conseil constitutionnel bénéficie, outre les trois magistrats des Cours et tribunaux désignés pour assister temporairement les membres, de l’appui d’assesseurs, reconnus pour leur compétence en matière constitutionnelle.
Au demeurant, il s’avère aussi opportun de réaliser l’harmonisation de la loi organique n° 92-23 du 30 mai 1992 sur le Conseil constitutionnel, adoptée sous l’empire de la Constitution du 7 mars 1963, avec la Constitution du 22 janvier 2001. En effet, de nombreuses dispositions de la loi organique avaient déjà été abrogées par la Constitution en vigueur ou sont tombées en désuétude. En outre, les renvois et références de la loi organique à la Constitution sont devenues obsolètes. Ces raisons justifient l’adoption d’une nouvelle loi organique relative au Conseil constitutionnel qui abroge et remplace la loi n° 92-23 du 30 mai 1992 sur le Conseil constitutionnel.
Le présent projet de loi organique, qui complète et précise les dispositions de la Constitution relatives au Conseil constitutionnel, est articulé ainsi qu’il suit :

TITRE I. - Des compétences du Conseil constitutionnel

TITRE II - De l’organisation du Conseil constitutionnel

TITRE III. - De la procédure devant le Conseil constitutionnel

TITRE IV. - Dispositions finales


L’Assemblée nationale a adopté, à la majorité absolue des membres la composant en sa séance du mardi 28 juin 2016, Le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de la République a déclaré conforme à la Constitution, en sa séance du 8 juillet 2016. Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

TITRE I. - DES COMPETENCES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Article premier. - Conformément aux dispositions des articles 74, 76, 78, 83, 92 et 97 de la Constitution, le Conseil constitutionnel se prononce sur la constitutionnalité des lois, sur le caractère réglementaire des dispositions de forme législative, sur la recevabilité des propositions de loi et amendements d’origine parlementaire, sur la constitutionnalité des engagements internationaux, sur les exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour d’Appel ou la Cour suprême, sur les conflits de compétence entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.

Art. 2. - Conformément aux dispositions des articles 29, 30, 33, 34, 35, 36, 37, 41 de la Constitution, le Conseil constitutionnel reçoit les candidatures à la Présidence de la République, arrête la liste des candidats, statue sur les contestations relatives aux élections du Président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et des hauts conseillers et en proclame les résultats. Il reçoit le serment du Président de la République et constate sa démission, son empêchement ou son décès ainsi que la démission, l’empêchement ou le décès des per- sonnes appelées à le suppléer dans ces cas. Il exerce les compétences qui lui sont dévolues par les articles 51 et 52 de la Constitution lorsque le Président de la République décide de soumettre un projet de loi au référendum ou prononce la dissolution de l’Assemblée nationale. Il se prononce sur les questions qui lui sont soumises par le Président de la République en application de l’article 92, alinéa 2 de la Constitution.

TITRE II. - DE L’ORGANISATION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Chapitre 1
. - Des membres du conseil constitutionnel

Art. 3. - Le Conseil constitutionnel com- prend sept membres nommés par décret pour six ans non renouvelables, dont un président et un vice-président. Art. 4. - Les membres du Conseil constitutionnel sont choisis parmi :

- les magistrats ayant exercé les fonctions de Premier président de la Cour suprême, de procureur général près la Cour suprême, de président de chambre à la Cour suprême, de premier avocat général près la Cour suprême, de président de Cour d’appel et de procureur général près une Cour d’appel ;

- les professeurs titulaires de droit ;

- les inspecteurs généraux d’Etat ;

- les avocats. Les personnalités visées, en activité ou à la retraite, doivent avoir au moins vingt ans d’ancienneté dans la fonction publique ou vingt ans d’exercice de leur profession.

Art. 5. - II ne peut être mis fin, avant l’expiration de leur mandat, aux fonctions des membres du Conseil constitutionnel que sur leur demande, ou pour incapacité physique, et sur l’avis conforme du Conseil. Dans tous les cas, l’intéressé est entendu par le Conseil et reçoit communication de son dossier.
L’empêchement temporaire d’un membre du Conseil est constaté par le Conseil. Si cet empêchement se prolonge au-delà d’une durée de soixante jours, il est mis fin aux fonctions de l’intéressé dans les conditions prévues au premier alinéa. Le membre du Conseil nommé pour remplacer un membre du Conseil dont le poste est devenu vacant achève le mandat de celui-ci. A l’expiration de ce mandat, il peut être nommé pour accomplir un mandat de six ans.

