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Ce don est destiné au renforcement des capacités des représentants du peuple burkinabè sur leurs devoirs de législation et de contrôle. Cet accompagnement devrait permettre d’impliquer la société civile pour promouvoir un plaidoyer efficace sur les problèmes essentiels et développer un lien entre les besoins des citoyens et la réponse parlementaire. Le projet comportera également un volet média afin de permettre aux journalistes de suivre plus efficacement les travaux de l’Assemblée afin d’informer la population.
Pour que le peuple comprenne ce que ses représentants font
« Il y a le volet accompagnement des membres de l’Assemblée nationale, le personnel dans la rédaction des projets de lois et comment présenter ces projets de lois aux membres ; deuxièmement le volet pour voir du côté de la société civile et de la population l’accompagnement, le renforcement du dialogue entre le peuple et le parlement afin que le peuple sache ce que le parlement est en train de faire ; et aussi voir si le parlement répond aux aspirations de la population. Le troisième volet, c’est d’essayer d’outiller les membres des médias sur comment rapporter ce qui se fait ici au peuple pour qu’il comprenne ce que leurs élus sont en train de faire », a expliqué l’ambassadeur américain. Avant d’ajouter : « pour les détails, on va travailler avec le bureau du président de l’Assemblée nationale pour voir comment on va dépenser les 600 millions de francs CFA ».
Le Burkina peut compter sur le soutien du FMI
Après le diplomate américain, ce fut le tour du Fonds monétaire international d’être reçu par le président de l’Assemblée nationale burkinabè. Selon le représentant résident du FMI, Jean Baptiste Le Hen, la délégation est venue d’abord féliciter Salifou Diallo pour son élection à la tête du parlement burkinabè. « Pour ce qui concerne l’Assemblée nationale, notre rôle c’est d’expliquer et dialoguer, mais absolument pas d’imposer un point de vue ou un autre », a-t-il ajouté. Cette visite avait donc pour objet de jeter les bases de discussions futures. « Nous ne sommes pas entrés dans les détails ni techniques ni sectoriels mais, on est certain qu’avec l’Assemblée nationale, soit le président de l’AN ou la COMFIB (la commission des finances et du budget, ndlr) ou certains parlementaires, on va se retrouver très souvent pour se mettre autour d’une table de travail », a confié Jean Baptiste Le Hen. Sans manquer de préciser que le Burkina peut compter sur le soutien du FMI.
Moussa Diallo
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