Tenue d'une réunion de concertation pour l'évaluation de la coopération mauritano-japonaise
La Mauritanie et le Japon sont liés par une vieille coopération qui date des années 70, notamment dans le domaine de la pêche. En quarante ans d’amitié, le gouvernement du Japon a consenti plus de 500.000 dollars US à la Mauritanie dans les domaines de la pêche, mais aussi de l’éducation et de la santé. A l’occasion de la célébration du 55ème anniversaire de l’indépendance nationale, l’ambassadeur du Japon en Mauritanie, SEM Jun Yoshida s’est rendu à Nouadhibou pour inaugurer plusieurs ouvrages financés par son pays dans le domaine de la pêche.
La célébration du 55ème anniversaire de l’indépendance nationale à Nouadhibou a été l’occasion pour l’ambassadeur du Japon en Mauritanie, SEM Jun Yoshida, d’inaugurer plusieurs ouvrages financés par son pays dans le domaine maritime et halieutique, mais aussi humanitaire.
C’est dans cadre que le Japon a fourni, en mars 2013 à l’ONG norvégienne NPA, un montant de 142.794 euros pour l’acquisition d’équipements de protection divers dont des appareils détecteurs des mines, pour les besoins du Programme national de déminage humanitaire pour le développement (PNDHD). L’occasion pour le Coordinateur du programme, Moustapha Ould Cheikh et la directrice de NPA, Melissa Anderson d’affirmer que la Mauritanie a déminé la presque totalité de son territoire et que plus de 7 millions de mines antipersonnelles ont été désactivées.
Profitant de la remise des dons par l’ambassadeur du Japon, le jeudi 26 novembre dernier, les responsables du programme ont déclaré que cette contribution permettra à leurs yeux aux équipes de déminage de traquer les dernières poches de danger restantes.
Le Japon a également fourni à la Mauritanie dans le domaine humanitaire, six véhicules d’occasion de type ambulance et voitures de secours affectés à la Direction générale de la protection civile. Ces véhicules ont participé au défilé du 28 novembre à Nouadhibou. Trois autres véhicules, 2 pickup et une ambulance ont été aussi offerts à la Protection civile dans le cadre du Projet d’appui à la consolidation de la paix et de la bonne gouvernance, en collaboration avec le PNUD.
En matière de formation maritime, dans laquelle le Japon s’investit depuis 2002 en Mauritanie, la coopération nipponne a permis l’extension de l’ex-Ecole nationale d’enseignement maritime et des pêches (ENEMP) à hauteur de 1,8 Milliards d’UM et sa transformation en 2005 en Académie Navale. Celle-ci forme des officiers marins pour le compte de l’armée nationale et de la marine marchande mais aussi des capitaines de bateaux de pêche et des ports, ainsi que dans le domaine de la transformation des produits halieutique pour lequel un expert japonais a été commis. L’école forme également des formateurs et c’est dans ce cadre que deux d’entre eux avaient reçu une bourse au Japon.
L’extension du Port de pêche artisanale, financée à hauteur de 3, 35 milliards d’UM, est sans doute le plus grand projet jamais réalisé par le Japon en Mauritanie. Cette aide non remboursable accordée en 2013 permet, selon l’ambassadeur du Japon, SEM Jun Yoshida, de décongestionner un port où s’entassaient plus de 3.000 pirogues pour une capacité d’accueil de 1.000 pirogues. Il offre une nouvelle opportunité aux bateaux de pêche côtière en leur offrant un espace d’accostage, libérant ainsi des espaces qu’ils disputaient naguère aux petites embarcations. L’extension du Port de pêche artisanale offre un fronton de 200 mètres de long qui peut accueillir 43 bateaux, alors que les pirogues disposent de quatre nouveaux pontons.
Les travaux se poursuivent pour l’achèvement des 400 mètres de revêtement, d’où la présence d’un consultant et de quinze ingénieurs japonais sur place. Cette extension a été inaugurée le 27 novembre dernier par le président Mohamed Abdel Aziz. L’exécution du projet a été menée par l’Etablissement portuaire de la Baie du Repos (EPBR) sous la direction de l’Autorité de la Zone Franche, en collaboration avec la société japonaise TOKURA et le consultant de la société ECHO. Les travaux de construction avaient démarré en janvier 2014 et la première pierre posée par le président Mohamed Abdel Aziz le 7 avril 2014. Ils se sont achevés en fin octobre 2015.
La Mauritanie dispose désormais d’une société de construction navale. La COMECA (construction mécanique atlantique), une société anonyme s’occupe désormais de fournir aux opérateurs locaux des bateaux de pêche construits sur place dans ses usines. C’est le fruit d’une convention de coopération qui lie l’entreprise à la société japonaise Yamaha. Située à proximité du port de pêche artisanale, la COMECA, a déjà livré dix bateaux à des capitaines mauritaniens. Cinq bateaux seraient également prêts pour la livraison. Ces bateaux de la pêche côtière ont une capacité de prise de 5 tonnes par marée et peuvent embarquer jusqu’à 8 marins. Trois ingénieurs mauritaniens ont été formés à cet effet au Japon à la société Yamaha et ces derniers ont formé un personnel local désormais rompu à la tâche. L’usine a été visitée le vendredi 27 novembre dernier par SEM l’ambassadeur du Japon, accompagné par ses collaborateurs.
