Depuis quelques temps les rumeurs les plus folles continuent de circuler dans la capitale au sujet d’un remaniement imminent avec le départ de Modibo Keita. Et du coup on assiste à toutes sortes de supputations et d’imaginations sur le nom du futur Premier Ministre.
De 2013 à maintenant soit deux ans, trois mois et treize jours, le Mali a connu trois premiers ministres depuis l’élection avec brio d’Ibrahim Boubacar Keita le 11 août 2013. Au lieu d’aider l’actuel premier ministre pour la réalisation du programme du président de la république, Ibrahim Boubacar Keita et de se soucier du bonheur des maliens, des campagnes de dénigrements avec son lot de mensonges inouïes sont distillées dans la presse pour pousser le président IBK à se débarrasser de Modibo Keita.En fait ces manœuvres dilatoires arrivent au moment où le président de la république et l’ensemble de son gouvernement commencent à se mettre au travail pour le bonheur des maliennes et des maliens. En effet après la signature de l’accord de paix et de réconciliation, après la confiance des bailleurs de fonds à l’égard du pays, après les visites de prise de contact avec les populations des régions de Sikasso et de Ségou, c’est le moment choisi par les prédateurs politiques pour leur promotion personnelle au profit de l’intérêt général du pays.
Il n’est un secret de polichinelle pour personne que la nomination d’un nouveau premier sans oublier l’arrivée de nouveaux ministres assoiffés d’argent, est très saignant pour le budget d’Etat alors que le pays est confronté à plusieurs priorités notamment la consolidation de la paix, la réconciliation, l’augmentation et la production économique pour atténuer la crise qui a frappé le pays en 2012. Pour les observateurs avertis de la scène politique, la question de remaniement ne doit pas se poser aujourd’hui surtout que le Mali est en train de retrouver la confiance des bailleurs de fonds qui sont de plus en plus satisfaits de la gestion économique entreprise par le Chef de l’Etat et son gouvernement.
Au lieu de s’agiter autour des postes ministériels, ces personnes doivent penser à la souffrance des populations maliennes à Bamako qu’à l’intérieur du pays. Et surtout particulièrement aux populations déplacées du Nord du Mali. Ce n’est pas en mettant de la pression sur le président de la république qu’on pourra l’aider ou l’accompagner dans sa lourde et noble tache pour atteindre ses objectifs qui lui ont été assignés par le peuple malien.
Heureusement le président IBK a pu constater l’énormité de sa tache qui lui reste à faire lors de sa visite de 7 jours dans la région de Ségou. Et sa colère noire contre ses proches et conseillers à Bla en dit long. Espérons que cette colère puisse calmer les ardeurs de ces agitateurs politiques qui doivent mettre fin à leur cirque. Ils ont intérêt à aider et à accompagner le président IBK et son premier ministre actuel car un remaniement ou un départ du premier ministre ne s’impose pas face aux défis majeurs actuels du pays.
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