C'était la première fois depuis la fondation de la Ligue arabe qu'un sommet se tenait à Nouakchott, ici le 25 juillet 2016.
C'est un sommet en demi-teinte de la Ligue arabe qui s'est tenu lundi 25 juillet à Nouakchott, en Mauritanie. Sur les 22 pays membres, seuls quelques chefs d'Etat étaient présents et la réunion s'est résumée à un après-midi de débats, sans décision importante. La Mauritanie, qui va présider l'organisation pendant un an, avait pourtant voulu faire de ce sommet son grand retour sur la scène arabe.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz avait voulu bien faire : ouverture d'un terminal d'aéroport flambant neuf, réfection de l'autoroute le reliant à Nouakchott, installation de tentes ultra-sécurisées pour servir de centre de conférence.
Mais à la fin, le bilan est mitigé. Si le Tchadien Idriss Déby était présent au nom de l'Union africaine, seuls six chefs d'Etat arabes ont fait le déplacement. Parmi eux, le Soudanais Omar el-Bechir, visé par un mandat d'arrêt international, et aucun poids lourds. Le roi d'Arabie saoudite s'est fait excuser pour des raisons de santé, ainsi que le président égyptien à cause, dit-on au Caire, d'un agenda trop chargé. Le sommet a même été réduit à une journée, au lieu des deux prévues initialement.
C'était la première fois depuis la fondation de la Ligue arabe qu'un sommet se tenait à Nouakchott. Il faut dire que la Mauritanie avait été mise à la marge en raison de ses liens diplomatiques avec Israël, voulus par l'ancien président Ould Taya. La rupture formelle en 2010, puis ses efforts de réintégration régionale, ces dernières années, l'avaient peu à peu remis en selle.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz avait voulu bien faire : ouverture d'un terminal d'aéroport flambant neuf, réfection de l'autoroute le reliant à Nouakchott, installation de tentes ultra-sécurisées pour servir de centre de conférence.
Mais à la fin, le bilan est mitigé. Si le Tchadien Idriss Déby était présent au nom de l'Union africaine, seuls six chefs d'Etat arabes ont fait le déplacement. Parmi eux, le Soudanais Omar el-Bechir, visé par un mandat d'arrêt international, et aucun poids lourds. Le roi d'Arabie saoudite s'est fait excuser pour des raisons de santé, ainsi que le président égyptien à cause, dit-on au Caire, d'un agenda trop chargé. Le sommet a même été réduit à une journée, au lieu des deux prévues initialement.
C'était la première fois depuis la fondation de la Ligue arabe qu'un sommet se tenait à Nouakchott. Il faut dire que la Mauritanie avait été mise à la marge en raison de ses liens diplomatiques avec Israël, voulus par l'ancien président Ould Taya. La rupture formelle en 2010, puis ses efforts de réintégration régionale, ces dernières années, l'avaient peu à peu remis en selle.
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