Art. 6. - Les fonctions de membre du Conseil constitutionnel sont incompatibles avec la qualité de membre du Gouvernement ou d’un cabinet ministériel, avec l’exercice d’un mandat électif, avec l’exercice des professions d’avocat, d’officier ministériel, d’auxiliaire de justice et toute activité professionnelle privée. L’exercice de toute autre activité publique doit être autorisé par le Conseil.

Art. 7. - Avant d’entrer en fonction, tout membre du Conseil constitutionnel prête serment en audience solennelle publique. Il jure de bien et fidèlement remplir ses fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation à titre privé sur les questions relevant de la compétence du Conseil constitutionnel et de se conduire en tout comme un digne et loyal magistrat. Acte est donné de la prestation de serment.

Art. 8. - Le traitement et les avantages des membres du Conseil constitutionnel sont fixés par décret.

Art. 9. - Trois (3) magistrats des Cours et Tribunaux choisis par le président du Conseil peuvent, en tant que de besoin, être désignés pour assister temporairement les membres du Conseil constitutionnel. Ils sont affectés au Conseil, dans les formes prévues par le statut des magistrats, pour une durée totale qui ne peut excéder trois ans. Sur proposition du Président du Conseil constitutionnel, peuvent être nommés par décret pour une durée de deux (2) ans renouvelable, sans que leur nombre puisse dépasser trois (3), des enseignants des facultés de droit reconnus pour leur compétence en matière constitutionnelle et totalisant une expérience professionnelle d’au moins cinq (5) ans.

Avant d’entrer en fonction, les magistrats et enseignants visés aux deux premiers alinéas du pré- sent article prêtent le serment prévu à l’article 7 de la présente loi. Ils ne prennent pas part aux délibérations du Conseil.

Chapitre II - De l’administration du Conseil constitutionnel

Art. 10
. - Le président est chargé de l’administration du Conseil constitutionnel. Il est ordonnateur du budget du Conseil. Il administre le personnel mis à la disposition du Conseil.

Art. 11. - Le Conseil constitutionnel jouit de l’autonomie financière. Le budget du Conseil constitutionnel est inscrit dans un chapitre spécial et fait l’objet d’un compte de dépôt au Trésor. Le règlement financier applicable au Conseil constitutionnel est déterminé par décret.

Art. 12. - Le Conseil constitutionnel dispose d’un règlement intérieur approuvé par décret.

Art. 13. - Le Conseil constitutionnel comprend :

- un secrétariat dirigé par un greffier en chef nommé par décret ;

- un service d’études et de documentation dirigé par un membre du Conseil nommé par ordonnance du Président du Conseil ;

- un service administratif et financier dirigé par un membre du personnel nommé par ordonnance du Président du Conseil. La composition, le fonctionnement et les attributions des
différents services prévus par le présent article sont fixés par le règlement intérieur prévu à l’article 12 de la présente loi organique.

TITRE III. - DE LA PROCEDURE DEVANT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Art. 14.
- La procédure devant le Conseil constitutionnel n’est pas contradictoire. Toutefois, le Conseil constitutionnel, saisi conformément à l’article 74 de la Constitution et en cas d’exception d’inconstitutionnalité, transmet pour information les recours au Président de la République, au Premier ministre, au Président de l’Assemblée nationale. Ces derniers peuvent produire, par un mémoire écrit, leurs observations devant le Conseil constitutionnel.
Tout document produit après le dépôt de la requête n’a pour le Conseil constitutionnel qu’une valeur de simple renseignement. En matière électorale et en matière référendaire, le recours ayant pour objet de contester la régularité des opérations est, selon le cas, communiqué, par le greffier en chef, aux autres candidats ou à l’autre courant qui ont quarante-huit heures pour déposer leur mémoire en réponse. Le président désigne un rapporteur. Le Conseil constitutionnel prescrit toutes les mesures d’instruction qui lui paraissent utiles et fixe les délais dans lesquels ces mesures devront être exécutées.

