Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Afrique de l'Ouest, Mohamed Ibn Chambas a salué les progrès accomplis.
Des représentants et experts de cinq pays d'Afrique de l'Ouest, de l'ONU et d'Interpol sont convenus mardi à Bissau de renforcer la lutte contre le trafic de drogue, notamment par le développement d'unités spécialisées dans la criminalité transnationale.
Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Afrique de l'Ouest, Mohamed Ibn Chambas, a salué les progrès accomplis par la Guinée-Bissau, longtemps plaque tournante de la drogue d'Amérique latine à destination de l'Europe, depuis l'élection du président José Mario Vaz l'année dernière.
"Comme nous pouvons tous le constater en étant à Bissau même, les dynamiques nationales en matière de prévention et de lutte contre la criminalité transnationale organisée ont considérablement évolué depuis les élections de 2014", s'est félicité M. Ibn Chambas à l'ouverture de cette réunion de l'Initiative de la Côte ouest-africaine (West Africa Coast Initiative, Waci).
La Côte d'Ivoire et la Guinée ont été invitées à se doter d'unités de lutte contre la criminalité transnationale (UCT), comme l'ont déjà fait les trois autres Etats membres de Waci (Guinée-Bissau, Liberia et Sierra Leone), avec l'aide du Bureau des Nations unies pour la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité (ONUDC), et d'Interpol.
Selon Pierre Lapaque, responsable régional de l'ONUDC, ces unités ont pour vocation de "faciliter le recueil, le partage et l'exploitation des informations pour lutter efficacement contre les fléaux de drogue et de crime organisé, aussi bien au niveau national qu'international".
Les opérations conjointes transfrontalières ont permis des saisies et des arrestations d'envergure, notamment au Liberia et en Sierra Leone, a affirmé M. Lapaque, sans fournir de précisions sur les quantités.
Plusieurs pays de la région aux frontières peu contrôlées par des Etats faibles servent depuis longtemps de zones de transit pour le trafic de cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe, mais désormais la zone abrite également une production de méthamphétamines, selon les participants.
"Récemment nous avons constaté chez nous (en Guinée-Bissau, NDLR) que des produits comme la méthamphétamine et certaines drogues dures sont également consommés par des jeunes", a indiqué le directeur adjoint de la police judiciaire bissau-guinéen, Fernando Jorge Bareto.
Selon M. Bareto, ces nouveaux produits proviennent surtout du Nigeria via la Guinée voisine.
Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Afrique de l'Ouest, Mohamed Ibn Chambas, a salué les progrès accomplis par la Guinée-Bissau, longtemps plaque tournante de la drogue d'Amérique latine à destination de l'Europe, depuis l'élection du président José Mario Vaz l'année dernière.
"Comme nous pouvons tous le constater en étant à Bissau même, les dynamiques nationales en matière de prévention et de lutte contre la criminalité transnationale organisée ont considérablement évolué depuis les élections de 2014", s'est félicité M. Ibn Chambas à l'ouverture de cette réunion de l'Initiative de la Côte ouest-africaine (West Africa Coast Initiative, Waci).
La Côte d'Ivoire et la Guinée ont été invitées à se doter d'unités de lutte contre la criminalité transnationale (UCT), comme l'ont déjà fait les trois autres Etats membres de Waci (Guinée-Bissau, Liberia et Sierra Leone), avec l'aide du Bureau des Nations unies pour la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité (ONUDC), et d'Interpol.
Selon Pierre Lapaque, responsable régional de l'ONUDC, ces unités ont pour vocation de "faciliter le recueil, le partage et l'exploitation des informations pour lutter efficacement contre les fléaux de drogue et de crime organisé, aussi bien au niveau national qu'international".
Les opérations conjointes transfrontalières ont permis des saisies et des arrestations d'envergure, notamment au Liberia et en Sierra Leone, a affirmé M. Lapaque, sans fournir de précisions sur les quantités.
Plusieurs pays de la région aux frontières peu contrôlées par des Etats faibles servent depuis longtemps de zones de transit pour le trafic de cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe, mais désormais la zone abrite également une production de méthamphétamines, selon les participants.
"Récemment nous avons constaté chez nous (en Guinée-Bissau, NDLR) que des produits comme la méthamphétamine et certaines drogues dures sont également consommés par des jeunes", a indiqué le directeur adjoint de la police judiciaire bissau-guinéen, Fernando Jorge Bareto.
Selon M. Bareto, ces nouveaux produits proviennent surtout du Nigeria via la Guinée voisine.
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