Dans la continuité de son appel pressant au dialogue d’avant référendum, le parti MPC-LUY Jot JOTNA, l’ancien ministre des affaires étrangéres Cheikh Tidiane Gadio, réitère son plaidoyer pour « une concertation nationale urgente autour de menaces et défis, et pour des échanges féconds sur la forme, le contenu et la méthode de consolidation de nos institutions démocratiques et républicaines ». Ceci après le constat que « le peuple sénégalais, dans son écrasante majorité, n'a pas approuvé la « Constitution non consensuelle » qui lui a été présentée dans une précipitation évidente! » lit-on dans le communiqué du bureau politique provisoire du MPCL.
Le mouvement qui déclare que , 62% (peut-être plus) de l'électorat national a choisi de s’abstenir ou de boycotter la consultation dans son ensemble en restant à la maison ou en vaquant à d'autres occupations qui lui ont semblé plus essentielles » à la même vision que l’opposition qui considère que cette victoire du Oui est à relativiser fortement.
« Le reste de nos compatriotes qui ont dit « Oui », même avec le préjugé bienveillant qu'ils l'ont fait de plein gré et en connaissance de cause, font (selon des chiffres officiels) un peu plus de 24% de l'électorat national dûment inscrit sur les listes. Ceci est évidemment trop peu et trop faible pour pérenniser une charte fondamentale dans le cœur et dans l'esprit des 14 à 15 millions de Sénégalais ! Bien qu'approuvée en principe par une majorité de votants (eux-mêmes noyés dans une mer largement dominée par les abstentionnistes/boycottistes, seuls vainqueurs incontestés du scrutin), la nouvelle constitution sera sûrement la plus fragile, la plus « mal votée » de l'histoire de notre pays et, par conséquent, peut-être la plus éphémère ! » ajoute la note.
« On ne peut pas non plus passer pour pertes et profits les graves dysfonctionnements du système électoral que l’on croyait dépasser au Sénégal : près de 200.000 électeurs privés de leur droit (constitutionnel) de vote, des bulletins de vote dont le design arbitraire a clairement voulu favoriser un camp sur un autre, des décisions unilatérales sur la composition des bureaux de vote sans aucune concertation, une omniprésence d’un ministère de l’intérieur « juge et partie » qui a clairement outrepassé ses prérogatives en proclamant des résultats provisoires et -beaucoup plus grave- en créant une contradiction sur le nombre réel de bureaux de vote qui ont existé et ceux qui ont été comptabilisés… »
Ceci, selon Gadio et Cie, est une leçon indéniable que majorité et opposition devraient en tirer est le rejet aussi bien de la tentative présidentielle d'un passage en force que la désapprobation d'une frange de l'opposition voulant consolider et même élargir la grave fracture socio-politique causée par un référendum incompris, coûteux, non nécessaire et fossoyeur d'un indispensable bloc national contre les menaces et périls qui ont envahi le ciel sénégalais, après avoir déversé des pluies de sang et de larmes chez les 3 B : Bamako, Burkina et Bassam.
« On a fait rater au Président SALL un grand rendez-vous avec son peuple et avec l'Histoire et rien ne saurait amoindrir ce RATAGE historique et massif sauf peut-être une démarche sincère de conciliation et de réconciliation de sa part. En quoi faisant ? En déplorant les fractures actuelles et en acceptant l'ouverture d'une Concertation nationale urgente et indispensable, seule à même de remonter le moral d'un peuple déçu (voyez le digne message de Touba!) et d'un pays qui désormais baisse les yeux pour avoir perdu son « exceptionnalité et pour être enfin « rentré, tristement, dans les rangs » poursuit le communiqué.
