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vendredi 25 mars 2016

Boycott de la Transgambienne : la Gambie sans électricité faute de fuel.

L’une des conséquences majeures du boycott de la Transgambienne par le syndicat sénégalais des transports routiers, est que la Gambie connait des coupures d’électricité sans précédent, faute de fuel pour alimenter correctement les centrales de Kotou, de Brikama et de Basse. Dans des zones comme celles du Grand Banjul (Greater Banjul Area) et à Brikama, l’électricité est devenue une denrée plus que rare en ces temps qui courent au pays de Yaya Jammeh. C’est un coup dur pour la Gambie car le boycott commence à faire des effets au pays de Yaya Jammeh. A en croire le journal Enquête, dans les zones de Grand Gambie et celles de Brikama, le courant est une denrée rare faute de fuel pour bien alimenter les centrales de Kotou, de Brikama et celle de Bassa. N’empêche les autorités gambienne sont montées au créneau pour démentir de telles allégations. Et, selon NAWEC, la Société nationale gambienne de production et de distribution d’électricité et d’eau s’est fendue ce mercredi d’un communiqué pour expliquer que les perturbations dans distribution de l’électricité sont causées par une panne du système électronique des cartes de compteurs prépayées « Cash power ». Le communiqué promet que tout va rentrer dans l’ordre dans de brefs délais. Des explications qui semblent ne pas convaincre car selon le journal Enquête qui donne l’information, la Nawec fait face à des problèmes de fournitures de fuel pour bien alimenter les centrales électriques. Pour rappel, le syndicat des transports routiers du Sénégal a boycotté la Transgambienne pour protester contre une augmentation des frais de passage du bac de Farafenni et Barra qui passent de 4000 francs CFA à 400000 francs CFA. Une situation qui met en difficulté l’approvisionnement de l’unité de stockage d’hydrocarbures de Mandinary à partir de laquelle se ravitaillent les centrales de Brikama et de Kotu. 

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