L’ancien exilé politique, Bah Oury, exclu de l’UFDG, a confirmé ce vendredi avoir reçu la réponse de l’UFDG concernant le recours interne pour son éventuelle réintégration au sein du parti. Joint au téléphone par Guinéenews©, Bah Oury livre ses premières impressions.
« Ils aggravent leur situation parce que sa lettre est encore un acte diffamatoire. Ils m’accusent encore d’avoir mobilisé mes partisans pour aller créer des troubles aux abords du siège du parti. Ils disent que mes tentatives de me rendre justice par la force a en effet entrainé la mort du journaliste El Mohamed Diallo, des blessés et plusieurs arrestations arbitraires dans les rangs du parti.
De toutes les façons, sa réponse confirme sa volonté de persister dans le déni de la vérité. Ce que je dois dire, le recours introduit sera poursuivi par un recours judiciaire et pour ceux qui ne le savent pas, dès qu’on introduit un recours, la décision de suspension ou d’exclusion est suspensive. Cela veut dire qu’à partir du moment où j’ai introduit des recours que ce soit un recours interne ou judiciaire, cela veut dire que l’exclusion de Bah Oury est sans effet. Donc, je peux à ma guise aller au siège du parti, participer à toutes les réunions conformément aux règlements intérieurs du parti et aux procédures judiciaires en la matière. Donc c’est pour dire qu’ils sont mal barrés.
De toutes les façons, l’acte un c’était le recours interne, l’acte deux ce sera le recours judiciaire et on ira jusqu’au bout. A l’heure actuelle, je reste et demeure le vice président de l’UFDG qui remplace le président en cas d’empêchement ou d’intérim. Donc, ceci n’est pas remis en cause malgré leur décision illégale d’exclure Bah Oury du parti. Ensuite, ils sont en train de procéder à posteriori de recueillir des signatures de certains membres du bureau exécutif pour valider la décision du conseil politique du 4 février 2016 et ça c’est l’expression textuelle de Cellou Dalein Diallo. Il a dit lui-même qu’il faut recourir à des signatures du bureau exécutif valider leur décision. Donc leur décision n’est pas valide. »
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