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mardi 22 mars 2016

Le Cap-Vert, le pays où l'alternance politique va de soi

Une vue de Praia, capitale du Cap VertAvec les législatives du 20 mars 2016, qui marque le retour au pouvoir du principal parti d'opposition, le Cap-Vert confirme la bonne forme de sa démocratie dominée par les sociaux-démocrates du Parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert (PAICV) et les libéraux du Mouvement pour la démocratie (MpD). Tout en renforçant le pouvoir du président Jorge Carlos Fonseca, issu du Mouvement pour la démocratie (MpD, libéral), les résultats des législatives du dimanche 20 mars 2016 témoignent de la bonne santé de la démocratie cap-verdienne. Après avoir emporté les premières élections pluralistes de 1991 et de 1995, le MdP cohabitait depuis quinze ans avec le Parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert (PAICV, social-démocrate). Dans le régime semi-présidentiel cap-verdien, le Premier ministre est désigné par le parlement où le PAICV avait jusqu'ici la majorité. Le MpD d'Ulisses Correia e Silva, ancien maire de la capitale Praia, a obtenu plus de 53% des voix et décroche ainsi la majorité absolue à l'Assemblée nationale avec 38 élus sur 72, selon le site officiel des élections cap-verdiennes. Le PAICV repart avec 26 sièges et 3 reviennent à l’Union cap-verdienne indépendant et démocratique (UCID). «Aux dernières législatives de 2011, le PAICV avait remporté 38 sièges à l'Assemblée nationale, contre 32 (pour le) MpD, son principal rival et 2 (pour) l'UCID», rappelle le site d'informations chinois People Daily. -

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