Le Japon est également présent dans le domaine de la recherche scientifique en milieu marin. Vendredi 27 novembre dernier, SEM Jun Yoshida a ainsi pris part à la cérémonie de remise en eau du bateau « Al Awam » un des deux navires affectés à la recherche scientifique maritime, à côté de « Amrigue », don du gouvernement nippon à l’IMROP (Institut mauritanien de recherches océanographiques et de pêche). C’est en effet en 1997 que le Japon avait octroyé ces deux navires à l’IMROP pour un montant de 3, 5 milliards d’UM non remboursable. Après plus de 15 ans de service, ces deux navires ont été réparés et rénovés par un expert japonais.
La célébration du 55ème anniversaire de l’indépendance nationale à Nouadhibou a été l’occasion pour l’ambassadeur du Japon en Mauritanie, SEM Jun Yoshida, d’inaugurer plusieurs ouvrages financés par son pays dans le domaine maritime et halieutique, mais aussi humanitaire.
C’est dans cadre que le Japon a fourni, en mars 2013 à l’ONG norvégienne NPA, un montant de 142.794 euros pour l’acquisition d’équipements de protection divers dont des appareils détecteurs des mines, pour les besoins du Programme national de déminage humanitaire pour le développement (PNDHD). L’occasion pour le Coordinateur du programme, Moustapha Ould Cheikh et la directrice de NPA, Melissa Anderson d’affirmer que la Mauritanie a déminé la presque totalité de son territoire et que plus de 7 millions de mines antipersonnelles ont été désactivées.
Profitant de la remise des dons par l’ambassadeur du Japon, le jeudi 26 novembre dernier, les responsables du programme ont déclaré que cette contribution permettra à leurs yeux aux équipes de déminage de traquer les dernières poches de danger restantes.
Le Japon a également fourni à la Mauritanie dans le domaine humanitaire, six véhicules d’occasion de type ambulance et voitures de secours affectés à la Direction générale de la protection civile. Ces véhicules ont participé au défilé du 28 novembre à Nouadhibou. Trois autres véhicules, 2 pickup et une ambulance ont été aussi offerts à la Protection civile dans le cadre du Projet d’appui à la consolidation de la paix et de la bonne gouvernance, en collaboration avec le PNUD.
En matière de formation maritime, dans laquelle le Japon s’investit depuis 2002 en Mauritanie, la coopération nipponne a permis l’extension de l’ex-Ecole nationale d’enseignement maritime et des pêches (ENEMP) à hauteur de 1,8 Milliards d’UM et sa transformation en 2005 en Académie Navale. Celle-ci forme des officiers marins pour le compte de l’armée nationale et de la marine marchande mais aussi des capitaines de bateaux de pêche et des ports, ainsi que dans le domaine de la transformation des produits halieutique pour lequel un expert japonais a été commis. L’école forme également des formateurs et c’est dans ce cadre que deux d’entre eux avaient reçu une bourse au Japon.
L’extension du Port de pêche artisanale, financée à hauteur de 3, 35 milliards d’UM, est sans doute le plus grand projet jamais réalisé par le Japon en Mauritanie. Cette aide non remboursable accordée en 2013 permet, selon l’ambassadeur du Japon, SEM Jun Yoshida, de décongestionner un port où s’entassaient plus de 3.000 pirogues pour une capacité d’accueil de 1.000 pirogues. Il offre une nouvelle opportunité aux bateaux de pêche côtière en leur offrant un espace d’accostage, libérant ainsi des espaces qu’ils disputaient naguère aux petites embarcations. L’extension du Port de pêche artisanale offre un fronton de 200 mètres de long qui peut accueillir 43 bateaux, alors que les pirogues disposent de quatre nouveaux pontons.
Les travaux se poursuivent pour l’achèvement des 400 mètres de revêtement, d’où la présence d’un consultant et de quinze ingénieurs japonais sur place. Cette extension a été inaugurée le 27 novembre dernier par le président Mohamed Abdel Aziz. L’exécution du projet a été menée par l’Etablissement portuaire de la Baie du Repos (EPBR) sous la direction de l’Autorité de la Zone Franche, en collaboration avec la société japonaise TOKURA et le consultant de la société ECHO. Les travaux de construction avaient démarré en janvier 2014 et la première pierre posée par le président Mohamed Abdel Aziz le 7 avril 2014. Ils se sont achevés en fin octobre 2015.
La Mauritanie dispose désormais d’une société de construction navale. La COMECA (construction mécanique atlantique), une société anonyme s’occupe désormais de fournir aux opérateurs locaux des bateaux de pêche construits sur place dans ses usines. C’est le fruit d’une convention de coopération qui lie l’entreprise à la société japonaise Yamaha. Située à proximité du port de pêche artisanale, la COMECA, a déjà livré dix bateaux à des capitaines mauritaniens. Cinq bateaux seraient également prêts pour la livraison. Ces bateaux de la pêche côtière ont une capacité de prise de 5 tonnes par marée et peuvent embarquer jusqu’à 8 marins. Trois ingénieurs mauritaniens ont été formés à cet effet au Japon à la société Yamaha et ces derniers ont formé un personnel local désormais rompu à la tâche. L’usine a été visitée le vendredi 27 novembre dernier par SEM l’ambassadeur du Japon, accompagné par ses collaborateurs.
Le Japon est également présent dans le domaine de la recherche scientifique en milieu marin. Vendredi 27 novembre dernier, SEM Jun Yoshida a ainsi pris part à la cérémonie de remise en eau du bateau « Al Awam » un des deux navires affectés à la recherche scientifique maritime, à côté de « Amrigue », don du gouvernement nippon à l’IMROP (Institut mauritanien de recherches océanographiques et de pêche). C’est en effet en 1997 que le Japon avait octroyé ces deux navires à l’IMROP pour un montant de 3, 5 milliards d’UM non remboursable. Après plus de 15 ans de service, ces deux navires ont été réparés et rénovés par un expert japonais.
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