A cinq (5) mois de l'élection présidentielle enGambie, les Organisations de la société civile restent plus que jamais soucieuses du climat politico-social qui prévaut au pays de Yahya Jammeh. Pour prevenir l'opinion, la Ligue Sénégalaise des Droits de l'Homme, la Radho et Amnesty International sont montés au créneau pour tirer à boulets rouges sur le régime de Jammeh.
22 juillet 1994- 22 juillet 2016, voilà 22 ans jour pour jour que l'homme fort de Banjul accédait à la magistrature suprême de la République de la Gambie.
Ce 22 juillet marquant l'anniversaire du règne de Yahya Jammeh, les organisations de la société civile en ont profité pour présenter le bilan «nébuleux et sanguinolent» du président gambien.
«La condamnation des figures de l'opposition telles que Oussainou Darboe s'inscrit dans un enchaînement de violations commises à l'encontre des personnes qui osent s'exprimer en Gambie», a déclaré Stephan Cockburn, directeur adjoint du bureau d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et du centre.
De son côté Aboubakry Mbodj de la Rencontre Africaine des Droits de l'Homme (Raddho) à souligné que le magistère de Jammeh «est un règne de répression féroce sur les journalistes, les défenseurs des droits humains, les opposants, les artistes chanteursÂ… ».
Pire, «la liste des victimes de Yahya Jammeh est longue et on ne saurait les citer. Certains meurent en prison, d'autres sont exécutés, d'autres se sont exilés », a-t-il poursuivi.
Ils sont largement revenus sur les manifestations en avril et mai derniers pour déclarer que «les 19 personnes condamnées ont été appréhendées le 16 avril, alors qu'elles manifestaient pacifiquement pour demander la libération de dizaine de sympathisants de l'UDP arrêtés aux cours des manifestations deux jours avant.»
Ces manifestants réclamaient également une enquête sur la mort en détention de Solo Sandeng, Sécrétaire national de l'UDP arrêté le 14 avril.
Selon Amnesty International «une femme a affirmé dans une déclaration sous serment, déposée auprès d'un tribunal, qu'elle avait vu le corps de cet homme au siège de l'Agence nationale de renseignement et qu'il était tuméfié et sanglanté.»
Les organisations de défense des droits de l'homme comme Article 19 Afrique de l'ouest, la Ligue Sénégalaise des Droits de l'Homme, la Radho et Amnesty International ont affirmé, hier, lors d'un point de presse qu'ils vont déposer une plainte contre Yahya Jammeh.
Cette poursuite judiciaire peut s'opérer en trois méthodes : les parents de nationalité sénégalaise de Solo Sandeng peuvent saisir leur justice, Yahya Jammeh peut faire l'objet d'une arrestation une fois qu'il sera hors du territoire gambien et en troisième position, un recours à l'instance judiciaire de la CEDEAO.
22 juillet 1994- 22 juillet 2016, voilà 22 ans jour pour jour que l'homme fort de Banjul accédait à la magistrature suprême de la République de la Gambie.
Ce 22 juillet marquant l'anniversaire du règne de Yahya Jammeh, les organisations de la société civile en ont profité pour présenter le bilan «nébuleux et sanguinolent» du président gambien.
«La condamnation des figures de l'opposition telles que Oussainou Darboe s'inscrit dans un enchaînement de violations commises à l'encontre des personnes qui osent s'exprimer en Gambie», a déclaré Stephan Cockburn, directeur adjoint du bureau d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et du centre.
De son côté Aboubakry Mbodj de la Rencontre Africaine des Droits de l'Homme (Raddho) à souligné que le magistère de Jammeh «est un règne de répression féroce sur les journalistes, les défenseurs des droits humains, les opposants, les artistes chanteursÂ… ».
Pire, «la liste des victimes de Yahya Jammeh est longue et on ne saurait les citer. Certains meurent en prison, d'autres sont exécutés, d'autres se sont exilés », a-t-il poursuivi.
Ils sont largement revenus sur les manifestations en avril et mai derniers pour déclarer que «les 19 personnes condamnées ont été appréhendées le 16 avril, alors qu'elles manifestaient pacifiquement pour demander la libération de dizaine de sympathisants de l'UDP arrêtés aux cours des manifestations deux jours avant.»
Ces manifestants réclamaient également une enquête sur la mort en détention de Solo Sandeng, Sécrétaire national de l'UDP arrêté le 14 avril.
Selon Amnesty International «une femme a affirmé dans une déclaration sous serment, déposée auprès d'un tribunal, qu'elle avait vu le corps de cet homme au siège de l'Agence nationale de renseignement et qu'il était tuméfié et sanglanté.»
Les organisations de défense des droits de l'homme comme Article 19 Afrique de l'ouest, la Ligue Sénégalaise des Droits de l'Homme, la Radho et Amnesty International ont affirmé, hier, lors d'un point de presse qu'ils vont déposer une plainte contre Yahya Jammeh.
Cette poursuite judiciaire peut s'opérer en trois méthodes : les parents de nationalité sénégalaise de Solo Sandeng peuvent saisir leur justice, Yahya Jammeh peut faire l'objet d'une arrestation une fois qu'il sera hors du territoire gambien et en troisième position, un recours à l'instance judiciaire de la CEDEAO.
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