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vendredi 25 mars 2016

Mali: Réorganisation administrative sur fonds de tensions

Mali: Réorganisation administrative sur fonds de tensions
Visiblement notre cher Maliba est devenu un laboratoire d’analyse de crises politiques où naissent des nouveautés absolues que d’aucuns appelleront ”cas d’école Malienne”. Coup d’Etat avorté ou érigé, un médiateur à la fois ”pompier et pyromane” en l’occurrence l’Algérie; une souveraineté constitutionnelle foulée au pied, et la réforme institutionnelle promise par les actuelles autorités sont autant de points que nous enseigne le Mali depuis peu.
Le Mali à l’instar de ses pairs Africains, est victime de rebellions successives importées.
A l’occasion, certains diront que le cas du Mali est spécifique, mais nous pensons plutôt que ce sont les autorités maliennes qui sont en cause de par leur naïveté.
Ainsi, la dernière action en mode est celle relative à la Décentralisation poussée avec son corollaire de Président de région, Président de conseil communal j’en passe…
il est évident que cette initiative est sans précédent dans l’histoire Africaine, au regard de l’état économique de l’ensemble des régions du Mali, de la détermination d’une minorité vers l’indépendance depuis plusieurs décennies et enfin l’antinomie du caractère unitaire de l’État et de la fameuse régionalisation à la Malienne.
Les deux derniers point, tracent nettement le chemin d’un ”fédéralisme’ qui ne dit pas son nom et au pire cas, l’octroi de l’indépendance.
En effet , le contenu de l’accord de paix sous-entend conformément aux vœux des indépendantistes, une intégration des ex-combattants, lesquels combattants seront représentés a plus de 50% des forces chargées de la sécurisation du nord. En d’autres termes, les rebelles assureront légalement la sécurité du nord et l’armée loyaliste au sud. C’est horrible et cela relève de la trahison vis  à avis de la nation Malienne.
Quant à la décentralisation telle qu’on l’envisage, est contre productive au point de vue bonne gouvernance dans un pays , aux ressources inégalement reparties et surtout en guerre de sécession.
Autrement dit, l’État doit être, certes de moins en moins flexible et jouer un rôle d’encadrement et régulation de la nation.
Toutefois, tout n’est pas perdu, nous en appelons alors, à l’intelligence et au bon sens de l’honneur de nos autorités pour rectifier le tir dans l’application de cet accord quoi qu’il advienne afin que le Mali, un et indivisible, demeure comme d’antan.

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