Quant à l'opposition, la société civile et les masses de citoyens indépendants, il leur faudra aussi tirer une leçon majeure selon Gadio: « le peuple sénégalais a pris goût à son rôle de « seul maître du jeu » qui décide librement et qui choisit le jour, le moment et les sujets de ses grandes batailles. Notre peuple a voulu pour le moment donner un signal fort aux gouvernants en exprimant fortement sa désapprobation des termes et conditions de ce Référendum, tout en prenant date pour les prochaines échéances électorales qui lui permettront de délivrer les satisfecits et les sanctions. L'évocation d'une volonté de déstabiliser les institutions après le Référendum n'a pas été de son goût et c'est une bonne nouvelle pour notre démocratie... »
Le mouvement qui déclare que , 62% (peut-être plus) de l'électorat national a choisi de s’abstenir ou de boycotter la consultation dans son ensemble en restant à la maison ou en vaquant à d'autres occupations qui lui ont semblé plus essentielles » à la même vision que l’opposition qui considère que cette victoire du Oui est à relativiser fortement.
« Le reste de nos compatriotes qui ont dit « Oui », même avec le préjugé bienveillant qu'ils l'ont fait de plein gré et en connaissance de cause, font (selon des chiffres officiels) un peu plus de 24% de l'électorat national dûment inscrit sur les listes. Ceci est évidemment trop peu et trop faible pour pérenniser une charte fondamentale dans le cœur et dans l'esprit des 14 à 15 millions de Sénégalais ! Bien qu'approuvée en principe par une majorité de votants (eux-mêmes noyés dans une mer largement dominée par les abstentionnistes/boycottistes, seuls vainqueurs incontestés du scrutin), la nouvelle constitution sera sûrement la plus fragile, la plus « mal votée » de l'histoire de notre pays et, par conséquent, peut-être la plus éphémère ! » ajoute la note.
« On ne peut pas non plus passer pour pertes et profits les graves dysfonctionnements du système électoral que l’on croyait dépasser au Sénégal : près de 200.000 électeurs privés de leur droit (constitutionnel) de vote, des bulletins de vote dont le design arbitraire a clairement voulu favoriser un camp sur un autre, des décisions unilatérales sur la composition des bureaux de vote sans aucune concertation, une omniprésence d’un ministère de l’intérieur « juge et partie » qui a clairement outrepassé ses prérogatives en proclamant des résultats provisoires et -beaucoup plus grave- en créant une contradiction sur le nombre réel de bureaux de vote qui ont existé et ceux qui ont été comptabilisés… »
Ceci, selon Gadio et Cie, est une leçon indéniable que majorité et opposition devraient en tirer est le rejet aussi bien de la tentative présidentielle d'un passage en force que la désapprobation d'une frange de l'opposition voulant consolider et même élargir la grave fracture socio-politique causée par un référendum incompris, coûteux, non nécessaire et fossoyeur d'un indispensable bloc national contre les menaces et périls qui ont envahi le ciel sénégalais, après avoir déversé des pluies de sang et de larmes chez les 3 B : Bamako, Burkina et Bassam.
« On a fait rater au Président SALL un grand rendez-vous avec son peuple et avec l'Histoire et rien ne saurait amoindrir ce RATAGE historique et massif sauf peut-être une démarche sincère de conciliation et de réconciliation de sa part. En quoi faisant ? En déplorant les fractures actuelles et en acceptant l'ouverture d'une Concertation nationale urgente et indispensable, seule à même de remonter le moral d'un peuple déçu (voyez le digne message de Touba!) et d'un pays qui désormais baisse les yeux pour avoir perdu son « exceptionnalité et pour être enfin « rentré, tristement, dans les rangs » poursuit le communiqué.
Quant à l'opposition, la société civile et les masses de citoyens indépendants, il leur faudra aussi tirer une leçon majeure selon Gadio: « le peuple sénégalais a pris goût à son rôle de « seul maître du jeu » qui décide librement et qui choisit le jour, le moment et les sujets de ses grandes batailles. Notre peuple a voulu pour le moment donner un signal fort aux gouvernants en exprimant fortement sa désapprobation des termes et conditions de ce Référendum, tout en prenant date pour les prochaines échéances électorales qui lui permettront de délivrer les satisfecits et les sanctions. L'évocation d'une volonté de déstabiliser les institutions après le Référendum n'a pas été de son goût et c'est une bonne nouvelle pour notre démocratie... »
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