Le taux d'urbanisation au Sénégal s'élève de plus en plus. Estimé à peine de 23% en 1960, il est passé en 2013, à 45,2%. Et, si les projections du Premier ministre se confirment, il sera de 52,55% à l’horizon 2030. «C’est dire qu’en 2030, plus d’un Sénégalais sur deux sera citadin, si les prévisions se confirment», a révélé Mahammed Boun Abdallah Dionne qui a présidé, hier, dans un hôtel de la place, la cérémonie de la première édition du Salon international de l’habitat en Afrique.
Selon le Chef du gouvernement, cette urbanisation rapide est soutenue par la croissance interne des populations des villes, à laquelle s’ajoute l’exode rurale vers des centres urbains mieux dotés en services sociaux de base. «Une telle situation accentue le déficit en logement estimé aujourd’hui au Sénégal à 300 000 unités d’habitations. Or, l’offre n’était évalué en 2013 qu'à 5 000 logements par an dont 1 000 par promoteur immobilier et 4 000 pour l'autopromotion» a rappelé le Premier ministre.
Poursuivant son propos, il renseigne que le Président Macky Sall a décidé de transformer en opportunités économiques le déficit en logement. Ce, grâce à une politique ardue de renouveau urbain et d’amélioration du cadre de vie.
«Le développement de l’habitat constitue, en effet, un puissant moteur de croissance économique et de compétitivité à long termes grâce aux emplois directs et indirects créés. C’est ce qui justifie que l’habitat figure en bonne place parmi les six secteurs prioritaires du Plan Sénégal Emergent. L’objectif moyen annuel visé en matière d’habitat est de créer 15 000 unités d’habitations par an», a déclaré M. Dionne.
Pour atteindre cet objectif, il annonce que le Gouvernement compte sur tous les professionnels de l’immobilier, nationaux et étrangers. Car, le gap est important entre les capacités de production actuelle et les ambitieux objectifs qui ont été fixés.
«Des actions sont déjà engagés dans ce cadre et d’autres sont en préparation pour mieux prendre en charge la problématique du logement dans sa globalité, notamment les aspects liés au foncier, à la production locale de matériaux de construction, à la dématérialisation des procédures d’autorisation de construire», a-t-il souligné.
Abordant le thème de la rencontre : «Contribution du Plan Sénégal Emergent à l’accès au logement», le Premier ministre estime que ce Salon est venu à son heure. Car, poursuit-il, «il permettra de nous imprégner davantage de nos orientations et stratégies en matière d’habitat. Cette rencontre doit aussi nous permettre de faire le point sur le secteur de l’habitat et de bénéficier des expériences enrichissantes des autres pays en vue de mieux apprécier la pertinence des réformes que nous avons engagées et d’atteindre plus vite les objectifs du Pse.»
Selon le Chef du gouvernement, cette urbanisation rapide est soutenue par la croissance interne des populations des villes, à laquelle s’ajoute l’exode rurale vers des centres urbains mieux dotés en services sociaux de base. «Une telle situation accentue le déficit en logement estimé aujourd’hui au Sénégal à 300 000 unités d’habitations. Or, l’offre n’était évalué en 2013 qu'à 5 000 logements par an dont 1 000 par promoteur immobilier et 4 000 pour l'autopromotion» a rappelé le Premier ministre.
Poursuivant son propos, il renseigne que le Président Macky Sall a décidé de transformer en opportunités économiques le déficit en logement. Ce, grâce à une politique ardue de renouveau urbain et d’amélioration du cadre de vie.
«Le développement de l’habitat constitue, en effet, un puissant moteur de croissance économique et de compétitivité à long termes grâce aux emplois directs et indirects créés. C’est ce qui justifie que l’habitat figure en bonne place parmi les six secteurs prioritaires du Plan Sénégal Emergent. L’objectif moyen annuel visé en matière d’habitat est de créer 15 000 unités d’habitations par an», a déclaré M. Dionne.
Pour atteindre cet objectif, il annonce que le Gouvernement compte sur tous les professionnels de l’immobilier, nationaux et étrangers. Car, le gap est important entre les capacités de production actuelle et les ambitieux objectifs qui ont été fixés.
«Des actions sont déjà engagés dans ce cadre et d’autres sont en préparation pour mieux prendre en charge la problématique du logement dans sa globalité, notamment les aspects liés au foncier, à la production locale de matériaux de construction, à la dématérialisation des procédures d’autorisation de construire», a-t-il souligné.
Abordant le thème de la rencontre : «Contribution du Plan Sénégal Emergent à l’accès au logement», le Premier ministre estime que ce Salon est venu à son heure. Car, poursuit-il, «il permettra de nous imprégner davantage de nos orientations et stratégies en matière d’habitat. Cette rencontre doit aussi nous permettre de faire le point sur le secteur de l’habitat et de bénéficier des expériences enrichissantes des autres pays en vue de mieux apprécier la pertinence des réformes que nous avons engagées et d’atteindre plus vite les objectifs du Pse.»
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