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jeudi 17 décembre 2015

Leurs interdictions de sortie du territoire définitivement levées : Samuel Sarr, Me Madické Niang et Me Ousmane Ngom libres comme l’air

Libération est en mesure de révéler que les interdictions de sortie du territoire visant Samuel Sarr, Me Madické Niang et Ousmane Ngom ont été définitivement levées. Notification officielle en a été faite aux autorités policières de l’aéroport Léopold Sédar Senghor qui ont de suite mis une croix sur les trois «oppositions»

Leurs interdictions de sortie du territoire définitivement levées : Samuel Sarr, Me Madické Niang et Me Ousmane Ngom libres comme l’air
Libération révélait hier que Me Ousmane Ngom, qui était interdit de sortie du territoire dans le cadre des enquêtes de patrimoine avait voyagé avec le Président Macky Sall qui se rendait à l’investiture de Alpha Condé, son homologue guinéen. En fait, l’ancien ministre de l’Intérieur est désormais libre de voyager. Selon des sources autorisées «l’opposition» faite par la Division des investigations criminelles (Dic) a été purement et simplement levée. Ousmane N'gom est donc désormais libre de voyager, avec ou sans autorisation.
Et il n’est pas le seul. Les mêmes sources renseignent que l’interdiction de sortie qui visait Samuel Sarr, depuis le début de la traque des biens présumés mal acquis, a été levée. Il faut dire que pour l’ancien ministre de l’Energie, cette décision vient à son heure.
Depuis trois ans, Samuel Sarr qui travaille beaucoup à l’international ne pouvait plus voyager malgré ses multiples demandes d’autorisation de sortie. Il peut maintenant quitter le Sénégal quand il le désire. Libération a aussi appris que l’interdiction de sortie visant l’ancien ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang, a été levée.
Et définitivement comme c’est le cas pour Ousmane N'gom et Samuel Sarr. Jusque-là, Me Madické Niang ou Ousmane N'gom pouvaient quitter Dakar après autorisation provisoire du parquet spécial.
Il reste maintenant à comprendre qu’est-ce qui est à l’origine de ces trois mesures qui interviennent pendant qu’on semble se tourner les pouces au niveau de la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Ci-Crei) où les dossiers visant Aïda N'diongue et Abdoulaye Baldé sont pendant depuis des mois.

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