Art. 15. - Sous réserve des dispositions de l’article 37 de la Constitution et 7 de la pré- sente loi, les séances du Conseil constitutionnel ne sont pas publiques. Les intéressés ne peuvent demander à être entendus. Le Conseil constitutionnel entend le rapport de son rapporteur et statue par une décision signée du président, du vice-président, des autres membres et du greffier en chef du Conseil constitutionnel.
Elle est notifiée au Président de la République, au Président de l’Assemblée nationale et aux auteurs du recours.

Art. 16. - Le recours tendant à faire constater la non-conformité à la Constitution d’une loi ou d’un engagement international est présenté dans les conditions déterminées par les articles 74 et 97 de la Constitution, sous forme d’une requête adressée au président du Conseil constitutionnel.
La requête doit, à peine d’irrecevabilité :
1) être signée par le Président de la République ou par chacun des députés ;
2) contenir l’exposé des moyens invoqués. Elle est accompagnée de deux copies du texte de loi attaqué.

Art. 17. - Le recours visé à l’article 14, présenté sous forme de requête, est déposé au Greffe du Conseil constitutionnel contre récépissé. Lorsque le recours est exercé par le Président de la République, le greffier en chef du Conseil constitutionnel en donne avis sans délai au Président de l’Assemblée nationale. Si le Conseil constitutionnel relève dans la loi contestée ou dans l’engagement international soumis à son examen, une violation de la Constitution, qui n’a pas été invoquée, il doit la soulever d’office. Le Conseil constitutionnel se prononce dans le délai d’un mois à compter du dépôt du recours. Ce délai est ramené à huit jours francs quand le Gouvernement en déclare l’urgence.

Art.18. - La publication de la décision du Conseil constitutionnel constatant qu’une disposition n’est pas contraire à la Constitution met fin à la suspension du délai de promulgation de la loi et permet la ratification ou l’approbation de l’engagement international, le cas échéant après autorisation de l’Assemblée nationale, dans les conditions prévues par l’article 96 de la Constitution.

Art. 19. - Dans le cas où le Conseil constitutionnel déclare que la loi dont il est saisi contient une disposition contraire à la Constitution inséparable de l’ensemble de cette loi, celle-ci ne peut être promulguée.

Art. 20. - Dans le cas où le Conseil constitutionnel déclare que la loi dont il est saisi contient une disposition contraire à la Constitution sans constater en même temps qu’elle est inséparable de l’ensemble de cette loi, la loi peut être promulguée à l’exception de cette disposition, à moins qu’une nouvelle lecture n’en soit demandée.

Art. 21. - Dans les cas prévus à l’article 76, alinéa 2 de la Constitution, le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de la République, se prononce dans le délai d’un mois. Ce délai est réduit à huit jours francs quand le Gouvernement déclare l’urgence.

Art. 22. - Lorsque la solution d’un litige porté devant la Cour d’Appel ou la Cour suprême est subordonnée à l’appréciation de la conformité des dispositions d’une loi ou des stipulations d’un accord international à la Constitution, la juridiction saisit obligatoirement le Conseil constitutionnel de l’exception d’inconstitutionnalité ainsi soulevée et sursoit à statuer jusqu’à ce que le Conseil constitutionnel se soit prononcé.
Le Conseil se prononce dans le délai d’un mois à compter de la date de sa saisine. Si le Conseil estime que la disposition dont il a été saisi n’est pas conforme à la Constitution, il ne peut plus en être fait application.

Art. 23. - Le Conseil constitutionnel ne peut délibérer qu’en présence de tous ses membres, sauf empêchement temporaire de trois d’entre eux au plus, dûment constaté par les autres membres. Si l’un des membres du Conseil, temporairement empêché, est le président, le vice-président assure son intérim. En cas de partage des voix, celle du président est prépondérante.

Art. 24. - Le Conseil constitutionnel rend, en toute matière, des décisions motivées.

Art. 25. - Les décisions du Conseil constitutionnel sont publiées au Journal officiel.

Art. 26. - Les contestations en matière électorale sont dispensées du ministère d’avocat et le Conseil constitutionnel statue sans frais. 

TITRE IV. - DISPOSITIONS FINALES

Art. 27. - Sont abrogées toutes dispositions contraires, notamment la loi organique n° 92-23 du 30 mai 1992 sur le Conseil constitutionnel. La présente loi organique sera exécutée comme loi de l’Etat. Fait à Dakar, le 14 juillet 2016.

Macky SALL. Président de la République :

Le Premier Ministre, Mahammed Boun Abdallah DIONNE ».
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